Archive pour le Tag 'outien'

Plan de soutien à l’industrie américaine: La réplique de l’Union européenne pas à la hauteur

Plan de soutien à l’industrie américaine: La réplique de l’Union européenne pas à la hauteur

Pour faire face à l’inflation et surtout protéger son industrie, les États-Unis ont décidé d’un plan à 400 milliards ( IRA) qui va évidemment fausser la concurrence en particulier avec l’Europe. Pour l’instant les Européens mégotent pour répliquer par un plan à la hauteur du différentiel de concurrence. Le risque évidemment et que l’Union européenne prennent un retard considérable sur les industries américaines et chinoises.

Mais Commission européenne réplique très mollement face au plan américain en raison des divergences au sein de l’union . Les oppositions tournent surtout autour de la question des subventions en Europe.

« Comme d’habitude, l’Europe est divisée et les logiques nationales prévalent. Les pays du Nord refusent tout protectionnisme pour garder des marchés ouverts à l’export. La France, partisane d’un protectionnisme intelligent et de subventions équivalentes à l’IRA, se retrouve isolée », observe Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet d’audit BDO France.

On repousse aussi la décision d’un emprunt commun auxquels les pays du Nord sont opposés .

A défaut, la Commission européenne compte mobiliser les fonds européens déjà disponibles dans le cadre du plan de relance et de la transition énergétique dont RepowerEU dont les 250 milliards d’euros pourraient être réaffectés au financement de projets industriels zéro-émissions.

Les sommes évoquées s’approchent des ordres de grandeur de l’IRA ou des 350 milliards d’euros que le commissaire au marché intérieur Thierry Breton croit nécessaire pour une riposte efficace.

« Pour construire un écosystème industriel sur les secteurs d’avenir, les Américains s’assurent surtout que l’argent est fléché vers le made in USA, aussi bien sous forme de subventions à la production qu’à l’achat », décrypte-t-elle. Anne-Sophie Alsif déplore que les aides européennes à la transition écologique ne soient conditionnées à rien, au risque « de financer des panneaux solaires et des voitures électriques fabriquées en Chine » mais surtout les lenteurs coupables de l’UE.

Le honteux soutien de la macronie à Richard Ferrand mis en examen

Le honteux soutien de la macronie à  Richard Ferrand  mis en examen

 

Toute la macronie se  mobilise pour diffuser les éléments de langage destinés à soutenir Richard Ferrand mis en examen pour ses magouilles financières lorsqu’il dirigeait les Mutuelles de Bretagne et qu’il en faisait profiter toute sa famille. L’argumentaire de la macronie est i tenable juridiquement, politiquement et moralement. La macronie soutient que la démission ne peut concerner un mis en examen que s’il est ministre. D’abord il n’y a aucune disposition légale qui permet d’affirmer cela, ensuite Richard Ferrand est le quatrième personnage de l’État, en outre c’est un très proche de Macon. La responsabilité de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale est autrement plus importante que celle d’un 40e sous secrétaire d’État qui dispose d’un portefeuille virtuel. Ce soutien inconditionnel constitue une erreur et une faute grave. Cette défense est  indigne moralement car les faits sont indiscutables. L’intéressé a notamment permis à sa compagne de réaliser un petit profit de l’ordre de 800 000 € sans avoir le premier sou et même sans posséder le local loué ensuite  aux  Mutuelles de Bretagne alors que cet organisme était dirigé par Richard Ferrand. Cette affaire est loin d’être enterrée. Juridiquement, on peut supposer que la macronie  fera  pression sur la justice pour classer l’affaire au fond d’un tiroir mais éthiquement, c’est une autre histoire. Une histoire qui ressemble à celle de Rugy mais avec des motifs d’inculpation autrement plus important et plus scandaleux.

.Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a donc été mis en examen dans la nuit de mercredi à jeudi. Il était sous le coup d’une information judiciaire pour «prise illégale d’intérêts» dans une opération immobilière datant de 2011. Il était à l’époque directeur général des Mutuelles de Bretagne. Pour autant, le président de l’Assemblée nationale n’a pas l’intention de quitter le perchoir.

Invités dans les matinales jeudi matin, les cadres de la majorité ont fait bloc. À commencer par le président du groupe de La République en marche à l’Assemblée, Gilles Le Gendre. «La décision de cette nuit n’est une surprise pour personne puisqu’elle est classique dans ce genre de procédure. Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand doit rester dans ses fonctions. La mise en examen ne préjuge en rien de sa culpabilité», a-t-il souligné sur France Info.

Emmanuel Macron avait fixé une règle pour les membres du gouvernement. Une mise en examen, peu importe dans quelle affaire, entraîne une démission automatique. Celle-ci ne s’appliquerait donc pas pour le président de l’Assemblée nationale. «Quand vous êtes ministres, vous n’êtes pas parlementaire», et donc pas élus, a indiqué hypocritement Marc Fesneau sur BFM TV. «On est nommés ministres, on est élu députés. C’est sans doute là un point de différence», a indiqué Benjamin Griveaux dans un entretien pour Radio Classique et Le Figaro . L’ancien porte-parole du gouvernement, désormais candidat LREM pour les municipale à Paris a d’autant affirmé que «lorsque [Richard Ferrand] a été élu, ses électeurs savaient qu’il y avait une affaire puisqu’elle avait été révélée avant son élection de député».

Les cadres de la majorité regrettent aussi la proportion qu’a prise l’annonce de la mise en examen de Richard Ferrand, en remettant en avant la présomption d’innocence. «Il est tout à fait légitime qu’il y ait des contre-pouvoirs», a par exemple indiqué sur Europe 1, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement. «C’est sain parce qu’évidemment, il peut y avoir des dérives qui peuvent être condamnables. Mais je pense qu’il faut faire attention à ne pas sombrer dans une forme d’acharnement», a-t-elle martelé, en rappelant l’affaire François de Rugy en juillet dernier. «Parfois, sans doute, on va un peu loin», a déploré Sibeth Ndiaye. Sur LCI, Sébastien Lecornu, le ministre en charge de la Cohésion des territoires, a lui toutefois reconnu: «Politiquement, ce n’est pas une bonne nouvelle, c’est clair».




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