Archive pour le Tag 'oui'

Urgence écologique oui, dictature verte non

Urgence écologique oui, dictature verte non


D’après un sondage de l’IFOP demandé par la Tribune, 83% des Franciliens se disent inquiets du réchauffement climatique et révèlent une conscience forte de la nécessité de s’y adapter. Ce chiffre qui correspond à la moyenne nationale est plus particulièrement élevé chez les moins de 25 ans, la génération Climat dont 43% sont affectés par le phénomène de l’éco-anxiété.

77% des Franciliens considèrent en novembre 2022 que ces pollutions augmentent (40% beaucoup, en particulier dans Paris intra muros, signe d’une inefficacité, au moins dans les quartiers périphériques et de délestage, du plan de circulation de la Mairie de Paris).

Selon l’IFOP, un sentiment de fatalisme règne chez les Franciliens selon qui le réchauffement climatique est un phénomène qui s’accélère (91%), selon qui les élus locaux devraient agir davantage et avec plus d’efficacité (86%).

73% des Franciliens considèrent que l’Etat demande trop d’effort aux plus pauvres et pas assez aux plus riches. Les deux tiers sont résignés à un changement climatique jugé inéluctable pour lequel il n’y a pas de solution (58%). Assez inquiétant, on trouve 36% des Franciliens climato-sceptiques selon qui le phénomène est exagéré par les médias.

Fracture sociale et fracture écologique vont de pair : 51% des Franciliens ont aussi le sentiment de « faire plus d’efforts que les autres » : un sentiment majoritaire chez les Parisiens, les écologistes, les jeunes et… les plus modestes et les pauvres, ainsi que chez les convertis, de gré ou de force, à la petite reine…

Côté solutions, l’IFOP mesure un degré d’acceptation plus fort de l’idée que fin du monde et fin du mois sont compatibles, pour 60% des sondés, seuls 23% jugeant que la priorité doit être donnée au pouvoir d’achat sur la transition écologique. Reste à voir si cela demeurera vrai en début d’année avec la probable poussée des prix de l’alimentation et de l’énergie.

Les mesures prioritaires à mettre en place sont en numéro 1 la rénovation thermique des bâtiments, une urgence alors que 39% des émissions proviennent de cette source et que les règles de diagnostic énergétique vont mettre la pression sur les travaux, encore très en retard. En 2, l’accélération de la transition écologique de l’industrie, en 3 le développement accru des espaces verts, la végétalisation pour lutter contre les îlots de chaleur en ville. La réduction de l’usage des véhicules thermiques et le passage à la motorisation électrique n’est cité qu’en numéro 4 tout comme la limitation de l’usage de l’avion. Le bio, sans doute un effet de la baisse du pouvoir d’achat, ne vient qu’en 6ème position alors que les ventes s’effondrent.

Les Franciliens, qui vivent à la fois des embouteillages et des retards du RER, plébiscitent évidemment le développement du rail en alternative à la route autant que possible. 90% jugent que c’est la priorité des années à venir. En deuxième position, 85% privilégient le recul du recours aux pesticides d’ici à 2030, 83% le doublement du parc d’énergies renouvelables. Pour rendre juste et efficace la transition écologique, les Franciliens attendent aussi plus d’aides de l’Etat pour que les ménages les plus précaires rénovent leur logement (78%), 62% que les propriétaires soient contraints de le faire avant une vente et 61% sont pour la limitation de l’accès des véhicules les plus polluants en ville. Seuls 55%, une courte majorité, veulent que les trajets en avion soient plus taxés. Moins de la moitié, 47% sont favorables à l’interdiction de la vente des véhicules diesel, essence et hybrides neufs en 2035, comme le propose l’Union européenne. Il y a donc du travail de conviction à faire, relève François Legrand de l’IFOP, en particulier sur les aides pour le passage aux motorisations électriques.

Les Franciliens font confiance aux entreprises notamment aux plus grandes pour faire avancer les choses en matière de lutte contre le réchauffement, à 86%, presque à égalité avec l’Etat et l’UE (85% et 83%). Les citoyens eux même, la métropole du Grand Paris sont mis en avant alors que la Ville de Paris n’intervient qu’en dernière position à 74%.

74% des Franciliens pensent que l’utilisation moindre de la voiture individuelle en Île-de-France est une bonne chose mais attention au retour des Gilets Jaunes, car un quart, les plus modestes, sont opposés .

L’adhésion à court terme à l’interdiction des véhicules diesel de l’aire urbaine francilienne via la mise en œuvre des amendes dans la ZFE divise les Franciliens. Seuls 17% sont très favorables, 38% favorables et 45% sont opposés, dont 18% sont irréductiblement contre. Là encore, les irréductibles de la voiture des départements les plus ruraux sont très opposés ainsi que les seniors et les retraités.Conclusion urgence écologique oui, la dictature verte non.

Référendum Poutine en Ukraine : un taux de oui de 273 % !

Référendum Poutine en Ukraine : un taux de oui de 273 % !

 

L’immense mascarade des référendums Poutine dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine auraient abouti un vote favorable pour le rattachement à la Russie de 97 ou 98 %.

Un chiffre évidemment complètement fantaisiste tout simplement parce que ce vote s’est déroulé sous la contrainte de l’armée et sans la plupart des électeurs. Ce résultat est tellement ridicule qu’à ce point Poutine aurait pu déclarer que le vote était encore plus positif avec un succès de l’ordre de 273 %.

Avec Poutine, pur produit du KGB, plus c’est gros, plus ça terrorise et plus ça passe. Un vrai retour à l’époque soviétique de 1950 avec la même dialectique néandertalienne.

C’est par exemple le cas de l’Otan. Son secrétaire général, Jens Stoltenberg, a dénoncé avec force les référendums d’annexion et assuré le président ukrainien du soutien des alliés au droit à l’autodéfense de l’Ukraine. « Les référendums fictifs organisés par la Russie n’ont aucune légitimité et constituent une violation flagrante du droit international. Ces terres sont l’Ukraine », a-t-il tweeté (lien en anglais) après un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, a quant à lui déclaré que les Etats-Unis et leurs alliés ne « reconnaîtront jamais »  l’annexion par la Russie de territoires en Ukraine. Le chef de la diplomatie américaine a aussi réaffirmé que les pays occidentaux prendraient en représailles de nouvelles et « sévères » sanctions contre la Russie.

On peut toutefois s’étonner que les grandes puissances n’est pas encore décidé de prendre la sanction suprême qui consisterait à traduire Poutine devant un tribunal international en raison de ses crimes.

 

Indexation des retraites : oui mais de combien

Indexation des retraites : oui mais de combien

Une indexation devrait intervenir début août mais la question est son montant car pratiquement le niveau des pensions n’a pas bougé depuis 10 ans. Si cette indexation se limite à 2 ou 3 %, l’inflation réduira à presque rien la revalorisation.Le ministre du Travail et du Plein emploi Olivier Dussopt a déclaré au micro de RTL ce mardi 24 mai que l’exécutif avait pour objectif d’indexer les pensions de retraite sur l’inflation dès le mois de juillet pour un versement au début du mois d’août.

L’ancien ministre des Comptes publics en charge d’une réforme particulièrement explosive reprend ainsi une mesure défendue par Emmanuel Macron lors de sa brève campagne. Olivier Dussopt a d’ailleurs prévu de recevoir les syndicats ce mercredi après-midi pour évoquer notamment le pouvoir d’achat des actifs, mais aussi celui des retraités.

À la veille de cette réunion, Michel Beaugas, secrétaire confédéral chez Force ouvrière interrogé par La Tribune tient à rappeler que « l’indexation des retraites n’est pas une nouveauté. Cet outil est inscrit dans le code de la sécurité sociale [...] En réalité, c’est l’inflation du mois d’avril de 4,8% qui devrait être prise en compte pour les fonctionnaires et les pensionnés du régime général, ajoute-t-il. C’est pourquoi nous réclamons une indexation à minima de 4,8% au gouvernement. Surtout que cela fait 10 ans que les retraites sont sous indexées ».

Dans la pratique il se pourrait bien que le gouvernement se limite des augmentations autour de 2 % avec promesse de réévaluation nouvelle pour plus tard.

Éoliennes : oui …..mais chez les autres !

Éoliennes : oui …..mais chez les autres !

D’après un sondage de  l’Ifop et Le Journal du Dimanche  54% sont favorables aux éoliennes, contre 46% qui ne se déclarent pas favorables à une telle démarche.

 Il est d’ailleurs remarquable de constater que l’opinion des habitants de l’agglomération parisienne et des communes urbaines est majoritairement acquise au déploiement d’éoliennes (57 à 60%), contrairement à celle des personnes vivant dans les communes rurales (43%).

Mais selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro,  ce sont 17 points d’opinion positive qui ont été perdus par l’éolien tandis que parallèlement le nucléaire a gagné 17 points. Pour la première fois, une majorité de Français (51 %) a une vision positive du nucléaire.

Non seulement l’éolien ne plaît pas à tout le monde, mais son image s’est nettement dégradée en quelques années, contrairement à celle du nucléaire qui ne cesse de s’améliorer. En décembre 2019, seuls 39% des Français approuvaient cette énergie aujourd’hui fortement contestée. Ils sont désormais 51%.

Le nucléaire est notamment perçu par la population comme étant plus efficace sur le plan énergétique. Ce serait également une source d’énergie sur laquelle la France est le plus en avance sur ses voisins. Enfin, l’impact du nucléaire sur la beauté des paysages est perçu comme moindre que celui des éoliennes.

 

Bref une légère majorité en faveur des éoliennes mais une même majorité pour qu’elles soient chez les autres notamment chez les « bouseux ».

Sondage : La souveraineté économique, oui, mais pas plus chère !

Sondage : La souveraineté économique oui mais pas plus chère !

87 % des Français approuvent  la souveraineté économique de la France mais On trouve évidemment les limites des relations des Français d’une part à la souveraineté économique d’autre part au prix des produits. Globalement, une très large majorité approuve évidemment le faite de produire davantage en France mais peu sont prêts à payer sauf s’il était avéré que les produits importés subissent aussi les mêmes charges, ce qui permettrait de lisser les différences.

Mais des différences sociales, environnementales et même sociétales difficiles à combler. Notons que l’enquête on ne pose pas la question de l’utilité sociale des produits dont certains sont évidemment utiles sinon indispensables et d’autres complètement futiles.

Beaucoup ne sont pas prêts à payer plus cher que les prix des produits aujourd’hui importés d’après  le baromètre OpinionWay réalisé dans le cadre du Printemps de l’économie.

Si une large partie de l’opinion publique est d’accord pour réindustrialiser l’Europe, seulement 4 Français sur dix sont prêts à payer plus cher pour des produits importés. Toutefois, 51% des répondants indiquent qu’ils veulent bien payer  plus cher ces produits importés pour que leur prix reflète le coût qu’il font peser sur l’environnement dans les pays où ils sont produits (émissions de carbone, pollutions, atteintes à la biodiversité). Quant à la fiscalité écologique,  51% affirment que c’est un mauvais outil. Témoin, la récente hausse des prix de l’énergie.

À noter la coupure sociologique à propos de l’intérêt de la fiscalité écologique. En effet, si 60% des catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+) pensent que la fiscalité environnementale est un instrument efficace, 40% des classes inférieures estiment que c’est un mauvais levier.(Il est vrai que les catégories socioprofessionnelles inférieures sont plus directement impactées par l’augmentation de l’énergie.

La conclusion de cette enquête c’est sans doute qu’une transition écologique ne pourra être que progressive et géré de manière partagée.

(*) Méthode : Echantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle, de taille de commune et de région de résidence, secteur d’activité, taille d’entreprise. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne les 8 et 9 septembre 2021.

Culture «woke»Universités: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi aussi toutes les lettres et les sciences

Culture «woke»Universités: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi aussi toutes les lettres et les sciences

 

La culture Woke ou Cancel  culture qui vise à déconstruire ce qui nous a précédé- à la méthode maoïste bien connue -devrait aller beaucoup plus loin que ce qui est envisagé à l’université de Colombia aux États-Unis. En effet dans cette université on propose tout simplement de supprimer l’étude du latin et du grec au motif de leurs dimensions racistes et misogynes.

 

De la même manière , il faudrait évidemment supprimer la totalité de l’histoire et de la géographie qui rendent compte aussi des discriminations sociétales . Les mathématiques elles-aussi ont été mises au service d’inventions scientifiques qui ont participé à des drames dont certaines dimensions sont également sociales et sociétales.

La science en général , globalement neutre évidemment, sert le progrès mais est également utilisée  contre certaines sociétés, certaines catégories, certaines origines. Dès lors,  pourquoi ne pas chasser de l’université la totalité des sciences en France y compris;  alors on pourrait s’adonner exclusivement aux matières islamogauchistes et de contre-culture Woke. Cela n’affecterait pas totalement la qualité des diplômes décernés car nombre de Masters par exemple dans certaines disciplines sont distribués comme des petits pains et servent surtout à nourrir les effectif des futurs fonctionnaires.

Société -Culture «woke»: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi l’étude des mathématiques, des lettres, de l’histoire, de la géographie et des sciences en général.

Société -Culture «woke»: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi l’étude des mathématiques, des lettres, de l’histoire, de la géographie et des sciences en général.

La culture Woke ou Cancel  culture qui vise à déconstruire ce qui nous a précédé- à la méthode maoïste bien connue -devrait aller beaucoup plus loin que ce qui est envisagé à l’université de Colombia aux États-Unis. En effet dans cette université on propose tout simplement de supprimer l’étude du latin et du grec au motif de leurs dimensions racistes et misogynes.

 

De la même manière , il faudrait évidemment supprimer la totalité de l’histoire et de la géographie qui rendent compte aussi des discriminations sociétales . Les mathématiques elles-aussi ont été mises au service d’inventions scientifiques qui ont participé à des drames dont certaines dimensions sont également sociales et sociétales.

La science en général , globalement neutre évidemment, sert le progrès mais est également utilisée  contre certaines sociétés, certaines catégories, certaines origines. Dès lors,  pourquoi ne pas chasser de l’université la totalité des sciences en France y compris;  alors on pourrait s’adonner exclusivement aux matières islamogauchistes et de contre-culture Woke. Cela n’affecterait pas totalement la qualité des diplômes décernés car nombre de Masters par exemple dans certaines disciplines sont distribués comme des petits pains et servent surtout à nourrir les effectif des futurs fonctionnaires.

 

 

Culture «woke»: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi l’étude des mathématiques, des lettres, de l’histoire, de la géographie et des sciences en général.

Culture «woke»: oui il faut chasser le grec, le latin des universités mais aussi l’étude des mathématiques, des lettres, de l’histoire, de la géographie et des sciences en général.

La culture Woke ou Cancel  culture qui vise à déconstruire ce qui nous a précédé- à la méthode maoïste bien connue -devrait aller beaucoup plus loin que ce qui est envisagé à l’université de Colombia aux États-Unis. En effet dans cette université on propose tout simplement de supprimer l’étude du latin et du grec au motif de leurs dimensions racistes et misogynes.

 

De la même manière , il faudrait évidemment supprimer la totalité de l’histoire et de la géographie qui rendent compte aussi des discriminations sociétales . Les mathématiques elles-aussi ont été mises au service d’inventions scientifiques qui ont participé à des drames dont certaines dimensions sont également sociales et sociétales.

La science en général , globalement neutre évidemment, sert le progrès mais est également utilisée  contre certaines sociétés, certaines catégories, certaines origines. Dès lors,  pourquoi ne pas chasser de l’université la totalité des sciences en France y compris;  alors on pourrait s’adonner exclusivement aux matières islamogauchistes et de contre-culture Woke. Cela n’affecterait pas totalement la qualité des diplômes décernés car nombre de Masters par exemple dans certaines disciplines sont distribués comme des petits pains et servent surtout à nourrir les effectif des futurs fonctionnaires.

 

 

Tesla: » oui aux bitcoins produits « avec 50% d’énergie propre » !!!

Tesla: » oui aux bitcoins produits « avec 50% d’énergie propre » !!!

 

  • Nouveau changement de discours du patron de Tesla, Musk. Ce dernier avait d’abord servi la cause du bitcoinsen indiquant que son entreprise avait investi environ  1,7 milliards, cet dans cette cryptomonnaiee. Ensuite il avait proprement démoli le bitcoins, ce qui avait notamment provoqué un phénomène important de baisse. Maintenant, il se ravise et déclare qu’à nouveau l’entreprise pourrait accepter les bitcoins à condition qu’ils soient produits par au moins 50 % énergie propre. Autant dire des bitcoins à moitié verts. En réalité forcément gris voir totalement noir car qui ira voir dans quelles conditions sont produits ces bitcoins dans la mesure où la plupart d’ailleurs sont extraits en Chine pays où les énergies polluantes dominent notamment le charbon.

« Lorsqu’il sera confirmé que les mineurs (de bitcoin) utilisent une quantité raisonnable d’énergie propre (environ 50%) avec une tendance à l’amélioration, Tesla recommencera à autoriser les transactions en bitcoins », a écrit le multi-milliardaire sur son compte Twitter dimanche.

La revue scientifique Nature a récemment publié une étude montrant que les « mines » de bitcoins en Chine, qui alimentent près de 80% du commerce mondial de cryptomonnaies et fonctionnent en partie grâce à des centrales à charbon, risquent de compromettre les objectifs climatiques du pays.

L’homme d’affaires réagissait dimanche à un article évoquant la possibilité qu’avec ses tweets, qui font régulièrement bouger la valeur du bitcoin dans un sens ou dans l’autre, il manipule les cours du marché au bénéfice de son entreprise.

Fiscalité mondiale: oui mais pas pour les banques ?

 

Fiscalité mondiale: oui mais pas pour les banques ?

 

Boris Johnson n’est pas une contradiction près. Il est très content de recevoir le G7 qui va notamment officialiser la nouvelle fiscalité mondiale d’au moins 15 % concernant les multinationales aux sièges sociaux nomades.

Boris Johnson comme d’ailleurs la plupart des autres responsables mondiaux se sont félicité de ce progrès. Reste évidemment à mettre en œuvre le nouvelle impôt et surtout à vérifier que l’ingénierie fiscale dans rendra pas possible des évitements fiscaux comme ceux qui consistent à internaliser dans les pays à forte fiscalité les coûts et par contre à externaliser les bénéfices dans les pays à faible fiscalité. Tout cela par le jeu des filiales.

Mais les banques britanniques n’approuvent guère cette fiscalité internationale nouvelle et voudrait bien que les services financiers – activité centrale au Royaume-Uni–soit épargnée par la nouvelle taxation.

Ainsi, Rishi Sunak, le ministre britannique des Finances, hôte de la réunion du G7 samedi dernier, défend, selon le Financial Times et Bloomberg une exemption de cette taxe mondiale pour les services financiers et les banques. Un soutien bien compris aux intérêts de la City.

Venezuela en faillite : Maduro dit oui pour rencontrer l’opposition

Venezuela en faillite : Maduro dit oui pour rencontrer l’opposition

 

À la faillite économique et à la misère sociale, s’ajoute évidemment une grave crise démocratique au Venezuela,  Maduro n’étant pas reconnu par nombre de pays comme le président légitime. Les négociations entre le régime de Nicolás Maduro et l’opposition sont au point mort depuis août 2019. Juan Guaidó, reconnu comme président par intérim par une partie de la communauté internationale (58 pays dont les États-Unis), a proposé mardi au pouvoir de négocier la levée des sanctions contre notamment «un calendrier pour des élections libres et justes», réclamant «un accord de salut national».

Suez: Engie dit oui à l’offre de Veolia

Suez: Engie dit oui à l’offre de Veolia

 

 

 

Engie a dit oui à la vente des actions qu’elle possède dans Suez et cela contre l’avis du gouvernement. Un résultat pour le moins surprenant par rapport à la composition du conseil d’administration.

 

Au 31 mars 2020
Capital social (et droits de vote) :
État français :
23,64 % (34,47 %)
Actionnariat salarié :
3,27 % (3,43 %)
BlackRock :
4,49 % (3,48 %)
CDC et CNP Assurances :
4,59 % (3,91 %)
Auto-détention :
0,76 % (0,59 %)
Public (y compris investisseurs institutionnels, actionnaires individuels et autres, y compris BlackRock) :
67,74 % (57,60 %)

 

Il y aurait une complicité du gouvernement que cela n’étonnerait pas car le gouvernement avait la possibilité de bloquer cette vente. En tout cas,  une nouvelle pagaille dans le monde capitalistique français. Engie en fait se débarrasse de ses actions Suez pour récupérer environ 2 milliards qui seront bien utiles compte tenu des résultats peu reluisants d’une entreprise beaucoup trop dispersée et écartelée entre le nucléaire, les nouvelles énergies et les services.

“Le Conseil a pris acte de l’ensemble des engagements pris par Veolia (…) et des échanges entamés entre les parties ces derniers jours sur le projet industriel”, dit Engie.

“Cette opération représente un produit de cession de 3,4 milliards d’euros et dégagera une plus-value avant impôts de 1,8 milliard d’euros enregistrée dans les comptes 2020”, ajoute le conseil.

En réalité ce n’est pas tellement le projet industriel avancé par Veolia qui intéresse Engie mais le produit de la vente de ses actions.

Son président Jean-Pierre Clamadieu a regretté que l’Etat ait voté contre le projet, tout en jugeant que les divergences pouvaient être surmontées.

Cela prouve à l’évidence le délitement du pouvoir de l’État dont on peut même se demander quelle est la signification de sa participation dans des entreprises qu’il renonce en fait à influencer. La vérité c’est que comme pour la plupart des entreprises capitalistes françaises, les conseils d’administration sont constitués de personnalités qui pèsent très peu sur les décisions et suivent les directions. En cause, le renvoi d’ascenseur d’administrateurs qu’on retrouve partout. « Je ne contrarie pas tes affaires mais tu ne mets pas le nez dans les miennes ». C’est ainsi que fonctionne la plupart des conseils d’administration d’entreprises françaises ou les administrateurs ne sont que des pions.

À peine Engie avait-il manifesté son intention de vendre ses parts que Veolia contrairement à ses déclarations précédentes annonçait une probable OPA rendue possible après l’acquisition des actions possédées jusque-là par Engie.

 

Rappelons que Suez s’oppose farouchement au projet qu’il juge toujours hostile, bien que le prix ait été revu à la hausse, et redoute un démantèlement de ses activités avec le risque de suppressions d’emplois massives.

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A la clôture de la Bourse, l’action de Suez a affiché un recul de 4,17% à 15,40 euros. Veolia propose 18 euros par action pour les 29,9% d’Engie, ce qui valorise la totalité du groupe à plus de 11 milliards d’euros. Un groupe de parlementaires de la majorité a adressé samedi une lettre à Bruno Le Maire s’inquiétant d’une “fusion forcée” et de son impact sur l’emploi, l’innovation et le prix de l’eau et de la collecte des déchets.

5G: oui au débat (Arcept)

5G: oui au débat (Arcept)

Le président l’Arcep convient que le débat sur la 5G est normal et regrette dans La Tribune d’avoir sous-estimé les préoccupations sociétales. Des préoccupations qui doivent être prises en compte mais sans remettre en cause le lancement de la nouvelle technologie.( Extrait de l’interview dans la tribune)

Quand l’enchère se terminera-t-elle ?

Quand les opérateurs le voudront ! Nous pensons que l’enchère ne devrait pas durer plus d’une quinzaine de jours. Tout dépendra, après, de l’appétence des opérateurs pour les fréquences, et de l’énergie qu’ils mettront pour que les plus gourmands d’entre eux payent plus cher. Il y aura ensuite, courant octobre, une enchère de positionnement, qui déterminera la place des blocs de fréquences dans la bande. L’enjeu, pour les opérateurs, sera de positionner leurs blocs au mieux par rapport aux fréquences qu’ils possèdent déjà. Certains endroits, sur la bande, sont aussi un peu plus protégés contre les brouillages que d’autres.

Cette vente intervient alors que jamais la défiance envers la 5G n’a été aussi grande. Certains élus et ONG jugent que cette technologie nuira à l’environnement. D’autres fustigent sa nocivité pour la santé. Dans une tribune publiée dimanche, près de 70 élus de gauche et écologistes ont encore demandé un moratoire sur la 5G. Que répondez-vous à ces craintes ?

Nous pensons qu’il faut lancer la 5G mais aussi inventer de nouveaux garde-fous pour répondre aux inquiétudes. Toutes les questions qui sont posées autour de cette technologie sont légitimes, mais elles ne sont pas de nature à remettre en cause son lancement. Notre métier de régulateur, ici, est d’accompagner et d’encadrer les opérateurs. Je rappelle que la 5G est bien leur projet, et non celui de l’Etat. Le temps du monopole public des PTT n’est plus. A travers la 5G, l’enjeu c’est le développement des usages, de la société numérique et ouvrir la porte de l’Internet des objets. Bref, c’est plus de capacités d’échanges pour la société et l’économie.

Avec la Turquie, le dialogue oui mais pas sous la menace (Kyriakos Mitsotakis )

Avec la Turquie, le dialogue oui mais pas sous la menace  (Kyriakos Mitsotakis )

Le premier ministre grec souligne, dans une tribune au « Monde », que face à une Turquie toujours plus agressive, des intérêts stratégiques européens vitaux sont en jeu, et appelle Ankara à discuter des droits respectifs des deux pays en Méditerranée orientale.

« Lorsqu’ils cherchent à prédire l’avenir, les politologues se tournent souvent vers le passé, vers l’histoire partagée. La relation qui existe entre mon pays, la Grèce, et son voisin, la Turquie, ne fait pas exception. L’histoire nous enseigne qu’il y a des raisons d’être optimiste, mais aussi des sujets de vive préoccupation. Aujourd’hui, la question de savoir ce que l’avenir nous réserve – conflit ou coopération – n’a jamais revêtu une telle importance.

Quand j’ai pris mes fonctions de premier ministre en juillet 2019, je faisais preuve d’un optimisme prudent. Rien ne m’empêchait de croire que la Grèce et la Turquie ne pourraient pas devenir amies.

Après tout, nombre de mes prédécesseurs avaient réussi à surmonter des obstacles qui semblaient insurmontables. Des dirigeants comme Elefthérios Venizélos (1864-1936), mon grand-oncle, qui avait déjà signé un accord de paix et d’amitié avec Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938) en 1930. Bien entendu, les relations ont été tendues depuis cette époque, mais il y a eu davantage de bons jours que de mauvais.

Bâtir des ponts pour la Turquie en Europe

Lors de notre rencontre à l’automne 2019, j’ai dit au président turc Recep Tayyip Erdogan que nous étions destinés par la géographie à être voisins et que, en tant que tels, nous devions coexister, afin de vivre paisiblement l’un à côté de l’autre. J’ai mis un point d’honneur à tendre la main de l’amitié et de la coopération. J’ai parlé de dialogue ouvert, d’une volonté de progrès et de ma volonté d’agir en tant que bâtisseur de ponts pour la Turquie en Europe.

Hélas, les choses n’ont pas vraiment pris la tournure que j’espérais. Depuis cette première rencontre, la Turquie est apparue non pas tant comme une partenaire que comme une provocatrice. Fin 2019, le président Erdogan a signé un accord maritime illégal avec une partie qui se livre à une guerre civile sanglante en Libye. Etant donné que la Turquie et la Libye n’ont pas de côtes se faisant face ou adjacentes, l’accord a été déclaré nul et non avenu par la majorité de la communauté internationale et des experts en droit, et comme étant en violation des droits souverains de pays tiers, y compris de la Grèce.

Turquie a pris des mesures concertées afin d’encourager et de faciliter les tentatives désespérées des migrants de pénétrer en Grèce. Nous avons défendu notre frontière avec le soutien de nos partenaires de l’Union européenne (UE). Notre message collectif était clair : les frontières de la Grèce sont également les frontières de l’UE, et nous les protégerons. »

Pékin: oui à l’accord commercial numéro un, non aux critiques démocratiques

Pékin: oui à l’accord commercial numéro un, non aux critiques démocratiques  

 

La Chine s’engage à respecter l’accord commercial numéro un passé avec les États-Unis  ( pour l’accord numéro 2 pour l’instant Trump  a bloqué toute perspective de négociation). En fait,  les Chinois acceptent les contraintes réciproques relatives au commerce entre les deux zones sans doute parce qu’il y va aussi de l’avenir de sa croissance aujourd’hui assez menacée même s’il semble se dessiner un redressement au second trimestre. Au-delà des aspects commerciaux ,  la Chine ne veut tristement rien entendre des mises en garde contre les atteintes à la démocratie dénoncée par les États-Unis ou d’autres. Bref du business même contraint avec les États-Unis ( et autres pays ) oui mais surtout sans la moindre allusion au caractère de dictature du régime chinois. La ligne dure ainsi réaffirmée. On aura encore l’occasion de le vérifier avec cette hypothèse envisagée par les États-Unis de bannir l’entrée du pays à tout membre du parti communiste chinois.

 

La relation entre Pékin et Washington n’a été aussi mauvaise depuis des décennies alors que les deux pays s’opposent sur plusieurs fronts: la gestion de l’épidémie du coronavirus par la Chine, la nouvelle loi de sécurité nationale à Hong Kong, le commerce et les accusations de crimes contre les droits de l’homme à Xinjiang.

En réponse aux questions à propos de l’impact que les sanctions imposées par Washington auraient sur l’accord commercial, Hua a dit aux journalistes lors d’une conférence de presse quotidienne qu’elle espère que l’accord pourra être mis en oeuvre.

“Nous respectons toujours nos engagements, mais nous savons que certains aux Etats-Unis sont en train d’opprimer et de harceler la Chine” a-t-elle dit. “En tant qu’Etat souverain indépendant, la Chine doit répondre aux pratiques de harcèlement menées du côté des Etats-Unis; on doit dire non, on doit donner des réponses et agir en réaction contre ces pratiques”.

“Si les Etats-Unis voient une menace dans tout ce que la Chine fait, alors cela deviendra une prophétie autoréalisatrice”.

Hua a aussi qualifié les accusations portées par Washington de crimes contre les droits de l’homme à l’encontre de la minorité ouïghoure du “plus grand mensonge du siècle”.

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