Archive pour le Tag 'oubli'

Présidentielle -Macron-Le Pen: le même oubli de l’endettement

Présidentielle -Macron-Le Pen: le même oubli de l’endettement

 

Fin 2021, le déficit et la dette publics représentaient 6,5 % et 112,9 % (2 813 milliards d’euros) de la richesse nationale. Or, les candidats ont éludé le sujet de la maîtrise de l’endettement, devenu l’impensé de la campagne présidentielle, observe Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

 

Chronique.  

 

C’était devenu une tradition, presque un héritage politique. A chaque alternance, sa « commission du bilan ». L’exercice avait commencé en 1981, quand François Mitterrand avait confié l’audit des années Giscard-Barre à un haut fonctionnaire irréprochable : François Bloch-Lainé. Les conclusions de l’ancien directeur du Trésor déçurent ceux qui, à gauche, attendaient une condamnation sans appel du septennat précédent. « Si nous avons été nuancés dans notre bilan, confiait-il alors au Mondece n’est pas par prudence mais par conviction. La réalité est nuancée. »

Suivirent d’autres commissions : en 1993, avec le retour de la droite au pouvoir, et en 1997, après l’arrivée du socialiste Lionel Jospin à Matignon ; puis celle de son successeur chiraco-libéral Jean-Pierre Raffarin, en 2002. La Cour des comptes prit le relais, en 2012 et 2017, au début des quinquennats de François Hollande et d’Emmanuel Macron.

Quel que soit le président élu cette année, et qu’il y ait un bilan ou non, il devra adresser très vite à Bruxelles sa trajectoire financière. En 2017, la Cour avait sans attendre souligné le manque de « sincérité » des prévisions gouvernementales. Le diagnostic était juste, puisque les dépenses de l’Etat (hors Covid-19) ont dépassé de 65 milliards d’euros la prévision initiale, selon les calculs du Sénat.

Fin 2021, le déficit et la dette publics représentaient 6,5 % et 112,9 % (2 813 milliards d’euros) de la richesse nationale ; le service de la dette reste le troisième poste de dépenses de l’Etat (38,4 milliards d’euros), derrière l’éducation et la défense ; le « trou » de la Sécurité sociale a été de 24,6 milliards en 2021, après 38,4 milliards d’euros en 2020, et il faudra au moins dix ans pour remettre ses compteurs à zéro. Et puis, à quoi bon une commission ad hoc ? La Cour des comptes va poursuivre son œuvre de transparence… sans que ses mises en garde soient suivies d’effets.

Depuis trois ans, la France vit en apesanteur financière. Les Français baignent dans un doux irénisme. L’argent est devenu magique. Le débat sur la rigueur – ne parlons pas d’austérité – n’est plus de saison, et les candidats ont éludé le sujet de la maîtrise de la dette, devenu l’impensé de la campagne présidentielle. Marine Le Pen n’en a pas fait une priorité. Le mot ne figure pas dans la « Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron. Même Eric Woerth, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, naguère vigie sourcilleuse de la dérive des comptes publics, s’est fait discret depuis son départ du parti Les Républicains (LR) et son ralliement au chef de l’Etat.

 

Macron-Le Pen: le même oubli de l’endettement

Macron-Le Pen: le même oubli de l’endettement

 

Fin 2021, le déficit et la dette publics représentaient 6,5 % et 112,9 % (2 813 milliards d’euros) de la richesse nationale. Or, les candidats ont éludé le sujet de la maîtrise de l’endettement, devenu l’impensé de la campagne présidentielle, observe Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

 

Chronique. 

 

C’était devenu une tradition, presque un héritage politique. A chaque alternance, sa « commission du bilan ». L’exercice avait commencé en 1981, quand François Mitterrand avait confié l’audit des années Giscard-Barre à un haut fonctionnaire irréprochable : François Bloch-Lainé. Les conclusions de l’ancien directeur du Trésor déçurent ceux qui, à gauche, attendaient une condamnation sans appel du septennat précédent. « Si nous avons été nuancés dans notre bilan, confiait-il alors au Mondece n’est pas par prudence mais par conviction. La réalité est nuancée. »

Suivirent d’autres commissions : en 1993, avec le retour de la droite au pouvoir, et en 1997, après l’arrivée du socialiste Lionel Jospin à Matignon ; puis celle de son successeur chiraco-libéral Jean-Pierre Raffarin, en 2002. La Cour des comptes prit le relais, en 2012 et 2017, au début des quinquennats de François Hollande et d’Emmanuel Macron.

Quel que soit le président élu cette année, et qu’il y ait un bilan ou non, il devra adresser très vite à Bruxelles sa trajectoire financière. En 2017, la Cour avait sans attendre souligné le manque de « sincérité » des prévisions gouvernementales. Le diagnostic était juste, puisque les dépenses de l’Etat (hors Covid-19) ont dépassé de 65 milliards d’euros la prévision initiale, selon les calculs du Sénat.

Fin 2021, le déficit et la dette publics représentaient 6,5 % et 112,9 % (2 813 milliards d’euros) de la richesse nationale ; le service de la dette reste le troisième poste de dépenses de l’Etat (38,4 milliards d’euros), derrière l’éducation et la défense ; le « trou » de la Sécurité sociale a été de 24,6 milliards en 2021, après 38,4 milliards d’euros en 2020, et il faudra au moins dix ans pour remettre ses compteurs à zéro. Et puis, à quoi bon une commission ad hoc ? La Cour des comptes va poursuivre son œuvre de transparence… sans que ses mises en garde soient suivies d’effets.

Depuis trois ans, la France vit en apesanteur financière. Les Français baignent dans un doux irénisme. L’argent est devenu magique. Le débat sur la rigueur – ne parlons pas d’austérité – n’est plus de saison, et les candidats ont éludé le sujet de la maîtrise de la dette, devenu l’impensé de la campagne présidentielle. Marine Le Pen n’en a pas fait une priorité. Le mot ne figure pas dans la « Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron. Même Eric Woerth, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, naguère vigie sourcilleuse de la dérive des comptes publics, s’est fait discret depuis son départ du parti Les Républicains (LR) et son ralliement au chef de l’Etat.

 

Impôts : un petit oubli de 300 000 € pour Éric Dupond-Moretti

Impôts : un petit oubli de 300 000 € pour Éric Dupond-Moretti

 

Juste un petit oubli pour l’actuel ministre de la justice, il ne s’estplus souvenu qu’il fallait déclarer 300 000 € de revenus en 2019. Sans doute parce que cet somme est accessoire pour « l’homme de gauche ».  Le garde des Sceaux a en effet omis de déclarer 300.000 euros de revenus en 2019, selon des révélations des deux médias confirmées par l’entourage du ministre, qui évoque une «erreur» de son ancien comptable, rectifiée depuis.

Une erreur de 300 000 € qui d’une certaine manière caractérise le profil de certains socialistes qui sont à la gauche ce que McDo est à la gastronomie. Bref, la gauche bobo qui a tué le parti socialiste st renvoyé en même temps la plus grande partie de l’opinion française vers la droite.

Loi climat : le grand oubli du problème de l’eau

Loi climat : le grand oubli du problème de l’eau

 

La loi « Climat et résilience » oublie cet enjeu, dénoncent les professionnels du secteur. La loi climat repeint en vert nombre de problématiques environnementales mais sans vraiment les traiter au fond. Pour preuve on a juste oublié la question stratégique de l’eau. Les professionnels du secteur s’en inquiètent sans doute aussi avec des arrière-pensées corporatistes mais ils ont parfaitement raison de souligner la dimension essentielle de la gestion de l’eau qui se pose évidemment en France et de façon encore plus dramatique dans d’autres zones géographiques.

La Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), qui dénonce cet oubli, réclame des mesures permettant aux acteurs du secteur de verdir leurs activités et de jouer pleinement son rôle. Son délégué général, Tristan Mathieu, explique à La Tribune comment les parlementaires pourraient améliorer le texte.

Vous déplorez que le projet de loi « Climat et résilience » néglige l’enjeu de l’eau, pourtant étroitement lié au changement climatique. Comment expliquez-vous cette absence?

TRISTAN MATHIEU, délégué général de la FP2E - Le processus législatif, original et intéressant, qui est à l’origine du projet de loi « Climat et résilience » y a sans doute contribué. L’objectif du texte est en effet de mettre en oeuvre, au moins partiellement, les propositions de la Convention citoyenne sur le climat. Or, ces dernières négligeaient déjà l’enjeu de l’eau. N’ayant pas été associés à l’exercice, nous n’en connaissons pas vraiment la raison.

La question générale de la gestion de l’eau se pose non seulement évidemment l’eau utilisée par les particuliers et donc une grande partie est gâchée par l’existence d’un seul réseau qui mélange besoins alimentaires et autres besoins mais aussi le difficile problème de la gestion de l’eau pour l’agriculture principale utilisatrice de la ressource. Or les conditions d’utilisation de l’eau et sa disponibilité joue un rôle essentiel sur les productions agricoles et la biodiversité. Une problématique autrement plus importante que les gadgets contenus dans la micro loi climat.

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

 

Grande différence en 2013, on ne parle plus guère de la montée du chômage en 2014 juste une fois par mois lors de la publication des chiffres par Pôle emploi ; ensuite on passe  autre chose ; En 2013, c’était l’inversion du chômage qui faisait le titres parce que le gouvernement, Hollande en tête, ne cessait d’affirmer cette ânerie. Mais en 2014 les grands médias semblent résignés ; ils ont juste relevé une petite amélioration en août où traditionnellement les chômeurs ne s’inscrivent pas. C’est tous les ans le même phénomène. Ce qui ne les empêche pas de titrer  » après  l’amélioration du mois d’août… »…etc. etc. En réalité la démission est collective. Démission du gouvernement affronté maintenant au risque de récession, démission auusi des experts patentés des médias  qui ont tout misé sur l’austérité avec le succès que l’on sait. Par parenthèse on ne voit et on n’entend guère le nouveau prix Nobel d’économie, sans doute trop discret et pas assez sexy pour les médias. C’est aussi la résignation dans le pays ; finalement peu ou pas de protestation, on s’habitue à ce drame économique à cette souffrance, à cette humiliation. D’autant que les grands médias ne cessent de nous bassiner avec 2017. En septembre, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (c’est-à-dire ceux n’ayant aucune activité) à Pôle emploi a de nouveau progressé de 19.200, selon les données publiées ce vendredi à 18h par le ministère du Travail. Sur un mois la hausse est de 0,6% et de 4,3% sur un an. Au total, plus de 3,43 millions de personnes sont aujourd’hui en France sans aucune activité, ce qui constitue un nouveau record.  Si l’on ajoute les chômeurs en activité réduite, la France comptait fin septembre 5,12 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B et C. Un chiffre en progression de 1% sur un mois, soit 50.200 demandeurs de plus, et de 5,7% sur un an. Le ministère du Travail a beau jeu de souligner que «la progression moyenne du chômage ralentit sur le trimestre à +11.400 par mois, contre un rythme de 16.300 par mois au deuxième trimestre et 14.000 au premier trimestre», il n’y a guère de raisons de se réjouir d’une quelconque amélioration.

Grève SNCF contre la réforme : le grand oubli

Grève SNCF contre la réforme : la grande confusion

 

Officiellement la grève vise à s’opposer au projet de reforme de la SNCF qui serait éclatée en trois société distincte (une sorte de holding, une société d’exploitation des activités, une société de gestion des infrastructures). En réalité il ne s’agit pas d’un éclatement mais d’un regroupement puisque actuellement les infrastructures dépendent d’une société RFF sans lien juridique avec la SNCF. En fait ce que craignent surtout certains syndicats c’est l’ouverture à la concurrence qui doit concerner l’activité voyageurs aussi bien sur les grandes lignes, les trains intercités ou encore les TER. Pour les TER, les régions demandent avec insistance cette ouverture à la concurrence considérant que la facture SNCF est trop élevée (et trop opaque). Le regroupement de toutes les activités au sein de la SNCF risque de freiner cette ouverture à la concurrence. L’opposition au projet de réforme de la SNCF est donc assez incompréhensible pour nombre d’observateurs. Non pas que cette réforme soit très claire car elle ménage tout le monde et en définitive entretient la confusion des rôles. Un grand oubli dans cette réforme, l’apurement de la dette historique : autour de 40 milliards. Un véritable boulet qui hypothèque le développement mais aussi tout simplement l’entretien. Au cours des décennies passées l’Etat a décidé de grands projets certes très novateurs comme les nouvelles lignes TGV mais sans jamais se préoccuper vraiment de l’aggravation de l’endettement. Or tant que cette question ne sera pas traitée et sans une nouvelle politique globale des transports,  il sera vain de parler de vraie réforme du rail.

Davos : un seul oubli, la croissance !

Davos : un seul oubli, la croissance !

Il y a un an, grands patrons, banquiers et responsables politiques s’interrogeaient sur la survie de la zone euro, les conséquences d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise et les chances de reprise durable de l’économie américaine.   »Les choses sont moins pires que l’année dernière », a reconnu du bout des lèvres l’économiste Nouriel Roubini, surnommé Docteur Catastrophe en raison de ses prédictions le plus souvent apocalyptiques.  Mais si l’optimisme est incontestablement revenu, il s’accompagne néanmoins de nouvelles craintes. « Nous sommes tous soulagés aujourd’hui (…) mais nous devrions au contraire être très inquiets ! », a lancé samedi le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Angel Gurria.  Car, a-t-il dit, pratiquement toutes les armes anti-crise ont été utilisées, qu’elles soient budgétaires ou monétaires avec l’injection massive de liquidités par les banques centrales. La BCE a par exemple prêté fin 2011 quelque 1.000 milliards d’euros aux banques européennes.  Plusieurs personnalités ont ainsi exprimé leurs craintes que les gouvernements se reposent sur les banques centrales devenues « héros » de l’économie mondiale. « Les banquiers centraux sont les nouveaux héros, mais il est temps de passer le relais aux gouvernements », a ainsi estimé Anshu Jain, un des principaux responsables de la Deutsche Bank.  C’est aussi le message passé aux responsables politiques par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde. Le principe est simple : « do not relax », ne vous reposez pas sur vos lauriers, a-t-elle lancé samedi.   »La Banque centrale européenne ne peut pas faire tout le travail, l’ajustement n’est pas terminé, la lassitude est compréhensible, mais nous devons aller de l’avant », a assuré de son côté le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, lors d’un débat intitulé: « Zéro croissance, argent facile – la nouvelle norme ? ».   »Il nous faut aussi soutenir la croissance à court terme », a-t-il souligné, sans cacher que l’Allemagne pourrait de ce point de vue jouer un plus grand rôle.  Mais la chancelière allemande Angela Merkel, habituée du Forum de Davos, a surtout réitéré cette semaine les grands principes qui sous-tendent sa politique économique. « La consolidation des finances publiques et la croissance sont les deux faces d’une même médaille », a-t-elle martelé.  Quelques participants ont pourtant mis en garde contre la menace d’instabilité créée par un sentiment d’injustice ou encore le chômage de masse qui ravage plusieurs pays d’Europe.   »Des inégalités trop fortes sont nuisibles à la croissance, elles sont nuisibles à l’ensemble de la société », a averti Mme Lagarde.  Il est peut-être aussi grand temps de penser davantage aux peuples qu’aux banques, a lancé de son côté le président islandais, Olafur Ragnar Grimsson, au risque de dénoter quelque peu à Davos.  En Islande, « nous avons laissé les banques faire faillite et nous sommes occupés des citoyens, et ça a marché », a-t-il assuré. L’Islande est aujourd’hui « numéro un en termes de succès et de reprise » économiques, « ça devrait être un signal d’alarme pour les institutions financières », a-t-il lancé.

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/




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