Allemagne: critique de la BCE ; ou le beurre et l’argent du beurre !
Les allemands ont raison, la politique démission monétaire comporte des risques d’inflation. Une politique déjà commencée avec les prêts aux banques et le rachat d’obligations d’Etat. C’est pourquoi Merkel freine maintenant pour ne pas prendre en compte les anciennes dettes. En clair l’Allemagne ne veut pas payer. Une précision, grâce à l’écart de taux, l’Allemagne a réalisé d’énormes économie sur ses emprunts (finalemenet grâce à la Grèce et aux autres). Deuxième élément, l’endettement des pays du sud a permis à l’industrie allemande d’exporter vers ces pays. Alors le beurre et l’argent du beurre ? En économie tout a des limites. Le programme de rachat d’obligations des pays de la zone euro en difficulté par la Banque centrale européenne (BCE) augmente le risque d’inflation, ont prévenu aujourd’hui les grands instituts de conjoncture allemands. « Les instituts entrevoient le risque d’une hausse de l’inflation à moyen-terme. Cette tendance pourrait être encouragée part le financement monétaire des Etats par la BCE », font-il savoir dans leur rapport bi-annuel. « La décision de la BCE pourrait ébranler le principal pilier de la zone euro, à savoir l’objectif de stabilité des prix. Dans ces conditions, la BCE n’est plus indépendante de la politique budgétaire », constatent-t-ils. Les instituts ont par ailleurs réduit leurs prévisions de croissance pour la première économie européenne à +0,8% cette année et +1% en 2013,