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Air France : un conseiller de Valls aux ressources humaines ou l’étatisation des relations sociales

Air France : un conseiller de Valls aux ressources humaines ou l’étatisation des relations sociales

 

 

 

Il est évident que la nomination d’un conseiller politique de Valls à Air France comme futur DRH constitue une preuve de l’étatisation des relations sociales dans cette entreprise. Le conflit d’Air France très médiatisé et donc repris en main par l’État qui souhaite mettre la pédale douce sur les restructurations nécessaires surtout à la veille d’élections politiques qui s’avèrent particulièrement délicates pour le parti socialiste. Certes l’intéressé n’est sans doute pas sans qualités mais le principe qui consiste pour un conseiller ministériel à pantoufler dans une grande entreprise à la demande du gouvernement d’une certaine manière remet en cause l’indépendance de gestion. Un proche collaborateur du premier ministre Manuel Valls va donc rejoindre Air France et succéder à la direction des ressources humaines à l’un des dirigeants de la compagnie agressés début octobre lors de l’annonce d’une nouvelle restructuration, a annoncé Air France ce mercredi. Gilles Gateau, directeur de cabinet adjoint et conseiller social de Manuel Valls, rejoindra Air France à compter du 1er novembre, a indiqué la compagnie. Son arrivée a été négociée avant les violences de la semaine passée. Depuis l’élection de François Hollande en 2012, M. Gateau était un rouage important de la politique sociale du gouvernement, d’abord en tant que directeur de cabinet de Michel Sapin au ministère du Travail (2012-2014), puis auprès du Premier ministre (2013-2015). Cet habitué des cabinets ministériels était déjà passé par la rue de Grenelle et Matignon dans les années 1990, en tant que conseiller de Martine Aubry (1991-1993) puis de Lionel Jospin (1997-2001). Il a également occupé plusieurs postes à l’ex-Agence nationale pour l’emploi (ANPE). Xavier Broseta est l’un des deux dirigeants d’Air France violemment pris à partie par des manifestants le 5 octobre lors de l’annonce d’un nouveau plan de restructuration de la compagnie prévoyant notamment la suppression de 2900 postes sur les deux ans à venir. Les images des deux hommes, vêtements en lambeaux, fuyant la vindicte de salariés en colère en escaladant des grillages, avaient fait le tour du monde, suscitant l’inquiétude des pouvoirs publics et des milieux économiques sur leur impact pour l’image de la France. L’Etat français est actionnaire à 17,6% d’Air France-KLM. Le gouvernement socialiste a apporté son soutien à la direction d’Air France mais surveille de près les démarches engagées pour renouer le dialogue avec les syndicats. La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qui a la tutelle sur les Transports, a notamment estimé mercredi que la direction devrait suspendre son dernier projet de réduction d’effectifs pour permettre la reprise des discussions sur des efforts de productivité.

Syrie: Assad ou l’Etat islamique ?

Syrie: Assad ou l’Etat islamique ?

 

Après les réactions très faux cul de la plus grande partie de la classe  politique concernant la visite de 4 parlementaires en Syrie, on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de la politique étrangère française. Des réactions très faux cul car ils étaient tous au courant et avaient même soutenu cette initiative qui devait rester secrète. Malheureusement Assad a médiatisé cette entrevue. Assad est un dictateur assassin, cela ne se discute pas mais pas davantage que d’autres Kadhafi, Saddam Hussein, bien d’autres encore. Des dictateurs que l’on reçoit avec d’autant plus de solennité quand ils ont les moyens d’acheter des produits de la France ( centrales nucléaires, TGV, armement  etc.), première hypocrisie. N e parlons pas de notre servilité  l’égard des dirigeants chinois. Deuxième élément fondamental celui là, comment lutter le plus efficacement contre l’Etat islamique et ses filiales. Depuis qu’on a largement contribuer à abattre les dictateus Kadhafi et Saddam Hussein c’est la  barbarie et l’Etat islamique qui avance avec une barbarie pire que la précédente  Désormais c’est un moitié  de l’Afrique qui est concernée, évidemment le Proche et le Moyen orient. On le sait les frappes aériennes ont des  limites quand les terroristes peuvent se dissimuler dans la population, il  faudra des troupes au sol tout le monde en convient même le prudent Obama. Sur qui compter ? Sur des Etats qui n’existent pas, sur de armées locales virtuelles ou mal équipées, mal payées, mal organisées. Pour combattre efficacement l’Etat islamique il faudra évidemment s’appuyer sur les  Etats existants , sur les forces locales réelles et même sur Assad qui est le seul dans la région à posséder une  armée. La  plupart des pays où les dictateurs ont été déchus ont connus les pires bouleversements et c’set la dictature de l’Etat islamique ( ou leur mouvance)  qui tente de s’imposer. Le printemps arabe s’est transformé en hiver. La Lybie, l’Irak, la Syrie sont complètement déstabilisés ;  en Afrique noire c’est le Nigéria,  le Cameroun, le Tchad, la l Mali, la centre Afrique  demain le Niger, la Côte-D’ivoire, l’Afrique de l’est aussi. La Turquie, L’Arabie Saoudite,  aussi , d’autres encore. Encore uen fois avec quelle troupe au sol combattre et anéantir ce cancer de l’Etat islamique. Jusque là seul le courageux Tchad a pris l’initiative de s’engage fortement contre Boko-Haram  ( sans doute les fous de tous). Pour gagner cette guerre car il s’agit bien d’uen guerre y compris avec des conséquences dans tous les pays du monde via les attentats surmédiatisé, on ne peut  pas compter que les Etats vertueux  , ll faudra compter sur tous, ceux qui condamnent et s’engagent sans ambigüité. Et  De ce point de vue la récente conférence mondiale organisée par Obama n’a débouché sur strictement rien. Alors faut-il attendre que l’Etat islamique s’étende encre à 4, 5, 10 pays avant de faire de la politique étrangère sur des réalités ?

2017 : le choix entre la peste ou le choléra

2017 : le choix  entre la peste ou le choléra

 

Pas de quoi vraiment s’enthousiasmer à légard des têtes d’affiche pour 2017, ce sera même un choix entre la peste et le choléra dès le premier tour. Comme depuis élection de Mitterrand, en France on  ne vote pas  le plus souvent pas pour  un candidat mais contre celui qu’on ne veut pas voir accéder au pouvoir. Une sorte de vote d’obstruction  en quelque sorte. C’est là l’ambigüité démocratique, les élus se croient invertis pour appliquer leur programme alors qu’en fait c’est un vote pour dire non au candidat concurrent. Pas un vote d’adhésion, un vote de protestation. A cet égard la présence  de Hollande et de Sarkozy notamment  offre une opportunité pour Marine Lepen même si au second tour elle parait n’avoir  aucune chance. En effet la  posture d’opposition de Marine Lepen est appréciée par une partie non négligeable des Français mais pas son programme. Reste que le rejet de la classe politique est tellement grand surtout à l’égard de chevaux de retour comme Sarkozy et Hollande que le score de le Pen pourrait surprendre.  Bref il faudra choisir entre la peste et le choléra. Une élection par avance décevante car aucune personnalité n’a la stature du chef d’Etat qui aurait les capacités affronter les enjeux du moment. Des politiciens, oui , mais des hommes d’état, non. Il suffit pour sen persuader d’écouter avec attention le fond mais auusi la forme de leur propos, tout juste des discours de camelots  d’arrière salles de bistrot sans vision, sans compétence, sans hauteur. Tous des politicard professionnels, bref tout se résume à des luttes intérieures à l’oligarchie là où il faudrait l’union de toute les forces démocratiques pour redresser le pays, le mobiliser, engager vraiment les reformes de structure qui plombent la compétitivité, bousculer les institutions qui pérennisent gaspillages, inégalités et bureaucratie. Rien ne pourra changer car il faut l’aval des appareils politiques pour des chances d’être élu.  La France est en faiat engluée dans une constition qui paralyse toute évolution et perpétue les clivages artificiels et désuets.

« Pacte de responsabilité « ou l’enflure sémantique

« Pacte de responsabilité « ou l’enflure sémantique

 

A défaut de vision et de stratégie, la gauche a toujours privilégié l’enflure sémantique. C’est encore le cas avec le fameux pacte de responsabilité qui prend la suite de l’année de l’inversion de la courbe du chômage. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la nécessité de l’allégement de la fiscalité qui plombe la compétitivité, donc la croissance et l’emploi. Les mots mêmes de «  pacte de responsabilité » n’ont aucun sens. Pourquoi un pacte, ce terme grandiloquent est  complètement inapproprié. Il s’agit d’une mesure fiscale ; jusqu’alors il n’y a jamais eu de pacte quand le gouvernement a augmenté les impôts. Non plus quand plus (rarement)  il les a diminués (dans le cadre du CICE notamment). Le pacte de responsabilité signifierait que la responsabilité de l’Etat, des syndicats et des patrons va être engagée. Evidemment elle ne le sera pas et les fameuses contreparties illusoires sont déjà passées aux oubliettes ; Il y aura quelques critères qualitatifs et rien sur le quantitatif. Ce pacte de responsabilité est encore le fruit de savantes réflexions des services de communication lesquelles avaient déjà inventé la fameuse  inversion de la courbe du chômage avec le succès que l’on sait à l’arrivée. Pourquoi tout ce cirque sinon pou nourrir le plus longtemps possible l’espace médiatique. Pourquoi réserver aux seuls syndicats les négociations alors que ce sont tous les contribuables qui sont concernés. En effet ce sont bien eux qui vont payer les cotisations familiales dont les entreprises vont être justement exonérées. Qu’est que ce cirque de négociation ?  Surtout quand on connait la division et la faiblesse de syndicats en France. Il fallait évidemment décider immédiatement une baisse de 10 milliards de la fiscalité  au lieu de bâtir une  cathédrale administrative dont ne parlera même plus en 2015. Trop simple évidemment pour Hollande  préfère les formules qui calquent comme «  l’ennemi c’est la finance »

SFR: Numericable ou Bouygues ; le consommateur ou l’emploi ?

SFR: Numericable ou  Bouygues ; le consommateur ou l’emploi ?

Chois cornélien, favoriser la concurrence donc le consommateur, don Numericable ou choisir la concentration et l’investissement (4G, 5G etc.) au détriment de l’emploi, donc Bouygues. L’offre dévoilée jeudi matin par le groupe de Martin Bouygues avait les faveurs de la Bourse de Paris et a mis en ébullition le marché des télécoms: à 14H35, Bouygues gagnait 4,85%, Iliad (Free) 4,55%, Orange 8,69% et Vivendi 0,73%, tandis que Numericable était en repli de 6,37%, dans un marché en légère hausse.  Mercredi soir, Vivendi, maison mère de SFR qui veut s’en séparer pour se recentrer sur les médias, avait fait état de deux offres engageantes « de prise de contrôle majoritaire » du deuxième opérateur télécoms français.  Dans les détails, le groupe de BTP propose à Vivendi 10,5 milliards d’euros en numéraire (garantis par la banque HSBC) et de conserver 46% du capital du nouvel ensemble. Son projet de fusion valorise SFR à 14,5 milliards d’euros avant la mise en place des synergies.  De son côté, Numericable (Altice) n’a pas rendu public son projet. Selon des informations concordantes, il offre 11 milliards d’euros en numéraire, pour une valorisation de SFR à 15 milliards d’euros (pré-synergies). Il a sécurisé son financement auprès de 9 banques et laisserait 32% du capital de la nouvelle entité à Vivendi.  Au-delà de ces données financières assez proches, « ce sont deux offres assez peu comparables car elles auraient un impact totalement différent sur le paysage des télécoms », résume à l’AFP Sylvain Chevallier, spécialiste des télécoms et associé chez BearingPoint.   »Le projet de Bouygues a une logique plus industrielle et ferait repasser le marché à trois acteurs, qui seraient du coup peut-être plus enclins à investir, même s’il y aurait probablement une remontée des prix et un risque sur l’emploi. Le projet de Numericable ne va quant à lui pas changer la pression concurrentielle sur le mobile, et va permettre au câblo-opérateur de devenir réellement convergent », selon lui.  Commentant ces deux « logiques différentes » dont celle plus « disruptive » de Bouygues, le patron d’Orange Stéphane Richard a souligné que l’opérateur historique serait « très attentif aux conditions de cette éventuelle opération, et au traitement qui sera fait pour que l’équité concurrentielle soit préservée » dans l’hypothèse d’un marché passant à trois acteurs.  Pour un autre analyste qui souhaite rester anonyme, « Bouygues se comporte comme si c’était fait, alors qu’il y a d’énormes doutes sur la faisabilité de son projet en termes de concurrence, du point de vue du régulateur ».  Depuis l’arrivée de Free sur le marché du mobile début 2012, les opérateurs se sont livrés à une sanglante guerre des prix qui a sapé leurs marges mais a fait baisser la facture des consommateurs.  Le président de l’Autorité de la concurrence Bruno Lasserre avait jugé en juillet que Free Mobile avait « dynamisé le secteur », et estimé que « plaider pour une consolidation en revenant à deux ou trois opérateurs par pays n’est pas une bonne solution. Je doute que plus de consolidation veuille dire plus d’investissement. On ne peut pas non plus prétendre que la consolidation soit favorable à l’emploi », avait-il souligné.  Car la bataille entre Numericable et Bouygues se joue aussi sur le social, la préservation de l’emploi devant être la priorité des prétendants à SFR, a prévenu mercredi le gouvernement en s’immisçant dans les grandes manoeuvres autour de l’opérateur à marier.   »A ce stade, notre projet ne prévoit aucun plan de départ contraint. Et l’histoire démontre que quand Bouygues prend un engagement, il le tient », a affirmé à l’AFP Philippe Marien, directeur financier de Bouygues Telecom.  Alors qu’une alliance Numericable/SFR verrait se rapprocher des activités plutôt complémentaires, une fusion entre Bouygues et SFR créerait beaucoup plus de synergies et donc plus de doublons en termes d’emplois.  Patrick Drahi, le patron d’Altice, s’est engagé dans Le Figaro mardi « à ne pas licencier, à conserver 8.500 emplois chez SFR et 2.400 chez Numericable, et même à recruter des commerciaux pour le marché des entreprises ».

 




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