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Pacte- contreparties : obligation de résultats ou de moyens ?

Pacte- contreparties : obligation de résultats ou de moyens ?

 

En fait c’est le flou le plus complet quant à la nature des contreparties du pacte de responsabilité. Et pour cause, l’idée du pacte a été inventée à la va vite pour occuper le plus vite possible l’espace médiatique et masquer l’échec de l’inversion du chômage. En fait il y a une énorme confusion entre obligations de moyens et obligations de résultats. Les entreprises peuvent par exemple s’engager sur les investissements, la productivité, la formation, la qualité du dialogue sociale mais pas sur les embauches . De effectifs qui ne peuvent être adaptés qu’après amélioration de la compétitivité (et non avant) et surtout après amélioration du carnet de commandes. Pour faire « gauche » Ayrault a tapé sur la table, il veut des contreparties mais pédale évidemment dans la semoule quant à leurs natures.    »Des engagements concrets doivent être pris ». Le Premier ministre veut que ça avance, et vite. L’annonce par François Hollande de la suppression des cotisations familiales versées par les entreprises, pour un montant total d’environ 30 milliards d’euros, doit avoir une suite. « Nous considérons que des engagements concrets doivent être pris au nom des entreprises en contrepartie des efforts que va consentir la collectivité nationale pour favoriser leur compétitivité et financer des allègements par des réductions de la dépense publique », a-t-il ainsi expliqué dans une déclaration à Matignon. « Je vais adresser dans les tout prochains jours aux partenaires sociaux une lettre en leur demandant de se concerter et de me faire part de leurs propositions de méthode et d’objectifs sur les contreparties au plus tard » début mars, a indiqué Jean-Marc Ayrault, pour qui « l’enjeu est la mobilisation de toutes les forces vives du pays». Lors de ses vœux au patronat et aux syndicats, mardi 21 janvier, François Hollande avaient déjà listé les contreparties attendues, ajoutant qu’elles seront « peu nombreuses ». L’objectif est triple : le « nombre de créations d’emploi, prioritairement pour les jeunes et les seniors », la « qualité des emplois » et la demande aux entreprises d’« investir davantage en France et relocaliser autant qu’il est possible leurs activités sur le territoire national ». Jean-Marc Ayrault a répété au mot près les ambitions présidentielles : « Parmi ces contreparties, je vois trois objectifs: les créations d’emplois, la qualité des emplois et l’investissement en France », a-t-il détaillé.

 

Europe : s’occuper du chômage des jeunes ou de leur emploi ?

Europe : s’occuper du chômage des jeunes ou de leur emploi ?

 

Pourquoi s’occuper spécifiquement du chômage des jeunes dès lors qu’on ne l’aborde que socialement sans traiter la question de fond de l’emploi. C’est la grande contradiction de l’Europe émue du chômage de jeunes mais qui ne changera pas son orientation économique vis-à-vis de la croissance.  « La lutte immédiate contre le chômage, et plus particulièrement celui des jeunes, est essentielle », a pourtant estimé Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, qui a fait de cette question le thème central du sommet de jeudi et vendredi. « Mais les politiques sociales sont de la responsabilités des Etats. L’UE peut seulement aider », a-t-il prévenu.  Plus de 26 millions de personnes sont au chômage en Europe, dont 5,6 millions de moins de 25 ans. Une situation intolérable qui fait craindre l’émergence d’une « génération perdue », comme l’a souligné la semaine dernière le président américain Barack Obama lors de sa visite à Berlin.  La situation s’est dégradée avec la crise et les politiques d’austérité, notamment dans les pays du sud (Grèce, Espagne, Portugal), où le chômage touche plus d’un jeune sur deux.  Face à cette situation alarmante, « on veut éviter un nouveau sommet avec beaucoup de déclarations et peu d’actions », insistait lundi un diplomate européen. Mais le risque est important que les décisions se prennent plus tard, notamment lors de la rencontre des ministres européens de l’Emploi le 3 juillet à Berlin.  Un relatif consensus existe pour puiser dès 2014 dans une enveloppe de six milliards d’euros prévue dans le budget européen pour l’emploi des jeunes dans les régions les plus frappées par le chômage. Treize pays sont concernés. L’idée est de mobiliser cette somme sur deux ans au lieu de sept. D’autres initiatives sont « sur la table pour utiliser des ressources déjà existantes et permettre aux jeunes d’accéder au marché de l’emploi après leur fin d’études », a affirmé lundi le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, qui a fait de la lutte contre le chômage des jeunes une de ses priorités.   »Nous ne demandons pas plus d’argent », a insisté M. Letta, qui s’attend jeudi à des « négociations tendues ». Concrètement, il propose de puiser dans le reliquat important des fonds structurels européens non utilisés par l’Italie sur la période 2007-2013, ou de recourir à la Banque européenne d’investissement (BEI), pour venir en aide aux jeunes chômeurs. « Mais il y a sur ce point un bras de fer avec les Allemands qui sont réticents », a-t-il souligné.  Les 27 ont récemment approuvé une « Garantie pour la jeunesse », qui prévoit que chaque jeune se voit proposer une formation ou en emploi dans les quatre mois après la fin de ses études ou la perte de son emploi. Mais ils peinent à traduire cette décision en actes, faute de moyens.  Les Européens devraient également chercher jeudi à pallier le manque d’accès au crédit des PME en impliquant davantage la Banque européenne d’investissement. La BEI avait déjà été mise à contribution pour moitié dans le cadre du pacte pour la croissance adopté par l’UE il y a tout juste un an sous l’impulsion de la France.  Les chefs d’Etat et de gouvernement doivent d’ailleurs faire le bilan, en demi-teinte, de ce pacte de 120 milliards d’euros. Si la totalité de l’enveloppe a été mise à disposition des Etats, le sentiment d’urgence a disparu et la mobilisation est restée faible, selon une source européenne.  Au delà de l’urgence du chômage des jeunes, les 27 devraient prendre note des avancées concernant l’union bancaire après une nouvelle réunion mercredi soir des ministres des finances pour se mettre d’accord sur les mécanismes de liquidation ordonnée des banques.  Le renforcement de la zone euro, dont les dirigeants européens devaient débattre un an après le lancement d’une réflexion sur ce sujet, devrait en revanche être renvoyé à des jours meilleurs, au moins après les élections allemandes prévues en septembre, en raison de sa complexité et des divergences qu’il suscite. Les élections européennes, autre scrutin déterminant, sont prévues en mai 2014.  Côté diplomatie, les Européens doivent donner officiellement vendredi le feu vert à l’adhésion de la Croatie, qui le 1er juillet deviendra le 28e Etat membre de l’UE. Ils pourraient se prononcer sur une date pour ouvrir les négociations d’adhésion de la Serbie.

 

Marine Le Pen ; un référendum sur la sortie de l’UE ou de Hollande ?

Marine Le Pen ; un référendum sur la sortie de l’UE ou de Hollande ?

Marine Lepen demande un  référendum sur la sortie de l’Union Européenne ; En fait un référendum à double tiroir qui vise aussi la sortie de Hollande.  Elle ne l’obtiendra pas évidemment mais sa proposition va gêner Hollande qui s’interroge sur un référendum sans trop de risques pour remonter une popularité qui s’écroule ; Du coup la proposition de Le Pen risque de bloquer Hollande sur l’éventualité d’une consultation nationale. Il est clair que quelque soit le sujet, les français –comme souvent – risquent de ne pas répondre à la question et de manifester leur mécontentement à l’égard de Hollande. « Je demande solennellement au président de la République d’organiser en janvier 2014 (…) un référendum sur la sortie de la France de l’Union européenne », a déclaré Mme Le Pen à l’issue de la réunion du Conseil national de son parti dans un hôtel à Sèvres (Hauts-de-Seine).   »Nous appellerons quant à nous à voter pour cette sortie de l’UE, sauf si le gouvernement français parvient entre-temps à ouvrir de solides négociations et qu’il obtient l’ensemble des quatre réformes de fond minimales », a prévenu la dirigeante d’extrême droite.  Ces quatre réformes sont un « retour organisé aux monnaies nationales », la « dissolution de l’espace Schengen », « l’autorisation du patriotisme économique et la réindustrialisation avec le protectionnisme à nos frontières », et enfin la « primauté à nouveau du droit national sur le droit européen ».  Mais, a jugé Mme Le Pen, « nous ne croyons pas que le gouvernement veuille ou puisse obtenir ces résultats, et nous pensons que la sortie de l’UE sera en réalité la seule issue possible, aussi positive qu’enthousiasmante ».  La présidente du FN avait émis déjà à plusieurs reprises cette proposition de référendum mais sans la dater, expliquant encore vendredi dans un entretien au Figaro qu’elle « défendrait ce plan d’action » à l’occasion des élections européennes de 2014, soit après la date à laquelle elle demande désormais ce référendum.   »Si le gouvernement (le) refuse, nous ferons des élections européennes un grand référendum pour ou contre la sortie de l’UE », a menacé Mme Le Pen.   »Si la classe politique se refuse à organiser ce référendum, c’est parce qu’ils sont convaincus que les Français n’ont plus envie de cette UE », estime la leader frontiste. Elle affirme toutefois « entrevoir un printemps des peuples européens » après notamment « la révolte des urnes en Italie qui a permis de chasser le candidat des banques et de l’UE Mario Monti ». Cela « mènera vers la libération de tout ce qui nous asservit et de la force qui en est l’origine: l’UE », a-t-elle prédit.  D’après elle, la France sera en janvier 2014 à « la croisée des chemins » face à « la disparition des frontières », « l’austérité » et « la disparition de toutes les protections ».  La députée européenne a notamment pointé à plusieurs reprises le danger que représenterait « l’arrivée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’espace Schengen sans aucune limite », une arrivée qui n’est pour l’instant pas encore acquise, plusieurs pays ayant exprimé leurs réticences.  Interrogée sur son attitude en cas victoire du non au référendum qu’elle propose s’il était accepté, la patronne du FN a expliqué qu’elle ne ferait pas comme le général de Gaulle en 1969: « Non, je ne me retirerais pas, car je ne suis pas dans (sa) situation, j’aimerais d’ailleurs, bien sûr », a-t-elle lancé.

 

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Delphine Batho: pour la hausse du diesel « raisons de santé publique » ou de santé fiscale ?

Delphine Batho: pour la hausse du diesel  « raisons de santé publique » ou de santé fiscale ?

 

 

La ministre de l’environnement (comme le patron de Total) pour l’augmentation de la fiscalité du gasoil (80% du carburant en France). Pour des raisons de santé publique ! En réalité pour des raisons de recettes fiscales. Faute de croissance (croissance zéro en 2013 d’après Bruxelles pour la France), il faut compenser le manque à gagner de recettes fiscales ; C’est la vraie raison, d’autant que les français ne semblent pas décidés à changer aussi vite leur véhicule. Davantage de fiscalité, c’est autant de pouvoir d’achat en moins, autant de consommation et de croissance en moins.  Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC, Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie est donc revenue sur le coût de la politique énergétique du gouvernement. Et la marge de manœuvre est faible. Les prix de l’électricité devraient augmenter de 30% d’ici 2017, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), une décision à laquelle s’oppose Delphine Batho, même si la ministre de l’Energie a reconnu que sa marge de manoeuvre est faible, face à la hausse des prix du pétrole et de l’électricité. Le gouvernement a de plus « hérité d’une dette de cinq milliards d’euros » concernant la contribution au service de l’électricité (CSPE), a justifié Delphine Batho. La ministre a demandé un audit de la CRE sur les coûts de production d’EDF. « Il y a besoin de plus de transparence, il faut que les Francais comprennent ce qui se passe sur les prix de l’énergie« , explique-t-elle. Delphine Batho a confirmé la fermeture de Fessenheim en 2016, mais explique qu’ « il faut garder une part de nucléaire« . Cette part devrait toutefois diminuer au profit des énergies renouvelables. Les centrales françaises, vieillissantes, ont besoin de travaux de maintenance et de mise aux normes, après la catastrophe de Fukushima. Delphine Batho a expliqué qu »il faut anticiper maintenant« , faute de quoi les centrales fermeront toutes en même temps, car elles ont toutes été construites sur la même période. Une hausse de la taxation du diesel rapporterait plusieurs milliards d’euros supplémentaires. Alignée sur celle de l’essence, la fiscalité du diesel pourrait ainsi faire gagner entre trois et quatre milliards d’euros. Une réforme à laquelle est favorable Delphine Batho, « pas pour des raisons fiscales, mais pour des raisons de santé publique« .  La ministre a reconnu qu’une augmentation progressive est en train d’être négociée, « mais rien n’est décidé« .

 

 

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