Archive pour le Tag 'OTAN'

Politique- OTAN: fonds doté de 100 milliards pour l’Ukraine

Politique- OTAN:  fonds doté de 100 milliards pour l’Ukraine

L’Otan envisage de débloquer 100 milliards d’euros sur cinq ans pour aider l’Ukraine. Ce sujet sera au cœur des échanges des 32 pays de l’Alliance atlantique ce mercredi, à l’occasion d’une réunion à Bruxelles de leurs ministres des Affaires étrangères .

 

Ces propositions, présentées par le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, donneraient ainsi à l’Otan un rôle plus actif dans la coordination des livraisons d’armes, de munitions et d’équipements à l’Ukraine, selon des diplomates. « L’Otan prendrait davantage de responsabilités », en renforçant « son soutien à l’Ukraine », a noté l’un d’eux. En amont de cette réunion, Jens Stoltenberg, a appuyé son point de vue.

« Nous devons assurer une assistance militaire fiable, prévisible et à long terme pour l’Ukraine », a-t-il déclaré ce mercredi.

Le 4 avril 1949, douze pays ont signé le traité qui instaure l’Organisation du traité de l’Atlantique nord :  la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.

 L’article 5, qui stipule que si un État est attaqué, chaque membre devra le considérer  comme une attaque dirigée contre tous, est au fondement de l’OTAN et permet de dissuader les adversaires potentiels.

Le noyau fondateur est rapidement rejoint par la Grèce et la Turquie (1952) puis la République Fédérale d’Allemagne (1955). Les élargissements suivants n’auront lieu qu’en 1982 (Espagne) puis à partir de 1999, pour intégrer progressivement les anciens membres du bloc soviétique. La Finlande (2023) et la Suède (2024) sont les derniers États à avoir adhéré à l’Alliance atlantique.

La décision d’inviter un pays à adhérer à l’Alliance est prise par le Conseil de l’OTAN et doit être approuvée par tous les alliés.

Lors du sommet de 2014 au pays de Galles, les 28 États membres de l’OTAN se sont engagés à consacrer au moins 2 % de leur PIB aux dépenses militaires d’ici 2024. Mais dans les faits, cette règle n’est dans l’ensemble pas respectée. Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis font pression sur leurs alliés pour qu’ils contribuent au financement de l’OTAN.

En 2023-2024, Washington et Berlin contribuent à parts égales au budget total de l’organisation (16%). Le Royaume-Uni participe à hauteur de 11% et la France de 10%.

« Les États membres s’engagent à soutenir les réformes de l’Ukraine dans la voie de l’intégration évidemment à l’Otan. Dans les prochaines heures, dans les prochains jours, on confirmera cette unité des pays de l’Otan autour de cette formule qui devrait rester la même que celle de Vilnius », a ainsi déclaré Stéphane Séjourné.

 

OTAN: fonds doté de 100 milliards pour l’Ukraine

OTAN:  fonds doté de 100 milliards pour l’Ukraine

L’Otan envisage de débloquer 100 milliards d’euros sur cinq ans pour aider l’Ukraine. Ce sujet sera au cœur des échanges des 32 pays de l’Alliance atlantique ce mercredi, à l’occasion d’une réunion à Bruxelles de leurs ministres des Affaires étrangères .

 

Ces propositions, présentées par le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, donneraient ainsi à l’Otan un rôle plus actif dans la coordination des livraisons d’armes, de munitions et d’équipements à l’Ukraine, selon des diplomates. « L’Otan prendrait davantage de responsabilités », en renforçant « son soutien à l’Ukraine », a noté l’un d’eux. En amont de cette réunion, Jens Stoltenberg, a appuyé son point de vue.

« Nous devons assurer une assistance militaire fiable, prévisible et à long terme pour l’Ukraine », a-t-il déclaré ce mercredi.

Le 4 avril 1949, douze pays ont signé le traité qui instaure l’Organisation du traité de l’Atlantique nord :  la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.

 L’article 5, qui stipule que si un État est attaqué, chaque membre devra le considérer  comme une attaque dirigée contre tous, est au fondement de l’OTAN et permet de dissuader les adversaires potentiels.

Le noyau fondateur est rapidement rejoint par la Grèce et la Turquie (1952) puis la République Fédérale d’Allemagne (1955). Les élargissements suivants n’auront lieu qu’en 1982 (Espagne) puis à partir de 1999, pour intégrer progressivement les anciens membres du bloc soviétique. La Finlande (2023) et la Suède (2024) sont les derniers États à avoir adhéré à l’Alliance atlantique.

La décision d’inviter un pays à adhérer à l’Alliance est prise par le Conseil de l’OTAN et doit être approuvée par tous les alliés.

Lors du sommet de 2014 au pays de Galles, les 28 États membres de l’OTAN se sont engagés à consacrer au moins 2 % de leur PIB aux dépenses militaires d’ici 2024. Mais dans les faits, cette règle n’est dans l’ensemble pas respectée. Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis font pression sur leurs alliés pour qu’ils contribuent au financement de l’OTAN.

En 2023-2024, Washington et Berlin contribuent à parts égales au budget total de l’organisation (16%). Le Royaume-Uni participe à hauteur de 11% et la France de 10%.

« Les États membres s’engagent à soutenir les réformes de l’Ukraine dans la voie de l’intégration évidemment à l’Otan. Dans les prochaines heures, dans les prochains jours, on confirmera cette unité des pays de l’Otan autour de cette formule qui devrait rester la même que celle de Vilnius », a ainsi déclaré Stéphane Séjourné.

 

Politique-Face à la Russie : Préparer une « économie de guerre »(OTAN)

Politique-Face à la Russie : Préparer une « économie de guerre »(OTAN)

Progressivement, on assiste à un changement stratégique de la part des pays occidentaux contraints de s’engager de plus en plus aux côtés de l’Ukraine et même de préparer une éventuelle extension géographique du conflit avec la Russie. Ainsi le secrétaire général de l’OTAN invite les pays occidentaux à se préparer à une économie de guerre Par ailleurs le président de la république française vient de déclarer qu’il s’attend à une guerre longue entre la Russie et l’Ukraine voir au-delà. Ils se confirmne ainsi que Poutine n’a nullement l’intention de se retirer d’Ukraine mais qu’en plus il menace désormais d’autres pays voisins notamment la Moldavie. Pour cela d’après des experts britanniques, Poutine est prêt à sacrifier environ 800 soldats par jour. Et la dictature russe interdit toute révolte interne sous peine de fusillade immédiate. Les ministres de la Défense sont réunis une nouvelle fois à Bruxelles au siège de l’Otan pour coordonner les livraisons d’armes à l’Ukraine qui souffre d’un manque chronique de munitions. Et cela d’autant plus qu’aux difficultés économiques s’ajoutent l’attentisme de certains pays qui demeurent au milieu du gué dont la France.

pour le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, « la priorité, l’urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre ». Avant d’entamer un débat sur la livraison d’avions, encore serait-il intéressant que les chars promis arrivent à bon port et à temps.
Jens Stoltenberg a tiré la sonnette d’alarme : « Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production, a-t-il averti. Cela épuise nos stocks et met nos industries de défense sous pression. » Les ministres de la Défense sont donc appelés à faire des propositions sur la relance de la production.

L’industrie européenne n’est pas calibrée pour un tel conflit. La France qui souhaite par exemple fournir encore 12 canons Caesar à l’Ukraine en sus des 18 déjà livrés vient ainsi de passer un accord avec l’Australie pour la fabrication des obus de 155 mm, faute d’avoir des capacités de production suffisante. Même aux Etats-Unis, les stocks s’effondrent. Les industriels ont ainsi déclaré qu’il leur faudrait 6 ans pour compenser les dons d’obus de 155 mm qui alimentent les Himars, et qu’il leur faudrait au moins 6 ans et demi pour remplacer le stock de Javelin donnés à l’Ukraine ou de 4 à 7 ans pour reconstituer le stock d’obus à guidage de précision Excalibur…

Alors que le président Zelensky réclame toujours plus d’armes et notamment des avions de chasse , la plupart des ministres ont donc rappelé que le dossier le plus urgent était d’envoyer les chars promis avec les munitions nécessaires mais aussi avec l’entretien adapté. « Avant de parler d’avions et de chars, essayons d’assurer au mieux le service après-vente des matériels qu’on leur a déjà livrés », confirme l’entourage du ministre de la Défense français, Sébastien Lecornu.

« Nous allons fournir aux Ukrainiens les moyens de tenir et d’avancer pendant la contre-offensive de printemps », a promis le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, en citant l’artillerie, la défense antiaérienne et les blindés, mais sans évoquer les avions de combat. « Tout le monde comprend que la question de la défense aérienne et la question du réapprovisionnement en munitions sont beaucoup plus importantes en ce moment que la discussion sur les avions de combat », a renchéri le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius. Ce dernier a annoncé que l’industrie allemande allait relancer une ligne de production de munitions pour les chars de défense antiaérienne Gepard.

Les pays de l’Otan pourraient convenir dès cet été de consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense, le seuil de 2 % devant devenir un plancher et non pas un objectif comme il avait été convenu il y a dix ans. Ce sera l’un des enjeux du prochain sommet de Vilnius l’été prochain avec l’entrée toujours bloquée par la Turquie de la Finlande et de la Suède dans l’Otan, Ankara s’étant déclaré d’accord avec l’arrivée de la Finlande mais pas de la Suède.

Face à la Russie : Préparer une « économie de guerre »(OTAN)

Face à la Russie : Préparer une « économie de guerre »(OTAN)

Le secrétaire général de l’OTAN invite les pays occidentaux à se préparer à une économie de guerre Par ailleurs le président de la république française vient de déclarer qu’il s’attend à une guerre longue entre la Russie et l’Ukraine voir au-delà. Ils se confirmne ainsi que Poutine n’a nullement l’intention de se retirer d’Ukraine mais qu’en plus il menace désormais d’autres pays voisins notamment la Moldavie. Pour cela d’après des experts britanniques, Poutine est prêt à sacrifier environ 800 soldats par jour. Et la dictature russe interdit toute révolte interne sous peine de fusillade immédiate. Les ministres de la Défense sont réunis une nouvelle fois à Bruxelles au siège de l’Otan pour coordonner les livraisons d’armes à l’Ukraine qui souffre d’un manque chronique de munitions. Et cela d’autant plus qu’aux difficultés économiques s’ajoutent l’attentisme de certains pays qui demeurent au milieu du gué dont la France.

pour le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, « la priorité, l’urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre ». Avant d’entamer un débat sur la livraison d’avions, encore serait-il intéressant que les chars promis arrivent à bon port et à temps.
Jens Stoltenberg a tiré la sonnette d’alarme : « Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production, a-t-il averti. Cela épuise nos stocks et met nos industries de défense sous pression. » Les ministres de la Défense sont donc appelés à faire des propositions sur la relance de la production.

L’industrie européenne n’est pas calibrée pour un tel conflit. La France qui souhaite par exemple fournir encore 12 canons Caesar à l’Ukraine en sus des 18 déjà livrés vient ainsi de passer un accord avec l’Australie pour la fabrication des obus de 155 mm, faute d’avoir des capacités de production suffisante. Même aux Etats-Unis, les stocks s’effondrent. Les industriels ont ainsi déclaré qu’il leur faudrait 6 ans pour compenser les dons d’obus de 155 mm qui alimentent les Himars, et qu’il leur faudrait au moins 6 ans et demi pour remplacer le stock de Javelin donnés à l’Ukraine ou de 4 à 7 ans pour reconstituer le stock d’obus à guidage de précision Excalibur…

Alors que le président Zelensky réclame toujours plus d’armes et notamment des avions de chasse , la plupart des ministres ont donc rappelé que le dossier le plus urgent était d’envoyer les chars promis avec les munitions nécessaires mais aussi avec l’entretien adapté. « Avant de parler d’avions et de chars, essayons d’assurer au mieux le service après-vente des matériels qu’on leur a déjà livrés », confirme l’entourage du ministre de la Défense français, Sébastien Lecornu.

« Nous allons fournir aux Ukrainiens les moyens de tenir et d’avancer pendant la contre-offensive de printemps », a promis le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, en citant l’artillerie, la défense antiaérienne et les blindés, mais sans évoquer les avions de combat. « Tout le monde comprend que la question de la défense aérienne et la question du réapprovisionnement en munitions sont beaucoup plus importantes en ce moment que la discussion sur les avions de combat », a renchéri le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius. Ce dernier a annoncé que l’industrie allemande allait relancer une ligne de production de munitions pour les chars de défense antiaérienne Gepard.

Les pays de l’Otan pourraient convenir dès cet été de consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense, le seuil de 2 % devant devenir un plancher et non pas un objectif comme il avait été convenu il y a dix ans. Ce sera l’un des enjeux du prochain sommet de Vilnius l’été prochain avec l’entrée toujours bloquée par la Turquie de la Finlande et de la Suède dans l’Otan, Ankara s’étant déclaré d’accord avec l’arrivée de la Finlande mais pas de la Suède.

Ukraine: Faire la guerre sans la faire (OTAN)

Ukraine: Faire la guerre sans la faire (OTAN)

 

 

De toute évidence, l’OTAN a choisi une position d’équilibriste qui pourrait devenir dangereuse en choisissant de faire la guerre sans la faire. Officiellement en effet ,les membres de l’OTAN refusent de faire la guerre à la Russie et de faire pénétrer des troupes en Ukraine. Pour autant, parallèlement les alliés s’engagent à fournir le maximum de matériels et de soutien logistiques aux résistants ukrainiens.

Preuve que la pollution de l’OTAN n’est pas facile à tenir, il a été décidé de ne fixer aucune ligne rouge à Poutine. En clair l’OTAN se réserve le droit d’intervenir en fonction de l’évolution de la conjoncture guerrière et de la terreur.

Le vocabulaire employé est dépourvu d’ambiguïté. «Vladimir Poutine est dangereux», résume un responsable militaire du Shape, le quartier général de l’Otan. «Il a une haine profonde de notre modèle de société», poursuit cet officier en accusant le président russe de mensonge et d’irresponsabilité: avec lui, «l’Alliance est en risque». Un mois après le début de l’invasion de l’Ukraine, les dirigeants de l’Alliance, réunis en sommet extraordinaire jeudi à Bruxelles, ont une nouvelle fois tenté de trouver une réponse à cette nouvelle menace existentielle à leurs portes. Ils ont poursuivi avec une réunion du G7 et un Conseil européen.

Alors que l’Ukraine résiste à l’agression en forçant «l’admiration», les alliés organisent leur soutien aux hommes de Volodymyr Zelensky. Mais sans franchir «la ligne rouge de la cobelligérance», a déclaré jeudi le président de la République, Emmanuel Macron. «L’Otan a fait le choix de soutenir l’Ukraine pour arrêter la guerre sans faire la guerre», a expliqué le chef de l’État, en souhaitant «prévenir les scénarios d’escalade». Les alliés veulent éviter une troisième guerre mondiale.Le problème c’est sans doute que personne ne sait, Poutine compris, si on pourra éviter cette troisième guerre mondiale si la démence continue de prendre le pas sur la raison. Pour Poutine il s’agit sans doute moins maintenant de rationalité que de fanatisme et de questions existentielles personnelles

Otan : Trump soutient Erdogan contre Macron

Otan : Trump soutient Erdogan contre Macron

 

 

Il y a longtemps que la rupture est consommée entre Macron et Trump. en effet, les sujets de divergences ne cessent de s’accumuler. Il y a notamment les problèmes de droits dans les échanges internationaux, le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et maintenant les propos mortifères de Macron à propos de l’OTAN. Pour enfoncer un peu plus Macoon, curieusement Trump se  fait l’interprète du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Le président américain a en effet déclaré après sa rencontre avec le président turc que ce dernier est très déçu par les propos tenus par Emmanuel Macron sur la question de l’Otan. D’autres chefs d’État l’Allemagne en particulier ont considéré les propos de Macron excessifs voire contre-productisf même si personne ne peut contester les interrogations relatives à cette alliance. L’affaire est d’autant plus complexe que  la Turquie, memebr de lOTAN intervient en Syrie contre les kurdes qui ont collaboré avec l’alliance contre les islamistes. Trump  a sans doute profité de l’occasion pour brosser Erdogan dans le sens du poil afin d’éviter son rapprochement avec la Russie de plus en plus présente au Levant.

A un mois du sommet des 70 ans de l’Otan, les propos d’Emmanuel Macron, qui a déclaré au journal The Economist que l’Alliance atlantique était dans un état de “mort cérébrale”, ont provoqué une onde de choc et relancé le débat sur le devenir et la finalité stratégique de l’organisation, déjà sous le coup des critiques répétées de Donald Trump. “L’Otan en tant que système ne régule pas ses membres”, a-t-il dit à l’hebdomadaire. “C’est quoi, l’article 5 demain ? C’est-à-dire que si le régime de Bachar al Assad décide de répliquer à la Turquie (membre de l’Otan, NDLR), est-ce que nous allons nous engager, c’est une vraie question”.

“Je pense que je peux le dire parce que d’autres personnes sont au courant, et d’autres personnes pensent la même chose, qu’ils ont été très déçus et qu’il (Erdogan) a été très déçu par les déclarations de la France sur les engagements vis-à-vis de l’Otan”, a déclaré Donald Trump en présence du chef d’Etat turc. “Je pense que cela a beaucoup irrité le président et je ne pense qu’il en a été très content et d’autres personnes pensent la même chose”, sans plus de précisions.

Otan: Macron désavoué à l’étranger

Otan: Macron désavoué à l’étranger

 

 

Une nouvelle fois,  Macron aura réussi à faire l’unanimité contre lui à propos de ses paroles un peu irresponsables concernant l’ OTAN. Macon a en effet déclaré c que l’OTAN était en situation de mort cérébrale. Une déclaration dans un langage bien peu diplomatique;  d’une certaine manière à la mode de Trump, sans doute pour signifier le mécontentement justifié du retrait des troupes américaines de Syrie. Mais cette déclaration peut comporter un double sens. Elle peut effectivement être traduite comme une condamnation du rapport désinvolte des États-Unis vis-à-vis de l’alliance atlantique, tout autant que par la lassitude de la France vis-à-vis de cette organisation. En fait, on sait que la France ( avec notamment la Grande-Bretagne) supporte le plus gros poids de l’investissement militaire au sein de l’OTAN et que nombre d’autres pays se satisfont de ce bouclier qui ne leur coûte pas trop cher. Pour la France, l’investissement dans la politique de défense a sans doute atteint d’ailleurs des limites et sa présence dans un certain nombre de conflits peut-être discutée  notamment en raison de son efficacité relative.

Macron  aurait dû été plus clair s’il avait affirmé clairement que la création d’une force de défense européenne devenait urgente et que chaque pays devait consacrer une part de sa richesse. Il aurait été mieux compris s’il avait proposé un plan, un objectif, une stratégie dans ce domaine. Des propos à l’emporte-pièce n’ont créé que des réactions négatives un peu partout en Europe y compris en Allemagne. Les dernières réactions enregistrées sont celles de la Croatie et de la Pologne. Ce pays en profite pour même critiqué l’insuffisance des investissements financiers de la France.

“Je pense que les doutes du président Macron (sur l’article V, clause de défense mutuelle-NDLR) peuvent amener d’autres alliés à se demander si c’est peut-être la France qui a des inquiétudes quant à sa capacité à s’y conformer. J’espère que nous pourrons toujours compter sur le respect par la France de ses obligations”, réagit le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki dans une interview au Financial Times.

Qualifiant les propos d’Emmanuel l’insuffisance des moyens financiers français Macron de “dangereux”, il souligne en outre dans le quotidien britannique que plusieurs membres de l’Otan, dont la France, manquent à leurs engagements de consacrer 2% de leur PIB à la Défense.

“Je pense qu’il est bon de s’interroger sur les raisons pour lesquelles l’Otan n’est pas celle qu’on souhaiterait. Ce n’est pas faute d’un engagement américain, c’est faute d’un manque de réciprocité de la part de certains alliés européens”, dit-il.

Trump secoue l’Otan et l’Europe

Trump secoue l’Otan et l’Europe

  • Avec un langage peu diplomatique, Trump a sérieusement secoué l’OTAN. Il réclame d’une part un effort beaucoup plus considérable de ses alliés en matière de dépenses militaires, d’autre part une répartition plus équitable des dépenses de l’alliance internationale. Trump ne fait pas dans la  dentelle et se comporte tout autant en businessman qu’en chef d’État. Son raisonnement est simple ;  la balance commerciale des États-Unis est très déséquilibrée au profit de l’Europe et dans le même temps ce sont les Américains qui financent la plus grande partie de la défense européenne. Conclusion : il faut rééquilibrer ces deux aspects normalement distincts dans les relations diplomatiques classiques. D’un certain point de vue, Trump n’a pas totalement tort. En effet l’Europe  et en particulier l’Allemagne s’est toujours satisfaite de la protection du parapluie militaire européen américain traînant même les pieds à propos de toute mise en place d’une défense européenne significative. Certes quelques avancées ont eu lieu mais elles sont encore marginales, témoin le fait que c’est la France- avec la Grande-Bretagne qui supporte l’essentiel de l’effort militaire sur le théâtre des opérations militaires. Trump dit tout haut  ce que beaucoup pense tout bas à savoir que l’Allemagne consacre tout son dynamisme et ses moyens au commerce international plutôt que de contribuer de façon active à la défense européenne. Au terme d’une journée au cours de laquelle le président américain aura maintenu la pression sur ses partenaires tout en soufflant le chaud et le froid, les 29 dirigeants réunis à Bruxelles se sont une nouvelle fois engagés à consacrer d’ici 2024 au moins 2% de son PIB à leur budget défense. Selon un responsable de la Maison blanche, le président américain, qui avait exigé dans la matinée que le seuil des 2% soit atteint “immédiatement”, aurait demandé à ses partenaires – en vain – un effort supplémentaire et de porter leurs dépenses militaires à 4% du PIB, une demande déjà formulée par le passé par Donald Trump. Le locataire de la Maison blanche avait donné le ton de la rencontre dès les premières heures de la journée, en estimant que les Etats-Unis “payaient beaucoup trop” et que le système actuel était “disproportionné et injuste” pour le contribuable américain. Lors d’un entretien avec le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, il s’en était également pris à l’Allemagne, qu’il avait accusée de ne pas tenir ses engagements budgétaires et d’être “prisonnière” de Moscou, en raison du projet de gazoduc Nord Stream 2 qui doit relier la Russie à l’Allemagne via la Baltique. “Donc nous sommes supposés vous protéger contre la Russie et vous lui donnez des milliards de dollars, je pense que c’est très inapproprié”, a-t-il déclaré. Selon l’Otan, en 2017 seuls les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Estonie, la Grèce et la Pologne ont atteint les 2% du PIB en matière d’effort de défense – la Lettonie, la Lituanie et la Roumanie devraient à leur tour atteindre ce seuil en 2018. La France table elle sur 2025.

Ukraine : comme prévu l’OTAN ne décide pas grand-chose

Ukraine : comme prévu l’OTAN ne décide pas grand-chose

 

Il fallait s’y attendre, l’OTAN ne décide pas grand-chose concernant l’Ukraine se contentant de renforcer sa ligne de défense autour du pays en conflit. Pourtant on sait que l’Ukraine est un candidat potentiel à la fois à l’Union Européenne et à l’OTAN. En clair l’OTAN ne revient pas sur l’annexion de la Crimée par Poutine et serait vraisemblablement à accepter un compromis batard pour les régions de l’Est tenues par les rebelles et les forces russes.   Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Otan ont seulement  donné vendredi leur feu vert au renforcement du dispositif militaire de l’organisation en Europe de l’Est en réponse à l’intervention russe en Ukraine, a annoncé le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen.  Le plan, adopté à l’occasion du sommet de Newport, au Pays de Galles, prévoit la mise sur pied d’une force de réaction rapide dite « fer de lance » et le prépositionnement de matériel. Il s’agit de rassurer les anciens membres du bloc soviétique ayant adhéré à l’Otan, en particulier la Pologne et les pays baltes. Les Alliés ont aussi accepté de rattacher la cyberdéfense à la mission principale de l’organisation, ce qui signifie qu’une cyberattaque contre un Etat membre – comme celle qui avait visé l’Estonie en 2007 – pourrait en théorie engendrer une réponse militaire de l’Otan. Déjà soupçonné en Estonie, le Kremlin a plus récemment été accusé d’avoir orchestré des cyberattaques contre des institutions ukrainiennes, ce qu’il a constamment nié. Les 28 membres de l’Alliance ont enfin décidé que leur prochain sommet aurait lieu en Pologne en 2016, a ajouté Anders Fogh Rasmussen, soulignant la portée symbolique de cette décision. Bien que la création d’une force d’intervention rapide ne réponde pas totalement aux attentes des pays de l’Est, qui souhaitaient l’établissement de bases permanentes de l’Otan, ses promoteurs espèrent qu’elle jouera un rôle dissuasif. « Cette décision envoie un message clair: l’Otan protège ses alliés, en tous temps. Et elle envoie un message clair à tout agresseur potentiel: si vous osez attaquer un allié, vous devrez faire face à toute l’Alliance », a déclaré Anders Fogh Rasmussen.

Ukraine : pas sûr que l’OTAN agisse

Ukraine  : pas sûr que l’OTAN  agisse

 

 

 

 

Pas sûr que l’OTAN agisse même si  Moscou devrait être au centre des discussions qui se tiendront jeudi 4 septembre au sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), à Newport au Royaume-Uni. En fait on a laissé déjà la Russie envahir la Crimée et les pays occidentaux se contenteraient bien d’une solution batarde pour arrêter un conflit qui nuit aux économies. Le business avant tout ! La preuve la France a décalé seulement de deux mois sa livraison de porte-hélicoptères à   la Russie, qui rigole évidemment ; le conflit avec la Russie pourrait couter  5 milliards pas an à l’Europe et nombre de pays (dont l’Allemagne) s’accommoderait bien d’un accord batard même s’il remettait  en cause la souveraineté de l’Ukraine. Quand aux américains… L’Ukraine c’est loin ! Et il faut de plus ré intervenir en Irak.  L’engagement de la Russie dans le conflit ukrainien est perçu comme une menace directe par certains Etats membres, dont les pays baltes, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie. Un plan de réactivité (Readiness action plan, RAP) est notamment à l’étude pour faciliter le déploiement en cas de crise de milliers de soldats des armées de l’air, de terre, et de la marine, appuyés par des forces spéciales. Une réponse à la fois stratégique et militaire des Alliés aux nombreuses crises qui déstabilisent ses environs immédiats, en Ukraine mais aussi au Moyen-Orient. Rien n’oblige l’OTAN à défendre l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’Alliance, mais les Occidentaux ont promis de soutenir son armée par des programmes de modernisation dans les domaines de la logistique, de la cyberdéfense, du commandement et des soins aux soldats blessés. Aucune livraison d’armes n’est envisagée malgré les appels de Kiev en ce sens. D’après le New York Times, l’Alliance atlantique peut compter sur une force de 4 000 hommes capable de répondre en 48 heures aux mouvements de troupes russes. Dans une tribune commune publiée par le président américain Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron dans The Times, les deux dirigeants plaident pour la mise en place d’une présence « permanente » de l’OTAN en Europe de l’Est, soutenue par une force de réaction rapide qui pourrait « être déployée n’importe où dans le monde très rapidement »

 

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol