Ukraine : un otage de l’OSCE libéré
« Tant que la Russie suivra la voie des provocations plutôt que d’essayer de résoudre cette question par des moyens pacifiques et [de favoriser] une désescalade, il y aura des conséquences et ces conséquences iront crescendo », a indiqué Obama . Dans le même temps, les négociations se poursuivent dans l’espoir de libérer les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), détenus depuis trois jours à Slaviank, le bastion des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine. Les sanctions de Washington cibleront surtout l’industrie de la défense russe, ainsi que des personnes et des sociétés proches du président Vladimir Poutine. Du côté des européens, les ambassadeurs des 28 pays de l’UE se retrouveront ce lundi à Bruxelles pour établir de nouvelles sanctions. L’ex-magnat russe et opposant au Kremlin, Mikhaïl Khodorkovski, présent ce dimanche à Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, s’est déclaré sceptique sur leur efficacité. Selon lui, ces sanctions « ne vont avoir aucun effet à court terme sur la Russie ». « Cela dégradera sa situation économique, mais cela ne deviendra pas critique avant au moins trois ou quatre ans ». Sur place, les séparatistes pro-russes ont libéré ce dimanche soir l’un des huit observateurs militaires de l’OSCE, un Suédois qui souffre de diabète. Le responsable en exercice de l’OSCE, le ministre suisse des Affaires étrangères Didier Burkhalter, a qualifié ce dimanche soir la situation d’ « inacceptable ». Il a également appelé à la garantie de la sécurité des observateurs internationaux.