Archive pour le Tag 'origine'

Origine et Made in France: du pipeau !

Origine et Made in France: du pipeau !

« Made in France » n’est pas une garantie de la provenance du produit. C’est même assez souvent une escroquerie permise quand 50 % de la valeur du produit vient de France. Il suffit tout simplement d’augmenter la pseudo valeur ajouté. Exemple : une chemise achetée trois euros Pakistan, revendue 20 € sur laquelle en France on a simplement posé un bouton. Idem pour la plupart des autres produits.

Ainsi, un tissu pakistanais dont la teinture est faite en France peut indiquer « Made in France ». Et cela ne touche pas que le secteur du textile : « Vous savez la « Moutarde Dijon », ça désigne uniquement un procédé de fabrication. La plupart des graines de moutarde sont importées du Canada », explique Sabrina Charvet du mouvement Manger Citoyen. « Et les escargots de Bourgogne ? La plupart viennent des pays de l’Est : il n’y a quasiment plus de producteurs chez nous ».

En réalité, un seul logo atteste d’un produit français : « Origine France garantie ». Il assure qu’au moins 50% de la valeur du produit vient de France. Le problème c’est que la valeur n’indique en rien la proportion de de ce qui est réellement produit en France.

Origine et qualité de l’eau du robinet

Origine et qualité de l’eau  du robinet  

 

Par Alice Schmitt, Post-doctorante en Génie des Procédés, Institut Européen des Membranes, Université de Montpellier et Julie Mendret, Maître de conférences, HDR, Université de Montpellier dans The Conversation

En France, ouvrir un robinet afin d’obtenir de l’eau potable est un geste du quotidien particulièrement facile, qui nous donne accès à une eau d’une très bonne qualité microbiologique — ce qui peut s’avérer bien utile, surtout avec les chaleurs estivales… Pourtant, un français sur trois en 2020 continuait de boire de l’eau en bouteille plutôt qu’au robinet, alors que les déchets plastiques nuisent à la santé et à l’environnement, que l’eau en bouteille est plus coûteuse… et que sa qualité n’est pas toujours irréprochable.

Deux tiers de l’eau potable produite sont captés dans les eaux souterraines (nappes phréatiques), le tiers restant provient des eaux superficielles, appelées également eaux de surface (rivières, fleuves, lacs, barrages). Les nappes et rivières sont alimentées grâce aux précipitations sous forme de neige et de pluie puis aux ruissellements et infiltrations engendrés.

Les activités humaines telles que l’agriculture et l’élevage et leurs conséquences comme la déforestation, la destruction de zones humides ou encore les changements climatiques engendrent des modifications significatives dans ce cycle, et notamment dans les flux d’eau transportés.

Une fois captée, l’eau est acheminée jusqu’à une usine de potabilisation pour être traitée. Le traitement appliqué dépend de la qualité initiale de l’eau captée. Pour les eaux souterraines, dans trois quarts des cas, un traitement physique simple (filtration et décantation) et une désinfection suffisent.

Pour les eaux de surface, des traitements physiques et chimiques plus poussés sont nécessaires – ceux-ci étant déterminés en fonction de la qualité de l’eau à traiter. Dans certains cas, un traitement d’affinage par ozonation, charbons actifs et/ou filtration membranaire est appliqué en supplément afin d’éliminer au maximum la matière organique dissoute restante ainsi que les micropolluants (pesticides, etc.).

Une désinfection a ensuite toujours lieu lors de la dernière étape de traitement, le plus souvent par ajout de chlore, celui-ci ayant un effet désinfectant durable permettant de maintenir une eau d’excellente qualité lors de son stockage dans des réservoirs et jusqu’à sa distribution.

En France, la consommation moyenne d’eau potable par habitant est estimée à environ 150 litres par jour et par habitant dont 93 % pour l’hygiène (comprenant 20 % pour les sanitaires) et 7 % pour l’alimentation. Cet usage domestique représente 20 % de la consommation globale : 35 % de l’eau potable étant utilisée pour l’industrie et l’électricité et 45 % pour l’agriculture, bien qu’il ne soit pas forcément nécessaire d’utiliser de l’eau potable. La réutilisation des eaux usées traitées est encore très limitée en France du fait d’une réglementation stricte et reste minoritaire pour ces usages.

Une fois traitée, l’eau distribuée doit répondre à certaines normes sanitaires définies selon le code de la santé publique et sa qualité fait l’objet d’un suivi régulier à partir de la sortie des stations de potabilisation, au niveau des châteaux d’eau permettant son stockage et tout le long du réseau de distribution.

Au total, une soixantaine de paramètres sont contrôlés via des limites et références de qualités bactériologiques, physico-chimiques, organoleptiques, ou encore radiologiques, faisant de l’eau du robinet l’aliment le plus contrôlé en France.

Globalement, la qualité de l’eau courante en ville est excellente en France où presque 100 % des communes de plus de 50 000 habitants et 98 % de la population totale ont consommé une eau de très bonne qualité microbiologique toute l’année en 2020.

Concernant les pesticides, principalement issus du ruissellement et de l’infiltration dans les sols, 94 % de la population française a consommé une eau respectant les limites réglementaires toute l’année en 2020. Cependant, les dépassements détectés ayant été limités en concentration et dans le temps, il n’a presque jamais été nécessaire de mettre en place une restriction de consommation de l’eau du robinet.

Le risque de la consommation de pesticides à faibles doses sur la santé à long terme est encore mal connu mais très probable, notamment sur la population sensible comme les enfants et les femmes enceintes.

Des problèmes ponctuels peuvent apparaître du côté des très petites communes (moins de 500 habitants) ; dans les zones rurales présentant une agriculture intensive de type monoculture ou viticole utilisant des pesticides ; dans les zones situées à proximité d’élevages, où des nitrates peuvent être présents en quantité importante ; ou encore dans les zones situées à proximité de certaines industries.

En cas de dépassement des normes, il revient au responsable de la production ou de la distribution de prendre les mesures correctives nécessaires afin de rétablir la qualité de l’eau.

Des dérogations exceptionnelles peuvent être mises en place (en cas d’absence de risque sanitaire et avec obligation de remise en conformité rapide) ou des mesures strictes peuvent être très rapidement appliquées si nécessaire par le préfet et suite à l’avis de l’Agence Régionale de Santé correspondante – par exemple une restriction d’usage, voire une interdiction momentanée de consommation, comme à Châteauroux au mois de juin.

La présence d’un plan de gestion de la sécurité sanitaire des eaux, indiquant les mesures à prendre en cas de problème, sera obligatoire d’ici 2027 grâce à la refonte de la directive « Eau potable » du 16 décembre 2020.

La France est très consommatrice de bouteilles d’eau, conséquence d’un lobbying de la part des marques qui ont convaincu les Français que l’eau embouteillée était meilleure que l’eau du robinet.

Utiliser l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille ?

Il s’agit d’abord de préserver l’environnement, car l’eau dite minérale implique l’utilisation de bouteilles et bouchons en plastique comme contenants. La majorité de ces déchets (87 %) se retrouve dans la nature et devient de la pollution plastique, ayant notamment un impact important sur la faune et la flore aquatique. Le tri de ces déchets dans des centres appropriés ne résout pas tout puisque seul un quart des déchets plastiques est effectivement recyclé à l’échelle de la planète. Une étude sur l’analyse du cycle de vie de l’eau minérale a ainsi montré que celle-ci avait un impact environnemental parfois 1000 fois supérieur à celui de l’eau du robinet.

Mais il s’agit aussi d’un enjeu de santé publique lié à la présence de microplastiques dans les eaux. Ils sont majoritairement dus à la dégradation d’objets en plastique plus imposants tels que les bouteilles. Chaque semaine, nous ingérons l’équivalent d’une carte de crédit en plastique, principalement via l’eau que nous buvons – au robinet et en bouteille – mais également dans une moindre mesure via la nourriture consommée, notamment les crustacés, ou encore l’air que nous respirons (il s’agit d’une moyenne estimée mondialement et non uniquement en France).

Réduire voire supprimer l’utilisation du plastique, notamment en ne consommant plus d’eau en bouteille, permettrait de diminuer la présence de microplastiques dans les océans.

De plus, certaines eaux en bouteille fortement minéralisées sont à consommer ponctuellement et leur usage quotidien reste déconseillé. Pour neutraliser le goût potentiellement désagréable de l’eau du robinet dû au chlore, qui n’affecte en rien la qualité sanitaire de celle-ci, une solution très simple est de la faire respirer en la laissant au frigo durant les heures précédant sa consommation.

Il est également important de souligner que l’eau en bouteille, prélevée dans les ressources souterraines, contient également d’infimes quantités de polluants de type pesticides ou médicaments.

Pour finir, la consommation d’eau en bouteille pour la boisson (soit 1,5 litre par jour et par personne) revient minimum 100 fois plus chère que celle de l’eau du robinet.

Nous avons la chance en France d’avoir une eau du robinet de qualité alors consommons-là, que ce soit pour la planète ou pour notre santé ! Vous pouvez retrouver la qualité moyenne de l’eau de votre commune sur votre facture annuelle ou la consulter en ligne à tout moment.

Sclérose en plaques : une origine virale ?

Sclérose en plaques : une origine virale ?

.

Une très vaste étude épidémiologique américaine publiée cette semaine dans la revue Science montre que l’infection par le virus d’Epstein-Barr (EBV) précède toujours l’apparition de la sclérose en plaques (SEP), et pointe du doigt sa responsabilité dans cette maladie auto-immune. «De nombreuses études avaient déjà observé que quasiment tous les patients de SEP sont infectés par ce virus, mais ce travail renforce l’idée que l’infection par l’EBV est nécessaire au déclenchement de la sclérose en plaques», souligne Céline Louapre, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. 100 000 personnes en France seraient concernées par cette maladie

Origine COVID: la Chine cache l’origine d’après Biden

Origine COVID: la Chine cache l’origine d’après Biden

 

 

 

On sait évidemment qu’une mission de l’organisation mondiale de la santé a été très encadrée par les Chinois afin de limiter les investigations. Du coup, cette mission n’aura pas servi à grand-chose pour rechercher l’origine de la pandémie.

 

Depuis, nombre de pays souhaitent des enquêtes complémentaires y  compris sur place. Mais les Chinois sont toujours opposés à la nouvelle venue d’experts internationaux sur place. Le président américain accuse clairement la Chine de dissimuler l’origine de cette crise sanitaire.

 

«Des informations cruciales sur les origines de la pandémie existent en Chine, et pourtant depuis le début, des responsables gouvernementaux en Chine oeuvrent pour empêcher les enquêteurs internationaux et les acteurs mondiaux de la santé publique d’y accéder», a écrit le président américain dans un communiqué. «A ce jour, la Chine continue de rejeter les appels à la transparence et de cacher des informations, alors même que le bilan de cette pandémie continue de grimper», a-t-il ajouté.

Origine Covid : 31 scientifiques internationaux demandent une véritable enquête

Origine Covid  : 31 scientifiques internationaux demandent une véritable enquête

 

31 scientifiques internationaux demandent que soit engagée une véritable enquête approfondie sur l’origine du virus en Chine. Après beaucoup de réticences, l’organisation mondiale de la santé avait réussi à faire accepter une petite enquête sur place relativement favorable d’ailleurs à la Chine. Rien d’étonnant à cela puisque la Chine tient en laisse l’organisation mondiale de la santé. Très critiquée l’organisation mondiale de la santé avaient dû alors réagir.

Le 12 juin 2021, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les familles des millions de personnes qui sont mortes du COVID-19 «méritent de savoir quelle est l’origine de ce virus, afin que nous puissions éviter que cela ne se reproduise». En accord avec ce souhait, les dirigeants du G7 ont publié le lendemain une déclaration commune appelant à «une étude de phase 2 sur les origines de la COVID-19, qui soit transparente, établie dans un délai raisonnable, dirigée par des experts, fondée sur la science, convoquée par l’OMS et également menée, comme le recommande le rapport des experts, en Chine».

Covid-19 : pour une vraie enquête indépendante sur son origine

Covid-19 : pour une vraie enquête indépendante sur son origine

 

 

Vingt-six scientifiques expliquent, dans une lettre ouverte, que plus d’un an après l’apparition des premiers cas les origines de la pandémie sont toujours inconnues, alors que le virus a déjà fait deux millions de morts et infecté cent millions de personnes dans le monde.

Tribune.

Elucider les origines du coronavirus SARS-CoV-2 est crucial pour mieux faire face à l’épidémie actuelle et réduire les risques de futures pandémies. Malheureusement, plus d’un an après l’apparition des premiers cas, les origines de la pandémie sont toujours inconnues.

En tant que scientifiques, spécialistes des sciences sociales et journalistes scientifiques ayant étudié indépendamment et collectivement les origines du Covid-19, nous pensons qu’il est essentiel que toutes les hypothèses sur les origines de la pandémie soient examinées de manière approfondie et que toutes les ressources nécessaires soient rendues accessibles, indépendamment des facteurs politiques ou autres.

Sur la base de notre analyse, et comme le confirme l’enquête réalisée par une équipe conjointe réunie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités chinoises, il n’existe pas encore de preuve démontrant une origine entièrement naturelle de ce virus. L’hypothèse de la zoonose, largement fondée sur les événements de zoonose antérieurs, n’est qu’une des nombreuses origines possibles du SARS-CoV-2, tout comme l’hypothèse d’un accident lié à la recherche scientifique.

Bien que le processus « collaboratif » d’investigation organisé par l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2020 ait été mis en place de manière à permettre un examen complet des origines de la pandémie, nous pensons que les limites structurelles de cette démarche ne permettent pas à la mission convoquée par l’OMS d’atteindre ses objectifs.

Nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que la moitié de l’équipe conjointe réunie dans le cadre de ce processus est composée de citoyens chinois, dont l’indépendance scientifique pourrait être limitée, que les membres de la commission se sont basés sur les informations que les autorités chinoises ont choisi de leur communiquer et que tout rapport de l’équipe conjointe doit être approuvé par les membres chinois et internationaux.

Nous sommes donc parvenus à la conclusion que l’équipe conjointe n’avait pas le mandat, l’indépendance ou les accès nécessaires pour pouvoir mener une enquête complète et sans restriction sur toutes les hypothèses concernant l’origine du SARS-CoV-2, qu’il s’agisse d’un événement zoonotique ou d’un accident lié à un laboratoire de recherche.

Nous sommes également préoccupés par le fait que le travail de l’équipe conjointe a été présenté de manière inexacte par les médias comme une enquête indépendante dont les conclusions reflètent celles de l’OMS. La conférence de presse de Wuhan donnée le 9 février 2021 est un bon exemple de ce malentendu. Bien que les conclusions aient été celles de l’équipe conjointe, elles ont été largement rapportées comme représentant celles de l’OMS elle-même.

Origine du Covid : une enquête douteuse de l’OMS ?

Origine du Covid : une enquête douteuse de l’OMS ?

 

Sur Europe 1 samedi, François Godement, historien spécialiste de l’Asie à l’Institut Montaigne, critique l’enquête de l’OMS en Chine

INTERVIEW

Saura- t-on un jour d’où vient (vraiment) le Covid-19 ? Plus d’un an après le signalement des premiers cas de coronavirus en Chine, épicentre de la crise, le patron de l’Organisation mondiale de la Santé a affirmé que « toutes les hypothèses restent sur la table » pour déterminer l’origine de la pandémie. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus faisait cette déclaration lors d’une conférence de presse qui concluait une mission d’un mois sur place par des experts mandatés par l’OMS. Sauf que pour François Godement, spécialiste de l’Asie et invité de la matinale d’Europe 1 ce samedi, « la seule conclusion qu’on peut tirer de l’enquête de l’OMS, c’est qu’elle a été beaucoup trop courte. » 

Les experts de l’OMS ont semblé exclure l’hypothèse que le virus ait pu s’échapper de l’institut de virologie de la ville, comme l’administration Trump l’affirmait il y a quelques mois. Ils ont évoqué une hypothèse « hautement improbable ». « La réalité, c’est qu’on en sait rigoureusement rien », répond François Godement, spécialiste de de l’Asie à l’Institut Montaigne. « Ce n’est pas en trois heures qu’on débriefe tout le personnel d’un laboratoire ! », dénonce-t-il au micro d’Europe 1, indiquant qu’il faudrait savoir si l’OMS « a eu accès aux véritables archives » et si les témoins interrogés ont pu parler librement.

« Au fond, il faudrait recommencer », résume François Godement. Et vite, car, explique-t-il, « plus on s’éloigne du moment de la contamination, moins on est sûr de ce qu’on trouve. » « Toutes les analyses faites après coup risquent de donner ce qu’on appelle des faux-positifs », développe le spécialiste de l’Asie au micro d’Europe 1.

Surtout que la Chine joue la montre. « L’OMS a tenté d’envoyer une équipe d’enquête dès le mois de février 2020″, rappelle François Godement. Sauf que rien ne contraint la Chine de l’accueillir, souligne-t-il. « Il y a obligation pour les pays membres de l’Organisation mondiale de la Santé d’accepter une équipe d’enquête, mais il n’y aucune sanction s’ils disent non ! », continue François Godement. Pas plus tard qu’il y a un mois et demi, relève-t-il, « la Chine a retardé le processus parce qu’elle ne voulait pas de caméraman indépendant avec l’équipe ».

Mais obtiendra-t-on un jour des réponses ? « Selon moi, la seule chance qu’on ait aujourd’hui de connaître l’origine de la pandémie, c’est qu’apparaisse en Chine un lanceur d’alerte », répond François Godement. « En dehors de cette hypothèse, sans une très longue investigation locale pour comprendre quel animal a transmis la maladie, on ne saura jamais », conclut-il.

Mise en place de l’étiquetage de l’origine des viandes « d’ici l’été ?

Mise en place de l’étiquetage de l’origine des viandes « d’ici l’été ?

Le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement était au micro de BFM TV/RMC ce matin. L’occasion pour lui de revenir sur plusieurs sujets d’actualité.

  • Origine des viandes

Stéphane le Foll s’est félicité d’avoir obtenu l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait : « Oui je l’ai obtenu. Maintenant on espère voir sa mise en place d’ici l’été. Mais cela prendra du temps car il va falloir réétiqueter une partie des produits déjà sortis d’usine [...] mais l’objectif est de mettre en place le décret le plus vite possible. »

  • Point d’indice des fonctionnaires

Sur ce sujet, le porte-parole du gouvernement est resté discret. Il a assuré que le geste sera « significatif » avant d’ajouter qu’ »il est normal de faire un geste vis-à-vis des fonctionnaires qui n’ont pas vu le point d’indice augmenter depuis 2010. »

  • Notre-Dame-des-Landes

Stéphane le Foll a reconnu que Jean-Vincent Placé, qui appelle a voter contre le projet, « a une position claire ». Pour sa part, le ministre de l’Agriculture affirme « être pour cet aéroport tout en ayant conscience des enjeux écologiques ».

(le Figaro)

Allemagne : 20% d’origine étrangère

Allemagne : 20% d’origine étrangère

L’immigration constitue la principale préoccupation des européens, pourtant il faut bien constater une contradiction entre cette préoccupation et les réalités sociales et économiques. En effet si les populations d’origine immigrée augmentent c’est essentiellement dû aux vagues liées à des demandes de main-d’œuvre. Aussi aux liens culturels et familiaux qui s’établissent ensuite. En Allemagne par exemple, Selon statistique, l’institut statistique  Destatis -l’Insee allemand-  20,3% de la population allemande seraient issus de l’immigration. Un chiffre qui prend en compte les immigrés (naturalisés ou non) depuis 1950 mais aussi leurs enfants nés sur le territoire allemand. Ainsi 56% de ces citoyens dont les ascendants sont venus chercher meilleure fortune dans le pays le plus peuplé d’Europe sont aujourd’hui détenteurs d’un passeport allemand.  Avec un cinquième de sa population d’origine étrangère, l’Allemagne fait donc désormais quasiment jeu égal avec la France. La comparaison est certes sujette à caution, l’Insee ayant rarement distingué dans son décompte de la population les Français issus de l’émigration de ceux qui le sont depuis plusieurs générations.  Quelques données existent néanmoins. En 2008, l’Insee avait établi une évaluation, prenant pour base son dernier recensement. L’institut statistique établissait alors à 6,7 millions le nombre de descendants directs d’immigrés (l’un des deux parents ou les deux). A l’époque, la France comptait par ailleurs 7,1 millions d’habitants nés à l’étranger. Autrement dit, voici 7 ans, 21,6% de la population française répondait à la définition retenue par les Allemands pour évaluer l’importance de la population « issue de l’immigration » installée sur son territoire. Mais si, désormais, l’Allemagne apparaît clairement comme une terre d’immigration, l’origine de ses citoyens venus d’ailleurs reste globalement très différente de ce qu’on observe en France ou au Royaume-Uni. Essentiellement pour des raisons liées à l’histoire. Les Allemands n’ont jamais eu, à proprement parler, d’empire colonial. Leur langue ne s’est pour ainsi dire pas exportée. Elle n’a jamais eu de « réservoir naturel » d’immigration.  Du temps où le pays accueillait les travailleurs étrangers à bras ouverts à la fois pour compenser le manque de manœuvre et profiter du boom économique de l’après-guerre, les plus nombreux à répondre à l’appel furent des Turcs et des Européens du Sud. Entre 1955 et 1973, la RFA avait encadré ces flux migratoires en signant des accords bilatéraux avec une demi-douzaine de pays pour accueillir ce que les Allemands appelaient alors les « Gastarbeitern » (terme créé après-guerre signifiant « travailleurs invités »).  L’immigration plus récente se révèle quelque peu différente. La forte croissance économique observée en Allemagne depuis 2010, a notamment attiré des ressortissants de l’Union Européenne pouvant profiter, sans avoir à demander de visas, d’un marché de l’emploi très porteur. Leur nombre s’est littéralement envolé. Ils sont 620.000 de plus qu’en 2011.  La grande majorité est issue d’Europe centrale. L’Allemagne compte ainsi 179.000 Polonais (+16,7%) 109.000 Roumains (+28,7%) et 53.000 Bulgares (+79,4%) de plus qu’en 2011. Mais les rangs des Italiens expatriés ont également fortement grossi (+16,4% soit 55.000 habitants de plus). De même pour les Grecs (+17,4% soit 35.000 de plus).

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol