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Gilets jaunes: prison ferme ou la justice aux ordres

Gilets jaunes: prison ferme ou la justice aux ordres

 

 

Il est clair qu’on ne peut que condamner les actes de violence de gilets jaunes. Mais l a justice a fait preuve d’une grande célérité pour condamner une vingtaine de prévenus à Narbonne suite à des dégradations au péage de Narbonne Sud. Des sanctions de prison ferme allant qu’à cinq ans prises par le tribunal. Cela un an après les faits. Quand certaines affaires politiques ou financières traînent souvent  des années et même des dizaines d’années pour des dommages financièrement autrement plus importants. Il fallait évidemment punir ces les actes irresponsables de gilets jaunes mais la justice gagnerait à être plus équilibrée. Nombre de dossiers qui portent sur des détournements de fonds, des abus de biens sociaux, des retours financiers illicites notamment en provenance de l’étranger ne sont pas traités avec la même diligence ou  sont même enterrés. Les procédures en cause traînent tellement qu’elle s’éteignent d’elles-mêmes quand les responsable objet d’enquêtes décèdent. D’autres finissent en eau de boudin quand l’accusé est dispensé de peine de prison au bénéfice de l’âge ou de sa santé présumée. Le fameux concept de justice indépendante est évidemment illusoire. La justice vise essentiellement les pauvres pour assurer la régulation de leur révolte. Pour Narbonne , les faits remontent à la nuit du 1er au 2 décembre 2018.

Environ 200 personnes, , avaient participé à un rassemblement des “Gilets jaunes” à la barrière de péage de Narbonne Sud, qui avait alors été incendiée. Les locaux du peloton autoroutier de la gendarmerie et ceux de la société Vinci avaient été également incendiés et pillés. Vinci autoroutes avait chiffré les dégâts à environ dix millions d’euros. L’un des prévenus, présenté comme l’un des meneurs, a écopé de la peine la plus lourde, soit cinq ans de prison, pour avoir conduit un chariot élévateur afin de précipiter un véhicule en feu sur le péage.

Les sanctions sont lourdes même si les actes sont inqualifiables. Le résultat aussi de l’irresponsabilité des dirigeants autoproclamés des gilets jaunes cocktail de populisme, de poujadisme sur fond de colère justifiée par un sentiment d’abandon social et géographique.

Gilet jaune Drouet : une justice aux ordres

Gilet jaune Drouet : une justice aux ordres

 

L’arrestation du gilet jaune Éric Drouet ne grandit ni la police ni surtout la justice. Cela démontre à l’évidence que la justice indépendante n’est pas soumise à l’ordre public mais plutôt aux ordres du pouvoir. Il y a évidemment deux justices, celle qui est capable de se mobiliser immédiatement pour sanctionner les pauvres. Une autre justice complice de certains intérêts politiques aux financiers qui font traîner les affaires au point d’enterrer les casseroles d’hommes politiques ou de financiers après des années et des dizaines d’années. Voir par exemple les affaires Sarkozy encore tapie qui comme d’autres finiront un jour en eau de boudin. Sans parler de l’affaire Richard Ferrand, actuel président de l’Assemblée nationale qui a permis à sa compagne de récupérer un petit magot de 700 à 800 000 €. L’attitude de la justice et derrière celle du pouvoir est non seulement provocatrice mais elle touche en plus au ridicule vis-à-vis du gilet jaune Eric Drouet. Une attaque d’autant plus facile que l’intéressé n’est pas d’une grande habileté et qu’il manque sérieusement de structures dans son discours politique. Pour parler clair,  il à même des difficultés à construire une phrase un peu élaborée. Dans ces conditions, il n’est pas compliqué de mettre en défaut une rhétorique assez approximative. C’est d’ailleurs la grande faiblesse de ce mouvement d’être incapable pour l’instant de faire émerger des leaders ayant une certaine expérience sociale politique et maîtrisant un minimum la problématique économique, sociale et sociétale. (D’où certains dérapages sérieux au plan sociétal). Cela n’autorise pas la justice à se transformer en outil de propagande au service d’un pouvoir aux abois. Éric Drouet  a été placé en garde à vue au motif de l’intention qu’il ait de manifester alors qu’il était entouré d’une quinzaine de personnes ! De quoi sourire si la situation n’était pas aussi pathétique

Réforme du Parlement : encore davantage aux ordres du gouvernement

Réforme du Parlement : encore davantage aux ordres du gouvernement

Pour résumer, c’est le gouvernement qui  imposera à l’assemblée la nature,  l’ordre des projets  et qui limitera le pouvoir de proposition. Le pouvoir d’irrecevabilité du gouvernement serait ainsi renforcé par l’ajout d’une disposition dans l’article 41 de la Constitution, détaille Le Figaro. Les propositions ou amendements qui “ne sont pas du domaine de la loi”, “sans lien direct avec le texte” ou “dépourvus de portée normative” pourraient être écartés par l’exécutif, explique le quotidien qui précise que l’objectif serait de limiter la production d’amendements. Le gouvernement se donnerait également la possibilité de modifier davantage l’ordre du jour du Parlement. Actuellement, seuls les projets de loi de finances et les projets de loi de financement de la Sécurité sociale – et certaines autres exceptions – peuvent être inscrits prioritairement par l’exécutif, explique l’Opinion qui a révélé en premier le document. Cette possibilité pourra être étendue aux “textes relatifs à la politique économique, sociale ou environnementale déclarés prioritaires par le gouvernement sans que les conférences des présidents s’y soient conjointement opposées”. En cas de désaccord entre les deux chambres (Sénat et Assemblée nationale) et d’échec de la commission mixte paritaire, “le gouvernement peut demander à l’Assemblée nationale de statuer définitivement”, ajoutent les deux quotidiens. Les délais seront également réduits. Le gouvernement pourra saisir le Sénat au bout de 25 jours, et non plus 40, si l’Assemblée ne s’est pas prononcée. Il pourra aussi faire passer un texte par ordonnance au bout de 50 jours et non plus 70, si le Parlement n’a pas statué, précise le Figaro. Cette réforme se décline en trois projets de loi distincte (constitutionnelle, organique et ordinaire). Elle prévoit notamment l’introduction d’une dose de 15% de proportionnelle aux législatives et une réduction de 30% du nombre des parlementaires.

Affaire Tapie : les ordres venaient de l’Elysée

 

Affaire  Tapie : les  ordres  venaient de  l’Elysée

 

L’ordre de régler le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais par un arbitrage est venu de l’Elysée, déclare l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, dans Le Canard enchaîné à paraître mercredi. L’ancienne ministre de l’Economie, devenue directrice générale du Fonds monétaire international, a été placée sous le statut de témoin assisté dans cette affaire et l’un des trois juges du tribunal arbitral a été mis en examen du chef d’escroquerie en bande organisée. Plusieurs personnalités, dont l’ancien P-DG du Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade, ont estimé que la ministre de l’Economie avait agi sur ordre de la présidence de la République. Mais Stéphane Richard, aujourd’hui P-DG de France Télécom, est plus direct dans Le Canard enchaîné. « En juillet 2007, Jean-François Rocchi, président du CDR (Consortium de réalisation chargé de gérer le passif du Lyonnais-NDLR), et moi avons été convoqués par Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée. Il nous a donné pour instruction de recourir à un arbitrage. Le choix de l’exécutif était parfaitement clair », dit-il. Stéphane Richard a fait part de son intention d’informer la justice de cette instruction lors de sa convocation le 10 juin, ajoute l’hebdomadaire. Joint par Reuters, Claude Guéant n’a pas souhaité s’exprimer au sujet de cet article.  En juillet 2008, les trois juges du tribunal arbitral ont condamné le CDR à verser à Bernard Tapie 285 millions d’euros d’indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral (403 millions d’euros avec les intérêts).

 




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