Archive pour le Tag 'Optique'

Fibre optique : le grand ralentissement !

Fibre optique : le grand ralentissement !


Comme c’était Prévisible le développement de la fibre optique n’est pas du tout au rythme prévu et ce ralentissement est très critiqué par l’Arcep, le gendarme des télécoms. En clair, le rythme d’équipement ralentit de manière significative.

« La couverture en fibre optique a progressé de seulement 1 point ce trimestre et atteint 84% », déplore l’Arcep dans un communiqué publié ce jeudi. Et l’Arcept se demande même si l’objectif gouvernemental d’apporter la fibre à tous les Français d’ici à 2025 sera tenu. « La couverture en fibre optique a progressé de seulement 1 point ce trimestre et atteint 84% », insiste le gendarme des telecoms. Aujourd’hui, environ 37 millions de locaux sont raccordables à cette technologie dans l’Hexagone, sur un total de 43,9 millions. « Près de 8 millions de locaux restent à rendre raccordables », rappelle le gendarme des télécoms.

Les retards concernent les zones très denses, les zones moyennement denses et évidemment aussi les zones plus rurales.

Dans les faits, on a surtout équipé prioritairement les zones qui paraissaient les plus rentables. Pour le reste, il faudra attendre. notamment la bonne volonté d’Orange qui a passé un accord avec le pouvoir pour se charger de la dynamique équipement. Un accord critiqué par les concurrents.

L’association de consommateurs UFC–que choisir aurait préféré un véritable droit au très haut débit plutôt que cet accord.

Fibre optique : un droit au raccordement, quand ?

Fibre optique : un droit au raccordement, quand ?

Il n’y a pas encore formellement de droit au raccordement à la fibre optique puisque certaines zones très éloignées pourraient avoir à se satisfaire du satellite ou de la 5g. Les opérateurs rechignent à se déployer très massivement dans les zones plus désertiques. Cependant les pouvoirs publics ont obtenu d’Orange l’engagement pour le raccordement d’un, 5 millions de nouveaux foyers par Orange. Surtout dans les villes secondaires.

Ce lundi soir, dans le Figaro, Jean-Noël Barrot, le ministre délégué en charge du Numérique, explique qu’Orange a pris de nouveaux engagements. L’opérateur historique va raccorder 1,5 million de nouveaux foyers dans le pays.

Dans le détail, d’ici à 2025, Orange va apporter la fibre à 1,2 million de foyers supplémentaires dans les villes moyennes et les périphéries des grandes agglomérations et 300.000 de plus dans les grands centres urbains. Cette date n’a pas été choisie au hasard : Emmanuel Macron avait promis que tous les Français disposeraient de la fibre optique à cet horizon.

Cependant à cet horizon, on sera encore loin du droit au raccordement à la fibre pour tous et comme pour le téléphone il y aura des zones blanches et où des zones mal raccordées. Une sorte de paradoxe de la mobilité de l’information car plus les zones sont éloignées et plus paradoxalement elles sont mal desservies. Or la fonction des télécoms est précisément de contracter l’espace par la gestion des communications.

Orange ne couvrira donc, à terme, selon Le Figaro, « que » 98,5% des foyers des zones moyennement denses dont il a la charge – et dont il s’était pourtant, des années plus tôt, engagé à atteindre les 100% en 2022. A ce jour, l’opérateur couvre 88% de cette zone. En outre, sa couverture des grands centres urbains va grimper de 92% à 96%. Cela signifie, en clair, que tous les foyers – et en premier lieu les plus difficiles à raccorder – n’auront vraisemblablement pas la fibre. Ils devront, en conséquence, se rabattre sur des technologies alternatives, comme le satellite et la 5G à usage fixe.

Bref, cela risque fort de faire jaser les collectivités. Beaucoup estimeront sans doute qu’avec cet accord, présenté comme une victoire par l’exécutif, le compte n’y est pas. Les débats s’annoncent déjà électriques ce mardi, où se déroule à partir du début d’après-midi, à Paris, un colloque de l’Avicca, qui rassemble les collectivités engagées dans le numérique.

A noter que ce deal entre Orange et le gouvernement va introduire un système de raccordement à la fibre sur demande, et dans les six mois, des abonnés qui le souhaitent, comme l’avait détaillé La Tribune en septembre dernier.

En contrepartie de ses engagements, Orange s’évite une sanction – et possiblement une grosse amende – pour n’avoir pas couvert en fibre l’intégralité des villes moyennes dans les temps. Le gouvernement, pour sa part, espère redonner un coup de fouet au déploiement de cette technologie, qui a beaucoup ralenti ces derniers mois. L’objectif est que les autres opérateurs – SFR, Bouygues Telecom et Free – se mettent dans la roue de l’opérateur historique sur les nouveaux raccordements. S’ils ne le font pas, ils risquent, sur le papier du moins, de perdre des parts de marché.

Fibre optique : 10 millions d’abonnés

Fibre optique : 10 millions d’abonnés

Selon l’Autorité des télécoms (Arcep), 10,4 millions de consommateurs ont opté pour la fibre, dont 3,3 millions de nouveaux abonnés sur la seule année 2020. «Cette technologie représente 70% du nombre total d’accès à très haut débit», souligne l’Arcep. La France compte 30,6 millions d’abonnements à haut et très haut débit fixe (ADSL/VDLS, fibre et câble) et 40,7 millions de locaux (logements, établissements professionnels…), selon une estimation de l’Arcep.

Désormais 24,2 millions de locaux sont éligibles à la fibre : si leurs occupants en font la demande, ils peuvent s’abonner à la fibre. C’est 19% de plus en un an. Les confinements n’ont pas eu d’impact sur le rythme de déploiement annuel du très haut débit fixe.

Les zones rurales et les communes moyennement denses (en langage télécoms, les RIP, zones AMII et AMEL) bénéficient des efforts accrus de déploiement des opérateurs, qu’ils soient privés (Orange et SFR sont à la manœuvre dans les zones AMII/Amel) ou publics. Dans les zones RIP, ce sont les collectivités locales qui sont propriétaires des réseaux.

Optique: prise en charge limitée à 450 euros pour arrêter la gabegie française

Optique: prise en charge limitée à 450 euros pour arrêter la gabegie française

 

Le plus souvent les verres qui viennent de Chine ne coûtent que quelques euros, ce sont les montures et »les services » qui font monter les prix. En réalité, on a rarement connu un tel développement des boutiques d’optique au rendement financier particulièrement juteux ; Dans une dernière étude, l’association de consommateurs UFC Que Choisir dénonce le prix des lunettes et les marges des opticiens. Selon l’UFC, les consommateurs français ont le budget lunettes le plus lourd d’Europe : 50% plus élevé que la moyenne. L’étude de l’UFC Que choisir (Distribution de l’optique : Examen à la loupe d’un marché juteux), est accablante pour les opticiens. L’association souligne tout d’abord l’inadéquation de la taille du réseau par rapport aux besoins de la population. « Chaque magasin ne vend ainsi que 2,8 paires de lunettes par jour ouvré en moyenne, sur lesquelles l’ensemble des coûts fixes du magasin sont répercutés », analyse l’étude. Et c’est le consommateur qui trinque. Face à l’opacité tarifaire, celui-ci ne peut que très rarement faire jouer la concurrence. Et se retrouve à payer sa paire de lunettes « 3,3 fois son prix d’achat ». L’opticien dégage donc « une marge brute de 275 euros » sur chaque paire « soit un taux de marge de 233% », qui « atteint même 317% » en moyenne sur les verres. Le gouvernement ajuste donc sa stratégie pour faire baisser les prix des lunettes. Il maintient son projet de plafonner la prise en charge des remboursements par les complémentaires santé (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) pour inciter les professionnels de l’optique à ajuster leurs tarifs, mais en lâchant un peu de lest. Ainsi, le remboursement d’une paire de lunettes à verre simple serait fixé dès 2015 à 450 euros tous les deux ans. En revanche, l’idée d’abaisser ce plafond à 300 euros en 2018 serait abandonnée, selon les Echos de ce 9 mai. Ce revirement s’explique par la pression exercée par la filière optique française, qui de la fabrication à la distribution, représente 100.000 emplois en France. Les professionnels jugent que les plafonds envisagés par le gouvernement sont trop bas pour maintenir la production en France. Face à ce chantage à l’emploi, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a ainsi expliqué, le 7 mai devant l’Assemblée nationale, être « particulièrement attentif à ce secteur », et cherchait des « points d’équilibre » afin de « répartir l’effort justement » entre le producteur et le distributeur. Actuellement, le marché de l’optique s’élève à 5,5 milliards d’euros, dont 3 milliards remboursés par les mutuelles. Un décret doit être publié prochainement pour fixer ces montants maximum du remboursement plafonds doivent s’appliquer aux seuls contrats « responsables » des complémentaires, qui représentent environ 90% des contrats.

Optique : des lunettes pour les pauvres ; roses ?

Optique : des lunettes pour les pauvres ; roses ?

Les pauvres auront leurs lunettes, sans doute des lunettes roses pour qu’ils ressentent moins la crise et mettent un peu de couleur sur la morosité de leur situation. Pendant ce temps là les opticiens se gavent en vendant les lunettes 10 à 20 plus chers des lunettes pagailleurs essentiellement fabriquées en Chine à des prix dérisoires. (Quelques euros les verres). L’Assemblée nationale a voté ce vendredi 25 octobre une mesure qui limite les tarifs des lunettes pour les personnes les plus pauvres.  Pour « agir directement sur les prix pratiqués » par les opticiens, le gouvernement a prévu d’étendre le dispositif d’encadrement des tarifs optiques aux bénéficiaires de l’ACS, l’aide au paiement d’une assurance complémentaire de santé, et dont les ressources sont inférieures au seuil de pauvreté.  Jusqu’à présent, seules les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire étaient concernés par l’encadrement des tarifs de l’optique. Une négociation entre la Caisse nationale d’assurance maladie, les opticiens et les représentants des complémentaires santé (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance) devra fixer les tarifs maximum applicables pour les prestations optiques.  La ministre de la Santé Marisol Touraine a prévenu que « si cette négociation ne devait pas aboutir, le gouvernement prendrait ses responsabilités ». La ministre a affiché la volonté de permettre aux personnes à faibles revenus, notamment âgées, de bénéficier de meilleurs remboursements pour les prestations optiques et déclaré réfléchir à « des mesures spécifiques pour l’équipement des enfants à un âge crucial pour l’apprentissage de la lecture ».




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