Archive pour le Tag 'optimisme'

Perspectives économiques : la BCE maintient son optimisme excessif

Perspectives économiques : la BCE maintient son optimisme excessif

 

 

Difficile pour la Banque centrale européenne d’être à la fois crédible économiquement et d’entretenir en même temps le climat des affaires. La Banque centrale a décidé de ne pas modifier ses perspectives de croissance en 2021.

Pourtant, les institutions internationales de prévisions prévoient à peine 3 % d’augmentation de la croissance en 2021, soit un point de moins que précédemment. On est loin du niveau de fin 2019 et à ce rythme, il faudra plusieurs années pour retrouver une activité au volume équivalent à celui d’avant la crise sanitaire. « Ce qui serait un motif d’inquiétude, ce serait qu’après la fin mars, ces Etats membres aient encore besoin de mesures de confinement et que, par exemple, les programmes de vaccination avancent au ralenti », a expliqué Christine Lagarde.

Plusieurs économistes indépendants ont déjà revu à la baisse leurs prévisions de croissance; Bank of America n’attend ainsi plus que 2,9% de rebond du PIB de la zone euro, soit un point de moins qu’auparavant.

Christine Lagarde a réaffirmé qu’en cas de besoin, la BCE pourrait encore augmenter son programme de rachats de titres sur le marché lancé en mars dernier, le PEPP (programme d’achats d’urgence face la pandémie), dont le montant a été porté le mois dernier à 1.850 milliards d’euros et la durée prolongée jusqu’en mars 2022.

Mais elle a aussi évoqué l’hypothèse que cette enveloppe ne soit pas utilisée en totalité.

Bourse : optimisme un jour, incertitude le lendemain

Bourse : optimisme un jour, incertitude le lendemain

C e qui pourrait caractériser l’évolution de la tendance boursière dans les semaines et même les mois à venir est un phénomène de yo-yo mais sur une tendance baissière. Ainsi avant-hier les cours ont progressé partout tandis que vendredi ils étaient orientés à la baisse et pour les mêmes raisons ( plan américain, brexit, crise sanitaire ).

La tendance à court terme voudrait que les indices soient cependant poussés à la hausse avant les fêtes de fin d’année afin que les grands opérateurs prennent leurs bénéfices entraînant alors une baisse de la tendance. Les places européennes ont donc chacune leur tour effacé vendredi leurs gains face aux incertitudes concernant, d’une part, l’issue des négociations entre Londres et Bruxelles sur leurs futures relations commerciales et, d’autre part, le plan de soutien en discussion au Congrès américain.

Dans le premier dossier, le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit a estimé vendredi qu’un accord avec Londres restait possible mais qu’il ne restait plus que “quelques heures” pour y parvenir.

Aux Etats-Unis, il parait de moins en moins probable que le Congrès parvienne à un consensus sur un plan global comprenant des aides face à la crise sanitaire avant ce vendredi minuit, ce qui pourrait l’amener à adopter à nouveau un texte prolongeant les financements fédéraux afin d’éviter un “shutdown” de l’administration.

Le leader de la majorité au Sénat américain, Mitch McConnell, a déclaré que les discussions étaient productives et pourraient se prolonger jusqu’au week-end si nécessaire.

Reprise économique : optimisme de façade de la BCE

Reprise économique : optimisme de façade de la BCE

 

 

Christine Lagarde rejoint l’optimisme de façade générale qui relativise la portée de la crise générale pour convaincre du redémarrage économique. Du coup, on bricole un peu les prévisions en réduisant la chute de la croissance de 8,7 à 8 %. Comme si une telle précision pouvait avoir la moindre pertinence. Ce que font d’ailleurs la plupart des Etats et notamment en France pour donner l’impression que la situation sera un tout petit peu moins grave qu’annoncé. Évidemment,  on n’en sait strictement rien et les premières tendances du  troisième trimestre sont malheureusement pas à la hauteur des espérances. En France par exemple, la croissance du dernier trimestre pourrait même être limitée à 1 %. En clair la dégringolade du PIB  atteindra 10 % au moins en 2020. De toute façon les propos et le changement à la marge des prévisions de la BCE ne change rien à sa politique monétaire

Les  grands argentiers européens ont en effet décidé de ne pas modifier leur politique monétaire dans l’immédiat la déflation menace alors que L’injection de liquidités via le programme de rachats d’actifs exceptionnel lié à la pandémie (PEPP) va se poursuivre, probablement jusqu’à l’épuisement de l’enveloppe de 1 350 milliards d’euros prévue. Elle doit se prolonger au moins jusqu’à la mi-2021 ou plus tard si la pandémie n’est pas terminée. Les taux d’intérêt restent inchangés.

« Un important soutien monétaire reste nécessaire pour soutenir la reprise économique et préserver la stabilité des prix à moyen terme », justifie Christine Lagarde. Cette politique a jusqu’ici échoué à réveiller l’inflation, qui « devrait rester négative dans les mois à venir avant de devenir positive début 2021 ». La faiblesse de la demande, la pression sur les salaires et la hausse de l’euro contribuent à ce phénomène. La BCE prévoit un taux d’inflation à 0,3 % à la fin de cette année, 1 % l’an prochain et 1,3 % en 2022 – loin de son objectif « proche mais en deçà » de 2 %. En revanche, les gouverneurs de la BCE ne voient pas de « risque déflationniste » …….dans l’immédiat.

En parallèle, Christine Lagarde « surveille attentivement » l’appréciation de l’euro, qui a encore gagné du terrain face au dollar après ses propos. Si l’évolution des taux de change ne fait pas partie du mandat stricto sensu de la BCE, elle a un impact sur les prix.

« Nous ne pouvons nous empêcher de penser que la BCE vient de manquer une opportunité d’anticiper les transformations en cours. Les chiffres de l’inflation le mois prochain pourraient faire monter la pression pour la faire changer de direction rapidement », analyse Frédérik Ducrozet, économiste chez Pictet.

Crise économique: un optimisme de façade non partagé

Crise économique: un optimisme de façade non partagé

Ce qui caractérise actuellement la posture économique des autorités, gouvernement, institution et grands médias, c’est un optimisme de façade non partagée par l’opinion. Ainsi par exemple concernant le plan de relance si une majorité l’approuve, la même majorité doute de son efficacité. En outre dans une étude menée fin août  80 % environ de la population est aussi inquiète de l’état sanitaire que de l’avenir économique du pays. Plus de la moitié ne croit pas à l’effet bénéfique du plan de relance.

Selon ce sondage réalisé par Odoxa-Dentsu Consulting pour, 8 Français sur 10 sont inquiets de la situation sanitaire du pays. Un niveau presque aussi élevé que ceux relevés au plus fort de l’épidémie, en plein confinement (90% d’inquiétude mi-avril). Selon Odoxa, 7 Français sur 10 se disent inquiets pour la santé de leurs proches et 55% pour leur propre santé. Un sentiment corrélé à l’âge des sondés: alors que les 18-24 ans ne sont que 39% à l’exprimer, ils sont 58% chez les 35-49 ans et 61% chez les 65 ans et plus. «Il y a un contexte angoissant, lié à la reprise de l’épidémie, confirme Gaël Sliman, président d’Odoxa. La séquence est très compliquée pour l’exécutif, qui se retrouve dans une position ambivalente: expliquer que la situation est grave, qu’il faut être vigilant sur le plan sanitaire, sans démoraliser l’opinion.». Par compte le port du masque semble assez peu contesté : 76 % des sondés se disent favorables à la généralisation de l’obligation dans toutes les villes.

 

L’angoisse des Français en cette rentrée est aussi économique. Plus de 8 sondés sur 10 sont pessimistes sur l’évolution de la croissance et du pouvoir d’achat, une inquiétude accrue par rapport au début de l’été. Ils sont un peu plus optimistes au sujet de leur propre situation: 55% se disent inquiets sur leur avenir et près d’un actif sur trois (32%) a peur pour son propre emploi. Un sentiment qui touche principalement les travailleurs indépendants (40%), les ouvriers (41%) et les actifs aux revenus les plus modestes (39%).

Léger optimisme sur l’activité économique européenne ?

Léger optimisme sur l’activité économique européenne ?

La question est de savoir si en se rapprochant de l’indice 50 qui délimite la progression de la régression économique l’indice Markit traduit une certaine reprise de l’activité ou un phénomène de rattrapage après la paralysie d’une grande partie de l’appareil de production L’indice mensuel Markit s’affiche à 47,5 points, contre 31,9 points en mai et 13,6 points en avril, ce qui constituait alors la plus forte contraction de l’activité jamais enregistrée. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse. Elle diminue s’il est inférieur à ce seuil. La France a pour sa part renoué avec l’expansion pour la première fois depuis quatre mois, tout comme le Royaume-Uni qui a enregistré un net rebond.

L’activité du secteur privé a également connu une nette amélioration en juin au Royaume-Uni, avec un ralentissement beaucoup moins marqué que lors des mois précédents, grâce à un début de déconfinement, d’après l’indice PMI flash composite publié mardi.

L’indice est remonté à 47,6 points (mesure finale), note le cabinet IHS Markit. Si l’activité économique témoigne donc encore d’un ralentissement en juin, il est nettement plus léger que lors des trois mois précédents. Le confinement strict tout le mois d’avril s’est traduit par un effondrement de 20,4% du produit intérieur brut (PIB) britannique, un record historique, après un plongeon du PIB de 5,8% en mars. «L’indice PMI est une preuve de plus que le fond a été touché en avril et que l’activité a commencé à repartir en mai et un peu plus encore en juin», commente la maison de recherche Capital Economics.

Parallèlement et même si dans l’immédiat les marchés se concentrent sur les bons indicateurs , «l’inquiétude grandit sur la remontée du nombre de cas de Covid-19, notamment en Amérique latine, en Chine et aux États-Unis», a nuancé Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

La situation sanitaire reste en effet très difficile avec neuf millions de contaminations dans le monde, un seuil des 120.000 morts dépassé aux États-Unis et une pandémie de coronavirus qui «continue de s’accélérer», selon l’Organisation mondiale de la Santé.

 

Brexit: optimisme ou chantage ?

Brexit:  optimisme ou chantage ?

Chaque jour qui passe nous apporte son lot soit d’optimisme avec la possibilité peut-être au dernier moment d’aboutir à un accord avec le Royaume-Uni quitte à trouver un arrangement pour prolonger encore un peu la date  ou au contraire un vent de pessimisme avec l’affirmation que les Britanniques sont bien décidés à mettre un terme à toute relation économique et financière avec l’Europe d’ici  la fin de l’année. Il est bien difficile de savoir exactement quelle  est la stratégie de l’imprévisible Boris Johnson qui a tellement changé de position sur le sujet. Faut-il rappeler qu’au départ il était contre le brexit  pour en devenir l’un des plus grands défenseurs ,ce qui est lui a surtout permis de devenir Premier ministre.

 

Le résultat n’est guère brillant pour l’instant puisque aux dernières statistiques l’activité s’est écroulée de 20 %. Elle se redressera ,c’est évident mais restera surtout en suspens l’épineux dossier des relations financières entre la place londonienne et le reste de l’Europe. En effet la place de Londres entend conserver ses prérogatives et ne veut pas d’entraves aux relations qu’elle entretenait précédemment avec les autres places financières de l’Europe. Un sujet de discorde évidemment fondamental  qui s’ajoute un autre concernant celui de la pêche mais la ou les pêcheurs britanniques sont eux-mêmes handicapés par le problème des débouchés. Conscient du retard pris Boris Johnson et l’union européenne ont décidé d’accélérer le calendrier.

. Au lieu de se rencontrer toutes les deux ou trois semaines, les deux équipes de négociations débattront quasiment sans interruption entre le 29 juin et le 31 juillet. Elles se reverront mi-août, puis en septembre.

Les responsables européens et britanniques ont choisi de taire les divergences affirmées sur plusieurs sujets clés, parmi lesquels la pêche, les équivalences réglementaires et les aides d’Etat. Leur note d’optimisme devrait alléger l’ambiance des négociations, après plusieurs sessions très négatives, à l’issue desquelles le négociateur européen en chef Michel Barnier avait clairement exprimé son agacement. Et nul doute que la reprise des rencontres en personne permettra de faciliter les échanges.

Le temps s’avère pourtant limité. Vendredi, Michael Gove, le ministre britannique en charge de la coordination des négociations, également présent à la rencontre virtuelle de lundi, a dévoilé avoir « ​officiellement confirmé que le Royaume-Uni n’étendrait pas la période de transition ​» au-delà du 31 décembre et que « ​le moment de l’extension était maintenant passé ​». A l’issue de celle-ci, les arrangements mis en place depuis 1973 entre le Royaume-Uni et l’Union européenne prendront fin.

Cette annonce a fait bondir les premiers ministres du Pays de Galles et d’Ecosse, qui avaient qualifié une telle stratégie d’« ​extraordinairement téméraire ​». En guise de protestation, ils ont donc boycotté une rencontre téléphonique prévue avec les représentants du gouvernement central. Leur message est clair ​: le gouvernement britannique portera seul la responsabilité d’un échec des négociations commerciales. La question est de savoir si Boris Johnson ne tentera pas un dernier coup politique redressé une courbe de popularité bien affectée après l’histoire du Corona virus et surtout des résultats économiques décevants. Ils pourraient au dernier événement peut-être se rabattre sur une prolongation du calendrier qui lui laisserait le temps de négocier des avantages que lui refuse pour l’instant l’union européenne.

 

 

 

 

Même si le gouvernement ne le dit pas encore, il désire donc mettre en place une période de transition qui n’en possède pas le nom. Les déclarations tonitruantes de Michael Gove sont donc trompeuses ​: il refuse de proroger le temps de négociations de l’accord mais veut prolonger le statu quo réglementaire entre les deux pays. Dans le seul but de ne pas paraître revenir sur sa parole.

Dégâts économiques. Cette évolution rhétorique a principalement été favorisée par la gronde du milieu des affaires. « ​Notre industrie a besoin du soutien du gouvernement, pas d’être cassée par celui-ci ​! ​» s’est récemment agacée Elizabeth De Jong, l’une des responsables de l’Association du transport de fret. « ​Nous n’avons tout simplement pas assez de capacité disponible pour planifier les changements structurels majeurs nécessaires à un départ réussi de l’UE et pour gérer en même temps la pression sans précédent causée par le Covid-19. ​» Ainsi, 72% des 400 entreprises du secteur réclamaient une extension de la période de transition. Un sentiment partagé par la plupart des entreprises britanniques impliquées dans l’import/export.

 

Croissance France : optimisme de circonstance pour la Banque de France

Croissance France : optimisme de circonstance pour la Banque de France

 

 

À défaut de dynamisme chez les producteurs et chez les consommateurs, le gouvernement a sans doute demandé aux instituts économiques de sortir des indicateurs qui montrent une petite reprise. C’est le cas pour la Banque de France. Selon une estimation de la Banque de France publiée lundi 11 février, le produit intérieur brut (PIB) progresserait de 0,4% au premier trimestre. L’activité retrouverait ainsi de la vigueur après une année 2018 (1,5%) bien moins dynamique que 2017 (2,3%). À titre de comparaison, l’économie française n’a jamais dépassé 0,3% de progression trimestrielle l’année dernière, d’après les chiffres de l’Insee. L’hypothèse de la banque centrale, conforme à la prévision de l’institut de statistiques public, est en hausse par rapport au chiffre du quatrième trimestre 2018 (0,3%) communiqué par l’Insee.  On se demande comment l’économie pourrait retrouver de la vigueur alors que le pessimisme règne concernant la consommation ou encore l’industrie. Du côté de l’industrie, la situation est moins favorable. Le mois dernier, la production industrielle a diminué dans des secteurs stratégiques comme l’aéronautique ou la chimie. Le climat des affaires est passé de 102 en décembre à 99 en janvier. Les dirigeants prévoient une reprise de l’activité en février. Dans les services, l’enquête de la Banque de France signale de moins bons résultats avec un coup de frein de l’activité. D’après le site OFFEMEDIA, en 2018, les marchés PGC+FLS (Produits de grande consommation – Frais libre-service) décrochent en volume, avec une baisse de 1,2%, soit la même ampleur de baisse que lors de la crise financière de 2008. Seules un tiers des catégories sont en croissance, contre la moitié en 2015 d’après le dernier bilan de Kantar Worldpanel.

56% des Français se méfient de la grande distribution. Dans ce climat, PME et marques de distributeurs (MDD) thématiques tirent leur épingle du jeu. Mais les marques nationales de PGC voient leur niveau de confiance fortement décliner depuis 10 ans.

Une grande majorité de Français souhaite «consommer plus responsable». 80% d’entre eux sont inquiets de la sécurité alimentaire, soit une hausse de 14 points en 6 mois.

Dans ce contexte de défiance, de nouvelles applications guident les consommateurs vers des produits plus sains en fonction de leur composition ou de leur apport nutritionnel. Près de 20% des Français les utilisent. Et les trois quarts des utilisateurs de ces applications déclarent qu’elles ont changé leur façon d’acheter.

 

Kantar Worldpanel identifie 5 tendances qui accompagnent cette mutation :

1 – Le Végétal : il envahit les rayons et affiche une croissance en valeur de +33%.

 

2 – Le sourcing : 31 % des foyers considèrent l’origine des produits alimentaires comme un critère de choix important. Ce sont les labels d’origine France qui sont les plus importants aux yeux des acheteurs comme «Viande Bovine Française», «Made in France», «Origine garantie fabriqué en France».

 

3 – Le clean : cette tendance répond à la volonté des consommateurs de se débarrasser des ingrédients suspects.

 

4 – Le «faire soi-même» : environ 80% des Français ont eu recours à cette méthode. Si l’alimentation était déjà concernée par cette vague, il est devenu tendance de fabriquer ses produits d’entretien ou de beauté, une pratique adoptée par 17% des foyers.

 

5 – Le Bio : il est entré dans tous les foyers français et se démocratise grâce aux enseignes généralistes. Le Bio est le seul label associé à une double promesse santé et environnement. Les préoccupations écologiques gagnent du terrain. Jusqu’à présent manger bio c’était avant tout dans un souci d’améliorer son bien-être et celui de ses proches. Mais, de plus en plus, il s’agit aussi d’agir dans une optique écologique, en choisissant des produits plus respectueux de l’environnement.

 

 

Par enseignes, 2018 a vu la confirmation de tendances à savoir des hypermarchés qui pèsent toujours très lourd en PDM (52%) mais qui cèdent 0,3pt. A l’opposé, Internet poursuit son développement au détriment des HM et gagne +0,3pt de Pdm à 6,1% en 2018.

 

 

Immobilier : davantage d’optimisme ?

Immobilier : davantage d’optimisme ?

Curieux titre de certains grands médias ! Les offensive du lobby immobilier se succèdent pour faire croise que la marché se retourne. Cette fois c’est un sondage CSA-Crédit foncier . En faiat un optimisme de façade car rien n’indique que les ventes seront plus dynamiques e 2015 même dans le sondage CSA.  Alors que les professionnels sont, pour les deux tiers d’entre eux, pessimistes quant au marché de l’immobilier en 2015, plus de la moitié s’attendent à une baisse des prix dans l’immobilier ancien au cours de l’année qui commence. C’est un des enseignements de la première édition du baromètre Crédit Foncier/CSA sur le moral des professionnels de l’immobilier diffusé ce matin. Si l’on étudie de plus près les résultats de l’enquête, on découvre aussi que la baisse attendue est significative. Si près de la moitié (47 %) des professionnels convaincus d’une baisse des prix, pensent que celle-ci sera contenue entre 2 et 5 %, c’est tout de même une forte minorité, 40 %, qui pensent qu’elle sera plus accentuée. Pour ce qui concerne les logements neufs, les pronostics sont sensiblement différents. En effet, 57 % des professionnels s’attendent à une stabilité des prix ; cependant 28 % d’entre eux s’attendent également à une baisse des prix. Réalisé en collaboration avec l’institut de sondage CSA, ce nouveau baromètre du Crédit Foncier dédié au moral des professionnels de l’immobilier mesure leur perception du marché du logement au cours des quatre derniers mois et leurs anticipations pour les douze prochains.

Hollande et l ’optimisme béat des grands médias

Hollande et l ’optimisme béat des grands médias

 

Curieux cet optimisme béat des grands médias sur le virage de Hollande, sur la croissance et même sur le moral des français. En fait strictement rien ne permet de manifester une telle naïveté si ce n’est les phénomènes de mode habituels dans les cercles parisiens et les rédactions. D’abord en voit mal en quoi le virage idéologique de Hollande serait historique, ce n’est autre que le virage habituel qui en réalité le fait tourner en rond. Le même virage que Mitterrand qui, deux ans après son élection, avait lâché les promesses pour la rigueur et la compétitivité. Socialiste, social démocrate, social libéral ou libéral tout court, quelle importance pour qualifier la doctrine de Hollande. La vérité est qu’il n’en a pas d’autre que celle de la conquête du pouvoir – comme beaucoup d’autres – et qui ne sait pas quoi en faire après ; Hollande suite la mode, l’opinion, le groupes de pression, Bruxelles, les sondages. Un cocktail finalement très contradictoire qui traduit l’absence de vision et de conviction. Hollande sera après demain interventionniste keynésien si  les circonstances médiatiques lui imposent (à différencier des nécessités économiques). Mais les médias sont contents, eux aussi suivent la mode. Exit l’inversion de la courbe du chômage, disparue des unes, des écrans, de analyse et des discours. L’inversion du chômage c’était encore valable en décembre et cela relève désormais de la préhistoire. On en reparlera quand même une peu quand vont tomber les mauvais chiffres du chômage des prochains mois. De la même manière c’est aussi l’optimisme sur la croissance, c’est reparti si on en croit les médias (et le gouvernement bien sur) En fait on va peut être faire 1 % ou 1.1% au lieu de 0.9% prévu, pas de quoi s’évanouir et le nombre de chômeurs va continuer d’augmenter (il faudrait1.5% pour recréer vraiment des emplois). Pareil pour le moral, c’est reparti à la hausse même si les sondages démontrent le contraire car une majorité d’entreprises sont pessimistes sur l’ensemble de l’économie et pour les ménages il n’y a pas de changement (29% seulement ont jugé Hollande convaincant)°. Dans les jours et les semaines qui vont suivre on va donc assister à une intoxication à l’optimisme beat, quelques semaines seulement avant évidemment que les mauvais indicateurs renversent la courbe de l’euphorie médiatique.

Allemagne conjoncture 2014 : optimisme mesuré

Allemagne conjoncture 2014 : optimisme mesuré en 2014

 

Une  courte majorité des secteurs de l’économie allemande se disent optimistes à l’orée de 2014 grâce à la bonne tenue de la demande intérieure et aux signes d’amélioration de la conjoncture dans le reste de la zone euro, montre une enquête publiée jeudi. Sur les 48 fédérations interrogées par l’institut d’études économiques IW de Cologne, 26 ont répondu que les entreprises de leur secteur étaient plus optimistes aujourd’hui qu’il y a un an. Sept ont au contraire fait état d’une dégradation du moral, parmi lesquels les mines, le secteur pétrolier, l’eau et l’énergie, ainsi que les banques coopératives. Les perspectives futures semblent plus encourageantes encore: 34 des 48 fédérations ont dit s’attendre à une hausse de la production ou des ventes en 2014 par rapport à 2013. L’industrie manufacturière et la construction, qui avaient connu un début d’année 2013 difficile, figurent parmi les secteurs qui abordent la nouvelle année avec optimisme. « Il y a longtemps que les entreprises allemandes n’ont pas regardé vers l’avenir aussi favorablement », a déclaré Michael Hüther, le directeur de l’IW. « Mais les résultats auraient sans doute été encore meilleurs s’il n’y avait pas les incertitudes que laisse planer l’accord de coalition déficient. » Les industriels allemands critiquent en effet le compromis conclu par la CDU conservatrice d’Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD), qui annonce selon eux une remise en cause de certaines réformes économiques entrées en vigueur ces dernières années. L’accord de coalition prévoit entre autres l’instauration d’ici 2017 d’un salaire minimum brut de 8,50 euros de l’heure, la possibilité de partir en retraite à 63 ans à condition d’avoir travaillé 45 ans et une augmentation des pensions de retraite pour les mères d’enfants nés avant 1992. Interrogés par Reuters, le président de la fédération industrielle BDI, celui des chambres de commerce et d’industrie allemandes (DIHK) et celui de la confédération des artisans ZDH ont également jugé que les projets de la coalition gouvernementale n’incitaient pas à l’optimisme, même si celui-ci domine pour 2014. « L’industrie est bien placée. La situation économique est solide et l’économie mondiale reste sur la voie de la croissance », a dit Ulrich Grillo, le président de la BDI.

Etats –Unis : optimisme sur le « mur fiscal »

Etats –Unis :  optimisme sur le « mur fiscal »

Démocrates et républicains ont jusqu’au 31 décembre pour se mettre d’accord pour trouver les moyens de réduire le déficit des finances publiques. Faute d’accord, dès le 2 janvier, 600 milliards de dollars d’économies sous forme de hausses d’impôts et de baisses des dépenses entreront automatiquement en vigueur. Vendredi, des deux côtés, chacun a fait montre d’une volonté de mettre sur la table les questions qui tiennent à coeur à chaque camp depuis longtemps. Ainsi, les deux représentants du camp démocrate, le leader de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid et le leader de la minorité démocrate à la chambre des représentants, Nancy Pelosi, ont déclaré qu’ils reconnaissaient la nécessité de dépenser moins. Côté républicain, John Boehner, qui préside la Chambre des représentants et Mitch McConnell, le chef des républicains au Sénat, ont dit avoir accepté de mettre la question des recettes « sur la table ». « Nous avons les fondements pour pouvoir parvenir à un résultat », a déclaré Harry Reid, devant la Maison blanche après la réunion, qui a duré plus d’une heure et à laquelle assistait le vice-président Joe Biden. Cette réunion était la première entre le président et son opposition républicaine depuis sa réélection le 6 novembre




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