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Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois

Rendez-vous ophtalmos : 48 jours en moyenne….mais jusqu’à huit ou neuf mois


Encore une moyenne qui ne signifie pas grand-chose tellement les écarts sont importants. En effet d’après le Syndicat national des ophtalmologistes (Snof), le délai moyen pour obtenir un rendez-vous de contrôle de la vue chez un ophtalmo était 48 jours, contre 52 jours en 2022 et 68 jours en 2019.Des délais qui se raccourcisse en moyenne mais qui s’allonge dans les déserts médicaux puisqu’il faut attendre assez souvent entre huit et neuf mois.

Le délai médian était de son côté de 24 jours, contre 30 en 2022 ou 43 en 2019. Pour obtenir un rendez-vous plus urgent, lié à l’apparition de symptômes (points noirs, filaments, etc…), le délai moyen a pour sa part légèrement réaugmenté à 8 jours, contre 7 jours en 2022 mais 27 en 2019, selon les chiffres du Snof. Le délai médian était de 4 jours, contre 5 jours en 2022 et 10 jours en 2019, première année de cette étude.

La poursuite en 2023 de la réduction du délai de prise de rendez-vous s’explique notamment par le développement du «travail aidé» chez les ophtalmos, de plus en plus nombreux (78% en 2023) à exercer avec des assistants médicaux, orthoptistes ou autres professionnels, selon le Snof. Par ailleurs, le nombre de médecins ophtalmologistes est en cours de stabilisation, après les reculs de ces dernières années. «Les effectifs globaux devraient commencer à augmenter en 2024», selon le Snof.

Ophtalmos : entre 1 et 4 mois d’attente

Ophtalmos : entre 1 et 4 mois d’attente

D’après une étude réalisée par l’institut Ifop et dévoilée par le JDD. Il faut à peu près trois mois d’attente pour consulter un ophtalmo dans certaines zones médicalement désertifiées le délai peut  atteindre six ou neuf mois. Une activité pourtant très lucrative et même parmi les plus rentables compte tenu en particulier du vieillissement de la population. En cause comme pour les médecins le numerus clausus, c’est-à-dire la limitation du nombre de praticiens. Le fait aussi que dans le milieu médical la spécialité ophtalmo n’est pas considéré comme la plus noble. Enfin la désertification économique qui contamine aussi bien les services de santé que les autres services publics ou privés. Comme on ne peut lever le tabou de la liberté d’installation, les ophtalmos comme d’autres spécialistes médicaux s’installent prioritairement près de leur marché potentiel c’est-à-dire dans les très grandes villes. Ainsi la concentration nourrit la concentration et 80 % du territoire est en voie de désertification sur tous les plans. Pour les économistes orthodoxes, cette concentration et le moyen d’alimenter  la croissance endogène puisqu’elle transforme le citoyen en consommateur qui doit payer pour tout, peut-être même un jour pour respirer ou pour marcher dans la rue. La structure de consommation est  différente dans des zones à caractère plus rural, le citoyen peut subvenir à ses propres voisins voir pratiquer l’échange  services ou de biens.  Faire refaire ses lunettes est donc beaucoup plus rapide en Ile-de-France (46 jours de délai) ou en Provence-Alpes-Côte-D’azur (48) que dans l’Ouest, particulièrement touché par la pénurie d’ophtalmos, comme les villes de moins de 20.000 habitants (132 jours d’attente en moyenne). Si les grandes agglomérations s’en tirent mieux en général (40 jours à Paris, 28 à Marseille), toutes ne sont pas pour autant épargnées. A Nantes, il faut patienter 70 jours et à Toulouse 141. Autre enseignement : les médecins pratiquant des dépassements d’honoraires (secteur 2) sont plus accessibles (76 jours en moyenne) que leurs confrères qui n’en facturent pas (102 jours). L’étude identifie un dernier point inquiétant : un quart des ophtalmologistes interrogés par l’Ifop ne prend plus de nouveaux patients. Heureusement les ophtalmos délèguent de plus en plus souvent une partie de leurs tâches à des orthoptistes (professionnels paramédicaux) et même à des infirmières spécialement formées pour les seconder. « Cela permet de dégager du temps médical », décode Thierry Bour. Le patron du SNOF espère enfin un boom rapide de la télémédecine dans sa discipline, révolution désormais accompagnée par le ministère de la Santé. « 




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