Archive pour le Tag 'opération'

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Valls à Marseille : opération arrosage électoral…..non, métropolisation

Valls à Marseille : opération arrosage électoral…..non métropolisation

Un petit supplément pour les dotations de Marseille et ses environs dans le cadre di contrat de plan de 1.6 milliards. Valls distribue les subventions d’une région taraudée par la montée de la droite et de l’extrême droite . En fait on fera uen grande métropole avec Marseille, Aix d’autres communes, la deuxième ville de France. C’est la mode de la métropolisation ! Pourquoi pas aussi une seule ville pour toute la région PACA ? On ne parvient déjà pas à gérer Marseille ( sur le plan économique ou sur le plan sécuritaire) mais on agrandit encore. Pourquoi ? Pour avoir davantage de subventions, d’électeurs donc encore de subventions. Et finalement pour aboutir à des villes ingérables dans tous les domaines !  Le Premier ministre Manuel Valls a donc  réaffirmé vendredi l’engagement du gouvernement en faveur de la métropole Aix-Marseille-Provence et de la deuxième ville de France où, selon lui, « plus qu’ailleurs, l’Etat doit incarner l’action ». Entouré de neuf ministres, il a présidé en préfecture un comité interministériel pour la future métropole, qui doit voir le jour le 1er janvier 2016 sur un territoire englobant 92 communes et 1,8 million d’habitants. « C’est une première, mais pas un premier pas. Il s’inscrit dans un engagement voulu en 2012 par Jean-Marc Ayrault. » Son prédécesseur à Matignon s’était à l’époque engagé à aider au développement de l’agglomération marseillaise en ciblant la sécurité et la métropole. L’Etat contribue aux investissements de la région grâce au contrat de plan Etat-région à hauteur de 1,6 milliard d’euros. Manuel Valls a souligné que ce contrat financé à parts égales par les deux parties permettrait notamment le financement d’un plan campus à hauteur de 120 millions d’euros, l’engagement de 290 millions d’ici 2020 dans des projets ferrés et routiers à Marseille et de 300 millions d’euros dans le développement économique du grand port maritime de Marseille. « Quand le catalogue est bon pour la ville, je prends », a dit la sénatrice socialiste Samia Ghali, maire de l’un des huit secteurs de la ville. Le Premier ministre a confirmé un « surcroît de dotation de 50 millions par an » pour accompagner les investissements de la future métropole, une « somme ridicule et inadaptée au regard du territoire » selon Nicolas Isnard, le président de l’une des six intercommunalités qui doit être englobée dans la future entité.

 

Alstom: opération Blanche pour l’Etat !! (Montebourg)

Alstom: opération Blanche pour l’Etat !! (Montebourg)

 

Pour une fois Montebourg est parvenu à une solution industrielle qui ménage les intérêts stratégique du pays. Par contre quand il affirme que cette opération ne coutera rien au contribuable, il se plante. Visiblement l’ancien avocat entretient des relations assez approximatives avec la comptabilité nationale et la fiscalité. « Le conseil d’administration a unanimement décidé d’émettre un avis favorable à l’offre de GE » et l’entreprise engagera désormais « les procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel d’Alstom », détaille le communiqué publié samedi soir.  Dans le même temps, les discussions continuent toujours entre l’Etat et Bouygues au sujet du prix de rachat des 20% du capital d’Alstom que l’Etat souhaite racheter. A l’Élysée, une source proche de la présidence se disait cependant samedi soir « optimiste sur un débouché rapide avant l’ouverture des marchés » lundi à 9 heures.  Arnaud Montebourg rappelle ce dimanche 22 juin dans une interview au Parisien/Aujour’dhui en France que « s’il n’y a pas d’entrée de l’Etat parce que M. Bouygues ne veut pas vendre ses actions, l’opération avec GE ne se fera pas. »  Dans cette interview, le ministre de l’Economie assure que l’entrée de l’Etat au capital d’Alstom « coutera zéro euro aux contribuables ». Elle sera en effet financée par la vente de « certaines » participations de l’Etat dans des grands groupes français. Il précise que l’Etat possède un portefeuille d’actions de 110 milliards dans 71 sociétés, et que c’est « en vendant certaines de ces actions » que seront achetés les 20% du capital d’Alstom détenus par Bouygues. « Aujourd’hui, parce que nous avons vendu un peu de Safran, d’Airbus et d’Aéroports de Paris, nous disposons de 2,7 milliards d’euros en caisse », assure le ministre. « Une partie de cette somme nous a permis de financer le réinvestissement (à hauteur de 800 millions d’euros) dans PSA, lors de l’entrée du chinois Dongfeng. Et nous sommes confortables pour intervenir dans Alstom », commente Arnaud Montebourg.

 

Au lycée, « ce que soulève la jupe » : une opération douteuse

Au lycée, « ce que soulève la jupe » : une opération douteuse  

Lutter contre le sexisme est indispensable mais reste la forme et pas sûr que l’opération  «  ce que soulève la jupe » lancée dans l’académie de Nantes soit très pertinente et très heureuse. Les groupes locaux de Loire-Atlantique liés au mouvement anti-mariage pour tous dénoncent une opération, « Ce que soulève la jupe », lancée par l’académie de Nantes. Vendredi, les garçons de certains lycées sont invités entre autres à se rendre en jupe dans leur établissement, pour lutter contre le sexisme. La polémique, lancée par des mouvements qui dénoncent la supposée « théorie du genre », a atteint le gouvernement, qui dénonce une fausse information. La polémique s’est propagée en un rien de temps ce mercredi sur les réseaux sociaux. A l’origine, cette journée présentée par l’académie de Nantes : « Ce que soulève la jupe ». Vendredi, le conseil académique de la vie lycéenne, qui a lancé l’opération, propose d’ »inviter filles et garçons, élèves et adultes, le temps d’une journée événement, à porter une jupe ou un autocollant ‘je lutte contre le sexisme‘ ». Le communiqué est publié sur le site de l’académie. Le but ? Échanger sur les discriminations sexistes le temps d’une journée. Seuls 27 des 220 lycées de l’académie proposent cette opération. Mais, très vite, les mouvements proches de la Manif pour tous y ont vu un exemple caractérisé de ce qu’ils nomment la « théorie du genre ».

Centrafrique: prolongation de l’opération

Centrafrique: prolongation de l’opération

 

Il fallait s’y attendre la France est engagée non pas pour quelques mois mais sans doute des années en Centrafrique. Elle est en outre désespérément seule en dépit de renforts symboliques annoncés ici ou là (une centaine d’allemands !!).  Hollande s’est précipité sur ce conflit pour redore son image ; en clair refaire le coup du Mali mais les risques ont été mal appréciés et la France est engluée. Il fallait intervenir bien sûr mais avec l’accord et le soutien préalable de l’Europe. Des débats qui s’annoncent animés en raison des difficultés sur le terrain, mais qui devraient se solder par un vote favorable des deux chambres. La mort accidentelle dimanche d’un troisième soldat français en RCA est venue rappeler les difficultés auxquelles sont exposés les quelque 2.000 militaires déployés dans le pays.  Début décembre, le président François Hollande avait prédit une opération « rapide ». Mais de l’avis même du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, « ça sera plus long que prévu ».  Si le niveau de violence a en effet baissé à Bangui, le cycle des représailles entre chrétiens et musulmans a provoqué la fuite de dizaines de milliers de musulmans vers le nord et l’explosion de la criminalité provoquée par les groupes armés.  Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, défendra le bilan de l’opération vers 16H30 à l’Assemblée nationale et son intervention sera lue au Sénat par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le vote est attendu en fin de journée.  La consultation du Parlement est prévue par la Constitution pour les opérations extérieures qui se prolongent au-delà de quatre mois. Sangaris ayant débuté le 5 décembre, le vote aurait dû intervenir fin mars-début avril, mais les travaux du Parlement seront suspendus à cette période en raison des élections municipales.  Au plus haut niveau, les militaires réclament la poursuite de l’opération pour consolider les progrès accomplis pour sécuriser le pays. Selon le commandant de Sangaris, le général Francesco Soriano, l’intervention française devrait se poursuivre, « jusqu’à ce que l’opération de maintien de paix (de l’ONU) prenne le relai ».  Une opération sous casque bleu des Nations-Unies qui, selon les spécialistes, ne devraient pas se mettre en place au moins avant l’été. Et la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, plaide pour sa part pour le maintien de Sangaris jusqu’aux élection en RCA prévues début 2015.  Plusieurs députés qui se sont rendus la semaine dernière à Bangui pointent des « erreurs d’appréciation » dans la préparation de l’opération et une « sous-estimation » du degrés de violence. Interrogations également sur le nombre de soldats français déployés, jugé globalement insuffisant, et le montant de la facture, dont la France doit pour l’instant s’acquitter seule. D’une manière générale, les parlementaires réclament une plus forte implication de l’Union Européenne et une accélération du processus des Nations-Unies pour déployer des casques bleus.  Au Sénat, où les débats qui relèvent de la défense sont relativement consensuels, la prolongation de l’intervention militaire devrait être votée sans trop de difficultés.  A l’Assemblée, les députés socialistes voteront également favorablement. Pour Jean-Paul Bacquet (PS), de retour de Bangui, il serait en effet « totalement irresponsable de voter le retrait ».  Les élus communistes devraient quant à eux s’abstenir et les centristes de l’UDI s’orientent vers « un soutien avec réserve » de la prolongation.  Plus critiques, les élus UMP reprochent à l’exécutif d’avoir engagé la France dans une affaire « à haut risque » sans en mesurer les conséquences. « La France venait là pour rejouer le scénario de Serval (l’opération militaire au Mali) et elle doit faire face à un Kosovo africain. Sangaris n’était pas du tout formaté pour ça », souligne le député Yves Fromion, également de retour de Centrafrique, pour qui un vote contre serait cependant « déraisonnable ».  L’opposition devrait donc se partager entre un soutien à la prolongation de Sangaris avec de fortes réserves, quelques votes contre et l’abstention.

 

Baisse des charges: en fait une opération blanche

Baisse des charges: en fait une opération blanche

L’enthousiasme de la baisse des charges sur les entreprsises risue de vite retomber puisqu’en réalité il s’agit de remplacer les 20 milliards du CICE par les 30 millirds de cotisations familailes. Mais mécaniquemenet cette suppression des cotisations familiales va accroitre les marges et accroitre les impôts sur les bénfices. Lopération serait donc partiquemenet blanche.En réalité  le gouvernement ne perdrait  pas d’argent au terme d’un jeu de passe-passe (avec en plus une cathédrale administrative, celle des contraintes)). S’il remplaçait le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) par des baisses de charges, il pourrait même en gagner un peu. L’explication se trouve dans le bilan des entreprises : une baisse de charges, c’est à dire une baisse mécanique du coût du travail, améliore tout aussi mécaniquement le résultat des entreprises. Et sur ce résultat les entreprises paient de l’impôt.  En baissant les charges, l’Etat récupère donc automatiquement par l’impôt sur les sociétés (IS) une partie de ce qu’il a donné. Ce n’est pas le cas avec le CICE, qui est un « crédit d’impôt », c’est à dire un chèque fait par l’Etat à l’entreprise et qui n’a aucun impact sur le résultat de celle-ci. Voilà pourquoi, au terme de savants calculs, les comptables sont formels: les deux masses sont équivalentes pour les finances publiques : 20 milliards de CICE représentent la même chose que 30 milliards de baisse de charges. C’est pareil pour l’Etat, mais pas forcément pour les entreprises. Pour un salarié payé à  2 smic, le CICE permet 2.080 euros d’allègements, alors que la suppression des cotisations familles équivaut à seulement 1.820 euros d’allègement une différence de 260 euros dans ce cas précis ! En revanche, l’allègement dans le cas d’une baisse des charges est significatif pour l’entreprise au-delà de 2,5 smic. Quoi qu’il en soit, tout cela permet de relativiser le supposé « cadeau » fait aux entreprises.

Hollande : opération sauvetage par décrets et ordonnance

Hollande : opération sauvetage par décrets et ordonnance

 

 

 

 

 

Opération sauvetage pour Hollande qui n’a plus le temps de passer par le parlement pour sauver ce qui peut l’être avant les élections. Il préconise donc des décrets et des ordonnances, la procédure courte pour essayer de remonter la pente glissante de l’impopularité et du désespoir de l’opinion. Jamais le moral des français n’a été aussi bas, comme la  popularité d’un président de la république ; Si l’on en juge par les thèmes évoqués par la porte parole du gouvernement Hollande est encore largement à coté de ses baskets. Mettre le parlement en quasi vacances n’est pas nécessairement une mauvaise chose tellement la machine à produire des textes asphyxie tout. Pour autant encore faut-il choisir les vrais enjeux pour intervenir par décrets ou ordonnances,  Hollande a compris qu’il y avait trop dimpôts, trop de procédures, il lui reste encore à comprendre comment faire pour relancer la croissance et derrière l’emploi. A moins évidemment qu’il ne signe un texte décrétant l’inversion durable du chômage, au point où il en est tout est possible !  De toute manière nombre de textes  ne sont pas appliquées sur les 11 000 lois  et 150 000 décrets (40% des lois n’ont pas été appliqués lors des 5 dernières années !).Alors quelque décrets en plus ou en moins  !   En fait l’objectif n’est sans doute pas de réformer réellement mais de s’agiter avant les élections pour monter la détermination du gouvernement et occuper ainsi l’espace médiatique. Le président de la République, qui a par ailleurs demandé aux ministres de faire preuve de « réactivité » et « d’anticipation », leur a donc aussi demandé « de faire de sorte de ne passer par la loi que quand cela est strictement indispensable, et de veiller pendant ce temps-là à faire avancer les dossiers par d’autres moyens: par des décrets, des ordonnances », a déclaré Mme Vallaud-Belkacem en sortant du premier Conseil des ministres de l’année. « Il y a bien d’autres moyens de réformer notre pays et de faire progresser les sujets », a-t-elle ajouté.  Au cours du point presse, elle a dressé la liste des projets de loi au menu des six prochains mois. Avant les municipales: cumul des mandats, ville, consommation, et formation professionnelle, égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, artisanat, détachement des travailleurs mais aussi une proposition de loi constitutionnelle sur langues régionales ou minoritaires. Après les municipales: projet de loi sur la prévention de la récidive et individualisation des peines de Christiane Taubira, et texte sur l’économie sociale et solidaire.

 

Opération Matignon-bis ou l’art de jeter l’argent par les fenêtres

Opération Matignon-bis ou l’art de jeter l’argent par les fenêtres

 

Regrouper les services de Matignon dans un même endroit, 3000 fonctionnaires concernés ; Une belle gabegie en perspective d’autant que 1000 fonctionnaires seraient largement suffisants (beaucoup font doublons avec les services des ministères. Pour l’administration la crise n’existe pas. Un projet fou, coûteux, significatif des compétences en matière de gestion de la haute administration (et des gouvernements).  Projet mal engagé, mal préparé, mal financé. On ne parle pas ici des ratages du logiciel de paie des militaires Louvois que le gouvernement vient d’abandonner la semaine dernière après 500 millions d’euros dépensés. Mais du projet de « Matignon-bis », un centre qui regroupera en 2017 une partie des services du Premier ministre, place de Fontenoy, en face des Invalides à Paris.  Le projet devrait coûter près de 500 millions d’euros à l’Etat. Autant que le logiciel Louvois. Espérons que l’affaire ne se termine pas de la même manière… L’idée initiale était pourtant séduisante. En 2011, pour des raisons d’économie et de rationalisation du travail ministériel, le gouvernement Fillon décide de regrouper en un même lieu une partie des services dépendant de Matignon, actuellement installés sur 38 sites dans Paris, comme le Centre d’analyse stratégique, le service d’information du gouvernement (SIG) ou encore le secrétariat général à la Mer.  Certaines autorités administratives indépendantes comme le Défenseur des droits, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) ou encore la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) hebergés dans des locaux loués très cher, doivent les rejoindre. Au total, près de 3.000 personnes seraient concernées.  Pour regrouper tout ce petit monde, le choix du gouvernement se porte sur un grand bâtiment de 7 étages et de 55.475 m2 situé place de Fontenoy, dans le 7eme arrondissement de Paris et occupé précédemment par différentes administrations qui ont émigré vers la banlieue. L’opération initiée sous la droite a ensuite été validée par le gouvernement Ayrault fin 2012.  Le bâtiment est estimé par le cabinet Jones Lang Lasale à 200 millions d’euros et par les Domaines à 300 millions. Il doit également faire l’objet de sérieux travaux pour accueillir les fonctionnaires. Ceux-ci sont estimés à près de 230 millions. Il est vrai qu’en contrepartie, la vente de certains locaux occupés par Matignon pourrait rapporter 160 millions à l’Etat.  Dans un rapport budgétaire consacré en octobre dernier aux crédits du Premier ministre, la députée UMP Marie-Christine Dalloz émet des sérieux doutes sur la gestion de l’opération. « La conduite du projet me laisse perplexe. A en croire les éléments d’information officiels, tout irait bien (..) Cependant, selon un intéressant rapport du sénateur de Paris Philippe Dominati, le projet semble connaître certaines difficultés », écrit-elle.  Ce rapport publié en juillet dernier (voir ci-joint) pointe, en effet, de nombreuses incohérences qui pourraient transformer l’opération en un beau fiasco dans quelques années.  « Il est difficile de connaître la véritable estimation du coût de l’opération », note le sénateur UMP de Paris. Fâcheux tout de même. L’Etat, n’ayant pas les moyens de financer l’opération, a choisi de recourir à un partenariat public-privé mais avec un organisme, la Sovafim dont le seul actionnaire est…l’Etat. Dans un rapport de 2011, la Cour des comptes recommandait pourtant « de mettre un terme à l’existance de cette société inutile ». La Sovafim a cependant obtenu « les droits de superficie » pour 13 ans en contrepartie d’un loyer de 21 millions par an versé par l’Etat. Certains experts estiment que ce montage entraînera un surcoût de 30% par rapport à une simple maîtrise d’ouvrage publique ! Autre incertitude: les éventuels recours contentieux qui pourraient être déposés contre l’opération. De quoi la retarder encore un peu plus et alourdir son coût. Pour l’heure, le projet a déjà un an et demi de retard sur le calendrier initial alors qu’aucun coup de pioche n’a encore été donné.

 

Opération conquête électorale à Marseille : transport et policiers

Opération conquête  électorale à  Marseille : transport et policiers

Des milliards pour Marseille qui justifie évidemment des investissements mais juste avant les municipales ; ce qui ressemble à une opération de conquête électorale. Jean-Marc Ayrault a dévoilé vendredi une série de mesures d’urgence d’un montant de près de trois milliards d’euros pour les transports à Marseille afin de dynamiser l’économie d’une ville confrontée au chômage et à une violence endémique. Une enveloppe de 2,5 milliards d’euros sera consacrée d’ici à 2030 au vaste chantier de rénovation de la gare Saint-Charles, un projet de station souterraine qui vient en complément de la prolongation du métro marseillais vers les quartiers nord, a précisé le Premier ministre dans la deuxième ville de France. »Cette gare souterraine permettra de faire voyager 20 millions de passagers par an, soit deux tiers de plus qu’aujourd’hui », a-t-il déclaré dans un discours. Le doublement de la ligne ferroviaire entre Aix-en-Provence et Marseille, estimé à 172 millions d’euros, déjà promis par le gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002), sera réalisé. »Nous devons réconcilier la ville mais pour cela nous avons besoin d’un énorme effort sur les transports », a-t-il dit lors de son discours à Marseille. « Relier les quartiers, c’est désenclaver les territoires, c’est rendre la ville accessible à tous, c’est élargir l’horizon des habitants». Aux trois milliards d’euros d’investissements dans les transports s’ajoutent le milliard et demi d’euros du Plan d’investissements d’avenir, les opérations du prochain programme de rénovation urbaine, et 37 millions d’euros du plan d’urgence. Le chef du gouvernement a ajouté que 6,7 millions d’euros supplémentaires seraient alloués à la construction universitaire sur le site de la nouvelle métropole Aix-Marseille-Provence, structure qui bénéficiera d’une enveloppe de 50 millions d’euros à partir de 2016, année de sa création. Cinquante fonctionnaires de police et 30 adjoints de sécurité seront affectés à Marseille en 2014, a ajouté Jean-Marc Ayrault. Ces renforts s’ajoutent aux 487 policiers supplémentaires affectés en 2012 et 2013 à une ville en proie à de gros problèmes d’insécurité.

Opération sauvetage électoral en Bretagne

Opération sauvetage électoral en Bretagne  

 

Opération sauvetage électoral mais pas forcément économique  en Bretagne.  Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé vendredi un doublement des aides européennes au développement rural en Bretagne, où la crise de l’élevage provoque une multiplication de plans sociaux et une rébellion contre l’écotaxe. Selon son entourage, ces aides seraient portées de 175 à 368 millions d’euros entre 2014 et 2020 dans le cadre de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC). »La Bretagne va bénéficier du double de ses moyens », a dit Stéphane Le Foll lors d’une réunion avec les représentants d’organisations professionnelles et syndicales à Rennes. Il s’agit d’aides provenant du fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) pour lequel François Hollande s’est battu lors des négociations entre les gouvernements sur le budget à long terme de l’Union européenne. Il a également rappelé que le Pacte d’avenir pour la Bretagne qui devrait être « finalisé d’ici trois semaines à un mois », prévoit qu’un milliard d’euros sera disponible à travers la BPI (Banque Publique d’Investissement) et le PIA (Programmes d’Investissements Avenir) pour soutenir des projets de développement économique dans la région. »Cela peut être des apports en fonds propres, des prêts, des garanties sur les prêts, des aides à l’investissement (…) et à l’innovation », a expliqué Stéphane Le Foll. Une « bourse de l’emploi » a également permis de répertorier 320 postes en CDI dans le Finistère destinés en priorité aux salariés de l’abattoir GAD de Lampaul-Guimiliau (Finistère), dont la fermeture va entraîner la perte de 850 postes. Le ministre de l’Agriculture, qui a rencontré des représentants des salariés du volailler Tilly-Sabco dont l’activité poulet export doit être suspendue début janvier, a promis des aides à l’investissement pour surmonter la suppression des subventions européennes en juillet dernier. Pour le volailler Doux, un accord de reprise devrait se concrétiser la semaine prochaine. »La révolte des Bonnets Rouges en 1675 a été suivie par deux siècles et demi de déclin pour la Bretagne », a dit Stéphane Le Foll, en référence au symbole arboré lors des manifestations en Bretagne. « Nous, c’est le rebond (…) et tout de suite. »

 

Hollande –Dijon : opération communication ratée

Hollande –Dijon : opération communication ratée

 

En chute libre dans les sondages, critiqué par la droite mais également par sa propre famille politique et ses anciens « alliés » du second tour de la présidentielle, François Hollande voulait faire de la pédagogie auprès des Français. Pour sa première visite, le président de la République avait choisi la Cote d’Or, et plus spécialement Dijon, où il a passsé la journée de lundi en compagnie de l’un de ses fidèles lieutenants, François Rebsamen, député-maire de la capitale mondiale de la moutarde. Problème, son retour sur le terrain ne s’est pas passé comme prévu. Lors de sa visite dans le quartier HLM des Grésilles, François Hollande a été houspillé par des Français mécontents de sa politique. Hollande, qui avait décidé de venir en toute décontraction, fidèle à son étiquette de « président normal » a eu la désagréable surprise d’être pris à partie par plusieurs personnes. Accueilli chaudement par des militants socialistes venus plaider sa cause et défendre la politique du gouvernement (une méthode que ne renierait pas l’UMP et ses « cars » de retraités-militants), François Hollande a eu droit à des propos beaucoup plus critiques de la part de syndicalistes de Solidaires, venus « pour lui rappeler qu’il est socialiste ».  Accusé de « faire la politique du patronat » et de s’occuper du Mali et du mariage pour tous en oubliant la réalité de la majorité des Français, François Hollande va également être apostrophé par un homme qui, dans la foule, lui crie  : « M. Hollande, elles sont où vos promesses ? ». Dans la cohue, l’individu sera immédiatement maitrisé et évacué par le service de sécurité. Sur twitter, l’envoyé spécial du Monde, Thomas Wieder, semble surpris par les méthodes employés par l’équipe de François Hollande. « Drôle d’ambiance à Dijon. Hollande protégé par un cordon de sécurité, et au-delà des habitants qui protestent et se font museler ». Bref, des images assez rares concernant François Hollande.  Les conseillers de l’Elysée, gênées, rejettent eux la faute sur sur les forces de sécurité de la préfecture, parlant d’un excès de zèle. François Hollande, lui, se contentera d’un « ah bon » lorsque la question sur l’évènement lui fut posée.  Avant de reprendre son bâton de pédagogue. Un peu plus tard dans la journée, François Hollande a de nouveau été « taquiné ». A la sortie d’un bar après un petit « apéro », une femme, à qui le président proposait de prendre une photo, a refusé la proposition et lâché : « non pas de photo, on vous voit assez à la télé ».

Inde: opération séduction ratée de Hollande auprès des investisseurs indiens

Inde  opération séduction ratée de Hollande auprès des investisseurs indiens

Un président  transformé en commis voyageurs ; justement ce que Hollande reprochait à Sarkozy. Notamment en 2008 quand Sarkozy essayait déjà de vendre des Rafales ( et le reste). Hollande fait la même chose pour rééquilibrer le commerce déficitaire de la France avec l’Inde ; en plus il appelle les investisseurs indiens à s’installer en France. Là, l’opération charme est plutôt ratée d’après la presse indienne ; car ce que retiennent surtout les investisseurs ce sont les complexités administratives, la fiscalité et le surcoût du travail. L’affaire Mittal a aussi beaucoup refroidi même si Mittal est aujourd’hui plus international qu’indien. Le petit arrangement de Hollande avec Mittal à Florange n’est sans doute pas étranger à cette opération de séduction. On ne peut reprocher à un président de jouer au VRP en cette période de crise mais il faudrait un peu de cohérence de la part de celui qui déclarait il y a peu que « l’ennemi c’est la finance ». Le président français François Hollande a donc lancé vendredi à Bombay une opération séduction auprès des investisseurs et des industriels indiens, « invités » à venir en France pour stimuler des échanges économiques encore frileux.   »Nous sommes tous convaincus que l’Inde a un grand avenir, nous voulons y prendre notre part » et « nous sommes prêts », a-t-il lancé sans détours au terme d’une visite d’Etat de 48 heures, rendant un « hommage tout particulier » aux « grandes familles » d’industriels indiens, la dynastie des Tata et des Ambani.  Bombay, « c’est le coeur économique de l’Inde et je le sens battre à une vitesse rapide » sur cette « terre de tous les possibles », a-t-il enchaîné devant quelque 200 chefs d’entreprises réunis à l’hôtel Taj Mahal, un palace symbole des fastes de l’Inde dans une ville constellée de bidonvilles.  En France, a assuré François Hollande dans un entretien au quotidien à grand tirage The Times of India, les investisseurs indiens trouveront « les meilleures technologies, un bon niveau d’infrastructures, une main d’oeuvre de qualité exceptionnelle et en plus, au coeur de la plus grande économie du monde: celle de l’Europe ». Le  président français, adepte d’une « diplomatie économique » même s’il refuse d’apparaître en « VRP », a discrètement rencontré vendredi à New Delhi une quinzaine de membres du Conseil franco-indien des dirigeants d’entreprise, un club très sélect qui réunit le gotha de l’économie indienne. « Vous n’avez pas une fenêtre, toute la porte (de la France) vous est ouverte », leur a-t-il lancé.  François Hollande s’est voulu aussi porteur d’un message rassurant sur la santé de l’économie européenne et française: « la crise de la zone euro est terminée, la confiance est revenue, les investisseurs sont là et la monnaie européenne, est maintenant appréciée « , a-t-il lancé à Bombay. Curieux discours qui contraste sérieusement avec la réalité.

 

 

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