Archive pour le Tag 'opération'

Foot ligue 1 : Mauvaise opération de Monaco contre Lille

Foot ligue 1 : Mauvaise opération de Monaco contre Lille

Monaco, réduit à dix à l’heure de jeu, n’a pas su se défaire d’un Lille très défensif (0-0), vendredi soir en ouverture de la 8e journée de L1, et, voit ainsi sa première place menacée par le Paris Saint-Germain, qui recevra Strasbourg dimanche.

Gaza : le piège d’une opération terrestre

Gaza : le piège d’une opération terrestre


Plusieurs options tactiques s’offrent au gouvernement et aux responsables militaires israéliens, contraints d’agir de manière décisive pour calmer l’opinion publique, estime, dans une tribune au « Monde », un spécialiste des études stratégiques.

Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza. L’appareil sécuritaire et de renseignement israélien a été pris par surprise, expliquant le succès initial de l’offensive du Hamas et les pertes terribles subies par les civils israéliens. Nul doute qu’une commission ad hoc viendra enquêter sur les raisons de cet échec, comme la commission Agranat l’avait fait après la guerre d’octobre 1973. Le plus probable n’est pas que les experts israéliens n’aient rien vu venir, mais que leurs chefs et les décideurs politiques n’aient pas tenu compte de leurs avertissements.

Pour l’instant, la population israélienne, toutes tendances confondues, se tient unie derrière son armée. Le Hamas, retranché dans Gaza, dispose d’une centaine d’otages très certainement éparpillés et bien gardés, qui constituent autant de moyens de pression et de négociation face à Israël. La mobilisation générale a été décrétée et les chefs de Tsahal [l’armée israélienne], tout comme le gouvernement, doivent déterminer la riposte la plus appropriée pour affaiblir durablement le Hamas et libérer les otages. Ils font face à plusieurs dilemmes : tactique, pour limiter les pertes israéliennes ; opérationnel, pour choisir le mode d’action le plus efficace ; et stratégique, pour atteindre leurs buts de guerre en empêchant le Hamas d’obtenir les siens. Trois options semblent s’offrir à eux.

Tout d’abord, l’établissement d’un siège hermétique de la bande de Gaza qui étouffe le Hamas et ses alliés du Jihad islamique. C’est la solution privilégiée pour l’instant par Benyamin Nétanyahou. L’avantage consiste à éviter les pertes du côté israélien, à affaiblir le Hamas et à donner le temps à Tsahal de peaufiner ses plans ; l’inconvénient est qu’un siège ne permet pas de récupérer les otages, qu’il risque d’isoler Israël sur la scène internationale et qu’il pourrait mettre en grande difficulté le gouvernement israélien si le Hamas mettait en scène l’exécution d’otages.

Hamas Gaza : le piège d’une opération terrestre

Hamas Gaza : le piège d’une opération terrestre


Plusieurs options tactiques s’offrent au gouvernement et aux responsables militaires israéliens, contraints d’agir de manière décisive pour calmer l’opinion publique, estime, dans une tribune au « Monde », un spécialiste des études stratégiques.

Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza. L’appareil sécuritaire et de renseignement israélien a été pris par surprise, expliquant le succès initial de l’offensive du Hamas et les pertes terribles subies par les civils israéliens. Nul doute qu’une commission ad hoc viendra enquêter sur les raisons de cet échec, comme la commission Agranat l’avait fait après la guerre d’octobre 1973. Le plus probable n’est pas que les experts israéliens n’aient rien vu venir, mais que leurs chefs et les décideurs politiques n’aient pas tenu compte de leurs avertissements.

Pour l’instant, la population israélienne, toutes tendances confondues, se tient unie derrière son armée. Le Hamas, retranché dans Gaza, dispose d’une centaine d’otages très certainement éparpillés et bien gardés, qui constituent autant de moyens de pression et de négociation face à Israël. La mobilisation générale a été décrétée et les chefs de Tsahal [l’armée israélienne], tout comme le gouvernement, doivent déterminer la riposte la plus appropriée pour affaiblir durablement le Hamas et libérer les otages. Ils font face à plusieurs dilemmes : tactique, pour limiter les pertes israéliennes ; opérationnel, pour choisir le mode d’action le plus efficace ; et stratégique, pour atteindre leurs buts de guerre en empêchant le Hamas d’obtenir les siens. Trois options semblent s’offrir à eux.

Tout d’abord, l’établissement d’un siège hermétique de la bande de Gaza qui étouffe le Hamas et ses alliés du Jihad islamique. C’est la solution privilégiée pour l’instant par Benyamin Nétanyahou. L’avantage consiste à éviter les pertes du côté israélien, à affaiblir le Hamas et à donner le temps à Tsahal de peaufiner ses plans ; l’inconvénient est qu’un siège ne permet pas de récupérer les otages, qu’il risque d’isoler Israël sur la scène internationale et qu’il pourrait mettre en grande difficulté le gouvernement israélien si le Hamas mettait en scène l’exécution d’otages.

Gaza : le piège d’une opération terrestre

Gaza : le piège d’une opération terrestre


Plusieurs options tactiques s’offrent au gouvernement et aux responsables militaires israéliens, contraints d’agir de manière décisive pour calmer l’opinion publique, estime, dans une tribune au « Monde », le spécialiste des études stratégiques.

Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza. L’appareil sécuritaire et de renseignement israélien a été pris par surprise, expliquant le succès initial de l’offensive du Hamas et les pertes terribles subies par les civils israéliens. Nul doute qu’une commission ad hoc viendra enquêter sur les raisons de cet échec, comme la commission Agranat l’avait fait après la guerre d’octobre 1973. Le plus probable n’est pas que les experts israéliens n’aient rien vu venir, mais que leurs chefs et les décideurs politiques n’aient pas tenu compte de leurs avertissements.

Pour l’instant, la population israélienne, toutes tendances confondues, se tient unie derrière son armée. Le Hamas, retranché dans Gaza, dispose d’une centaine d’otages très certainement éparpillés et bien gardés, qui constituent autant de moyens de pression et de négociation face à Israël. La mobilisation générale a été décrétée et les chefs de Tsahal [l’armée israélienne], tout comme le gouvernement, doivent déterminer la riposte la plus appropriée pour affaiblir durablement le Hamas et libérer les otages. Ils font face à plusieurs dilemmes : tactique, pour limiter les pertes israéliennes ; opérationnel, pour choisir le mode d’action le plus efficace ; et stratégique, pour atteindre leurs buts de guerre en empêchant le Hamas d’obtenir les siens. Trois options semblent s’offrir à eux.

Tout d’abord, l’établissement d’un siège hermétique de la bande de Gaza qui étouffe le Hamas et ses alliés du Jihad islamique. C’est la solution privilégiée pour l’instant par Benyamin Nétanyahou. L’avantage consiste à éviter les pertes du côté israélien, à affaiblir le Hamas et à donner le temps à Tsahal de peaufiner ses plans ; l’inconvénient est qu’un siège ne permet pas de récupérer les otages, qu’il risque d’isoler Israël sur la scène internationale et qu’il pourrait mettre en grande difficulté le gouvernement israélien si le Hamas mettait en scène l’exécution d’otages.

Sahel et dictatures: opération porte ouvertes pour les djihadistes

Sahel et dictatures: opération porte ouvertes pour les djihadistes

Il est vraisemblable que les dictatures ne pourront durer longtemps dans les pays du Sahel qui ont choisi la dictature contre la démocratie afin de limiter d’après eux l’influence de la France. Le problème c’est que ces trois pays à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont depuis longtemps dans un état de sous-développement largement lié à la faiblesse de la gouvernance locale et à la corruption.

La vérité c’est qu’il n’existe pas véritablement d’État dans ces pays en dehors des capitales. Le reste a déjà été offert en grande partie aux terroristes. Les forces militaires de ces pays consacrent leur force aux questions politiciennes au lieu d’affronter les terroristes. L’objectif des armées et des courants qui les traversent ces la luttes pour le pouvoir politique afin de se partager les miettes de la richesse nationale. C’est dictatures ne pourront durer longtemps d’autant que contrairement à leurs affirmations, le peuple ne les soutient nullement. Un peuple qui constate un doublement des prix notamment alimentaires et une accentuation de la misère.

«Le régime malien a préféré (le groupe de mercenaires russe) Wagner à l’armée française. On voit le résultat: la région de Bamako est depuis encerclée par les djihadistes», A déclaré le ministre des armées de la France. «Le Sahel risque de s’effondrer sur lui-même. Tout cela se terminera d’ailleurs très mal pour les juntes en question». «Et on nous dit que le problème c’est la France ! Nous avons été une solution pour la sécurité du Sahel», a-t-il encore lancé, ajoutant que la France était parvenue à neutraliser la plupart des cellules djihadistes et «mis en sécurité» des milliers de civils avant d’être contrainte de partir.

Preuve que seul le pouvoir intéresse les dictatures c’est qu’elles n’ont jusque-là pas remis en cause l’existence du franc CFA. Et pour cause sa suppression et son remplacement par une monnaie différente provoquerait immédiatement une dévaluation de 50 % et une inflation d’autant. Un français fa pourtant porté à bout de bras par l’Europe et la France et les pays économiquement plus développés comme la Côte d’Ivoire.

«Il a suffi qu’on nous invite à partir pour que le terrorisme reprenne», déplore-t-il, citant le cas du Burkina Faso, qui depuis le coup d’État de septembre 2022, a enregistré «2500 morts liés au terrorisme». «Le Mali est au bord de la partition, et le Niger poursuivra malheureusement la même direction», prévient-il.

Besançon : Grosse opération antidrogue avec 200 policiers

Besançon : Grosse opération antidrogue avec 200 policiers

Une grosse opération antidrogue à la hauteur de l’enjeu à Besançon et qui a nécessité l’engagement de 200 policiers et de CRS. Bilan plus de 20 arrestations. La drogue est en train de pénétrer toute la société française avec la bienveillance du pouvoir. Au moins la moitié la population aurait déjà touché la drogue. 5 millions seraient des occasionnels. 1 million seraient des consommateurs assez réguliers.

Pour preuve suite au drame de l’affaire Palmade , le seul ministre qui se soit exprimé est Darmanin et encore uniquement dans le champ de la sécurité routière où il prévoit la suspension du permis.
Cela alors que la problématique est beaucoup plus large et qu’ elle doit prendre en charge tous les aspects: sanitaires, sécuritaires, sociaux et sociétaux dont sont responsables les différents stupéfiants.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards).

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales. Il y a aussi l’aspect sociétal avec des banlieues en état de pourrissement et de ghettoïsation désormais hors la république.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations. Mais le phénomène atteint maintenant les très petites villes.

Environ 1 million, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Plus de 200 agents de police ont donc été mobilisés, issus des rangs de la police judiciaire de Besançon et de Dijon, avec le renfort des services de Nancy, Metz, Reims, Mulhouse et Strasbourg, selon la direction zonale de la police judiciaire. Six brigades de recherche et d’intervention (BRI), venues de Paris, Versailles, Dijon, Metz ou Strasbourg ont également pris part à l’opération, appuyés par les antennes du Raid de Lyon et de Strasbourg ainsi que de cinq équipes cynophiles de la direction zonale de la sécurité publique Est, selon cette même source. «Une force CRS» a aussi été mobilisée pour assurer la sécurité de l’opération, a-t-on ajouté.

Un adolescent de 15 ans avait été abattu dans le quartier de Planoise en décembre et un homme «défavorablement connu» des autorités a été tué de plusieurs balles dans un autre quartier voisin de la ville samedi soir. Selon L’Est Républicain il s’agissait d’un «caïd de quartier» au «lourd passé de délinquance».

Fin 2022, une information judiciaire avait été ouverte après deux fusillades qui avaient fait un mort à Planoise. Et entre novembre 2019 et mars 2020, deux bandes rivales s’étaient affrontées pour le contrôle du trafic de stupéfiants dans ce quartier: 18 fusillades avaient alors fait un mort et 11 blessés.

Conseil national de la refondation: Une opération politicienne

 Conseil national de la refondation:  Une opération politicienne

 

La refondation du modèle social, économique, écologique et politique français est plus que jamais nécessaire, estiment la sociologue Marie-Hélène Bacqué et le politiste Yves Sintomer, qui craignent toutefois, dans une tribune au « Monde », que la mise en place du CNR ne soit qu’une opération de pure politique.

Le principe d’une assemblée rassemblant des acteurs diversifiés (élus nationaux, régionaux et locaux, représentants des corps intermédiaires, syndicats, associations et citoyens tirés au sort) et leur permettant de délibérer en commun pour trouver les voies d’une refondation du pays pourrait en soi être une proposition salutaire. La France est effectivement entrée dans une ère nouvelle. Les crises se multiplient : bouleversements géopolitiques et émergence d’un ordre postcolonial, déstabilisation de l’écosphère, grignotage de l’Etat social, multiplication des décisions se prenant dans le cadre de la gouvernance globale plutôt que des instances élues, renforcement des tendances autoritaires, racistes et xénophobes, nouvelles formes de politisation et montée de la défiance à l’égard du système des partis.

A l’évidence, le statu quo n’est plus une option. Il faut trouver des voies nouvelles pour redonner un vrai souffle à la nation. Des formes mixtes de délibération peuvent de ce point de vue être prometteuses. Elles ont commencé à être expérimentées dans des lieux aussi divers que le Parlement francophone de Bruxelles, les saisines du Conseil économique, social et environnemental ou la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Cependant, les conditions nécessaires pour espérer le succès d’une telle initiative ne sont malheureusement pas remplies. Il s’agit d’une nouvelle occasion gâchée. Le risque est grand que le Conseil national de la refondation (CNR) ne reste qu’une nouvelle opération politicienne qui participera à déconsidérer les expériences d’innovation démocratique et renforcera la défiance des citoyens.

Le sigle CNR apparaît comme une usurpation. Certes, une refondation est nécessaire, comme elle l’était après la seconde guerre mondiale. Des changements à la marge ne seront pas suffisants pour affronter les défis du XXIe siècle. Cependant, le Conseil national de la Résistance incarnait une tout autre démarche. Il résultait d’une coordination entre des courants différents, allant des gaullistes aux communistes en passant par les démocrates-chrétiens et les socialistes. L’objectif commun était la lutte contre l’Occupation, mais aussi la mise en place d’un nouvel ordre social et économique. Il reposait sur un programme qui se voulait une synthèse entre les différents courants progressistes du pays, basé sur un compromis politique et de classe.

Or, pour le moment, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont refusé de mettre en discussion leur programme électoral, malgré l’étroitesse évidente de leur base électorale. Ils essaient de marginaliser ou de fracturer la principale force de l’opposition, la Nupes, et se contentent d’accords au coup par coup avec la droite traditionnelle des Républicains. Le dialogue avec les syndicats et les associations, notamment écologistes, est au point mort ou presque. Comment engager une discussion fructueuse et inclusive dans ces conditions ?

Ordonnances travail : Opération ratée (CFDT)

Ordonnances travail :Opération ratée (CFDT)

On pouvait espérer que les ordonnances travail permettraient un dialogue plus serein et plus approfondi entre les organisations représentant les salariés et les directions d’entreprise. Le problème c’est que contrairement aux espérances l’extension du champ du dialogue aux questions économiques, sociales, d’hygiène et de sécurité a rendu encore davantage confus la problématique de la concertation. En fait le comité social et économique entre parenthèse CSE) ressemble à une espèce d’auberge espagnole où tout et rien sont abordés, sans vraiment de compétences et sans moyens suffisants avec en plus souvent avec un grand éloignement géographique.Le 16 décembre 2021, le comité d’évaluation des ordonnances travail piloté par France stratégie A publié un bilan relativement mitigé. Le 7 janvier, la CFDT analyse plus particulièrement les résultats de la fusion des instances représentatives du personnel en un lieu unique, le comité social et économique (CSE). Le 10 janvier, le ministère du Travail organise une réunion entre l’Etat, les organisations patronales et syndicales pour élaborer un plan d’accompagnement pour la mise en œuvre des ordonnances.

 Laurent Berger, son secrétaire général, vient de dresser un réquisitoire contre l’une des mesures phare des ordonnances sur le droit du travail de 2017 : la fusion des trois instances représentatives du personnel (IRP), délégué du personnel, comité d’entreprise et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ( CHSCT) en une seule, le comité social et économique (CSE). « Ce devait être le grand chantier de rénovation, mais la cible est ratée », affirme Laurent Berger, le 7 janvier.On est évidemment très loin de la concertation à l’allemande qui va jusqu’à la cogestion. En France chacun protège son près carré, l’intérêt patronal d’un côté, l’intérêt salarial de l’autre. En outre en plus des questions de compétence, se pose le problème de la culture entrepreneuriale qui considère les syndicats comme plutôt un obstacle et de l’autre le problème souvent de syndicats contestataires qui refusent d’entrer dans la problématique de gestion d’une entreprise.

OPA de Vivendi sur Lagardère : une opération politique avant 2022 ?

OPA de Vivendi sur Lagardère : une opération politique avant 2022 ?

Il y a peine trois mois que Vivendi et Lagardère s’étaient mis d’accord sur un protocole mettant fin à la guerre entre les deux groupes. Comme souvent Vivendi naguère respecté sa parole et annonce cette fois une OPA globale sur Lagardère après le rachat des titres détenus par le fonds Ambert.

Une opération capitalistique bien sûr mais peut-être aussi politique afin de permettre à Vivendi de maîtriser les médias que possède Lagardère en vue des élections de 2022.

Les médias de Vivendi penchent le fait de plus en plus à droite et même à l’extrême droite. Témoin le fait qu’une filiale  de Vivendi diffuse d’ailleurs le livre de Zemmour. Sans parler de la chaîne CNews qui s’enfonce de plus en plus dans le populisme nauséabond. Sur le plan politique, Lagardère a été très proche de Sarkozy, ensuite de Macron. Bref deux groupes très teintés politiquement.

Afghanistan, opération porte ouvertes pour les talibans

Afghanistan, opération porte ouvertes pour les talibans

 

 

Les occidentaux et en particulier les États-Unis retirent leurs troupes dans le pire désordre  en Afghanistan. Une sorte d’opération porte ouverte pour les talibans qui maîtrisent maintenant les trois quarts du pays et sont aux portes de la capitale. Pour achever leur mainmise sur le pays, les talibans en outre font régner la terreur en multipliant les exécutions sommaires de civils soupçonnés de collusion avec le pouvoir encore en place et les puissances étrangères. Dans le pays nombre de ressortissants fuient leur région d’origine. Une des conséquences directes de cette lamentable situation sera sans doute un exode massif d’Afghans vers les pays développés. C’est sans doute à leur que la communauté internationale commencera à mesurer l’ampleur de la catastrophe.

OPA hostile sur Suez : Veolia persiste dans son opération suicidaire

OPA hostile sur Suez : Veolia persiste dans son opération suicidaire

 

 

 

Il paraît de plus en plus clair que Veolia est engagée dans une opération suicidaire pour l’avenir aussi bien de Suez que Veolia. En effet l’acharnement de Veolia risque de déstabiliser les deux entreprises.  La logique obsessionnelle du patron de Veolia s’oppose en effet à toute rationalité économique dans la mesure où un éventuel regroupement des sociétés conduirait à l’abandon d’un certain nombre d’actifs à la demande de la commission européenne. Parmi ces actifs, on compterait notamment l’abandon de l’activité EAU qui constitue un atout stratégique pour s’implanter durablement chez les clients potentiels. On imagine évidemment le désarroi des donneurs d’ordres qui prennent connaissance des agitations capitalistiques de Veolia.

 

De toute manière le regroupement les amènera forcément dans certains cas à solliciter d’autres entreprises que les sociétés françaises trop oligopolistiques en cas de regroupement. Ce secteur vital a besoin de stabilité eue égard aux énormes investissements nécessaires aujourd’hui et qui le seront encore davantage demain pour des motifs environnementaux.

L’entêtement du président de Veolia pourrait porter un grave préjudice à l’image et à la situation des deux sociétés.

Le groupe dirigé par le patron de Suez, Bertrand Camus , a jugé dimanche soir le dépôt de cette OPA « irrégulier et illégal »«Veolia est dans l’impossibilité juridique de déposer une OPA», a souligné une porte-parole de Suez, dénonçant une «rupture de l’engagement d’amicalité» pris par Veolia. «Nous ne laisserons pas faire Veolia dans son entreprise de destruction», a déclaré de son côté l’intersyndicale de Suez (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC) dénonçant une «OPA hostile contre Suez et ses salariés», synonyme de «déclaration de guerre sans retour». Cette offensive hostile risque de fortement déplaire à Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, qui a plusieurs fois appelé les protagonistes à se parler pour trouver un accord.

 

D’une certaine manière, cette affaire illustre aussi la conversion d’anciens fonctionnaires à l’ultralibéralisme parvenus un peu par hasard à la tête d’entreprises privées  où ils n’ont même pas apporté un seul euro. Bref le capitalisme technocratique à la française.

Royaume-Uni : opération anti OPA étrangères

Royaume-Uni : opération anti OPA étrangères

 Boris Johnson a beau être l’un des chantres d’un libéralisme échevelé, comme les Américains il prend des mesures de protection financière mettre à l’abri les secteurs stratégiques d’OPA venant de l’étranger. Boris Johnson, oblige désormais les acheteurs étrangers à déclarer leurs projets d’acquisition dans 17 secteurs sensibles allant de la Défense aux transports en passant par l’énergie, le nucléaire civil, l’intelligence artificielle, l’espace ou l’informatique. Faute de quoi, ils encourront des peines de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans, et des amendes pouvant monter à 10 millions de livres ou 5 % de leur chiffre d’affaires mondial… En plus des acquisitions d’entreprises, ce nouveau dispositif vise aussi les rachats d’actifs ou de propriété intellectuelle.

Economie- Veolia-Suez : opération suspendue par la justice et imbroglio prévisible

Economie- Veolia-Suez : opération suspendue par la justice et imbroglio prévisible

 

Comme c’était prévisible l’opération de regroupement Veolia Suez non seulement risque d’être contestée  sur le plan économique y compris par certains membres du gouvernement mais aussi par des procédures juridiques interminables pendant des mois voire des années. Une première décision vient de tomber avec le recours du CSE (comité social et économique) de Suez . Il y aura bien sûr bien d’autres procédures a commencer par l’appel de Veolia et d’Engie à la décision du référé.

Une affaire stratégiquement très contestable et qui va traîner en longueur – à moins d’un accord amiable rapide – tellement que cela risque de porter un grand préjudice aussi bien à Suez qu’à Veolia auprès des clients sans parler des interrogations des actionnaires actuels et potentiels. De toute façon dès le départ, cette perspective de regroupement était contestable dans la mesure elle contraint Veolia à vendre une partie des activités, celles de Suez mais aussi celles de Veolia par appartement. Cela pour satisfaire aux règles de la concurrence française mais surtout européenne.

Veolia et Suez sont déjà souvent en position quasi hégémonique , elles sont respectivement le premier et le second opérateur mondial même si la part de marché de 5 % qu’elles occupent signale un grand éclatement du secteur.

Le risque essentiel de l’absorption de Suez par Engie c’est d’apporter davantage d’inconvénients que d’intérêts. Souvent en France comme à l’étranger Veolia se trouver en face de Suez dans les appels d’offre . Après le regroupement pour satisfaire mission de ces appels d’offres, il faudra nécessairement un ou plusieurs autres opérateurs. Les collectivités locales choisiront dans certains cas ces nouveaux opérateurs pour ne pas être enfermées  dans l’hégémonie du nouveau groupe français. Sans parler du risque du retour à des formes de régie.

Sur le plan économique, l’opération approuvée par le Premier ministre est par contre  contestée par le ministre de l’économie pour les raisons évoquées et pour les risques de suppression de milliers d’emplois du fait des doublons des superstructures notamment.

Castex s’est sans doute un peu trop rapidement avancé pour prendre position sur un dossier qu’il ne connaît pas très bien. En outre, l’écroulement de sa popularité dans les sondages risque de lui faire prendre désormais des positions plus prudentes. Il se pourrait en effet qu’après les élections régionales  le président de la république pense à remplacer un Premier ministre qui ne lui sert plus à rien du tout comme paravent politique et qui pour l’opinion publique ne semble pas avoir la dimension pour la mission occupée.

En référé, le tribunal de Paris a suspendu vendredi l’opération de cession par Engie de ses 29,9 % de Suez à Veolia. Saisie fin septembre, la justice passe cependant après la réalisation de cette vente, acceptée par le conseil d’administration d’Engie lundi dernier. Les titres Suez ont été transférés dès mardi à Veolia, qui s’est acquitté d’un chèque de 3,4 milliards d’euros.

Notons que le tribunal de référé a mis en cause non seulement l’achat des actions d’Engie mais aussi la question de l’OPA qui doit suivre. Et dans ce domaine les conditions précises de cette OPA méritent d’être précisées notamment vis-à-vis des ventes par appartement de certaines activités. Est surtout visée  l’activité eau de Suez qu’on pourrait confier un fonds d’investissement qui n’a pas vocation à développer des technologies mais à tirer  rapidement du jus de l’acquisition .

Veolia-Suez : opération suspendue par la justice et imbroglio prévisible

Veolia-Suez : opération suspendue par la justice et imbroglio prévisible

 

Comme c’était prévisible l’opération de regroupement Veolia Suez non seulement risque d’être contestée  sur le plan économique y compris par certains membres du gouvernement mais aussi par des procédures juridiques interminables pendant des mois voire des années. Une première décision vient de tomber avec le recours du CSE (comité social et économique) de Suez . Il y aura bien sûr bien d’autres procédures a commencer par l’appel de Veolia et d’Engie à la décision du référé.

Une affaire stratégiquement très contestable et qui va traîner en longueur – à moins d’un accord amiable rapide – tellement que cela risque de porter un grand préjudice aussi bien à Suez qu’à Veolia auprès des clients sans parler des interrogations des actionnaires actuels et potentiels. De toute façon dès le départ, cette perspective de regroupement était contestable dans la mesure elle contraint Veolia à vendre une partie des activités, celles de Suez mais aussi celles de Veolia par appartement. Cela pour satisfaire aux règles de la concurrence française mais surtout européenne.

Veolia et Suez sont déjà souvent en position quasi hégémonique , elles sont respectivement le premier et le second opérateur mondial même si la part de marché de 5 % qu’elles occupent signale un grand éclatement du secteur.

Le risque essentiel de l’absorption de Suez par Engie c’est d’apporter davantage d’inconvénients que d’intérêts. Souvent en France comme à l’étranger Veolia se trouver en face de Suez dans les appels d’offre . Après le regroupement pour satisfaire mission de ces appels d’offres, il faudra nécessairement un ou plusieurs autres opérateurs. Les collectivités locales choisiront dans certains cas ces nouveaux opérateurs pour ne pas être enfermées  dans l’hégémonie du nouveau groupe français. Sans parler du risque du retour à des formes de régie.

Sur le plan économique, l’opération approuvée par le Premier ministre est par contre  contestée par le ministre de l’économie pour les raisons évoquées et pour les risques de suppression de milliers d’emplois du fait des doublons des superstructures notamment.

Castex s’est sans doute un peu trop rapidement avancé pour prendre position sur un dossier qu’il ne connaît pas très bien. En outre, l’écroulement de sa popularité dans les sondages risque de lui faire prendre désormais des positions plus prudentes. Il se pourrait en effet qu’après les élections régionales  le président de la république pense à remplacer un Premier ministre qui ne lui sert plus à rien du tout comme paravent politique et qui pour l’opinion publique ne semble pas avoir la dimension pour la mission occupée.

En référé, le tribunal de Paris a suspendu vendredi l’opération de cession par Engie de ses 29,9 % de Suez à Veolia. Saisie fin septembre, la justice passe cependant après la réalisation de cette vente, acceptée par le conseil d’administration d’Engie lundi dernier. Les titres Suez ont été transférés dès mardi à Veolia, qui s’est acquitté d’un chèque de 3,4 milliards d’euros.

Notons que le tribunal de référé a mis en cause non seulement l’achat des actions d’Engie mais aussi la question de l’OPA qui doit suivre. Et dans ce domaine les conditions précises de cette OPA méritent d’être précisées notamment vis-à-vis des ventes par appartement de certaines activités. Est surtout visée  l’activité eau de Suez qu’on pourrait confier un fonds d’investissement qui n’a pas vocation à développer des technologies mais à tirer  rapidement du jus de l’acquisition .

Veolia-Suez : une opération pour faire exploser le prix de l ‘eau

Veolia-Suez  : une opération pour faire exploser le prix de l ‘eau

L’offre d’achat faite par Veolia sur Suez est à la fois hostile et déstabilisante. Une sorte de d’attaque capitalistique brutale type Bolloré. L’objectif est de renforcer la position de quasi-monopole de Veolia et de faire flamber les prix donc aussi les profits. Le prix de l’eau peut en épée variée du simple au double. Ils se sont envolés dans les sociétés privées se sont substitués aux anciennes régies. Le problème OPA c’est que dans une conjoncture relativement difficile la clientèle risque d’être dubitative, surtout la clientèle étrangère. Il est clair que Veolia a compris depuis longtemps que la clientèle contrainte des collectivités constituait le portefeuille le plus juteux financièrement. Avec le regroupement entre Veolia et Suez, il y aurait de fait  constitution d’un monopole face à des collectivités déjà techniquement bien peu armées pour contrôler la nature et le prix des services.

 

Trois entreprises se partagent le marché

Veolia Water (ex-Générale des eaux) 56 % 51 % + 5 % (part de l’entreprise dans les filiales communes)
Suez Lyonnaise des eaux 29 % 24 % + 5 % (part de l’entreprise dans les filiales communes
SAUR 13 %
Une dizaine d’entreprises locales 2 %

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La  démarche d’ Antoine Frérot, le PDG de Veolia est clairement agressive. D’après le journal la tribune, « Face aux résistances de Suez et de son actionnaire de référence, il n’a pas exclu pas de transformer son « offre amicale » en OPA si l’offre faite à Engie n’aboutissait pas. S’exprimant sur BFM Business, il a expliqué que le prix proposé était un « un très bon prix« , « un prix fair« , et a tendu la main au directeur général de Suez, Bertrand Camus, pour discuter de ce projet qui vise à « créer un super champion des services à l’environnement« . Il convient sans doute de se méfier de ces évolutions capitalistiques à marche forcée et disons-le avec une grande brutalité qui peuvent aussi avoir un autre objectif faire remonter la valeur capitalistique des sociétés attaquantes.

« Je réitère mon invitation à Bertrand Camus de venir discuter avec moi de ce magnifique projet », a déclaré Antoine Frérot, en précisant avoir appelé son homologue de Suez début août, au moment où Veolia commençait à mûrir son dessein.

Il ajoutait, à propos des réticences de Suez :

« Bertrand Camus a souhaité essayer de continuer sa route seul, ce que je comprends aussi. Je lui réitère aujourd’hui mon invitation à construire ensemble ce projet. Il y a une place pour tout le monde dans ce projet, pour tous les salariés, tous les managers, tout le top management de Suez », a assuré le patron du numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets.

Or, Bertrand Camus n’a pas changé d’avis. Au contraire. Dans une lettre adressée mercredi aux 90.000 salariés du groupe, il a qualifié l’offre de « particulièrement hostile ».

« L’offre que notre concurrent historique a soumise à Engie dimanche soir est particulièrement hostile », assure Bertrand Camus dans ce courrier.

« L’émotion est d’autant plus forte que les activités de l’eau en France, qui occupent une place particulière au cœur du groupe, de son histoire, de son expertise, seraient vendues à un fonds d’investissement », écrit  Bertrand Camus, relevant que Suez est « le premier opérateur mondial privé de distribution d’eau, en population desservie ».

 

Des mots bien plus forts que ceux employés par le conseil d’administration de Suez, lequel faisait valoir que « la stratégie proposée (par Veolia) engendrerait des disynergies et des pertes d’opportunité en France et à l’international » et que « la complexité du processus retenu conduirait à deux années de perturbations opérationnelles, au moment où, dans le contexte post-Covid, les équipes sont focalisées sur la mise en œuvre de leur plan stratégique ».

Les chevauchements d’activités sont toutefois nombreux en France, un point qui avait fait achopper de précédentes discussions informelles menées sur un rapprochement en 2012 et qui pousse l’État français, détenteur de 23,6% du capital d’Engie, à se montrer « vigilant » sur les conséquences de l’opération, notamment en terme d’emplois. L’opération pourrait bien en effet se traduire par une sorte de boucherie sociale d’après les syndicats qui craignent la suppression de plusieurs milliers d’emplois.

(avec Reuters, AFP et la Tribune)

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