Archive pour le Tag 'OPEP'

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OPEP : à la recherche d’une régulation du pétrole

OPEP : à la recherche d’une régulation du pétrole

 

Cette fois c’est  l’Arabie Saoudite qui a déséquilibré le marché en augmentant sa production depuis 2014 qui  va tenter de convaincre les membres de l’OPEP de mieux réguler l’offre par rapport à la demande. Pas sûr cependant qu’elle soit entendue et comprise après ce changement de stratégie. En outre tout dépendra en cas d’accord du point de référence qui sera retenue pour figer le volume de la production ; en effet avec le tassement économique de la croissance mondiale les besoins en pétrole ont aussi tendance à stagner voire à régresser. L’OPEP relancera cependant le mois prochain les discussions sur un gel de sa production, l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, semblant chercher à faire remonter les cours, a-t-on appris de plusieurs sources au sein de l’organisation, mais l’Iran, l’Irak et la Russie sont autant d’obstacles importants à un compromis. Ryad a relancé les spéculations sur la possibilité d’un accord d’encadrement de la production jeudi dernier, le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, déclarant que son pays souhaitait travailler avec des pays membres ou non de l’OPEP à une stabilisation du marché. « Les propos du ministre saoudien de l’Energie constituent un signe positif de sa volonté d’aller vers un accord de gel de la production ; reste à savoir à quel niveau », a dit une source d’un pays du Moyen-Orient membre de l’OPEP. « Le gel se fera-t-il aux niveaux de janvier ? Qu’adviendra-t-il de l’Iran ? Et puis il y a le Nigeria, dont la production a beaucoup diminué depuis janvier », a ajouté cette source. Côté russe, le ministre de l’Energie, Alexander Novak, a déclaré à un journal saoudien que son pays menait des consultations avec l’Arabie saoudite et d’autres producteurs, ajoutant que de nouvelles discussions sur un éventuel gel des niveaux de production restaient possibles en cas de besoin. L’Arabie saoudite a augmenté sa production en juillet, à 10,67 millions de barils par jour (bpj) contre 10,2 millions en janvier. Depuis 2014, le royaume, chef de file de fait de l’OPEP en raison de son poids sur le marché mondial, a augmenté ses pompages dans le but d’exclure du marché des producteurs dont les coûts sont plus élevés, afin de regagner des parts de marché au détriment de pays comme les Etats-Unis, qui lui avaient taillé des croupières au cours des années précédentes. Cette stratégie a fortement contribué à la chute du cours du baril de Brent, tombé à 27 dollars en janvier contre 115 dollars mi-2014. Ce mouvement a certes pénalisé les producteurs nord-américains, mais il a aussi plombé le budget saoudien.

(Reuters)

La mort de l’OPEP ?

La mort de l’OPEP ?

 

 

Ce n’est pas tout à fait la mort de l’OPEP mais plutôt sa mise en sommeil du fait de l’Arabie Saoudite qui considère que le gel de la production réclamée par certains pays producteurs n’est plus adapté à l’évolution structurelle du marché du pétrole. Pour résumer,  l’Arabie Saoudite considère qu’il vaut mieux vendre aujourd’hui à bas prix car demain avec les évolutions technologiques et écologiques les prix risquent d’être encore plus bas. Sans compter que l’économie mondiale semble s’installer un moment dans une croissance relativement molle. Ryad estime en effet que prendre les prix pour objectif n’a plus de sens car la situation actuelle du marché, dont les prix ont chuté depuis la mi-2014, atteste de changements en profondeur et non conjoncturels, selon des sources au fait de la pensée saoudienne. Les tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran, qui ont eu raison le mois dernier d’une tentative de sceller un premier accord de gel de la production en 15 ans, se sont à nouveau exprimées sans retenue lundi. Le gouverneur iranien, Hossein Kazempour Ardebili, a ainsi déclaré que la raison d’être de l’Opep était de maîtriser les cours et qu’en conséquence une « gestion efficace de la production » devait être l’une de ses priorités à long terme.   »L’industrie pétrolière n’est plus, toutes proportions gardées, une industrie de croissance », explique l’une des sources. Une baisse des prix avait par le passé pour effet de doper la demande. Ce n’est plus le cas désormais car l’industrie automobile a fait de gros progrès en matière de consommation et l’écologie est devenue un enjeu clé pour de nombreux consommateurs. Ainsi, alors que les prix ont touché des plus bas record en 2015, la demande globale ne devrait augmenter que d’un million de barils par jour (bpj) cette année, soit de 1% à peine. Une chose est certaine : le royaume saoudien ne renouera pas avec une réduction des pompages pour le bien de tous les autres pays producteurs de l’organisation, disent des sources saoudiennes. Un point de vue partagé par certains concurrents de l’Arabie. « L’Arabie saoudite n’en a plus rien à faire de l’Opep; c’est le pétrole de schiste américain, les sables bitumineux du Canada et la Russie qu’elle a en ligne de mire », résume une source de l’Opep extérieure aux pays du Golfe.

(Avec AFP)

Pétrole : pas de réduction de la production (OPEP)

Pétrole : pas de réduction de la production (OPEP)

 

L’Arabie Saoudite en pleine difficulté financière souhaitait  que les pays producteurs réduisent fortement leur production à fin de faire remonter les cours du pétrole. Mais la plupart des autres pays, trop prisonniers de leur rente pétrolière, ont  refusé cette perspective qui les aurait privés pendant un temps de précieuses ressources. Du coup on peut penser que le prix du pétrole va se maintenir encore pour un bon moment autour de 40 $ pour le brut américain. Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne sont pas parvenus à s’accorder sur un plafond de production, en raison notamment du retour attendu de l’Iran sur le marché mondial avec la levée des sanctions occidentales. Le communiqué final publié à l’issue d’une réunion tenue vendredi à Vienne ne mentionne aucun plafond de production chiffré, ce qui revient à laisser à chacun des Etats membres la liberté de maintenir sa production à son niveau actuel malgré la situation excédentaire du marché mondial.  Le secrétaire général de l’OPEP, Abdullah al Badri, a déclaré que le cartel n’avait pas pu s’accorder sur un chiffre faute de savoir comment se traduirait le retour de l’Iran sur le marché l’an prochain avec la levée prévue des sanctions occidentales, conséquence de l’accord conclu en juillet sur le programme nucléaire de Téhéran.  Le ministre iranien, Bijan Zangeneh, avait déclaré auparavant que son pays ne serait disposé à discuter de nouvelles mesures qu’une fois sa production revenue à son niveau maximal et les sanctions occidentales levées.

Pétrole- OPEP : non au schiste

Pétrole- OPEP : non au schiste

Ce n’est pas tellement par préoccupation environnementale que le secrétaire général de l ’OPEP se refuse à envisager de subventionner le pétrole de schiste mais surtout pour contraindre à stopper les investissements dans ce domaine et ainsi pour faire remonter les cours. Avec un pétrole dont les prix sont bas comme actuellement ces investissements ne peuvent être rentable ; ils ne peuvent l’êtrer qu’à partir de 100 dollars. L’OPEP ne doit donc pas réduire sa production pour « subventionner » le schiste, une source d’énergie récente à laquelle l’organisation des pays exportateurs de pétrole impute la chute des cours du brut depuis l’an dernier, a dit son secrétaire général. « Cette source d’énergie est trop chère à produire. On ne peut pas produire à 70, 80 ou 90 dollars; il faut 100 dollars voire plus pour produire, vendre et faire du bénéfice », a dit dimanche Abdullah al-Badri, dans le cadre d’une conférence à Bahreïn. Les prix de l’or noir sont tombés non loin de leurs plus bas niveaux en six ans ces derniers mois, conséquence d’une surabondance de l’offre qui s’explique essentiellement par l’essor de la production de schistes aux Etats-Unis, et par un tassement de la demande mondiale. « L’OPEP ne peut pas subventionner une nouvelle source d’énergie (…) Si nous diminuons (la production) en novembre, nous réduirons en janvier, en décembre, pendant encore quatre à cinq ans peut-être », a ajouté al-Badri. « Le schiste n’est pas un défi pour nous (…) Nous le saluons mais c’est au marché de décider à présent ». Badri a également dit que les producteurs, qu’ils soient membres de l’OPEP ou pas, devaient collaborer pour stabiliser le marché, laissant entendre que l’excédent d’offre pourrait représenter deux millions de barils par jour (bpj). Depuis 2008, l’offre hors-OPEP a augmenté de près de six millions bpj, a-t-il noté, alors que la production de l’OPEP s’est stabilisée autour de 30 millions bpj. Selon Badri, la situation réelle du marché ne sera pas visible avant la fin juin, ajoutant qu’il était hors de doute que le marché s’équilibrerait durant le second semestre 2015.

 

Prix du pétrole : au plus bas depuis 2010

Prix du pétrole : au plus bas  depuis 2010

La baisse des cours découle directement de la situation mondiale notamment des mauvais résultats économiques de la Chine et de l’Europe. La demande diminuant, les prix régressent d’autant que la production de pétrole, elle, ne diminue pas.il n’ya actuellement aucune raison pour que ces cours remontent car la crise mondiale est peut -être encore plus profonde qu’on ne le dit. Les cours du Brent de mer du Nord se maintiennent vendredi sous le seuil de 90 dollars le baril, après avoir touché leur plus bas niveau depuis 2010, tandis que l’Arabie saoudite a annoncé avoir augmenté sa production en septembre, relançant les spéculations sur une guerre des prix de l’OPEP. La forte hausse de la production de pétrole en Amérique du Nord et une croissance économique mondiale morose pourraient inciter les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à réduire leur production lors de leur réunion prévue le 27 novembre, dans le but de juguler la chute de 25% des prix de l’or noir depuis juin. Mais l’annonce par l’Arabie saoudite d’une hausse de 100.000 barils par jour de sa production en septembre soulève des interrogations sur la volonté du premier exportateur mondial d’agir unilatéralement. « C’est la panique. La panique et la capitulation. Nous sommes en terrain inconnu », estime Carsten Fritsch, analyste matières premières chez Commerzbank. « La déroute va continuer jusqu’à ce que l’OPEP dise: ‘ça suffit’. » Le baril de Brent livraison novembre cédait encore 78 cents à 89,27 dollars à 12h15 GMT. Le contrat est auparavant tombé à 88,11 dollars, son plus bas niveau depuis décembre 2010. Le brut léger américain chutait de 1,11 dollar à 84,67 dollars le baril. Le West Texas Intermediate ou WTI, a touché un plus bas du jour à 83,59 dollars, son plus bas niveau depuis juillet 2012. Dans son rapport mensuel, l’OPEP a également fait état d’une hausse de la production de l’Irak et la Libye, malgré les violences secouant ces deux pays membres de l’organisation. Au total, la production de l’OPEP a augmenté de 400.000 bpj en septembre, à 30,47 millions bpj.

Pétrole : l’Iran demande une réunion extraordinaire de l’OPEP pour faire monter les prix

Pétrole : l’Iran demande une réunion extraordinaire de l’OPEP pour faire monter les prix

 

Le ministre iranien du Pétrole de l’Iran, a demandé une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour soutenir les prix de l’or noir, a rapporté samedi Shana, l’agence spécialisée du ministère du Pétrole.   »Nous avons demandé au secrétaire général de l’OPEP de convoquer une réunion extraordinaire car les prix sont illogiques », a déclaré M. Ghassemi.   »Selon l’accord de la dernière réunion, la production de l’OPEP qui était de 33 millions de barils par jour devait être ramenée à 30 millions de barils » pour maintenir les prix au-dessus des 100 dollars selon un accord du cartel, a affirmé M. Ghassemi.  Le ministre iranien du Pétrole a critiqué, sans les nommer, certains pays membres de l’OPEP, en particulier l’Arabie saoudite, qui ne respectent pas leurs quotas de production, ce qui a abouti à une baisse de plus de plus de 30 dollars du prix du pétrole au cours des dernières semaines.  Toutefois, les cours du pétrole se sont envolés de plus de 7 dollars vendredi à New York, dopés par un vent d’optimisme soufflant sur les marchés après l’accord surprise conclu au sommet européen de Bruxelles.  L’Union européenne a confirmé lundi l’entrée en vigueur de son embargo pétrolier contre l’Iran au 1er juillet, en l’absence de progrès sur le programme nucléaire iranien.  L’Iran tire une grande partie des ses revenus en devises de ses exportations pétrolières, qui ont baissé d’environ 40% au cours des derniers mois à cause des sanctions occidentales.

 

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