Archive pour le Tag 'OPEP'

Pétrole et OPEP : maintien du contingentement pour soutenir les prix hauts

Pétrole : maintien du contingentement pour soutenir les prix hauts

 

 L’Opep maintient les réductions  de quelque deux millions de barils par jour (bpj). En y ajoutant plusieurs vagues de réductions volontaires, l’Opep+ garde actuellement sous terre près de six millions de barils.

Depuis la dernière réunion de novembre, le groupe a su garder des prix du brut plutôt stables, autour des 80 dollars le baril pour le Brent de la mer du Nord comme le WTI américain, sans parvenir à les faire décoller.

Si l’Opep persiste et signe en maintenant, rapport après rapport, ses prévisions de la demande pour 2024, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) se montre quant à elle moins optimiste et a revu à la baisse ses estimations. «Contexte inflationniste, perspectives économiques moroses et incertitudes des banques centrales», l’environnement est «difficile», commente Ipek Ozkardeskaya, analyste marchés chez Swissquote Bank, évoquant aussi la forte concurrence du pétrole américain et les tensions au Moyen-Orient.

Opep : augmentation modeste de la production

Opep : augmentation modeste de la production

 

Pour profiter des niveaux records des prix du pétrole, les pays de l’OPEP ont décidé une modeste augmentation de la production. Pourtant le baril est déjà à 110 $. Le risque est évidemment de vouloir trop tirer de profits de la production actuelle est de participer à l’écroulement de la croissance mondiale. La guerre en Ukraine risque en effet de faire replonger l’activité économique qui venait tout juste de sortir de la crise sanitaire. Pour preuve les perspectives de croissance ont été révisées à la baisse début d’année. 

La reprise mondiale est en effet moins rapide qu’attendu. Dans une mise à jour de ses prévisions, publiée mardi 25 janvier, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 4,4 % en 2022, en baisse de 0,5 point par rapport à ses dernières projections d’octobre 2021, en raison d’un essoufflement des deux grandes économies de la planète, la Chine et les Etats-Unis.

Or cette prévision pourrait bien être divisée par deux. Pour l’Europe prévoyait une hausse de 4 % du PIB, même chiffre pour la France.

 

Si comme c’est probable la croissance ne progresse que de 2 % au lieu de quatre, la demande de pétrole risque de s’affaiblir notoirement et les prix également. Le phénomène devrait se faire sentir dès l’été d’autant que la demande chinoise n’est pas aussi importante qu’attendue.

 

En 2022, la croissance chinoise devrait quasiment baisser de moitié par rapport à 2021, à 4,8 %, soit une chute de 0,8 point par rapport aux dernières prévisions d’octobre du FMI, qui se justifie en invoquant les difficultés du secteur immobilier, la morosité de la demande intérieure et des nombreuses perturbations liées à la stratégie zéro Covid.

Lors de la réunion du cartel et de ses partenaires, la Russie au premier chef, les pays exportateurs ont opté, malgré la flambée des cours du brut, pour une augmentation de leur offre de 400.000 barils par jour en avril, comme ils l’avaient fait en février et mars.

Pétrole : augmentation de la production (OPEP)

Pétrole : augmentation de la production (OPEP)

 

Un  accord prévoit que les 23 membres du groupe Opep+ augmentent leur production de 400.000 barils par jour (bpj) chaque mois à partir d’août, afin de contribuer à alimenter la reprise économique mondiale alors que la pandémie s’atténue, a souligné l’Opep dans un communiqué à l’issue d’une réunion en vidéoconférence.

L’organisation «évaluera l’évolution du marché» en décembre, a ajouté l’Opep dont le siège est à Vienne. De ce point de vue, l’évolution de la crise sanitaire pourrait peser en faveur d’une baisse de la demande et les prix content tenu de la perspective d’une quatrième vague Covid.

 

OPEP : un accord pour une nouvelle réduction de production

OPEP : un accord pour une nouvelle réduction de production

 

Les pays exportateurs de pétrole vont peut-être se mettre d’accord pour une moindre réduction de la production en 2021 compte tenu des perspectives de redressement économique. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, Russie en tête, devaient initialement prolonger la réduction de 7,7 millions de barils par jour (bpj) de leur production, qui équivaut à environ 8% de la demande mondiale.

Mais la forte remontée des cours du brut en novembre favorisée par l’espoir de voir rapidement déployés un ou plusieurs vaccins contre le COVID-19, a conduit plusieurs pays à remettre en cause cette stratégie, défendue entre autres par l’Arabie saoudite mais qui réduit les recettes pétrolières des pays concernés.

Plusieurs sources au sein de l’Opep+ ont rapporté que la Russie, l’Irak, le Nigeria et les Emirats arabes unis avaient exprimé leur volonté d’augmenter l’offre pétrolière en 2021.

« La situation évolue vers un compromis », a dit un délégué de l’Opep.

La réunion officielle en ligne des responsables de l’Opep+ devait débuter à 14h00 GMT, ont dit deux sources au sein du groupe.

Les options envisagées, expliquent des sources, sont celle d’une prolongation de la politique actuelle d’encadrement de la production et celle d’une augmentation des pompages de 500.000 à un million de bpj par mois à partir de janvier.

Deux personnes ont dit à Reuters que l’option privilégiée prévoyait une reconduction du plafonnement de la production en janvier puis une hausse de 500.000 bpj par mois en février, mars, avril et mai.

JP Morgan estime qu’une augmentation de la production globale de deux millions de bpj coûterait 55 milliards de dollars de revenus (45,2 milliards d’euros) à l’Opep+ en 2021 car l’impact de la baisse du prix du baril qu’elle provoquerait serait supérieure à celui de la hausse des volumes.

Pétrole : prévisions de demande en baisse (OPEP)

Pétrole : prévisions de demande en baisse (OPEP)

 

 

La crise sanitaire étant  loin d’être maîtrisée dans les pays développés et reprenant même de la vigueur, la demande de pétrole pourrait se tasser d’après l’OPEP .L’Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoit désormais une chute de la demande mondiale de brut de 9,06 millions de barils par jour (bpj) cette année, précise son rapport mensuel, alors qu’elle tablait le mois dernier sur un recul de 8,95 millions de bpj.

“L’évolution des prix du brut et des produits raffinés au second semestre 2020 restera influencée par les préoccupations liées à une seconde vague d’infections et à une augmentation des stocks mondiaux”, explique le rapport.

Pour 2021, l’Opep prévoit toujours un rebond de la demande de sept millions de bpj mais reconnaît que les incertitudes qui entourent ce pronostic pourraient se traduire par “un impact négatif sur la consommation de pétrole”.

Pétrole OPEP plus : réduction de près de 25 %

Pétrole OPEP plus : réduction de près de 25 %

Après bien des difficultés, l’OPEP à laquelle  se joignent  d’autres producteurs dans la Russie et le Mexique ont décidé de réduire la production d’environ 25 % soit près de 10 millions de barils par jour à dater du 1er mai. Une réduction historique dont on espère qu’il va favoriser la remontée des cours qui étaient tombés jusqu’à près de 20 $ en mars. La question est de savoir cela sera suffisant car tout dépendra d’une demande qui depuis le Coronavirus s’est complètement écroulée.

Par exemple, la demande de kérosène pour le transport aérien a diminué de 90 % et le carburant pour automobiles de près de 70 %. Tout dépendra donc de l’ampleur et de la durée de la crise sanitaire. Il faut aussi tenir compte d’une demande en baisse de la part de l’industrie consécutive à un net tassement de la demande en particulier des ménages mais pas seulement. Les investissements dans de nombreux secteurs devraient par exemple être différés et peser sur la demande pétrolière.

L’OPEP et ses partenaires ont convenu dimanche soir de la «plus grande baisse de production de l’histoire», dans l’espoir de faire remonter les prix du pétrole en pleine pandémie de coronavirus et malgré les tensions entre Moscou et Ryad.

La réunion «s’est terminée par un consensus des producteurs de l’OPEP+ sur les baisses de production à partir de mai», a écrit sur Twitter le ministre saoudien de l’énergie Abdul Aziz bin Salman.

Son homologue koweitien Khaled al-Fadhel a confirmé l’accord «historique pour réduire la production des Etats membres de l’OPEP+ de près de 10 millions de barils par jour, à dater du 1er mai».

La représentante mexicaine Rocio Nahle Garcia a également salué dimanche sur Twitter «l’accord unanime des 23 pays participants», parlant d’une «réduction de 9,7 millions de barils de pétrole» à partir de mai.

«Cet accord va permettre de sauver des centaines de milliers d’emplois dans le secteur de l’énergie aux États-Unis», a réagi le président américain Donald Trump sur Twitter, «remerciant et félicitant» le président russe Vladimir Poutine et le roi Salmane d’Arabie saoudite pour ce «très bon accord pour tous». Vladimir Poutine et son homologue américain ont noté lors d’un appel téléphonique «la grande importance» de l’accord a pour sa part indiqué le Kremlin.

Selon Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad Energy, «l’OPEP+ a réussi aujourd’hui à conclure un accord historique pour réaliser la plus grande baisse de production de l’histoire»«Même si les réductions de production sont inférieures à ce dont le marché avait besoin, le pire est pour l’instant évité», estime son collègue Magnus Nysveen.

Pétrole: baisse des prix : on verra plus tard ! (OPEP)

Pétrole: baisse des prix : on verra plus tard ! (OPEP)

 

 

Les membres de l’OPEP qui se sont mis d’accord sur un contrôle de la production du pétrole depuis 2016 semblent avoir été peu impressionné par la mise en demeure de Trump d’augmenter la production afin de faire baisser les prix. Il est vrai que l’accord de 2016 a eu du mal à se mettre en marche. Progressivement cependant la production a été davantage contrôlée et parallèlement en 2017 la croissance mondiale s’est un peu emballée, du coup, mécaniquement les prix du pétrole se sont nettement envolés en raison du déséquilibre offre-demande. En 2018, la situation est différente puisqu’un tassement de l’économie mondiale s’amorce et pourrait se poursuivre en 2019 et 2020 selon les institutions internationales.  En outre,  la conjoncture économique internationale mondiale pourrait être impactée d’une part par les risques liés à un éventuel éclatement de la bulle financière de la dette, aussi par les conséquences des sanctions américaines sur les importations notamment chinoises mais pas seulement. La croissance pourrait donc fléchir et la demande de pétrole avec ;  ce que pensent les membres de l’OPEP cités qui ne veulent pas répondre aujourd’hui de manière positive à l’appel du président américain. Ils déclarent qu’ils étudieront une possible hausse de la production « au moment approprié », « Si l’équilibre entre l’offre et la demande reste satisfaisant, nous continuons de les surveiller de près et nous répondrons de manière appropriée et au moment approprié, autant que cela sera nécessaire », a indiqué Khalid Al-Falih, président du Comité ministériel de suivi de cet accord (JMMC), semblant répondre aux pressions du président américain.  Donald Trump souhaite notamment que les pays de l’OPEP compensent la baisse de production de l’Iran suite aux sanctions économiques américaines.

OPEP: plan prolongé

OPEP: plan prolongé

Le président du Venezuela pense que L’OPEP et des pays producteurs non membres du cartel emmenés par la Russie vont prolonger de trois mois l’accord de réduction de la production de pétrole c’est-à-dire jusqu’en juin  2018. L’accord conclu entre les pays producteurs de pétrole membres et non-membres de l’OPEP en vue de réduire la production va « sûrement » se prolonger au delà de mars 2018, a déclaré mardi le président vénézuélien Nicolas Maduro. Le chef de l’Etat vénézuélien a dit avoir discuté du sujet avec son homologue iranien Hassan Rohani lors d’une visite au Moyen-Orient au cours du week-end et a estimé qu’une extension de l’accord était « probable ». « Le 20 septembre, il y aura une réunion à Vienne des ministres (du pétrole), les conditions sont favorables à une consolidation de l’accord sur la production et la régulation du marché », a-t-il déclaré dans un discours télévisé. « Il est probable que l’accord sera étendu », a-t-il ajouté. . Une première prolongation pour au moins trois mois pourrait être décidée. LOPEP  indique également que sa production au mois d’août a été inférieure à sa prévision de demande, s’établissant à 32,76 millions de bpj, en baisse de 79.000 bpj par rapport à juillet. Ces chiffres montrent que l’OPEP a ainsi respecté à hauteur de 83% son accord de réduction de la production, à comparer à un taux de conformité de 86% en juin. Le pape compte aussi à partir de 2018 sur une hausse de la demande qui pourrait peser et réduire la excédentaire qui tire les prix vers le bas. Reste que ces prix en légère augmentation sont encore inférieurs de plus de moitié à leur sommet de 2014 L’OPEP a relevé sa prévision de la demande pour son pétrole en 2018 et a fait état de signes montrant que l’accord d’encadrement de la production contribuait à réduire une offre excédentaire qui pèse sur les prix. Dans son rapport mensuel publié mardi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) estime que la demande mondiale pour son pétrole atteindra 32,83 millions de barils par jour (bpj) l’an prochain, soit 410.000 de plus que sa précédente prévision.  L’organisation, qui regroupe 14 pays, indique également que sa production au mois d’août a été inférieure à sa prévision de demande, s’établissant à 32,76 millions de bpj, en baisse de 79.000 bpj par rapport à juillet. Ces chiffres montrent que l’OPEP a ainsi respecté à hauteur de 83% son accord de réduction de la production, à comparer à un taux de conformité de 86% en juin.

Pétrole : demande en hausse en 2018 (OPEP)

Pétrole : demande en hausse en 2018 (OPEP)

 

 

L’OPEP prévoit une augmentation de la demande de pétrole en 2018. Cette tendance à la hausse est déjà sensible depuis quelques mois semaines avec la remontée des cours. Pour autant l’OPEP aura toujours du mal à contrôler les restrictions de production que cette organisation tente d’imposer à ses membres. Cela en raison du fait que nombre de pays ne respectent  pas les quotas c’est car ils compensent  par le volume l’insuffisant niveau des prix ;  cela souvent dans un contexte de crise économique pour certains pays producteurs. Dans son rapport mensuel publié jeudi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole estime que la demande mondiale pour son pétrole atteindra 32,42 millions de barils par jour (bpj) l’an prochain, soit 220.000 de plus que lors de sa dernière prévision. L’OPEP se montre optimiste pour la croissance économique en 2018 et note que les stocks de pétrole ont reculé en juin dans les économies développées, signe selon elle que l’accord de réduction de la production commence à porter ses fruits. « Avec le rythme de croissance actuel et un second semestre 2017 qui s’annonce tout aussi dynamique, il y a encore une marge de progression », estime l’OPEP. Mais le cartel a également indiqué que ses pompages en juillet avaient dépassé sa prévision de la demande, en raison de la production de la Libye et du Nigeria, deux pays membres exemptés de l’accord entré en vigueur le 1er janvier. La production de l’OPEP a augmenté de 173.000 bpj en juillet, à 32,87 millions de bpj, précise le rapport qui souligne la contribution de la Libye et du Nigeria mais aussi de l’Arabie saoudite. L’OPEP a ainsi respecté à 86% son accord de réduction de la production, à comparer à un taux de conformité de 96% en juin, selon les calculs de Reuters.

OPEP: toujours à la recherche de l’équilibre

OPEP: toujours à la recherche de l’équilibre

 

 

Les producteurs de pétrole sont toujours à la recherche de l’équilibre entre l’offre et la demande. Pour tenter de faire remonter les cours, ils  affirment avoir dépassé de 4 % le plan de réduction de la production. Ils proposent  même de prolonger ce plan pendant six mois au-delà de Mai. Première conservation, il  n’est pas certain que les réductions soient aussi importantes car l’offre est toujours plus importante qu’une demande relativement molle.  Les cours du pétrole ne remontent pas de manière très significative et les prix ont tendance à faire du yo-yo sous l’effet essentiellement de la spéculation.  Compte tenu des perspectives, les cours pourraient t continuer d’observer le mouvement de yo-yo et se situait pour l’année en cours entre 50 et 60 euros. Le 12 avril le prix était un peu au-dessus de 56 € le baril. Les deux incertitudes géo politiques actuelles pourraient influencer un certain mouvement à la hausse. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’est donc engagée à réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bpj) depuis le 1er janvier 2017, la première coupe intervenue depuis huit ans, afin de faire remonter les cours et de dégager un marché engorgé. Parallèlement, la Russie et 10 autres États non membres du cartel ont accepté de baisser la leur de 558.000 bpj. L’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle avait l’intention de proposer une prolongation de six mois de l’accord de réduction lors de la réunion de mai, rapporte mardi le Wall Street Journal citant des sources. L’offre des 11 pays membres de l’OPEP qui se sont vu fixer un objectif de production a été en moyenne de 29,757 millions de bpj le mois dernier, selon les sources secondaires utilisées par l’OPEP. Ces chiffres ont été consultés par Reuters. L’OPEP s’étant engagée à réduire la production à 29,804 millions de bpj cela signifie qu’elle a été abaissée au-delà des engagements convenus, atteignant un taux de conformité de 104%, selon les calculs de l’organisation. « Le taux de conformité de l’OPEP a été plus important que prévu », a déclaré un délégué de l’organisation. « Pour les non-OPEP, il est satisfaisant et s’améliore ». Le taux de conformité OPEP et hors-OPEP confondu a dû augmenter en mars, par rapport aux 94% de février, a dit lundi le ministre koweïtien du Pétrole, Essam al-Marzouq.

Pétrole : surproduction en 2017(OPEP)

Pétrole : surproduction  en 2017(OPEP)

Les cours de pétrole risquent encore de faire du yo-yo mais globalement les prix ne devraient  pas s’emballer en 2017 en dépit des discours alarmistes de certains pétroliers qui militent pour l’envolée des prix. L’OPEP a souligné mercredi un risque accru de surproduction mondiale de pétrole l’année prochaine. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole a produit 33,87 millions de barils par jour (bpj) en novembre, selon les chiffres collectés par des sources secondaires du cartel, soit 150.000 de plus qu’en octobre, indique le rapport mensuel du cartel. En fait le plan de réduction prévu par l’OPEP en 2017 est inférieur à la surproduction actuelle. On sait en effet que les membres de l’OPEP sont parvenus à un difficile compromis sur la réduction de la production, un compromis fragile car certains refusent de l’appliquer et il faudra surtout fixer des quotas par pays. Ensuite il s’agissait de convaincre les pays producteurs car l’OPEP ne représente plus de que l’ordre de 25 % de la production mondiale. La Russie en participer  devait être convaincue ; elle l’est mais à condition de se référer à son record historique depuis l’ère soviétique. Autant dire quelle ne veut pas réduire grand chose.  La Russie veut que sa production de pétrole de novembre, la plus élevée depuis presque 30 ans, serve de référence  La  Russie  a maintenu sa prévision d’une production comprise entre 11,01 et 11,07 millions de bpj pour 2017. L’OPEP a pour sa part relevé sa prévision de croissance de la production des pays non-membres en 2017 à 300.000 bpj, contre 230.000 bpj dans sa précédente prévision. Elle table sur une demande moyenne de 32,63 millions de bpj en 2017 et anticipe une surproduction de 1,24 million de bpj si elle maintient sa production en l’état.

Pétrole : un accord encore très vague de l’OPEP

Pétrole : un accord encore très vague de l’OPEP

LOPEP réduirait un peu sa production mais l’accord est encore assez flou car il ne détermine pas les quotas de plusieurs pays pas tellement disposés à diminuer leur volume comme par Exemple l’Irak. En outre l’OPEP ne représente plus que 33% de la production globale. L’OPEP produit environ 33,6 millions de barils par jour (bpj) actuellement, un volume qui devrait donc être réduit de 1,2 million de bpj à partir de janvier. Principal contributeur à l’effort collectif, le royaume saoudien devrait réduire ses pompages d’un peu moins de 500.000 bpj pour les ramener à 10,06 millions. Ses alliés du Golfe (Emirats arabes unis, Koweït et Qatar) réduiraient les leurs de 300.000 bpj. L’OPEP a conclu mercredi le premier accord de réduction de sa production depuis 2008, un compromis qui aura nécessité des mois de pourparlers et au final un effort particulier de l’Arabie saoudite ainsi que des concessions à l’Iran pour tenter de faire remonter les cours. La Russie, qui ne fait pas partie du cartel, participera elle aussi à la réduction de l’offre excédentaire mondiale, du jamais vu depuis 15 ans. La réduction de production annoncée correspond au bas de la fourchette prévue par l’accord préliminaire conclu à Alger en septembre. L’accord de mercredi prévoit en outre une contribution de certains pays extérieurs à l’OPEP au soutien aux cours du brut. Ryad insistait depuis longtemps sur le fait qu’il n’y aurait pas d’accord de limitation de la production sans les pays hors-OPEP. Le président qatari de l’organisation a indiqué que ces pays avaient accepté de réduire leur production de 600.000 bpj au total, dont une contribution de 300.000 bpj de la Russie. Une baisse totale de 1,8 million de bpj des pays de l’OPEP et hors-OPEP représente près de 2% de la production mondiale et contribuerait à écouler les excédents qui ont fait plonger le cours du baril par rapport à ses pics de 115 dollars à la mi-2014. L’Azerbaïdjan et le Kazakhstan, également hors-OPEP, ont fait savoir dans le passé qu’ils pourraient réduire aussi. L’OPEP a suspendu l’adhésion de l’Indonésie au cartel dans la mesure où le pays, importateur net, ne pourrait pas abaisser sa production. Reste à savoir si cet accord déjà fragile sera respecté.

Pétrole : toujours des divisions à l’OPEP

Pétrole : toujours des divisions à  l’OPEP

 

Comme déjà indiqué précédemment un accord de réduction de la production du pétrole paraît assez hypothétique il y a d’abord les oppositions entre l’OPEP et d’autres pays comme la Russie par exemple. La Russie qui verbalement déclare vouloir sa production mais concrètement ne la réduit pas. Il faut aussi compter avec les oppositions internes à l’OPEP notamment entre l’Arabie, l’Iran et l’Irak. Enfin il y a divergence sur l’objectif, certains voulant se limiter au gel de la production actuelle, d’autres la diminuer de près de 5 %. Au final un accord paraît actuellement assez hypothétique et s’il faut prévoir quand même une légère remontée des cours, elle sera cependant limitée du fait du tassement économique mondial en 2017 qui va peser sur la demande. Les experts de l’OPEP réunis à Vienne en vue d’un projet d’accord sur la réduction de la production pétrolière avant la réunion ministérielle de mercredi n’ont pas réussi à aplanir leurs divergences concernant les niveaux de production de l’Iran et de l’Irak, a déclaré lundi une source au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Les ministres du cartel doivent se réunir mercredi dans la capitale autrichienne pour débattre de l’encadrement de la production afin de soutenir les cours du brut. L’OPEP, qui représente un tiers de la production mondiale, était parvenue en septembre à un accord de principe pour ramener sa production dans une fourchette comprise entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (bpj), contre 33,64 millions bpj actuellement. L’annonce de cet accord de principe avait donné un coup de fouet aux cours mais les investisseurs commencent à se demander s’il sera effectivement finalisé. L’Irak et l’Iran, respectivement deuxième et troisième producteurs de l’OPEP, ont exprimé des réserves sur leur contribution à ces baisses et Ryad s’est dit sceptique sur la volonté de Moscou de diminuer sa production. L’Arabie saoudite a contribué à semer le doute en disant dimanche que le marché se rééquilibrerait de lui-même l’an prochain même sans intervention des pays producteurs.

Pétrole : la réduction de production de l’OPEP n’est pas acquise

Pétrole : la réduction de production de l’OPEP n’est pas acquise

 

Depuis des mois et des mois les membres de l’OPEP et les autres pays producteurs tentent vainement de se mettre d’accord sur une limitation de la production. L’objectif est évidemment de rééquilibrer l’offre par rapport à la demande et de faire remonter des prix très bas. Jusque-là l’OPEP  s’était mise d’accord sur un quasi gel de la production à son niveau actuel. L’organisation souhaite maintenant réduire la production d’environ 5 %. Pas certain que l’OPEP parvienne à se mettre d’accord sur ce nouvel objectif certain pays demandant des dérogations notamment l’Iran ou d’Irak. Face à ces divergences de position l’Arabie Saoudite a donc décidé de ne pas ouvrir cette discussion au producteur non membre de l’OPEP pour l’instant  L’Arabie saoudite a donc  informé les autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole qu’elle ne participerait pas à des discussions prévues lundi à Vienne avec des pays extérieurs à l’OPEP, a-t-on appris vendredi de sources proches du cartel. Cette réunion visait à débattre de la contribution éventuelle de ces pays au projet de limitation de la production de l’OPEP. Elle cédera la place à des discussions réservées aux seuls membres de l’OPEP, dont les ministres doivent entériner cet accord de plafonnement de la production mercredi à Vienne, a-t-on appris de sources au sein du cartel. Les ministres de l’OPEP débattront mercredi d’une réduction de 4% à 4,5% de la production de la plupart des pays membres de l’organisation, Libye et Nigeria exclus, mais le soutien de l’Irak et de l’Iran à cette proposition est loin d’être acquis. Le cartel est parvenu en septembre à se mettre d’ accord pour ramener sa production globale entre 32,5 millions et 33 millions de barils par jour (bpj), contre 33,8 millions de bpj actuellement. L’OPEP souhaite également que les producteurs extérieurs à l’organisation, à commencer par la Russie, réduisent leur production. Le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a déclaré jeudi que l’OPEP avait demandé aux pays extérieurs au cartel de réduire leur production de 500.000 bpj.

Pétrole : accord seulement de principe de l ‘OPEP

Pétrole : accord seulement de principe de l ‘OPEP

 

Après des négociations laborieuses qui ont opposé notamment l’Arabie Saoudite à l’Iran, les membres de l’OPEP  sont mis d’accord sur le principe d’un quasi figeage de la production.   le cartel ramènerait sa production à entre 32,5 et 33,0 millions de barils par jour contre un niveau actuel de 33,24 millions. Le problème est de savoir si ces niveaux de production seront respectés car pour l’instant il n’y a pas eu d’accord possible sur les limitations par pays. Compte tenu du tassement de l’économie mondiale en 2017, le pétrole pourrait être orienté à la hausse si l’accord est respecté mais pas de manière brutale et trop significative. En effet trop de pays  émergents en difficulté financière ont besoin des ressources procurées par le pétrole et vont donc de maintenir leur volume de production L’approbation de ce document d’orientation de l’OPEP a d’ailleurs été reportée à plusieurs reprises, l’Iran et l’Algérie se prononçant en faveur d’une baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole afin de soutenir les prix du baril alors que l’Arabie saoudite soutenait que les cours devaient être déterminés par le marché et l’OPEP ne devait pas diminuer sa production et laisser la place aux producteurs à coûts d’extraction plus élevés. Mais depuis la dernière fois que la stratégie à long terme a été discutée en mai, la position de l’Arabie saoudite a changé et l’OPEP a conclu un accord de principe fin septembre à Alger visant à réduire légèrement sa production, premier accord de ce type depuis 2008. Lundi, quatre sources de l’OPEP ont indiqué que le conseil des gouverneurs de l’OPEP, qui discute d’une actualisation de la stratégie à long terme depuis 2015, s’était réuni à Vienne et avait approuvé la dernière version du document. « C’est approuvé »‘, a dit une source, ajoutant que la réunion s’était « bien passée ». « Oui, finalement », a dit une autre source, ajoutant que le texte avait subi peu de modifications et que, contrairement aux précédentes réunions au cours desquelles l’Iran et l’Arabie saoudite s’étaient affrontés, Ryad avait réussi lundi sans trop de difficultés à convaincre les autres pays. Ils se sont mis d’accord sur le fait que l’OPEP devait retrouver sa mission de gestion du marché – abandonnée de fait depuis 2014 – et devenir plus active dans l’anticipation de l’évolution de la demande et de l’offre, ont dit les sources. Mais la baisse effective de la production reste à mettre en œuvre. Les experts de l’OPEP réunis à Vienne vendredi n’ont pas pu s’entendre sur les modalités d’application de leur accord de principe de réduction de la production, en raison de désaccords sur les niveaux de production de l’Iran.

(Avec Reuters)

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