Archive pour le Tag 'ONU'

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ONU : des casques bleus pour protéger la démocratie américaine ?

ONU : des casques bleus pour protéger la démocratie américaine ?

 

Certains internautes appellent l’Union africaine à réagir, « comme l’ONU réagit » aux troubles dans des pays africains. « Il est temps que l’UA envoie des Casques bleus pour protéger les citoyens américains », pense un internaute rwandais. Dans le quotidien guinéen Le Djely, le journaliste Boubacar Sanso Barry tranche : « On devrait rompre avec tous ces jugements hâtifs et quelque peu racistes » sur l’Afrique.

 

Il est clair que les États-Unis se sont grandement discrédités dans cette affaire d’insurrection ratée soutenue par le président Trump. Les États-Unis n’ont cessé en effet de donner des leçons démocratiques à la plupart des pays en développement quitte parfois intervenir militairement. Aussi c’est avec beaucoup d’humour que certains observateurs africains s’interrogent pour savoir si l’union africaine ne devrait pas envoyer des casques bleus à Washington pour protéger la démocratie américaine.

 

Maduro reconnu coupable de crimes contre l’humanité (ONU)

Maduro reconnu coupable de crimes contre l’humanité (ONU)

Selon l’ONU, Maduro et son gouvernement sont coupables d’actes de répression qui relèvent  de crimes contre l’humanité pour avoir muselé l’opposition. La  plupart des exécutions illicites menées par les forces de sécurité et des agents de l’Etat n’ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires au Venezuela où, disent les enquêteurs, la règle de droit et les institutions démocratiques se sont effondrées. Les auteurs du rapport appellent des juridictions internationales et la Cour pénale internationale (CPI), qui a ouvert en 2018 une enquête préliminaire sur le Venezuela, à envisager de mener des procédures judiciaires.

Ils indiquent qu’ils partageront la base de données contenant les noms des officiers identifiés par les victimes, dont 20 membres des services du renseignement et 25 membres de l’agence du renseignement militaire. Via Twitter, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza a dénoncé un rapport rempli « de mensonges » et préparé « à distance, sans aucune rigueur méthodologique ».

 

Coronavirus : on est loin de la sortie de crise ( ONU)

Coronavirus :  on est loin de la sortie de crise ( ONU)

 

L’ONU tire la sonnette d’alarme pour attirer l’attention sur l’ampleur de la crise sanitaire qui concerne de plus en plus de personnes et menace par ailleurs l’économie. L’ONU incite les pays à être plus rigoureux concernant les mesures barrière , aussi à soutenir massivement l’économie pour éviter une crise sociale ingérable. Le bilan du Coronavirus est catastrophique et l’affaire est loin d’être terminée estime institution internationale.

 En effet la pandémie a fait au moins 585.750 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP jeudi à 21 heures. Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de contaminations confirmées (137.897 décès pour 3,5 millions de cas). Viennent ensuite le Brésil (75.366 morts), le Royaume-Uni (45.119), le Mexique (36.906) et l’Italie (35.017). Mais en proportion de la population, hors micro-Etats, c’est en Belgique que la mortalité est la plus élevée (845 morts par million d’habitants), devant le Royaume-Uni (665), l’Espagne (608) et l’Italie (579).

La crise économique provoquée par la pandémie est entrée dans une nouvelle phase, mais le monde «n’est pas tiré d’affaire», affirme la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva. Elle enjoint les gouvernements à poursuivre les mesures de protection sociale, dépenser l’argent public pour stimuler l’économie et profiter de cette «occasion qui ne se présente qu’une fois par siècle» de reconstruire un monde «plus équitable, plus vert (…) et surtout plus résilient». Pour l’instant dans nombre de pays, la tendance est au renforcement des mesures barrière allant y compris jusqu’à des dispositifs locaux de recompter en dans les zones à risques.

Population mondiale : 2 milliards de moins (ONU) et redistribution démographique

Population mondiale : 2 milliards de moins (ONU) et redistribution démographique

Deux phénomènes majeurs dans les évolutions de population, d’une part une redistribution démographique avec notamment la Chine qui pourrait perdre la moitié de sa population aussi une nette diminution de la population mondiale par rapport à certaines prévisions. La population mondiale va décliner dès la deuxième moitié du siècle pour atteindre 8,8 milliards en 2100, soit 2 milliards de moins que les projections de l’Onu, selon une étude qui prédit des bouleversements dans l’équilibre mondial et au sein des sociétés. C’est «une bonne nouvelle pour l’environnement (moins de pression sur les systèmes de production alimentaire et moins d’émission de CO2)», indique à l’AFP Christopher Murray, directeur du respecté Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle, qui a mené cette étude publiée mercredi dans The Lancet.

Mais «l’inversion de la pyramide des âges aura des conséquences profondes et négatives sur l’économie et l’organisation des familles, des communautés et des sociétés», tempère-t-il. Même si ces projections ne sont pas «gravées dans le marbre» et que des changements de politiques pourraient modifier les trajectoires des différents pays.

Selon le dernier rapport de l’Onu sur la population mondiale, la Terre devrait porter 9,7 milliards d’habitants en 2050 et 10,9 milliards en 2100, contre 7,7 milliards actuellement. Mais la nouvelle étude remet en cause cette croissance continue au long du XXIe siècle. Les chercheurs de l’IHME, organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates, qui fait référence pour ses études mondiales en santé publique, prédisent un pic dès 2064, à 9,7 milliards de personnes, avant un déclin jusqu’à 8,8 milliards en 2100.

Ce déclin sera lié en grande partie au développement de l’éducation des filles et de l’accès à la contraception qui va faire baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd’hui, selon l’étude. Une chute de la fécondité beaucoup plus rapide que ce que prévoit l’Onu. Dans 183 pays sur les 195 étudiés, ce taux tomberait d’ici 2100 sous les 2,1 enfants par femme permettant de maintenir la population sans apport migratoire.

Ainsi, la Chine pourrait perdre près de la moitié de ses habitants (1,4 milliard aujourd’hui, 730 millions en 2100), avec un déclin du nombre de personnes en âge de travailler qui va «entraver» sa croissance économique. Les Etats-Unis, appelés à perdre prochainement leur place de première économie mondiale, pourraient ainsi repasser devant la Chine d’ici la fin du siècle, si l’immigration continue à pallier la fécondité en baisse, selon l’étude.

L’Asie et l’Europe devraient perdre des habitants. Elles abritent une grande partie des vingt-trois pays qui devraient voir leur population réduite au moins de moitié: Japon (128 à 60 millions), Thaïlande (71 à 35), Espagne (46 à 23), Italie (61 à 31), Portugal (11 à 4,5), Corée du Sud (53 à 27). Même si quelques pays comme la France y échappent (65 à 67 millions). A l’opposé, l’Afrique sub-saharienne pourrait voir tripler sa population (1 à 3 milliards), tirée notamment par le Nigeria (206 à 790 millions d’habitants), qui deviendrait en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l’Inde mais devant la Chine.

Épidémie : risque accru de transmission de l’animal à l’homme (ONU)

Épidémie : risque accru de transmission de l’animal à l’homme (ONU)

 

60% des maladies infectieuses humaines viennent de l’animal, comme cela pourrait bien être le cas pour le Covid-19. Une autre pandémie est très probable, selon l’ONU.

« De nouvelles flambées apparaîtront ». Dans un rapport publié ce lundi, l’ONU alerte sur les futures pandémies de zoonoses qui attendent notre planète, si rien n’est fait pour préserver nos écosystèmes. Un zoonose, ou maladie zoonotique, est une affection passée d’une source animale à la population humaine, telle que le Covid-19, qui proviendrait de la chauve-souris.

« De nouvelles flambées apparaîtront à moins que les gouvernements ne prennent des mesures pour empêcher d’autres maladies zoonotiques de pénétrer dans la population humaine », peut-on lire dans un extrait de l’étude.

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, 60% des maladies infectieuses humaines existantes sont zoonotiques et 75% des agents pathogènes, comme Ebola, le VIH et la grippe (aviaire avec H5N1 ou porcine avec H1N1). « Chaque année, quelque deux millions de personnes, principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, meurent de zoonoses négligées », écrit l’ONU.

La forte émergence des zoonoses est notamment imputable, selon l’ONU, à sept actions humaines sur nos écosystèmes, qui laissent moins de place aux animaux et nous mettent plus régulièrement en contact avec eux:

  1. La demande humaine accrue de protéines animales
  2. L’intensification de pratiques agricoles non durables
  3. L’utilisation et l’exploitation accrues des espèces sauvages et de la faune
  4. L’utilisation non durable des ressources naturelles, encore accélérée par l’urbanisation, le changement d’affectation des sols et les industries extractives
  5. L’augmentation des voyages et des transports
  6. Les évolutions de la chaîne agroalimentaire
  7. Le changement climatique

 

« La science est claire: si nous continuons à exploiter la faune et à détruire nos écosystèmes, nous pouvons nous attendre à voir un flux constant de ces maladies passer des animaux aux humains dans les années à venir », déclare Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement).

Covid-19 : « un scénario sombre » (ONU)

Covid-19 : « un  scénario sombre » (ONU)

 

L’hypothèse d’un scénario sombre n’est pas à écarter concernant l’évolution du colis 19 estime le secrétaire général des Nations unies ( tribune AFP)

« Du Covid-19 à la perturbation du climat, de l’injustice raciale à l’aggravation des inégalités, notre monde est dans la tourmente. Dans le même temps, nous sommes une communauté internationale avec une vision durable, inscrite dans la Charte des Nations Unies, dont nous commémorons cette année le 75e anniversaire. Cette vision d’un avenir meilleur, fondé sur les valeurs d’égalité, de respect mutuel et de coopération internationale, nous a permis d’éviter une Troisième Guerre mondiale, qui aurait eu des conséquences catastrophiques pour la vie sur la planète. Notre défi commun est de canaliser cet esprit collectif et de nous montrer à la hauteur de cette épreuve.

La pandémie a mis à nu des inégalités graves et structurelles, tant entre les pays qu’à l’intérieur de chacun d’entre eux. De façon plus générale, elle a mis en évidence les vulnérabilités du monde, non seulement face à une nouvelle urgence sanitaire, mais aussi dans notre intervention chancelante face à la crise climatique, à l’anarchie dans le cyberespace et aux risques de prolifération nucléaire. Les gens, partout, perdent confiance dans la classe politique et dans les institutions politiques.

Cette urgence est aggravée par plusieurs autres crises humanitaires profondes : des conflits qui se prolongent, voire s’intensifient ; un nombre record de personnes contraintes de fuir leur foyer ; des essaims de criquets en Afrique et en Asie du Sud ; la sécheresse imminente en Afrique et en Amérique centrale ; tout cela dans un contexte de montée des tensions géopolitiques. Face à ces vulnérabilités, les chefs d’État et de gouvernement doivent faire preuve d’humilité et saisir l’importance fondamentale d’être unis et solidaires. Personne ne peut prédire l’avenir, mais je vois deux scénarios possibles.

Nous pourrions assister à une aggravation des divisions, du populisme et de la xénophobie

Premièrement, l’option « optimiste ». Dans ce cas, le monde s’en sortirait vaille que vaille. Les pays de l’hémisphère nord pourraient concocter une stratégie de sortie réussie. Les pays en développement recevraient une aide suffisante et leurs caractéristiques démographiques – à savoir la jeunesse de leur population – aiderait à juguler l’impact. Un vaccin pourrait voir le jour, disons dans les neuf prochains mois, et serait distribué comme un bien public mondial, un « vaccin du peuple », qui serait disponible et accessible à tous. Si tel est le cas et que l’économie redémarre progressivement, nous pourrions nous diriger vers une sorte de normalité d’ici deux à trois ans.

Un deuxième scénario, plus sombre, risque néanmoins de se produire, si les pays ne parviennent pas à coordonner leur action. Le virus recommence à se propager par vagues. Le monde en développement connaît une explosion. La mise au point d’un vaccin tarde. Ou encore, un vaccin est rapidement élaboré, fait l’objet d’une concurrence acharnée et les pays les plus puissants sur le plan économique y ont accès en premier, laissant les autres derrière.

Dans ce scénario, nous pourrions assister à une aggravation des divisions, du populisme et de la xénophobie. On pourrait voir des pays faire cavalier seul ou au contraire former des coalitions dites de bonne volonté à régler tel ou tel problème. Au bout du compte, le monde serait incapable de mobiliser le type de gouvernance requise pour répondre aux défis communs.

Il pourrait en résulter une dépression mondiale, qui pourrait durer de cinq à sept ans, avant qu’une nouvelle normalité, dont il est impossible de prédire la nature, n’émerge. Il est très difficile de savoir dans quelle direction nous allons. Nous devons faire de notre mieux et nous préparer au pire. La pandémie, dans toute son horreur, doit être une piqûre de rappel, qui pousse tous les responsables politiques à comprendre qu’il convient de changer de logiciel, et que la division est un danger généralisé. Cette conception permettrait de faire comprendre à tous que la seule façon de remédier aux vulnérabilités mondiales est de mettre en place des mécanismes de gouvernance mondiale plus solides, grâce à la coopération internationale.

Le multilatéralisme d’aujourd’hui manque d’envergure, d’ambition et de mordant, et certains instruments qui ont les moyens de mordre ne manifestent guère d’appétit

Après tout, nous ne pouvons pas nous contenter de renouer simplement avec les systèmes qui ont engendré la crise actuelle. Il nous faut construire en mieux, avec des sociétés et des économies plus durables, plus inclusives et plus égalitaires entre les genres. Ce faisant, il nous faut repenser la façon dont les nations coopèrent. Le multilatéralisme d’aujourd’hui manque d’envergure, d’ambition et de mordant, et certains instruments qui ont les moyens de mordre ne manifestent guère d’appétit, comme l’ont montré les difficultés rencontrées par le Conseil de sécurité.
Il nous faut un multilatéralisme en réseau, dans lequel l’Organisation des Nations Unies et les organismes du système des Nations Unies, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, les organisations régionales comme l’Union africaine et l’Union européenne, les organisations de commerce international et d’autres coopèrent plus étroitement et plus efficacement. Il nous faut également un multilatéralisme plus inclusif. De nos jours, les gouvernements sont loin d’être les seuls partenaires en termes de politique ou de pouvoir. La société civile, le monde des affaires, les autorités locales, les villes et les administrations régionales jouent un rôle de plus en plus prééminent dans le monde actuel.

Cela aura pour résultat un multilatéralisme plus efficace, doté des mécanismes dont il a besoin pour disposer d’une gouvernance mondiale effective lorsque cela est nécessaire. Un nouveau multilatéralisme en réseau efficace, fondé sur les valeurs pérennes de la Charte des Nations Unies, pourrait nous sortir de notre état de torpeur et freiner notre glissement vers un danger toujours plus grand. Les responsables politiques du monde entier doivent tenir compte de cette piqûre de rappel et se mobiliser pour remédier aux vulnérabilités dans le monde, renforcer la capacité de gouvernance mondiale, donner du mordant aux institutions multilatérales et mettre à profit le pouvoir que confèrent l’unité et la solidarité afin de surmonter la plus grande épreuve de notre époque. »

 

Record mondial de CO2 en 2018 (ONU)

 Record mondial de CO2 en 2018 (ONU)

D’une certaine manière, on pourrait considérer que l’enflure des discours écolos des responsables politiques est d’autant plus grande que chaque année sont dépassés les records de pollution. De ce point de vue le très médiatique accord de Paris sur le climat apparaît comme une chimère. Selon l’OMM, le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, “ la dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années: la température était de 2 à 3°C plus élevée qu’aujourd’hui, et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres au niveau actuel”, a-t-il souligné dans une nouvelle mise en garde.

Selon le  rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep) publié ce mercredi. , on ne s’oriente pas  vers un limitation à  2  mais plutôt 3 degrés.

En cause la dépendance aux énergie fossiles qu’il faudrait diviser par deux pour respecter un accord de Paris tout à fait théorique et inefficace. un accord qui ne comportait aucune contrainte, aucun contrôle et aucune sanction. Bref, surtout un accord pour valoriser la posture diplomatique de la France ( notamment celle de Ségolène, de Fabius puis de Macron) mais qui ne gênait et n’engageait personne;  pas même  la France qui ne respecte pas ses quotas d’émissions polluantes;.

 

« Ce rapport montre, pour la première fois, l’ampleur de la déconnexion entre les objectifs de l’Accord de Paris, les plans nationaux (de réduction d’émissions) et les politiques de production de charbon, de pétrole et de gaz », indique Michael Lazarus, l’un des principaux auteurs.

Les énergies fossiles représentent toujours 80% de l’énergie primaire mondiale, tandis que les acteurs du secteur continuent à investir massivement. Elles contribuent à 75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, qui ne baissent pas.

« Malgré plus de deux décennies de politique climatique, les niveaux de production d’énergies fossiles n’ont jamais été aussi élevés », relève Mans Nilsson, directeur du Stockholm environment institute, l’un des auteurs du rapport.

A Paris en 2015, les pays se sont engagés à appliquer des plans de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, mais leurs promesses cumulées conduiraient la planète vers une hausse de plus de 3°C.

Aussi, l’accord prévoit qu’ils rehaussent leurs ambitions d’ici fin 2020.

Mais, selon le rapport, les prévisions de production de charbon, de gaz et de pétrole pour 2030 sont également excessives pour remplir les engagements nationaux de 2015: 17% de charbon, 10% de pétrole et 5% de gaz en trop.

Les scientifiques se sont appuyés sur les projections nationales de 10 pays clés: les sept principaux producteurs d’énergies fossiles (Chine, États-Unis, Russie, Inde, Australie, Indonésie et Canada) ainsi que sur l’Allemagne, la Norvège et le Royaume-Uni.

 

« L’Amazonie ne fait pas partie du patrimoine de l’humanité » (Bolsonaro ONU)

« L’Amazonie ne fait pas partie  du patrimoine de l’humanité » (Bolsonaro ONU)

Sans complexe et en toute irresponsabilité, le président brésilien a déclaré que l’Amazonie ne faisait pas partie du patrimoine de l’humanité. Il a donc revendiqué l’exclusive souveraineté du Brésil sur ce poumon que représente l’Amazonie pour le monde. C’est un peu comme si des pays déclaraient qu’ils peuvent  empoisonner la mer sous prétexte qu’ils exercent leur souveraineté sur les eaux territoriales. Pour les crimes contre l’humanité, il existe une institution appelée tribunal pénal internationale qui juge les responsables notamment publiques pour actions criminelles de guerre. Pour l’environnement,  il serait sans doute urgent de mettre en place un tribunal équivalent pour juger  ceux qui mettent en péril l’équilibre environnemental de la planète. De ce point de vue, Bolsonaro  mériterait d’y être jugé pour ses crimes contre l’environnement et accessoirement contre les populations victimes des incendies provoqués par ses complices. Bolsonaro pour être pourrait être jugé pour ses mensonges tout autant que pour ses crimes.

 

«L’Amazonie n’est aujourd’hui pas détruite par les flammes, comme les médias voudraient le faire croire», a encore affirmé le président brésilien, climato-sceptique notoire. «N’hésitez pas à venir au Brésil, c’est un pays très différent de ce que vous voyez à la télé et dans les journaux», a-t-il lancé de manière indécente devant l’Assemblée générale de l’ONU.

Entre début janvier et le 19 septembre, malgré un léger recul des incendies depuis le début de ce mois, le Brésil a enregistré une hausse de 56% par rapport à la même période de l’année dernière du nombre de feux de forêt, dont près de la moitié (47%) touche l’Amazonie.

Ces incendies, très majoritairement volontaires, sont destinés à faire de la place à l’élevage bovin et aux cultures et accompagnent une déforestation galopante: en Amazonie, celle-ci a quasiment doublé depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro en janvier, au rythme de 110 terrains de football à l’heure.

Convention de l’Onu pour les litiges commerciaux ?

Convention de l’Onu pour  les litiges commerciaux ?

Le projet d’une convention pour régler les litiges commerciaux internationaux peut participer de la simplification des procédures. Il s’agirait de trouver des méthodes de médiation qui évitent  le recours  juridique classique. Ceci pourrait présenter un davantage ; par contre,  il y aurait peut-être des risques de remettre en cause la souveraineté des Etats dans la mesure les règles juridiques ne s’appliqueraient plus. Tout dépendra des conditions de désignation de la médiation et des principes sur lesquels ils s’appuieront.- Quarante-six pays membres des Nations unies, parmi lesquels les Etats-Unis et la Chine, ont signé mercredi à Singapour une convention sur la médiation dont l’Onu espère qu’elle permettra de faciliter le règlement de différends commerciaux transfrontaliers et de stabiliser les relations commerciales.

L’objectif du texte est de définir un cadre mondial en lequel les entreprises pourront avoir confiance pour régler des conflits commerciaux à l’échelle internationale par la médiation plutôt que par des actions en justice, lesquelles peuvent donner lieu à des procédures longues et coûteuses.

“Cela va contribuer à faire progresser le commerce et l’investissement internationaux”, a déclaré le Premier ministre singapourien, Lee Hsien, lors de la cérémonie de signature.

La médiation, dont les vertus ne sont pas reconnues partout à travers le monde, est déjà utilisée dans certains pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour régler des différends commerciaux transfrontaliers. La convention signée mercredi vise à rendre un tel processus plus crédible aux yeux de tous.

“L’incertitude entourant la mise en application des accords à l’amiable a été le principal obstacle à un recours plus large à la médiation”, a déclaré le secrétaire-général adjoint aux Affaires juridiques de l’Onu, Stephen Mathias.

Attaques golfe d’Oman : une enquête indépendante (ONU)

Attaques golfe d’Oman : une enquête indépendante  (ONU)

 

Sans doute pour éviter les manipulations,  le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a réclamé vendredi une enquête indépendante pour déterminer les responsabilités dans l’attaque de deux pétroliers la veille dans le golfe d’Oman. On sait en effet que dans chaque camp aussi bien en Iran qu’aux États-Unis,  les faucons ont intérêt à attiser les conflits entre les deux pays pour s’orienter vers une guerre totale. Ce n’est pas pour l’instant une position majoritaire dans chacun des gouvernements mais certains jusqu’au-boutistes seraient satisfaits de mettre le feu aux poudres. En apparence d’après les États-Unis,  l’Iran serait responsable de l’attaque récente de deux pétroliers en mer d’Oman. Mais la responsabilité pourrait tout autant incomber à des groupes terroristes manipulés. Ce qui est certain,  c’est que l’Iran et les États-Unis sont engagés dans une guerre économique réelle qui si elle devait continuer se traduirait par l’asphyxie économique  de l’Iran. Pas forcément une bonne stratégie de la part des États-Unis car le reflexe nationaliste pourrait alors renforcer à la encore le pouvoir islamiste en Iran

Menaces sur unmillion d’espèces (ONU)

Menaces sur un million d’espèces (ONU)

Selon un rapport de l’ONU,  500 000 à un million d’espèces animales et végétales menacées d’extinction  à échéance de quelques dizaines d’années. En cause, évidemment plusieurs facteurs explicatifs, le dérèglement climatique, la pollution, l’usage de produits chimiques, de plastique, les cultures industrielles, la sururbanisation, l’aménagement des territoires,  les atteintes récurrentes et multiples à la biodiversité etc. Selon ce texte, diverses  »preuves indépendantes signalent une accélération rapide imminente du taux d’extinction des espèces ». Sur les 8 millions d’espèces estimées (dont 5,5 millions d’espèces d’insectes), « un demi-million à un million d’espèces devraient être menacées d’extinction, dont beaucoup dans les prochaines décennies », estiment les auteurs de ce rapport de 1 800 pages. La formulation pourrait changer selon ce que les 130 pays membres de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) décideront de mettre en avant lors des négociations autour de ce projet de rapport, du 29 avril au 4 mai à Paris. Mais pas les conclusions scientifiques. Ces projections correspondent aux mises en garde de nombreux scientifiques qui estiment que la Terre est au début de la sixième extinction de masse, la première attribuée à l’Homme, qui a déjà fait disparaître au moins 680 espèces de vertébrés depuis 500 ans.

Pays les plus heureux : la France classée 24e (ONU)

Pays les plus heureux : la France classée 24e (ONU)

La Finlande est le plus pays où l’on est le plus heureux. L’Etat scandinave est, pour la deuxième année consécutive, le pays du bonheur, selon un rapport de l’ONU publié mercredi 20 mars. Le Soudan du Sud, en proie à la guerre civile, occupe la dernière place de ce classement.

La Finlande devance le Danemark, la Norvège, l’Islande, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède, la Nouvelle-Zélande et le Canada, selon le classement 2019 du « World Happiness Report ». La France, de son côté, perd une place par rapport à 2018 et occupe désormais la 24e position, derrière le Mexique et devant Taïwan.

La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon de personnes venant de 156 pays différents de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 0 à 10.

En dépit des bouleversements politiques liés au Brexit, le Royaume-Uni a gagné quatre places au classement 2019 et s’adjuge la 15e place. Les Etats-Unis, quant à eux, ont poursuivi leur dégringolade, tombant au 19e rang de ce classement.

La politique de maintien de l’ordre de la France condamnée par l’ONU

La politique de maintien de l’ordre de la France condamnée par l’ONU

nombre d’experts avait déjà condamné l’utilisation excessive de certaines  armes comme les flash-balls ou les grenades de des encerclement au motif que ce sont des armes de guerre. Cette Condamnation a cette fois été reprise à son compte par l’ONU qui estime que les mesures de maintien de l’ordre sont tout à fait disproportionnées  par rapport au risque que font courir les gilets jaunes. Cela confirme le sentiment que la philosophie du ministère de l’intérieur dirigé par Castaner vise à rechercher à tout prix le contact avec les manifestants pour créer des violences qui seront ensuite largement médiatisées afin de discréditer le mouvement. Une manipulation pitoyable d’un ministre manipulateur. Le droit de manifester  »restreint de manière disproportionnée » : c’est le constat que fait l’Organisation des Nations-Unies (ONU), jeudi 14 février, à propos des manifestations de « gilets jaunes » en France.  »Les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés », tranche un groupe d’experts des droits de l’homme de l’ONU.

« Depuis le début du mouvement de contestation en novembre 2018, nous avons reçu des allégations graves d’usage excessif de la force. Plus de 1 700 personnes auraient été blessées à la suite des manifestations dans tout le pays », déclarent les experts. « Les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé  d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites ‘non-létales’ telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense ou ‘flashballs’ », ajoutent-ils.

Ces experts indépendants expriment également  »leurs vives préoccupations »sur la proposition de loi dite « anti-casseurs », qui n’a pas encore été adoptée définitivement. Ce texte  »visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs » a été présenté par des sénateurs Les Républicains avant le début du mouvement des « gilets jaunes ». Il a trouvé un regain d’intérêt de la part de l’exécutif face aux manifestations qui se succèdent depuis le 17 novembre. Selon les experts, certaines dispositions ne seraient pas conformes avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. La France est un des « Etats parties » à cet acte.

ONU, Trump « : je suis le meilleur »

ONU, Trump « : je suis le meilleur »

 

 

Comme Trump ne s’attendait sans doute pas à un soutien massif de sa politique, il n’a pas hésité à se dresser lui-même des lauriers. En toute modestie, il a déclaré qu’il avait engagé davantage de réformes que pendant toute l’histoire du pays. Un beau moment de rigolade dans l’assistance de l’ONU. Probablement moins habitués que les Américains aux satisfécits et superlatifs que s’octroie à longueur d’interventions publiques le milliardaire républicain, plusieurs membres de l’assistance – chefs d’État et de gouvernement, ministres, ambassadeurs des 193 pays membres de l’organisation mondiale – ont alors souri.

Pause de Donald Trump. «C’est tellement vrai», a-t-il insisté, provoquant à ce moment-là l’hilarité générale. «Je ne m’attendais pas à cette réaction, mais ça va», a-t-il ajouté, fair-play, en souriant lui-même. Avant d’enchaîner avec la longue liste de ce qu’il considère être ses succès.

 

Onu : la grande solitude de Macron

Onu : la grande solitude de  Macron

 

C’est avec un discours interminable de 45 minutes que Macron a tentés de convaincre sur un ton volontariste, autoritaire et même colérique. En prenant le contre-pied du président américain, il a tenté d’incarner l’opposition à Trump. Malheureusement sans convaincre car ni la Russie, ni l’Inde ni les Chinois ne sont prêts à le suivre sur toutes ces propositions. Voir par exemple la manière dont la France est aujourd’hui écartée des discussions sur l’Iran. Après s’être un peu ridiculisé il y a quelques mois avec Trump, Macron se fait désormais le principal opposant du président américain dans son discours de l’assemblée générale des Nations unies. Macron dénonce en particulier la destruction du multilatéralisme qui ne peut conduire qu’au nationalisme voire à la guerre Emmanuel Macron a pris le contre-pied mardi de Donald Trump en s’en critiquant, lors d’un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, la “loi du plus fort” et l’unilatéralisme qui conduisent selon lui directement “au repli et au conflit». Moins d’une heure après la prise de parole de son homologue américain qui a confirmé le retrait des Etats-Unis de plusieurs instances internationales, le chef de l’Etat français a défendu le multilatéralisme et les “règles communes”.“La loi du plus fort, la tentation pour chacun de suivre sa propre loi : cette voie, celle de l’unilatéralisme, nous conduit directement au repli et au conflit, à la confrontation généralisée de tous contre tous, au détriment de chacun”, a-t-il souligné devant une centaine de chefs d’Etat et de gouvernements.

Après avoir annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat et de celui sur le programme nucléaire iranien de 2015, le président américain a officialisé en juin le départ de Washington du Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Donald Trump n’a également pas mâché ses mots contre l’Otan et l’OMC. Le problème pour Macon c’est qu’il est relativement isolé non seulement sur la scène intérieure mais aussi sur la scène internationale ou sans doute a-t-il voulu là aussi en faire trop en tout cas en dire trop sans que les actes concrets suivent. Sur l’Iran par exemple la France et maintenant marginalisée mais aussi sur le conflit israélo-palestinien, sur le Yémen. Sans parler de la mise entre parenthèses des propositions de Macon concernant l’union européenne Sur le climat on n’en reste surtout à des paroles et même la France n’est pas cohérente avec les objectifs qu’elle défend au plan international. Bref, le ton un peu colérique de Macon explique sans doute, comme en politique intérieure, toutes les frustrations du président français qui peine à incarner le renouveau politique

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