Archive pour le Tag 'Onfray'

Page 2 sur 2

Valls « perd les pédales » ( Onfray)

Valls « perd les pédales » ( Onfray)

Onfray a vivement répondu aux attaques de Valls considérant que ce dernier perd les pédales . Sur le plan intellectuel, Valls procède par raccourci et par caricature en  laissant entendre que Anfray est proche de extrême droite ! L’intellectuel de gauche avait en effet déclaré, dans une interview au Point, « préférer une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL ». Visiblement Valls ne connait rien de la complexité de la pensée d’Alain de Benoist dont certaines analyses sont moins sexy que celles de Minc ou de BHL mais autrement approfondies. Même si Alain de  Benoit a été proche de l’extrême droit dans sa jeunesse ( comme nombre de penseurs ou responsables  socialistes aujourd’hui socio libéraux ont été marxistes, voire marxistes léninistes en leur temps).  Il est clair que l’approfondissement n’est pas la qualité de Valls qui comme Fluer Pellerin se contente de lire les petites  notes de se services de communication. Intellectuellement .  « Manuel Valls, l’ami de BHL, perd les pédales ». Michel Onfray n’a pas tardé à réagir après les accusations du Premier ministre qui l’accusait de « perdre les repères ». Au micro de Europe 1/iTÉLÉ/Le Monde, Manuel Valls avait vivement critiqué les prises de position du philosophe.  « Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu’Alain de Benoist – qui était le philosophe de la Nouvelle droite dans les années 70 et 80 et qui, d’une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national – vaut mieux que Bernard Henri-Lévy, ça veut dire qu’on perd les repères », a attaqué le Premier ministre. L’intellectuel de gauche avait en effet déclaré, dans une interview au Point, « préférer une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL ». Loin de lui pourtant un retournement de veste. Dans une chronique pour Le FigaroVox, Michel Onfray a alors remis les choses au clair.  Je préférais une idée juste, fût-elle de droite, à une idée fausse même si elle est de gauche, surtout si elle est de gauche. « S’il faut une explication de texte à Manuel Valls (…) je disais que, moi qui suis de gauche, je préférais une idée juste, fût-elle de droite, à une idée fausse même si elle est de gauche, surtout si elle est de gauche. Quel philosophe, quel citoyen même, pourrait soutenir le contraire d’ailleurs, sauf à préférer l’erreur et le faux pour des raisons idéologiques ? », a-t-il déclaré.  Il faut bien que la situation électorale soit catastrophique pour que cet homme délire et panique à ce point  Mais Michel Onfray est allé encore plus loin dans ses explications, habillant le Premier ministre pour l’hiver.  »Manuel Valls, l’ami de BHL, perd les pédales ! Il faut bien que la situation électorale soit catastrophique place Beauvau pour que cet homme qui côtoya Jankélévitch chez ses parents quand il était enfant délire et panique à ce point face à la Bérézina qui s’annonce ! »

 

Valls : « C’est un crétin » (Onfray )

Valls : « C’est un crétin » (Onfray )

Il a raison Onfray, Valls est un crétin, le genre de pur produit de l’oligarchie, sans profondeur  opportuniste et inculte. , . Après avoir déclaré dimanche que le Premier ministre « perdait les pédales », le philosophe en remet  en effet une couche ce lundi 9 mars en le traitant de « crétin ».  S’exprimant au micro d’Europe 1, Michel Onfray a reproché au Premier ministre de ne pas avoir lu les propos qu’il avait tenus dernièrement dans une interview au Point. « Il a dû avoir ses fameux conseillers en communication qui lui ont fabriqué une petite fiche, ils n’ont pas compris ce que j’avais écrit », a-t-il déclaré. C’est un crétin », a-t-il lancé à propos du chef du gouvernement. « J’ai vérifié dans le dictionnaire, ça s’appelle un crétin. Ce n’est pas insultant, c’est familier. » C’est « un personnage qui vous fait tenir des propos que vous n’avez pas tenus et qui se contente de lire les fiches » de ses conseillers en communication, des « petits gominés trentenaires ».   »Moi, j’ai dit que je préférais une idée juste d’Alain de Benoist à une idée fausse de Bernard-Henri Lévy, et que si l’idée était juste chez Bernard-Henri Lévy et fausse chez Alain de Benoist, je préfèrerais l’idée juste de Bernard-Henri Lévy. Donc, je n’ai jamais dit que je préférais Alain de Benoist à Bernard-Henri Lévy », a poursuivi le philosophe. « Je fais juste mon travail de philosophe en disant que je préfère une idée juste, et mon problème n’est pas de savoir si cette idée juste, elle est de droite ou de gauche », a ajouté Michel Onfray. « Moi, l’homme de gauche, je préfère une idée juste de droite à une idée fausse de gauche. » « J’ai l’impression que Manuel Valls pense le contraire, c’est-à-dire qu’il préfère une idée fausse, pourvu qu’elle soit de gauche, à une idée juste si elle est de droite. Cela s’appelle de l’idéologie et un philosophe ne peut pas laisser passer une chose pareille », a-t-il jugé. Pour le philosophe, « les repères sont perdus depuis que Mitterrand a converti la gauche à la droite ». « Les reniements de la gauche font Marine Le Pen, créent Marine Le Pen et nourrissent Marine Le Pen », a-t-il encore dit.

« L’école a renoncé à l’instruction » ( Onfray)

« L’école a renoncé à l’instruction » ( Onfray)

 

Michel Onfray , le philosophe se lâche et prend à rebours la pensée de la gauche bien pensante.

 

 

L’école et plus largement la société sont-elles confrontées à une crise de la transmission des savoirs?

 

Michel Onfray: L’école se substitue aux familles en matière d’éducation, dès lors, et pour ce faire, elle a renoncé à l’instruction. Demander à l’école qu’elle apprenne à lire, écrire, compter, penser devrait être une demande de bon sens: elle devient désormais une provocation! Apprendre la maitrise de la programmation informatique, apprendre la théorie du genre, sous prétexte de féminisme et de lutte contre les discriminations sexuelles, (un programme auquel au demeurant je souscris…), apprendre à sauver la planète sont des programmes qu’il n’est pas inutile d’envisager, bien sûr, mais une fois que les savoirs élémentaires sont acquis. Or, le sont-ils? Si l’on sort des réponses idéologiques, on sait bien que non… J’ai enseigné vingt ans dans un lycée technique, je sais de quoi je parle…  Le fils d’ouvrier agricole et de femme de ménage que je suis s’en est sorti grâce à une école qui n’existe plus. L’école d’aujourd’hui tue sur place les enfants de pauvres et sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active non pas ce qu’ils ont appris à l’école, mais ce qu’ils ont appris chez eux. Lire ou relire Bourdieu plus que jamais d’actualité …Si l’on justifie cela, alors il faut continuer et défendre cette école qui massacre tous les enfants de gueux, dont je fus. Sinon, il faut abolir cette usine à éjecter les enfants de pauvres hors du système.  Le fils d’ouvrier agricole et de femme de ménage que je suis s’en est sorti grâce à une école qui n’existe plus. L’école d’aujourd’hui tue sur place les enfants de pauvres et sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active non pas ce qu’ils ont appris à l’école, mais ce qu’ils ont appris chez eux.

 

Une partie de la presse dite de gauche, vous accuse d’être réactionnaire. Que leur répondez-vous?

 

Il y a bien longtemps que je ne me soucie plus de cette presse qui se dit de gauche alors qu’elle n’a plus aucun souci du peuple qu’elle méprise et renvoie ainsi dans les bras de Marie Le Pen. Ces journaux transforment d’autant plus en diable Marine Le Pen qu’ils préfèrent ignorer, et on les comprend, que ce sont eux qui, pour avoir renoncé à la gauche qui s’occupait du peuple, nourrissent le FN et l’engraissent. Cette presse-là défend le programme économique libéral et européen de l’UMP et du PS. Quand l’UMP est au pouvoir, elle est contre, mais quand le PS l’y remplace, elle est pour. Dès lors, pour laisser croire que droite et gauche ça n’est pas la même chose, la presse dite de gauche s’excite sur des sujets sociétaux en croyant que la gauche est là. Or elle ne s’y trouve que de façon minoritaire.  J’ai créé une Université Populaire en province, à Caen, en 2002, pour lutter contre les idées du FN, j’y travaille avec une vingtaine d’amis bénévolement, gratuitement. Les amphis sont pleins. En douze années, cette presse-là n’a jamais eu aucun mot pour notre façon de penser et d’agir à gauche. Elle n’est l’arbitre des élégances de gauche que pour une poignée de mondains qui ne sont pas de mon monde. Le mien, c’est le peuple – qu’ils méprisent la plupart du temps en traitant de populiste quiconque en a le souci… Sollers m’a un jour traité de «tribun de la plèbe» en croyant m’insulter, il n’imagine pas combien il m’a fait plaisir! Le peuple, c’est celui qui dit non à l’Europe et à qui l’UMP et le PS, soutenus par cette même presse qui se dit de gauche, infligent tout de même l’Europe à laquelle ils avaient dit non. C’est ce peuple là que j’aime.  Marine Le Pen est leur créature. Ma gauche, libertaire et sociale, peut bien être mal jugée par cette presse de gauche libérale et technocratique : j’ai ma conscience pour moi…

 

Interview « le Figaro »

Onfray sur RMC : «Pour Hollande, le costume est trop grand »

Onfray sur RMC : «Pour  Hollande, le costume est trop grand »

Ce vendredi matin Jean-Jacques Bourdin recevait Michel Onfray. Le philosophe a réagi au meurtre d’un soldat à Londres et aux deux attentats suicide au Niger qui ont fait la une de l’actualité jeudi et a été très critique envers François Hollande.  Ce vendredi matin Jean-Jacques Bourdin reçoit Michel Onfray sur RMC et BFMTV. Attentas au Niger, meurtre terroriste à Londres et mariage pour tous, le philosophe réagit aux grands thèmes de l’actualité.  Sur l’intervention française au Mali, Michel Onfray, dans une tribune publiée dans Le Monde, avait critiqué les moyens disproportionnés mis en œuvre par François Hollande contre « des Maliens en sandalettes ». Quant au mariage pour tous, le philosophe assure que pour lui, c’est « une évidence ». Sur François Hollande, – Michel Onfray : « Les habits sont trop grands pour lui. Il veut être normal, mais président n’est pas un métier normal. La 5e République a été taillée pour le général de Gaulle et Hollande ne veut pas ça, car il ne peut pas. C’est un Premier ministre, pas un chef d’Etat. Il n’y a rien de lisible dans la politique de François Hollande. Il est dans l’incantation ».

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol