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5G : le mythe des ondes dangereuses ?

5G : le mythe des ondes dangereuses ?

 

OPINION.

 

On n’entrevoit probablement qu’à peine les applications qui seront demain rendues possibles par la 5G. Pourtant, son déploiement a suscité voilà quelques mois une levée de boucliers sans précédent, et la 5G fut pilonnée et accusée de tous les maux. Dernier écho en date: la 5G pourrait perturber les radioaltimètres des avions et provoquer paralysie aéroportuaire et incidents aériens. Crash en vue pour la 5G ou simple effet de manche interroge dans la Tribune Sébastien Point, physicien et ingénieur, spécialiste des sciences & technologies, président de la section Rayonnements non ionisants de la Société française de radioprotection.

Une information sur de potentielles interférences entre les ondes de la 5G et les radioaltimètres des avions a depuis peu contribué à ranimer les débats sur la pertinence de déployer la technologie 5G, laquelle technologie avait subi, il y a quelques mois, de violentes attaques d’une mouvance écoésotérique radicale qui y voyait un asservissement de l’humanité aux machines ou encore une immense catastrophe sanitaire à venir.

Ainsi, après s’être demandé si la 5G pouvait être dangereuse pour la santé des individus et non satisfaite sans doute d’avoir dépensé tant d’énergie à débattre de son éventuel impact environnemental, voilà qu’une partie de la presse se demande désormais si la 5G ne serait pas dangereuse pour… les avions. On lit ainsi, sur le site lechotouristique.com[1] , que des compagnies aériennes « pourraient être contraintes d’annuler, de retarder ou de détourner des vols dans les 46 zones américaines où se trouvent des tours 5G ».

Un avertissement qui ne date pas d’hier

En cause, la proximité des fréquences utilisées par les radioaltimètres des avions avec l’une des bandes de fréquences des émetteurs 5G. Sont rapportés sur de nombreux sites d’information en ligne les propos d’un porte-parole de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avertissant que « l’utilisation d’appareils 5G à bord des aéronefs pourrait conduire à des risques d’interférences conduisant à des erreurs potentielles sur les mesures d’altitude », ce qui serait critique lors des phases d’atterrissage et de décollage. Le site lesnumériques.com[2] insiste quant à lui sur le fait que l’avertissement ne date pas d’hier puisqu’aux Etats-Unis l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) « avait déjà alerté à ce sujet l’an dernier » et qu’« en France, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait demandé en 2020 des analyses techniques supplémentaires avant l’allumage d’antennes 5G proches des aéroports ».

Néanmoins, comme le précise la FAA, « il n’a pas encore été rapporté d’exemples prouvés d’interférences dues aux réseaux de téléphonie sans fil au niveau international », et certains, à l’image du site nouvelles-du-monde.com[3], se demandent si tout cela n’est pas monté en épingle pour des raisons bassement politiques de concurrence entre l’Administration fédérale de l’aviation et la Commission fédérale des communications.

Quoiqu’il en soit, il y a fort à parier qu’une fois les ajustements techniques réalisés, cette histoire, qui relève de la compatibilité électromagnétique, un champ d’investigation scientifique bien encadré normativement et parfaitement connu des ingénieurs, finisse par ressembler à un simple trou d’air dans le déploiement de la 5G. Le fait qu’elle fasse les gros titres montre néanmoins que le débat n’est pas apaisé et qu’une certaine presse gagnerait peut-être à ce qu’il s’enflamme à nouveau. Car, faut-il le rappeler, aucune des accusations proférées à cors et à cris contre la 5G n’a jamais bénéficié de réel fondement, et toutes se sont révélées in fine appartenir au domaine de la croyance.

Exposition aux champs électromagnétiques

On a dit de la 5G qu’elle multiplierait l’exposition aux champs électromagnétiques par 10 ou 100 : ces allégations démagogiques n’avaient aucune chance d’être justes compte-tenu des lois qui régissent la physique des ondes, et effectivement les mesures réalisées en France par l’Agence nationale des fréquences ont confirmé que l’élévation du niveau de champ électrique à proximité des émetteurs 5G était tout à fait négligeable, les points les plus élevés étant toujours très en deçà des valeurs limites d’exposition. On a entendu que la 5G rendrait la vie définitivement impossible à tous les électrosensibles du monde, en dépit de l’évidence grandissante de la nature psychiatrique de cette maladie, dont j’ai montré ailleurs [4], qu’elle était très probablement une phobie spécifique.

On a affirmé que la 5G avait tué les oiseaux du parc Huygens, à La Hague… lesquels oiseaux avaient en réalité consommé des baies toxiques. On a dit de la 5G, sur la base de modèles numériques, qu’elle décimerait les insectes… Mais aucune observation in situ ne confirme les résultats de ces modélisations. On a dit de la 5G qu’elle décuplerait les consommations électriques, qu’elle favoriserait la surveillance de la population, et même qu’elle accélèrerait la transmission de la Covid-19, que certains activistes complotistes ont rebaptisé du doux nom de « syndrome d’hypertoxicité Covid-5G ». On a tout dit sur la 5G. Sauf peut-être l’essentiel : que nulle nation ne peut se permettre, à notre époque, de retarder volontairement son progrès scientifique, technologique et économique, sauf à accepter de devenir le spectateur de son propre devenir.

Des perspectives que l’on ne peut qu’entrevoir aujourd’hui

A ceux qui les développeront et les maitriseront, les nouveaux outils de communication, dont la 5G fait partie, offriront des perspectives que probablement l’on ne peut qu’entrevoir aujourd’hui : désenclavement culturel et économique de régions entières du globe sans besoin de réseaux routiers supplémentaires ; partages de données entre ingénieurs et chercheurs, sans nécessité de déplacer des dizaines ou des  centaines d’entre eux en un même lieu ; opérations ou consultations à distance, en réponse aux problèmes de désertification médicale. Sécurisation des grands axes routiers et des bâtiments, supervisés en temps réel.

 

Et après-demain, c’est l’exploration et la conquête des planètes de notre système solaire par des robots intelligents et interconnectés, puis par l’Homme, qui seront rendues possibles. Face à ces perspectives immenses pour l’avenir, cet épisode des interférences avec les radioaltimètres des avions est anecdotique et ne révèle rien d’autre qu’une énième tentative d’instrumentaliser les peurs de la 5G au profit de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre.

_____________

[1] Aérien : la 5G est-elle dangereuse pour les avions ? (lechotouristique.com)

[2] La 5G pourrait-elle perturber le trafic aérien ? – Les Numériques (lesnumeriques.com)

[3] La préoccupation de la FAA concernant l’interférence des avions est-elle légitime ? – Nouvelles Du Monde (nouvelles-du-monde.com)

[4] Sébastien Point, La religion anti-ondes : comment médias et associations ont fabriqué les électrosensibles, 2021.

Ondes électromagnétiques 5G : danger ?

Ondes électromagnétiques 5G  : danger ?

France Info révèle que « Complément d’enquête » s’est adressé à une ONG australienne indépendante. Avec son aide, les journalistes ont compilé plus de 2 000 études publiées dans des revues médicales de référence. Résultat : près de 68% de ces travaux concluent à la présence d’effets biologiques (démontrés, mais ne déclenchant pas tous des pathologies graves) en dessous des valeurs limites d’exposition.

Ces valeurs limites protègent-elles vraiment notre santé ? Si l’on en croit trois des auteurs de ces études, « ces limites n’ont rien à voir avec la santé publique »« Il y a neuf effets biologiques qui se produisent en dessous des seuils réglementaires. L’un d’entre eux est le cancer », précise le biochimiste américain Martin Pall. Selon Dariusz Leszczynski, spécialiste de biologie moléculaire, ces valeurs limites auraient  »été adoptées à un niveau très haut, davantage pour aider l’industrie à se développer rapidement et à un meilleur coût que pour protéger la santé des utilisateurs de téléphones portables ».

Par qui sont fixées ces valeurs limites ? Les recommandations que diffuse l’OMS depuis 1998 émanent de l’ICNIRP (en français Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants), créée en 1992 par Mike Repacholi, un biologiste australien… proche de l’industrie des télécoms.

Les scientifiques de l’ICNIRP sont-ils totalement indépendants ? Les journalistes de « Complément d’enquête » ont épluché les CV de ses quatorze experts. Dix d’entre eux seraient exposés à un risque de conflit d’intérêts avec l’industrie des télécoms. Tel l’Italien Guglielmo D’Inzeo, qui a été conseiller scientifique pendant deux ans pour l’opérateur Vodafone. Ou le Suisse Martin Röösli, chercheur dans une fondation financée par des opérateurs de téléphonie mobile.

Quant au vice-président actuel de l’ICNIRP, il est l’ancien numéro 2 d’une association financée en partie par l’industrie des télécoms. Eric van Rongen est également conseiller à l’OMS. es journalistes sont allés l’interroger à Rotterdam…

dans certains domaines scientifiques on retrouve parfois ses conflits d’intérêts, c’est vrai concernant l’influence de nouvelles technologies mais c’est vrai aussi dans certains autres domaines. Le seul moyen de faire face à un tel phénomène consiste à développer des contre-pouvoirs qui associent les différents acteurs dans l’analyse et les orientations.

 

Mobiles-Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Mobiles-Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Certains smartphones seraient dangereux, ceux  mis en vente avant 2016 doivent être retirés de la circulation, ou au moins mis à jour, car ils émettent trop d’ondes et dépassent les normes les plus récentes quand ils sont portés dans la poche d’une veste, juge lundi l’agence sanitaire Anses. Les problèmes des ondes électro magnétiques c’st que leur nombre ne cessent de se développer avec les différents équipements de habitat ou de son environnement. Par ailleurs la technique 5 G est critiquée pour la puissance des ondes électromagnétiques. Extrait d’un article de L’INRS :

Pour une très large gamme d’intensités, les champs électromagnétiques peuvent avoir des effets, directs ou indirects, sur la plupart des systèmes physiologiques. Ils peuvent également perturber le fonctionnement des dispositifs médicaux actifs implantés ou non comme les pacemakers ou les pompes à insuline. La survenue de tels effets à court terme est réduite par le respect des valeurs limites et des bonnes pratiques de prévention.
Les articles R. 4453-3 et R. 4453-4 Code du travail définissent des valeurs seuils en fonction des effets sur la santé.

Les champs électriques statiques peuvent provoquer des réactions cutanées. En effet, ils induisent au niveau de la peau des personnes exposées une modification de la répartition des charges électriques. Cette modification est perceptible surtout au niveau des poils et des cheveux (seuil de perception : 10 kV/m, seuil de sensations désagréables : 25 kV/m).
Les champs magnétiques statiques peuvent être à l’origine :

  • d’une modification de l’électrocardiogramme (ECG) au-delà de 8 T ;
  • d’effets sensoriels (nausées, vertiges, goût métallique au-delà de 2 T).

Ces effets peuvent survenir en cas d’exposition à un champ magnétique statique de très grande intensité et lorsqu’on se déplace dans le champs.

Ces effets sont fonction de la densité de courant induit dans l’organisme humain (produit du champ électrique interne et de la conductivité du corps humain). L’unité de cette densité de courant induit est l’ampère par mètre carré (A/m2).

Effets dus aux courants induits en fonction de leur densité

  • Inférieure à 10 mA/m2 : pas d’effet connu sur la santé
  • De 10 à 100 mA/m2 : effets visuels et nerveux, soudure des os
  • De 100 à 1 000 mA/m2 : stimulation des tissus excitables
  • Supérieure à 1 000 mA/m2 : fibrillation

Cancérogénicité

Sur la base de plusieurs études épidémiologiques mettant en évidence un risque accru de leucémie chez des enfants vivant à proximité de lignes à haute tension, le CIRC a classé les champs électromagnétiques très basses fréquences (inférieur à 100 kHz) comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B).
En 2011, le CIRC a également classé les champs électromagnétiques radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). Ce classement a été établi suite à quelques études épidémiologiques, sur la base d’un risque accru de gliome (un type de cancer malin du cerveau) associé à l’utilisation de téléphone sans fil.
À ce jour, il n’a pas été possible d’établir un lien de causalité entre les expositions incriminées et l’apparition de leucémies lors d’exposition à des champs magnétiques de très basses fréquences.

De manière générale, les études sont, à ce jour, insuffisantes pour conclure définitivement sur le caractère cancérogène ou non des champs électromagnétiques de basses ou hautes fréquences.

Troubles visuels

Des personnes soumises à un champ magnétique variable (autour d’une fréquence de 20 Hz et au-dessus d’un seuil d’intensité de 2 à 3 mT) ressentent parfois des troubles visuels, caractérisés par la perception de taches lumineuses appelées magnétophosphènes. A la fréquence du réseau électrique 50 Hz, ces troubles peuvent apparaitre à partir d’une exposition de la tête à une induction magnétique externe de 4 à 6 mT (source Icnirp 2010).

Hyperthermie due aux champs haute fréquence

Lors de l’exposition à des champs hautes fréquences (supérieur à 100 kHz), l’énergie absorbée par les tissus biologiques peut entraîner une augmentation de la température du corps entier (hyperthermie) ou d’une région. Cependant, le corps humain est capable, jusqu’à un certain point, de lutter contre cet échauffement par la thermorégulation. Cet échauffement des tissus se caractérise par le débit d’absorption spécifique (DAS) exprimé en W/kg.
L’exposition accidentelle à de fortes puissances peut entraîner des brûlures superficielles ou profondes.

Effet auditif dû aux impulsions hautes fréquences

Certaines personnes peuvent percevoir un effet auditif, spécifiques aux ondes pulsées hautes fréquences (de 0,3 à 6,5 GHz). Cette sensation est souvent décrite comme un « clic ». Les radars sont les principales sources susceptibles de générer cet effet.

Hypersensibilité électromagnétique et symptômes non spécifiques

Quel que soit le type de champ électromagnétique, certaines personnes se plaignent de symptômes non spécifiques tels qu’asthénie physique ou musculaire voire douleurs musculaires, fatigue, pertes de mémoire ou apathie contrastant avec une irritabilité anormale, troubles du sommeil, maux de tête, vertiges, malaise… L’inquiétude vis-à-vis de ce risque peut elle-même induire des effets sans rapport avec le risque réel.

 

Pour ces symptômes, non spécifiques et réversibles, il est difficile de préciser le rôle de l’exposition aux champs électromagnétiques, qu’elle soit environnementale ou professionnelle.

 

« A l’heure actuelle, les études scientifiques ne permettent pas d’établir un lien entre les symptômes ressentis par les personnes hypersensibles et une exposition prolongée ou non à des intensités de champs électromagnétiques rencontrés dans notre environnement quotidien.
De la même façon, il n’a pas été prouvé que les personnes électro sensibles réagissent de manière plus précoce que les personnes non sensibles à la présence de champs électromagnétiques.
En revanche, il est admis que les personnes hypersensibles aux champs électromagnétiques sont en état de réelle souffrance et celle-ci doit être prise en compte lors de traitements principalement centrés sur la prise en charge sanitaire des symptômes dans un cadre pluridisciplinaire.
Dans tous les cas, il est admis que cette prise en charge soit effectuée le plus tôt possible après apparition des premiers symptômes. »

Effets indirects

Les champs électromagnétiques peuvent être à l’origine d’effets indirects susceptibles de provoquer des dommages sur l’homme, d’être à l’origine d’un incident ou d’un accident, ou d’aggraver une situation de travail dangereuse.
Il peut s’agir :

  • du déclenchement d’une explosion ou d’un incendie du fait de l’apparition d’étincelles
  • d’un dysfonctionnement de systèmes comprenant des composants électroniques
  • de la projection d’objets ferromagnétiques en présence d’un champ statique puissant.

 

Les effets indirects spécifiques aux basses fréquences sont dus aux courants de contact qui apparaissent lorsqu’une personne touche un objet métallique isolé de la terre et se trouvant dans le champ. Les effets apparaissent à partir de certains seuils dépendant de leur fréquence.
L’ensemble des effets indirects de l’exposition aux champs électromagnétiques est précisément décrit dans le « Guide non contraignant de bonnes pratiques pour la mise en œuvre de la directive 2103/35/UE » vol 1.

Effets sur les implants médicaux

Les implants passifs (broches,plaques, vis ou stent par exemple), lorsqu’ils contiennent des matériaux conducteurs, peuvent être parcourus par des courants induits à l’origine d’échauffement des tissus en contact avec l’implant. Sous l’effet de champs magnétiques statiques intenses, le risque est alors le déplacement de l’implant par attraction lorsque l’implant est ferromagnétique.
Les implants actifs (stimulateur cardiaque, défibrillateur, stimulateurs neurologiques, valves neurologiques) peuvent subir des dysfonctionnements électriques et/ou électroniques (déprogrammation, reprogrammation, arrêt, stimulation ou inhibition inappropriés).

Les dispositifs médicaux actifs portés près du corps (pompe à insuline,…) peuvent aussi être le siège de dysfonctionnements lors de leur exposition à des champs électriques ou magnétiques dont l’intensité est parfois inférieure aux limites d’exposition fixées pour le public.

Pour ce qui concerne les enfants à naître, il apparaît de façon générale que l’exposition aux champs électromagnétiques aux niveaux les plus fréquemment rencontrés ne semble pas accroître le risque de mauvais développement du système nerveux ou d’hyperthermie.

 

En tout état de cause, la réglementation prévoit que lorsque, dans son emploi, la femme enceinte est exposée à des champs électromagnétiques, son exposition doit être maintenue à un niveau aussi faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre en tenant compte des recommandations de bonnes pratiques existantes, et dans tous les cas, à un niveau inférieur aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques.

Dans son rapport, «l’Anses recommande que des mesures soient prises afin que les utilisateurs ne soient plus exposés à des DAS supérieurs à 2 W/kg, par exemple par le biais de mises à jour des logiciels des téléphones (ou) le rappel de téléphones». En attendant, l’Anses préconise de ne pas transporter ces appareils trop près du corps.


Pour parvenir à ces recommandations, l’Anses a tenu compte «des expositions potentiellement élevées lorsque les téléphones sont placés très près du corps» et «des incertitudes qui subsistent sur les éventuels effets sanitaires à long terme» des ondes émises par les téléphones. Outre les modèles d’avant 2016, il arrive que des téléphones «présentant des valeurs de DAS élevées lorsqu’ils sont placés près du corps (soient) encore mis sur le marché», rappelle l’Anses.

Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Certains smartphones seraient dangereux, ceux  mis en vente avant 2016 doivent être retirés de la circulation, ou au moins mis à jour, car ils émettent trop d’ondes et dépassent les normes les plus récentes quand ils sont portés dans la poche d’une veste, juge lundi l’agence sanitaire Anses. Les problèmes des ondes électro magnétiques c’st que leur nombre ne cessent de se développer avec les différents équipements de habitat ou de son environnement. Par ailleurs la technique 5 G est critiquée pour la puissance des ondes électromagnétiques. Extrait d’un article de L’INRS :

Pour une très large gamme d’intensités, les champs électromagnétiques peuvent avoir des effets, directs ou indirects, sur la plupart des systèmes physiologiques. Ils peuvent également perturber le fonctionnement des dispositifs médicaux actifs implantés ou non comme les pacemakers ou les pompes à insuline. La survenue de tels effets à court terme est réduite par le respect des valeurs limites et des bonnes pratiques de prévention.
Les articles R. 4453-3 et R. 4453-4 Code du travail définissent des valeurs seuils en fonction des effets sur la santé.

Les champs électriques statiques peuvent provoquer des réactions cutanées. En effet, ils induisent au niveau de la peau des personnes exposées une modification de la répartition des charges électriques. Cette modification est perceptible surtout au niveau des poils et des cheveux (seuil de perception : 10 kV/m, seuil de sensations désagréables : 25 kV/m).
Les champs magnétiques statiques peuvent être à l’origine :

  • d’une modification de l’électrocardiogramme (ECG) au-delà de 8 T ;
  • d’effets sensoriels (nausées, vertiges, goût métallique au-delà de 2 T).

Ces effets peuvent survenir en cas d’exposition à un champ magnétique statique de très grande intensité et lorsqu’on se déplace dans le champs.

Ces effets sont fonction de la densité de courant induit dans l’organisme humain (produit du champ électrique interne et de la conductivité du corps humain). L’unité de cette densité de courant induit est l’ampère par mètre carré (A/m2).

Effets dus aux courants induits en fonction de leur densité

  • Inférieure à 10 mA/m2 : pas d’effet connu sur la santé
  • De 10 à 100 mA/m2 : effets visuels et nerveux, soudure des os
  • De 100 à 1 000 mA/m2 : stimulation des tissus excitables
  • Supérieure à 1 000 mA/m2 : fibrillation

Cancérogénicité

Sur la base de plusieurs études épidémiologiques mettant en évidence un risque accru de leucémie chez des enfants vivant à proximité de lignes à haute tension, le CIRC a classé les champs électromagnétiques très basses fréquences (inférieur à 100 kHz) comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B).
En 2011, le CIRC a également classé les champs électromagnétiques radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). Ce classement a été établi suite à quelques études épidémiologiques, sur la base d’un risque accru de gliome (un type de cancer malin du cerveau) associé à l’utilisation de téléphone sans fil.
À ce jour, il n’a pas été possible d’établir un lien de causalité entre les expositions incriminées et l’apparition de leucémies lors d’exposition à des champs magnétiques de très basses fréquences.

De manière générale, les études sont, à ce jour, insuffisantes pour conclure définitivement sur le caractère cancérogène ou non des champs électromagnétiques de basses ou hautes fréquences.

Troubles visuels

Des personnes soumises à un champ magnétique variable (autour d’une fréquence de 20 Hz et au-dessus d’un seuil d’intensité de 2 à 3 mT) ressentent parfois des troubles visuels, caractérisés par la perception de taches lumineuses appelées magnétophosphènes. A la fréquence du réseau électrique 50 Hz, ces troubles peuvent apparaitre à partir d’une exposition de la tête à une induction magnétique externe de 4 à 6 mT (source Icnirp 2010).

Hyperthermie due aux champs haute fréquence

Lors de l’exposition à des champs hautes fréquences (supérieur à 100 kHz), l’énergie absorbée par les tissus biologiques peut entraîner une augmentation de la température du corps entier (hyperthermie) ou d’une région. Cependant, le corps humain est capable, jusqu’à un certain point, de lutter contre cet échauffement par la thermorégulation. Cet échauffement des tissus se caractérise par le débit d’absorption spécifique (DAS) exprimé en W/kg.
L’exposition accidentelle à de fortes puissances peut entraîner des brûlures superficielles ou profondes.

Effet auditif dû aux impulsions hautes fréquences

Certaines personnes peuvent percevoir un effet auditif, spécifiques aux ondes pulsées hautes fréquences (de 0,3 à 6,5 GHz). Cette sensation est souvent décrite comme un « clic ». Les radars sont les principales sources susceptibles de générer cet effet.

Hypersensibilité électromagnétique et symptômes non spécifiques

Quel que soit le type de champ électromagnétique, certaines personnes se plaignent de symptômes non spécifiques tels qu’asthénie physique ou musculaire voire douleurs musculaires, fatigue, pertes de mémoire ou apathie contrastant avec une irritabilité anormale, troubles du sommeil, maux de tête, vertiges, malaise… L’inquiétude vis-à-vis de ce risque peut elle-même induire des effets sans rapport avec le risque réel.

 

Pour ces symptômes, non spécifiques et réversibles, il est difficile de préciser le rôle de l’exposition aux champs électromagnétiques, qu’elle soit environnementale ou professionnelle.

 

« A l’heure actuelle, les études scientifiques ne permettent pas d’établir un lien entre les symptômes ressentis par les personnes hypersensibles et une exposition prolongée ou non à des intensités de champs électromagnétiques rencontrés dans notre environnement quotidien.
De la même façon, il n’a pas été prouvé que les personnes électro sensibles réagissent de manière plus précoce que les personnes non sensibles à la présence de champs électromagnétiques.
En revanche, il est admis que les personnes hypersensibles aux champs électromagnétiques sont en état de réelle souffrance et celle-ci doit être prise en compte lors de traitements principalement centrés sur la prise en charge sanitaire des symptômes dans un cadre pluridisciplinaire.
Dans tous les cas, il est admis que cette prise en charge soit effectuée le plus tôt possible après apparition des premiers symptômes. »

Effets indirects

Les champs électromagnétiques peuvent être à l’origine d’effets indirects susceptibles de provoquer des dommages sur l’homme, d’être à l’origine d’un incident ou d’un accident, ou d’aggraver une situation de travail dangereuse.
Il peut s’agir :

  • du déclenchement d’une explosion ou d’un incendie du fait de l’apparition d’étincelles
  • d’un dysfonctionnement de systèmes comprenant des composants électroniques
  • de la projection d’objets ferromagnétiques en présence d’un champ statique puissant.

 

Les effets indirects spécifiques aux basses fréquences sont dus aux courants de contact qui apparaissent lorsqu’une personne touche un objet métallique isolé de la terre et se trouvant dans le champ. Les effets apparaissent à partir de certains seuils dépendant de leur fréquence.
L’ensemble des effets indirects de l’exposition aux champs électromagnétiques est précisément décrit dans le « Guide non contraignant de bonnes pratiques pour la mise en œuvre de la directive 2103/35/UE » vol 1.

Effets sur les implants médicaux

Les implants passifs (broches,plaques, vis ou stent par exemple), lorsqu’ils contiennent des matériaux conducteurs, peuvent être parcourus par des courants induits à l’origine d’échauffement des tissus en contact avec l’implant. Sous l’effet de champs magnétiques statiques intenses, le risque est alors le déplacement de l’implant par attraction lorsque l’implant est ferromagnétique.
Les implants actifs (stimulateur cardiaque, défibrillateur, stimulateurs neurologiques, valves neurologiques) peuvent subir des dysfonctionnements électriques et/ou électroniques (déprogrammation, reprogrammation, arrêt, stimulation ou inhibition inappropriés).

Les dispositifs médicaux actifs portés près du corps (pompe à insuline,…) peuvent aussi être le siège de dysfonctionnements lors de leur exposition à des champs électriques ou magnétiques dont l’intensité est parfois inférieure aux limites d’exposition fixées pour le public.

Pour ce qui concerne les enfants à naître, il apparaît de façon générale que l’exposition aux champs électromagnétiques aux niveaux les plus fréquemment rencontrés ne semble pas accroître le risque de mauvais développement du système nerveux ou d’hyperthermie.

 

En tout état de cause, la réglementation prévoit que lorsque, dans son emploi, la femme enceinte est exposée à des champs électromagnétiques, son exposition doit être maintenue à un niveau aussi faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre en tenant compte des recommandations de bonnes pratiques existantes, et dans tous les cas, à un niveau inférieur aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques.

Dans son rapport, «l’Anses recommande que des mesures soient prises afin que les utilisateurs ne soient plus exposés à des DAS supérieurs à 2 W/kg, par exemple par le biais de mises à jour des logiciels des téléphones (ou) le rappel de téléphones». En attendant, l’Anses préconise de ne pas transporter ces appareils trop près du corps.

Linky, Eolienne, 5G : danger des ondes

Linky, Eolienne, 5G : danger des ondes

Le tribunal de Tours vient de donner raison à des usagers hypersensibles aux ondes électromagnétiques des compteurs Linky, des ondes émises par d’autres installations en particulier les éolienne ou la 5G.  Des champs électromagnétiques existent naturellement partout dans la nature, sous l’influence d’orages, ou du champ magnétique terrestre notamment. D’autres naissent de l’activité humaine : que ce soit au niveau des appareils électriques, ou du fait des ondes utilisées pour la transmission d’informations. C’est la longueur d’onde du rayonnement qui détermine son impact sur l’organisme. Plus l’onde est courte, plus elle véhicule d’énergie. Certaines ondes électromagnétiques véhiculent tellement d’énergie qu’elles sont capables de briser les liaisons intra- et inter-moléculaires. Ce sont les rayons dits « ionisants », tels que les rayons X, les rayons gamma émis par les substances radioactives, ou encore les rayons cosmiques.

L’OMS est formelle : « Les champs électromagnétiques d’origine humaine qui résultent, pour une part importante, de l’activité industrielle (électricité, hyperfréquences et radiofréquences) engendrent des rayonnements qui correspondent à la région du spectre électromagnétique où la fréquence est relativement basse, c’est-à-dire du côté des grandes longueurs d’onde et les quanta d’énergie qu’ils transportent sont incapables de provoquer la rupture des liaisons chimiques. »

 

L’OMS ajoute toutefois que les champs de radiofréquence produits par les antennes de TV, de radio, de radar, les portables et les fours à micro-ondes  etc « donnent naissance, dans l’organisme, à des courants induits, qui, si leur intensité est suffisante, sont capables de produire toute un gamme d’effets, tels qu’hyperthermie ou choc électrique, en fonction de leur amplitude et de leur fréquence. » 

L’exposition aux champs électromagnétiques a considérablement augmenté du fait de l’évolution de nos modes de vie. La question se pose de savoir si l’exposition prolongée à des ondes, même à des fréquences relativement faibles, n’induit pas des changements biologiques préjudiciables.

Une étude parue le 9 mars 2015 de l’Université Jacobs de Brême  aurait démontré  toutefois que les ondes électromagnétiques favoriseraient la croissance de tumeurs existantes chez les souris.

Des chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour la toxicologie et la médecine expérimentale (ITEM, Basse-Saxe) avaient déjà mené en 2010 une étude sur la possible influence des champs de radiofréquences dites « Universal Mobile Telecommunications System » (UMTS), émis par les pylônes de téléphonie mobile sur le développement des tumeurs. Cette étude avait montré qu’une exposition prolongée aux champs UMTS stimulait la croissance des cellules cancéreuses.

L’étude de l’Université de Brême confirme donc ce résultat. L’analyse montre que le taux de tumeurs, causées par des substances cancérigènes injectées aux souris, est nettement plus élevé lorsque les souris sont exposées toute leur vie à des champs électromagnétiques. L’étude montre ainsi que les champs électromagnétiques générés par la téléphonie mobile renforcent le développement de tumeurs déjà existantes.  Le problème, comme d’habitude c’est que les études ne sont pas menées sur des périodes suffisamment longues pour mesurer réellement les effets et que surtout les personnes électrosensibles en cessent d’augmenter et les risques avec.

 

 

 

 

Ondes et courants vagabonds : dangers pour la santé

Ondes et courants vagabonds : dangers pour la santé

un homme a été reconnu victime d’un accident du travail en raison de son hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Ce salarié d’une entreprise de télécommunications avait été victime d’un malaise en novembre 2013, sur son lieu de travail. S’appuyant sur une expertise médicale, le Tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass), qui juge les conflits entre les caisses de sécurité sociale et les usagers, a estimé le 27 septembre qu’il est impossible d’exclure «tout lien de causalité entre le malaise et le travail», d’après une retranscription de la décision par l’AFP. Il n’existe pourtant aucune reconnaissance officielle de l’électrohypersensibilité en France. Les personnes se disant affectées par une telle pathologie souffrent de symptômes variés – maux de tête, saignements, fatigue, problèmes de peau -qu’elles associent à la présence d’ondes électromagnétiques. Ces ondes sont émises par tout un ensemble d’objets ou installations variés: lignes à haute tension, éoliennes téléphone portable, antenne-relais ou encore radio, pour ne citer que Autres danger, celui des courants vagabonds. . Ils sont détectables sur des objets métalliques fixés au mur ou au sol, ou simplement déposés sur le sol. Ces tensions ou ces courants sont en général alternatifs, de la fréquence du réseau (50 Hz en Europe, 60 Hz aux Etats-Unis et au Canada), mais il n’est pas rare que ces courants deviennent continus ou semi-redressés suite à l’effet semi-conducteur de certains matériaux (béton, oxydes métalliques, sols particuliers…) traversés par la tension ou le courant d’origine. Ces tensions ou ces courants, lorsqu’ils atteignent une intensité suffisante, peuvent traverser le corps d’un homme, d’une vache, d’un porc, d’un mouton, d’un chien ou de tout autre être vivant et affecter fâcheusement son état de santé et son comportement Des expérimentations, réalisées en Belgique et en France par des vétérinaires indépendants dans des élevages bovins et porcins exposés à des lignes à très haute tension, montrent qu’après trois semaines d’exposition aux champs d’induction magnétique, les animaux présentent de nettes chutes de cuivre, de calcium, de phosphore et de magnésium sanguins.

 

 

 

 

 




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