Sondage : la gauche peut disparaître (63%)
Une enquête d’Odoxa pour France 2 montre les risques de .disparition de la gauche. de la gauche Près des deux tiers des personnes interrogées (63%) estiment que la gauche peut disparaître du paysage politique l’an prochain (50% temporairement et 13% définitivement). Une hypothèse très vraisemblable car la gauche pourrait subir une défaite historique en 2017 en réunissant tout au plus 15 % des électeurs. Une gauche malade usée jusqu’à la corde par les contradictions entre son discours et sa gestion. Tout a commencé avec Mitterrand et ses mesures incohérentes mises au panier dés 1983 ; progressivement faute de véritables bases idéologiques la gauche s’est laissée happée par le libéralisme d’ailleurs mal compris avec quelques dispositions de gauche maladroites pour maintenir l’équilibriste sur le fil. Jospin le ministre a continué de faire l’acrobate, il en a été sanctionné. Hollande a mis sans doute un point final à l’expérience de la gauche et pour longtemps tellement sa gestion a été catastrophique et surtout l’écart incommensurable entre ses promesses et les réalisations. La gauche est en état de mort clinique. Elle n’a jamais eu de véritable corpus idéologique tiraillé entre le libéralisme et le crypto communisme. En cause surtout la composition sociologique du parti socialiste, un parti supposé représenter les travailleurs et qui n’est en fait composé que de petits bourgeois, de fonctionnaires et d’opportunistes (une catégorie qui fréquente aussi tous les autres partis). Finalement le choix aujourd’hui pour le PS c’est toujours le même ; faute de connaissances réelles des réalités sociaux économiques on réduit la problématique à un questionnement de sophistes une orientation crypto communiste (celle des frondeurs, aussi de l’extrême gauche) ou le libéralisme mal compris. La gauche va connaître vraisemblablement une longue période d’absence politique en tout cas une présence très réduite tant au plan national que local. Une période sans doute salutaire d’abord pour qu’elle revoit sa sociologie car ses dirigeants ne sont nullement représentatifs des couches qu’elle est censée reposée représenter. Ensuite pour procéder à une analyse pertinente des réalités économiques sociales et sociétales. Enfin pour proposer des orientations crédibles qui tiennent compte du monde dans lequel nous sommes aujourd’hui.