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Centrales nucléaires EPR: on cherche financement !

Centrales nucléaires EPR: on cherche financement !

Il faudra sans doute attendre encore plus d’un an pour préciser les modalités de financement des nouvelles centrales annoncées. Un projet qui concerne dans un premier temps sixr EPR pour un montant de l’ordre de 80 milliards, coût du financement compris, et plus tard de huit autres d’un montant de 100 milliards.

Pourtant, il n’y a pas 36 solutions. L’État compte tenu de son déficit budgétaire et de sa dette abyssale ne peut évidemment financer directement ces centrales. Du coup, ne reste que l’hypothèse d’un emprunt par EDF garanti par l’État autant que par les recettes de l’incontournable augmentation de l’électricité dans les prix devraient doubler en dix ans.

C’est précisément pourquoi EDF a été récemment entièrement nationalisé. On peut se demander les raisons de l’attentisme du gouvernement à cet égard alors que la politique énergétique est un élément stratégique pour la compétitivité et la décarbonation.

Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)

Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)

« On ne doit pas interdire des produits juste parce que c’est la mode et parce que ça fait plaisir à trois écolos du 8e arrondissement », tacle jeudi 6 juillet sur franceinfo l’agriculteur Jean-Baptiste Moreau, ancien député LREM de la Creuse et auteur du rapport d’information déposé par la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, remis en 2019.

Un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) publié jeudi ouvre la voie au renouvellement de l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne. Cette dernière n’a pas identifié de niveau de risque lié au glyphosate qui justifierait selon elle de l’interdire dans l’Union européenne, dans cette étude remise à la Commission européenne, et contestée par plusieurs ONG.

Vous aviez dit à l’époque que l’engagement présidentiel d’interdire le glyphosate serait tenu. On en est loin en 2023 ?

Jean-Baptiste Moreau : C’est suite à la prise de parole du président en 2017, quand il a dit qu’on interdirait le glyphosate sous trois ans, qu’il y a eu un certain nombre d’amendements à la loi Egalim, et que de ça est née une commission d’enquête. On a travaillé pendant plus d’un an sur cette thématique pour étayer cet avis et voir si vraiment c’était faisable d’interdire dans les trois ans ce glyphosate. En tant qu’agriculteur et ingénieur agronome, ça fait longtemps qu’on sait que le glyphosate paie le prix d’être un symbole, mais ce n’est pas le produit le plus dangereux qui est utilisé par les agriculteurs, d’autant plus qu’on a restreint les usages depuis 2021. Ça fait trois ans qu’on diminue les quantités utilisées, suite au rapport qu’on a rendu. On a discuté à l’époque avec le président et le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, en disant qu’on ne pouvait pas interdire au niveau franco-français une molécule massivement utilisée parce qu’elle est efficace, pas chère et pas dangereuse, juste par dogmatisme. On a prôné le « pas d’interdiction sans solution », en interdisant le glyphosate chaque fois qu’il y avait des alternatives, et on a laissé un certain nombre d’usages autorisés.


Pourquoi est-ce si difficile de s’en passer ?

C’est un herbicide redoutablement efficace et à un prix largement compatible avec des coûts de production et des prix de vente tels qu’ils sont aujourd’hui. Ce n’est pas par plaisir que les agriculteurs l’utilisent. Ils l’utilisent parce qu’ils en ont besoin, parce qu’il existe un certain nombre de plantes qu’on ne sait pas détruire avec autre chose que cette molécule. C’est aussi ce qu’on utilise pour l’agriculture de conservation des sols, qui évite le labour des sols, les libérations de carbone, qui est une pratique agricole parfaitement vertueuse d’un point de vue environnemental. Sans glyphosate, ils ne savent plus faire cette technique. Ce n’est pas parce qu’une ânerie est répétée des milliers de fois à longueur de chaînes d’info et de médias qu’elle devient une vérité. Effectivement, deux études ont dit que c’était un cancérogène probable, au même titre que d’autres produits, pas plus ni moins. Mais vous en avez des centaines qui disent que le contraire. Il faut prendre des décisions rationnelles.

Quelles seraient les conséquences d’une interdiction du glyphosate ?

Il y aurait un problème de sécurité alimentaire, avec un certain nombre de mauvaises herbes qui pousseraient dans les récoltes et qui pourraient être éventuellement toxiques pour l’homme. Vous auriez des chutes de rendement dans un contexte où on n’a déjà plus de souveraineté alimentaire. Ça va réhausser les coûts de production, car ça signifie utiliser d’autres molécules ou d’autres techniques plus coûteuses. On ne doit pas interdire des produits juste parce que c’est la mode et parce que ça fait plaisir à trois écolos du 8e arrondissement. On doit les interdire quand ils sont dangereux pour l’homme, pour l’agriculteur en premier lieu car c’est lui qui est le plus exposé, et pour le consommateur. À partir du moment où ils ne sont pas dangereux, il n’y a aucune raison de les interdire.

Ce rapport est-il un soulagement pour une majorité d’agriculteurs, d’éleveurs, dont vous faites partie ?

C’est surtout tout sauf une surprise. Quand on a travaillé sur le sujet, ou quand on a un peu d’expérience en agriculture ou en agronomie, on le sait déjà depuis longtemps. Sauf qu’un certain nombre de personnes ont bourré le mou de la population à longueur d’antenne en expliquant que le glyphosate était hyper dangereux. Un élu doit prendre des décisions éclairées, c’est ce qu’on a fait avec cette mission parlementaire qui a permis de ne pas aboutir à l’interdiction totale du glyphosate, mais à une restriction des usages, et on va poursuivre dans ce sens-là. On savait déjà en 2021, quand j’ai rencontré le président et Julien Denormandie à l’Elysée, que globalement les pays européens n’iraient pas dans notre sens et que l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) ne conclurait pas à la dangerosité.

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Alimentaire: Inflation cachée: on verra plus tard !

Alimentaire: Inflation cachée: on verra plus tard !

La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, Olivia Grégoire, a annoncé, jeudi 8 juin, qu’elle ne saisirait qu’ »en septembre » le Conseil national de la consommation afin qu’il enquête sur les « formats spéciaux » et sur la « shrinkflation ». Ce néologisme, issu du verbe anglais to shrink, qui veut dire rétrécir, désigne une pratique marketing qui consiste à masquer l’inflation des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Une pratique légale, à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée, mais qui peut induire en erreur les consommateurs

Cette enquête portera ainsi « à la fois sur la ‘shrinkflation’ mais aussi sur des produits spéciaux, des formats spéciaux qu’on peut trouver parfois dans certains commerces » (tels que des ‘formats familiaux’…), a précisé Olivia Grégoire, lors d’un numéro du magazine Complément d’enquête, sur France 2, intitulé « L’inflation : les coups bas des hypers ».

Le Medef à Macron :’Poliment’ … on verra plus tard

Le Medef à Macron, poliment…. on verra plus tard !

Le Medef s’est surtout caractérisé ces derniers temps par son silence assourdissant. Alors que le patronat était particulièrement concerné par la réforme notamment sur le difficile problème de la question de l’emploi des seniors . Notons d’ailleurs qu’il s’est aussi imposé tant à l’index qu’à des mesures de régulation ne souhaitant pas évidemment être contraint de maintenir dans l’emploi des salariés de plus de 62 ans. Cette fois, ils ont bien été contraints de sortir du bois à l’invitation du chef de l’État. On aura quant même observé que le syndicat des patrons avec beaucoup moins de bruit que les syndicats de salariés à rejeté le calendrier et nombre d’objectifs évoqués par le chef de l’État. « Nous avons notre propre calendrier » a indiqué le président du patronat qui en outre ne s’est pas précipité pour traiter de la question des salaires déjà pratiquement oubliés par macron dans son discours à la télé.

«Ce qu’on a compris, c’est que le président souhaite mieux associer les partenaires sociaux aux discussions futures, notamment sur l’emploi des seniors et ce qui a été enlevé par le Conseil constitutionnel (de la réforme des retraites, ndlr.)», a expliqué Geoffroy Roux de Bézieux à l’issue de la réunion. Lors de la réunion, le président a également évoqué les transitions professionnelles, le parcours en entreprises ainsi que l’arrivée prochaine d’une loi sur le partage de la valeur, en évoquant plus généralement sa volonté de «mieux associer les partenaires sociaux en les laissant travailler» a précisé le patron des patrons.

Pour autant, «on attend que les syndicats reviennent» a déclaré le président du Medef, qui a indiqué ne pas vouloir attendre le 1er mai (date avant laquelle les syndicats ne souhaitent pas reprendre le dialogue avec le gouvernement) pour prendre contact avec les organisations syndicales afin de «voir ce sur quoi on peut se mettre d’accord pour négocier».

Le patron des patrons a considéré qu’il était inutile d’engager des discussions si on est à peu près sûr d’échouer à l’arrivée. Comme une fin de non-recevoir à beaucoup de propositions de Macron mais de manière très polie.

Le patronat reste cependant dubitatif sur la volonté de Macon de ne pas céder au centralisme et à la précipitation dans le domaine social
« On ose croire à un changement de méthode de la part du président », a indiqué Jean-Christophe Repon, vice-président de l’U2P en charge du dialogue social.

Retraites : on ne peut pas passer l’éponge, il faut une autre concertation ( Laurent Berger)

Retraites : on ne peut pas passer l’éponge, il faut une autre conception de la concertation ( Laurent Berger)

On ne peut pas passer aussi vite l’éponge estime le secrétaire général de la CFDT qui met en garde l’exécutif contre le fort « ressentiment » au sein du monde du travail après la promulgation de la réforme des retraites. Par ailleurs si tôt après l’intervention du chef de l’État à la télé, Laurent Berger s’est montrée très dubitatif sur les propositions de Macon concernant l’ouverture d’un chantier sur la question du travail. Tout dépendra de la méthode a-t-il indiqué car si c’est simplement pour appliquer les orientations n du gouvernement c’est inutile, il faut une co_construction a-t-il indiqué.

« Le monde du travail est encore choqué, il y a encore beaucoup de monde qui a manifesté jeudi dernier, il est hors de question d’aller discuter comme si de rien n’était », a-t-il expliqué. Il a précisé qu’ « il y a un délai de décence », ajoutant que l’intersyndicale s’était donnée comme horizon l’ « après 1er mai », date d’une nouvelle journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites, pour entamer les discussions.

La façon dont le chef de l’État a choisi de promulguer la réforme des retraites ne passe toujours pas, trois jours après. Laurent Berger avait déjà dénoncé ce week-end « le mépris » d’Emmanuel Macron, qui a promulgué la loi au Journal officiel dans la nuit de vendredi 14 avril à samedi 15, au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel. Un avis partagé par la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet qui avait qualifié cette décision « en pleine nuit, dans le dos des travailleurs et des travailleuses » de « totalement honteuse ».

« On demande au président de la République de présider et de gouverner autrement que par cette verticalité, de dire quelle méthode de concertation sociale il va employer, quels sujets concrets il va mettre sur la table pour améliorer la vie des travailleurs et travailleuses », a-t-il affirmé.

Cet épisode de la réforme des retraites « a fait monter la défiance dans les institutions », tandis que « le ressentiment social a monté très fortement », a-t-il souligné, estimant que la France est confrontée à une « crise démocratique ».

Il a par ailleurs précisé que la CFDT ne s’associerait pas à d’autres manifestations que celle prévue le 1er mai. « J’aimerais que tout le monde respecte ce communiqué de l’intersyndicale » qui a acté le principe « d’une grosse journée de mobilisation le 1er mai », a souligné Laurent Berger, estimant qu’il n’y a « pas de fissure mais une exigence de rigueur collective ».

Les syndicats misent sur le traditionnel rendez-vous du 1er mai qu’ils souhaitent transformer en « journée de mobilisation exceptionnelle et populaire » contre le cœur de la réforme des retraites, à savoir le départ à 64 ans. Une sorte de 13e round après 12 journées déjà organisées depuis le 19 janvier et qui ont été massivement suivies. La mobilisation sur l’ensemble des manifestations a été la plus forte enregistrée dans la rue depuis des décennies dans les métropoles comme les sous-préfectures. Si la décision du Conseil constitutionnel vendredi est venue clore cette phase, celle-ci n’est « pas finie », veulent croire les syndicats.

Harry et cour d’Angleterre: on s’en fout !

Harry et  cour d’Angleterre: on s’en fout !

Depuis des années , les médias gavent le public d’affaires privées de la cour d’Angleterre. La SAGA semble s’accèlérer avec les amours et les haines des deux princes héritiers. Et Harry en particulier fait pénètrer le public dans cette histoire vraiment sans intérêt.
Le maintien de la royauté en Angleterre est déjà une incongruité démocratique; En clair, elle ne sert à rien et coûte très cher aux contribuables.
En plus les disputes et états d’âme princiers s’étalent dans unes du monde entier; Une sorte de feuilleton destiné à entretenir l’intérêt de la monarchie mais aussi à rapporter de l’argent aux protagonistes.
Pour preuve, le fils cadet de Charles III publie un livre au vitriol sur ses relations avec son frère William, le prince héritier. La presse britannique n’est pas tendre et évoque un ouvrage «méprisable».Pour un homme qui n’a cessé de dénoncer le voyeurisme de la presse, l’impudeur peut étonner. Après avoir reproché aux tabloïds de ne pas respecter sa vie privée, le prince Harry se livre à un grand déballage où la décence est malmenée. Avec, il est vrai, des brassées de millions de dollars à la clé.La monarchie se préparait depuis des mois à la charge, malvenue durant cette période de transition. Elle est rude et s’est faite en deux vagues. Le documentaire Netflix, d’abord, en décembre. Puis, le livre, Le Suppléant (Spare). Ces mémoires ne devaient sortir que mardi 10 janvier et un « plan com », entouré de strictes mesures de confidentialité, avait été soigneusement mis au point. Quelques extraits avaient été divulgués pour appâter le lecteur. 

Société française : On peut nourrir le plus grand pessimisme (Didier Lallement)

Société française : On peut nourrir le plus grand pessimisme (Didier Lallement)

On peut évidemment contesté les modalités de maintien de l’ordre de l’ancien préfet de Paris Didier Lallemand. Par contre, il est difficile de ne pas souscrire au pessimisme qu’il témoigne quant à l’évolution de la société française marquée par la violence et d’une façon générale par le reniement de certains vis-à-vis des valeurs républicaines.

Personne évidemment dans le personnel politique n’avouera que le pays dans une situation qui devient ingérable dans la plupart des champs économiques et sociétaux ( écoles, sécurité, démocratie, compétitivité, dette, inégalité, drogue, services publics, Énergie etc.). Personne n’aura évidemment le courage de reconnaître que le pays est proche de la faillite financière tout autant que de la faillite républicaine ( témoin tout dernièrement la décision d’un groupe autonome de contrôleurs SNCF qui décident de faire grève en toute illégalité à Noel). Bref le chacun pour soi dans un pays où l’intérêt général constitue de plus en plus une Valeur obsolète. A la tête de la préfecture de police de Paris entre 2019 et 2022, Didier Lallement a fait le bilan de son action sur RTL, mercredi 21 décembre. L’ancien préfet de police n’a pas mâché ses mots quant à sa perception de la société française : « J’ai une vision de la société française qui n’est pas très optimiste mais qui est forgée des trois ans et demi à la préfecture de police. »

« La violence est partout dans le discours des réseaux et dans les actes de délinquance.On ne vole plus le sac d’une femme sans lui mettre un coup de pied à la figure », a poursuivi Didier Lallement. L’ancien préfet de police est notamment revenu sur la crise des Gilets jaunes, alors qu’il avait été vivement critiqué à l’époque pour avoir notamment eu recours à des lanceurs de balles de défense, plus connus sous le nom de « LBD ».

« Rétablir l’ordre ». « Il fallait rétablir l’ordre face à une quasi-insurrection, et cet ordre a été rétabli. Ce ne sont pas les policiers qui ont attaqué les manifestants. Ce sont les manifestants, lors des manifestations de Gilets jaunes, qui ont attaqué les policiers », a-t-il déclaré au micro de RTL.

« Ce que je regrette, ce sont les blessés. D’abord, les policiers et les gendarmes [...] et les blessés manifestants [...] Mais il y a au moins une chose que chacun reconnaîtra, c’est qu’il n’y a pas eu de mort pendant ces manifestations », a-t-il tempéré.

Didier Lallement a également été interrogé au sujet du fiasco de la finale de Ligue des champions qui s’est tenue au Stade de France en mai dernier, et qui avait été émaillée par de nombreux incidents. L’ancien préfet de police avait alors été critiqué pour sa mauvaise gestion de la sécurité des spectateurs aux abords du stade. « Le maintien de l’ordre n’a pas été une catastrophe », a-t-il répondu mercredi sur RTL. « Le problème, c’est l’image de notre pays [...] Nous avons été critiqués dans notre efficacité », a-t-il ajouté.

On encourage la récession!

On encourage la récession!

Karl Eychenne, Chercheur au service de recherche d’une société de gestion d’actifs, qualifie, dans une tribune au « Monde », la stratégie des hausses de taux des banques centrales de « baudelairienne » .

L’auteur considère dans le journal Le Monde que la médecine monétaire notamment va tuer l’économie un peu comme la médecine de Molière tuait et les patients.

Pour lui le traitement proposé par les banques centrales n’est pas adapté.L’objectif des responsables monétaires et politiques est d’obtenir un refroidissement de l’inflation pour ne pas avoir à relever les salaires. La crainte en quelque sorte de la spirale prix salaires.
Le problème c’est que la remontée significative des taux d’intérêt risque effectivement de saigner l’inflation mais en même temps de saigner la croissance.

D’autres experts considèrent aussi qu’une certaine inflation n’est pas forcément néfaste à l’économie. On voit bien que dans cette affaire les théories sont discutées et seuls les résultats économiques notamment de 2023 pourront arbitrer.

Cependant avant d’attaquer brutalement à l’inflation on ferait bien d’observer de près les tendances récessionnistes qui se manifestent depuis l’automne. D’ailleurs la plupart des instituts de prévision internationaux ne cessent de réviser à la baisse les prévisions. En gros pour l’instant, on prévoit qu’au moins la moitié du monde sera en récession en 2023. Le problème c’est qu’on ne sait pas quelle sera le champ géographique atteint par cette tendance baissière dans le futur ni la durée des futures récessions.

EDF: À 450 000 € par an on ne trouve que des incompétents comme PDG ?

EDF: À 450 000 € par an on ne trouve que des incompétents  comme PDG ?

 

 

Un curieux papier de la « Tribune » estime qu’il sera pratiquement impossible de trouver un PDG compétent pour EDF avec une limitation du salaire à 450 000 € par an. Ou quand le fric devient la seule motivation des serviteurs de l’entreprise publique. Un bel aveu d’évolution des valeurs pour un journal économique qualifié de gauche ! Une sorte de plaidoyer pour justifier des salaires de plus en plus démentiels de très grands patrons qui en plus de leur folle rémunération se gavent d’actions de leur entreprise dans des conditions fort discutables Ou alors l’aveu de l’insignifiance de la formation de nos plus grandes écoles incapables de fournir les managers et techniciens face aux enjeux actuels. Il paraît pour le moins incompréhensible que parmi les milliers et les milliers de dirigeants potentiels français on ne puisse pas trouver un futur PDG animé seulement par le désir de servir les intérêts du pays et disposant des compétences techniques et les qualités de gestionnaire nécessaire. NDLR

 

 

le papier de la Tribune

Alors que l’Etat recherche un nouveau PDG pour EDF, la question d’un déplafonnement de la rémunération du poste est aujourd’hui posée. Fixée à 450.000 euros par an comme pour toutes les entreprises publiques, cette rémunération, largement en dessous des niveaux observés dans les entreprises privées, peut constituer un obstacle de taille au recrutement du futur patron de l’énergéticien. D’autant plus que la tâche qui attend ce dernier est colossale.

 

 
De quoi créer une belle polémique entre le gouvernement et ses opposants. Pour trouver un nouveau PDG à EDF, l’exécutif risque fort en effet, comme l’ont dévoilé les Echos, de devoir déplafonner la rémunération assortie au poste, aujourd’hui fixée à 450.000 euros, un montant décidé en 2012 par décret par François Hollande pour l’ensemble des patrons des entreprises publiques (RATP, SNCF, ADP…). Dans une France où le salaire moyen s’élève à 2.340 euros net par mois et à l’heure où l’inflation galopante rogne le pouvoir d’achat des Français, il est clair que l’opinion aura légitimement du mal à comprendre une telle augmentation pour rémunérer le patron d’une entreprise publique qui multiplie les déboires industriels et financiers. Encore moins l’argument affirmant que ces 450.000 euros sont insuffisants pour attirer un grand patron. C’est pourtant, hélas, une réalité au regard des rémunérations en vigueur dans les grandes entreprises du CAC 40. Sans aucune fonction exécutive, des présidents de conseil d’administration de certaines entreprises de plus petite taille qu’EDF gagnent déjà autant que le PDG d’EDF. Quant à ceux qui occupent à la fois les fonctions de président et de directeur général, leur niveau de rémunération est largement plus élevé. A titre d’exemple, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies a gagné près de 6 millions d’euros l’an dernier.Comment donc convaincre un industriel de prendre les rênes d’EDF quand il gagne aujourd’hui 10 fois plus, voire davantage, dans son entreprise ? Et ce, alors qu’il devra diriger l’une des entreprises les plus stratégiques du pays avec une feuille de route extrêmement complexe à exécuter, le tout avec l’État comme seul actionnaire en permanence sur le dos.

Le futur patron d’EDF aura en effet pour mission de reprendre en main la production d’électricité à court terme et de réussir à plus long terme la relance de l’atome tricolore, qui passe par la construction d’ici à 20 ans de 6 nouveaux EPR. Autrement dit, mener à bien le plus gros programme nucléaire civil jamais observé dans le monde occidental depuis 40 ans. Certes, œuvrer pour l’indépendance énergétique de la France est assurément un défi excitant à relever, mais pas sûr que le sens de l’Etat soit un argument suffisant pour convaincre les plus indécis. « On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre », confie un connaisseur du dossier.

Tout le monde n’est pas Jean-Bernard Lévy, le patron actuel d’EDF, qui avait accepté, lors de sa nomination en 2014, de réduire de moitié la rémunération qu’il percevait chez Thales. Cette question du niveau de la rémunération est cruciale pour l’avenir des entreprises publiques. Même si Air France-KLM est un groupe privé, l’exemple de la rémunération du directeur général actuel, Ben Smith, en témoigne. En 2018, quand l’Etat, actionnaire à 14,6% à l’époque, a cherché un successeur à Jean-Marc Janaillac, il a dû accepter que le groupe quadruple la rémunération du nouveau dirigeant canadien, à 4 millions d’euros. Et encore, à ce prix, Air France-KLM n’a pu recruter que le numéro 2 d’Air Canada, une entreprise de taille inférieure à celle de KLM. Les numéros 1 des entreprises comparables, comme Lufthansa ou IAG, étaient payés beaucoup plus cher.

On connait le nom du prochain premier ministre….c’est Macron

On connait le nom du prochain premier ministre….c’est Macron

 

La France avait sans doute oublié qu’elle avait un premier ministre dont la démission est annoncée pour jeudi ou samedi. La démission de Jean Castex devrait avoir lieu jeudi ou samedi et son successeur devrait être annoncé dans la foulée.  Plusieurs fois interrogées sur le nom du successeur de Castex, Macron entretient un faux mystère. Il a déclaré » je connais son nom mais le moment n’est pas venu de le donner ». La vérité c’est que le premier ministre sera Macron lui-même et le Premier ministre jouera les utilités….comme Castex.

Société: On a les politiques qu’on mérite ?

Société:  On a les politiques qu’on mérite ? 

La politologue Chloé Morin tente d’humaniser les politiques pour les disculper des exigences intenables auxquelles ils seraient désormais soumis. Un exercice limite.

 

Un point de vue qui n’est pas sans intérêt mais qui fait l’impasse sur la raison fondamentale à savoir l’obsolescence du système démocratique. NDLR

 

 

C’est un exercice périlleux auquel s’attelle Chloé Morin, politologue associée à la Fondation Jean Jaurès et spécialiste de l’opinion publique : nous faire toucher l’humanité d’hommes et de femmes politiques pour démontrer le danger qu’il y a à trop exiger d’eux. On a les politiques qu’on mérite est à mi-chemin entre le recueil d’entretiens et l’analyse. A l’occasion, il ne néglige pas la provocation.

« Il est impopulaire, voire sans doute un peu indécent, d’affirmer que la vie des élus et de leurs collaborateurs est une vie professionnelle qui peut s’avérer difficile. Psychologiquement, c’est incontestable, mais parfois aussi physiquement et financièrement », soutient l’autrice, en convoquant deux des figures les plus décriées de la vie politique française : Isabelle Balkany d’un côté, Manuel Valls de l’autre, auprès duquel elle a travaillé au ministère de l’intérieur pendant plusieurs années. « La confiance est le carburant des hommes et des femmes politiques. (…) Comment réagir lorsqu’elle est supplantée par l’indifférence, par la détestation ? » La politologue tente moins de formuler des solutions que de faire ressentir l’épuisement d’un système et de ses incarnations.

Ne pas voir ses enfants, vivre dans la peur des agressions, de la petite phrase sortie de son contexte… Chloé Morin fait la liste des nombreux désavantages de la vie d’élu. La parole politique est accueillie sans filtre. Ce qui amène des aveux intéressants, par exemple de la part de Myriam El Khomri : « J’ai été vue comme une incapable, une marionnette. C’est terrible. Ça me collait à la peau. » Mais permet aussi à certains de ses interlocuteurs de dérouler sans ambages un discours de campagne. Emmanuel Macron lui répond ainsi par écrit : « Si j’avais choisi la facilité, je n’aurais pas quitté mon métier, je n’aurais pas démissionné de la fonction publique et (…) créé mon propre mouvement pour rompre avec un système politique à bout de souffle. »

A gauche, si Yannick Jadot et Anne Hidalgo sont décrits comme étant aux prises avec une opinion publique toujours plus défiante, Jean-Luc Mélenchon, qui a décliné l’invitation à témoigner, se retrouve cantonné, avec Eric Zemmour et Marine Le Pen, au rôle d’agitateur du « rejet viscéral d’un système »« Ils s’appellent Le Pen, Zemmour, Mélenchon. Des monstres qui sont les nôtres », écrit la politologue, manifestement marquée par l’analyse des « gauches irréconciliables » faite par Manuel Valls. Critique du renforcement des exigences de transparence et d’exemplarité, la politologue se prononce contre la « jurisprudence Anne Sinclair », qui veut que les conjoints des politiques s’abstiennent de faire leur couverture médiatique… Vu comme une expérience personnelle, le mandat électif devient vite un supplice. Le corollaire de la thèse de l’autrice était intéressant – que valent ces citoyens qui exigent tout de leurs responsables sans rien s’imposer à eux-mêmes politiquement ? –, mais est en fin de compte tout juste effleuré, englouti sous l’abondance des discours d’élus.

 

On peut finalement manger et boire «rapidement» dans les transports, selon Jean-Baptiste Djebbari

On peut finalement manger et boire «rapidement» dans les transports, selon Jean-Baptiste Djebbari

 

À l’interdiction générale de vente et de consommation  de produits alimentaires dans les transports se substitue désormais un principe moins restrictif qui permet aux passagers de se restaurer mais à condition de manger et boire rapidement indique le ministre des transports.( la vente reste interdite)

 Reste évidemment à définir ce qu’on entend par rapidement:  30 secondes, deux minutes ou cinq minutes ? Bref à vouloir tout réglementer, les mesures concrètes peuvent prendre parfois des aspects assez ridicules. Surtout quand pour légitimer son discours le ministre des transports désigne du doigt les passagers « qui mangent des chips pendant plusieurs heures ».

Le problème évidemment n’est pas tellement le temps passé pour un rapide repas ou la prise d’une boisson mais les conditions dans lesquelles s’effectue cette opération et les risques qu’elle peut faire courir aux autres voyageurs.

 «Si vous avez un besoin impératif de boire ou de manger dans le train parce que vous êtes fragile ou simplement parce que vous avez ce besoin physiologique, vous pourrez retirer votre masque et boire (ou) manger rapidement et le remettre tout de suite après», a déclaré Jean-Baptiste Djebbari sur BFMTV. «Ce qu’on veut éviter (…), c’est les phénomènes, qui sont marginaux mais qui existent, de la personne qui retire son masque en mangeant des chips pendant plusieurs minutes voire plusieurs heures», a-t-il ajouté. «C’est ce genre d’abus-là que nous voulons éviter.»

Plan France 2030: on a oublié le volet formation

Plan France 2030: on a oublié le volet formation

Le plan annoncé par le président de la République est voué à l’échec s’il omet le problème d’un système éducatif ne parvenant plus à former pour la science et l’industrie, souligne, dans une tribune au « Monde », Maroun Eddé, normalien et auteur d’un rapport sur l’éducation.

Tribune.

 

Pour répondre à la dépendance de la France aux économies étrangères, Emmanuel Macron lance un plan de 30 milliards d’euros pour réindustrialiser le pays. Mais le cœur du problème se situe en amont : un système éducatif qui ne parvient plus à former pour la science et l’industrie.

En 2004, la France, leader du nucléaire civil, lançait la construction du premier réacteur EPR au monde, à Flamanville (Manche). Mais, dix-sept ans plus tard, le chantier, qui devait durer huit ans, n’est toujours pas terminé. Entre-temps, la Chine a inauguré un réacteur EPR, construit en neuf ans seulement. Face à l’échec de Flamanville, EDF déplore « les pertes de compétences » liées aux départs à la retraite et à la disparition progressive des masters spécialisés en énergie nucléaire. A ce rythme, le nouveau plan nucléaire du président de la République risque de rejoindre Flamanville dans le palmarès des projets avortés faute d’équipes pour les mener à bien.

 

Cette perte de compétences ne se limite pas aux industries de pointe. Plombiers, charpentiers, ingénieurs en bâtiment, chefs de projet informatique : en octobre 2021, on compte 70 000 postes non pourvus dans l’industrie, et de 15 000 à 80 000 dans les métiers du numérique. Aucune politique industrielle ne peut fonctionner sans suffisamment d’ingénieurs et de techniciens.

Or le système universitaire français n’en forme plus assez. Selon les chiffres du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, les mathématiques, la physique et la biologie font partie des cursus les moins demandés à l’université, avec dix fois moins de candidatures que la psychologie, les langues ou le droit. D’où l’incapacité croissante à recruter des enseignants en sciences et le déclin de la recherche française, dont les financements s’amenuisent.

Les grandes écoles ne corrigent pas ce déséquilibre. Les écoles de commerce n’ont cessé de se multiplier, passant de 10 000 étudiants, en 1960, à 200 000 aujourd’hui, tandis que les écoles d’ingénieurs multiplient les cursus de finance et de management. Derrière l’inflation de diplômes aux consonances anglo-américaines (MS, MSc, bachelor) se cachent des formations de moins en moins spécialisées.

Dans ces conditions, où trouver les ingénieurs dont l’industrie a besoin ? Les centaines de milliers de jeunes formés pour devenir des manageurs n’auront bientôt plus personne à manager. Pour justifier une explosion des frais de scolarité, les grandes écoles doivent vendre du rêve. Mais on ne peut bâtir l’avenir industriel à coups de soft skills [« compétences comportementales »] et de marketing.

Inflation : on vous l’avait bien dit !

Inflation : on vous l’avait bien dit !

Dans une tribune au Washington Post, Larry Summers dénonce les 5 critères que la Fed avait mis en avant pour plaider l’inflation transitoire. En passant, il nous rappelle qu’il nous l’avait bien dit. Mais il tombe dans un piège philosophique classique : le problème de Gettier..Par Karl Eychenne, stratégiste et économiste dans la Tribune.

 

Tribune

 

 

Il est vraiment très fort Larry Summers. Déjà l’hiver dernier, il était convaincu que l’inflation allait devenir un sérieux problème. Dès lors, quand la Banque Centrale américaine (Fed) usa de son expression « inflation transitoire », Larry tiqua. Pour lui, l’inflation n’allait pas rendre les armes aussi facilement. Il n’était pas le seul à penser cela du reste, puisque dans le même temps Olivier Blanchard autre sommité, nous prévenait des risques ; tout en acceptant un débat constructif avec un Paul Krugman qui ne croit plus à l’inflation depuis longtemps. Nous y voilà. L’inflation américaine évolue aujourd’hui à près de 6,2 %, bien au-delà de sa zone de confort située autour de 2 %. Larry Summers nous l’avait bien dit donc, et il nous le rappelle dans cette tribune récente en invalidant les 5 critères que la Fed avait mis en avant en avril dernier, et qui justifiaient alors une certaine forme de passivité du politique face à la flambée des prix.

D’abord, Larry Summers nous explique que l’accélération des prix n’est plus confinée à certains secteurs contrairement à ce que pensait la Fed. Il a raison. Ensuite, il nous explique que la hausse des prix très spécifique mais très importante des voitures neuves et d’occasion n’a pas cessé, contrairement à ce que pensait la Fed. Il a raison. Puis, il nous fait remarquer que les tensions sur les salaires sont manifestes, il a encore raison. Les anticipations d’inflation des agents économiques ont finalement réagi aux tensions sur les prix, et commencent même à inquiéter les ménages. Il a toujours raison. Enfin, Larry Summers nous fait remarquer que toutes les autres économies développées montrent aussi des signes tangibles d’accélération d’inflation, malgré 30 années de désinflation tendancielle. 5 sur 5, il a tout bon Larry. Aucun risque qu’il ne passe pour une chouette de Minerve, il nous avait bien prévenus.

Sauf que Larry Summers aurait pu aussi nous prévenir qu’il avait anticipé le retour des mesures de restrictions sévères en Asie durant l’été, « confinant » de nouveau l’offre mondiale de biens au moment même où la demande déployait de nouveau ses ailes afin de rattraper le temps perdu. Il aurait aussi pu nous prévenir que certains pays producteurs de certaines matières premières allaient trainer des pieds (Russie pour le gaz, OPEP pour le Brent). Ces deux remarques sont nécessaires pour rappeler aux curieux que la ré-accélération récente de l’inflation américaine doit davantage à ces deux facteurs globaux qu’à une flambée des salaires américains. D’ailleurs, il suffit de comparer la progression des prix américains aux prix européens depuis la rentrée : 1,6 %, il ne semble donc pas que l’inflation américaine dénote par rapport à l’inflation européenne sur la période récente. Pour comparaison, les prix américains avaient monté deux fois plus vite que les prix européens de fin décembre 2020 à fin juillet.

Enfin, Larry Summers oublie peut – être de rappeler que son argument principal à l’inflation galopante était la surchauffe économique provoquée par un excès de zèle des autorités gouvernementales et monétaires, et non pas une offre qui peine à retrouver ses niveaux d’avant Covid. En bref, Larry Summers avait peur de la demande exubérante, pas de l’offre hésitante. La demande a-t-elle été exubérante ? Larry et Olivier craignaient que les politiques de soutien donnent un coup de pied au derrière tellement fort au PIB qu’il allait se retrouver près de 5 à 10 % au-delà de son niveau raisonnable (potentiel). Non, le PIB va bien mieux mais il n’est pas aussi euphorique, il serait même encore en retard… La surchauffe a bon dos donc. Certes, l’accélération récente de l’inflation américaine est impressionnante, et l’on pourrait se dire que les ménages américains ont enfin puisé dans leur épargne de précaution dopée par les politiques de soutien. Pourtant, les prix américains n’ont pas plus accéléré que les prix de la zone euro depuis la rentrée. Certes, l’inflation américaine est plus élevée que l’inflation euro sur les 12 derniers mois, mais ce n’est pas liée aux évolutions récentes.

Donc, si l’on résume. Larry Summers croyait que l’inflation allait s’envoler, il avait de bonnes raisons de le croire, et il a finalement eu raison de le croire, mais pas pour les raisons qu’il avait invoquées au départ…  De la même manière, la Fed avait tort sur l’inflation, mais peut – être pas tout à fait pour de mauvaises raisons. D’ailleurs, c’est exactement ce que la Fed suggère dans ses dernières minutes (à partir de la page 7), qui font le compte rendu des discussions ayant eu lieu durant le dernier comité de politique monétaire de début de novembre. Dans ces minutes, elle revient sur l’impact des tensions récentes des prix de l’énergie, et le retour du risque sanitaire en Asie.

 

Lorsque que l’on croit quelque chose, que l’on a de bonnes raisons de croire quelque chose, et qu’il s’avère que la chose se réalise, et bien cela ne suffit pas à dire que l’on avait raison… C’est un piège devenu classique de la philosophie de la connaissance. En 1963, un certain Edmund Gettier trouva une faille dans la définition de la connaissance trop simpliste de Platon : « une connaissance, c’est une croyance, vraie, et justifiée ». Cette faille, l’auteur l’exposa dans un article devenu culte en 1963 : « Is Justified True Belief Knowledge ». Dans cet article, l’auteur démontre qu’il existe des croyances, auxquelles on a de bonnes raisons de croire, qui s’avèrent effectivement vraies, mais qui ne sont pas des connaissances…

Un exemple ?  Prenons le cas des marchés financiers : une nouvelle terrible vient d’être publiée sur les écrans Bloomberg. L’investisseur croit que les marchés d’actions vont s’écrouler, il a de bonnes raisons de le croire car par le passé il en a toujours été ainsi, et il s’avère qu’il raison puisque le marché d’écroule effectivement. Problème, le marché n’a pas baissé pour les raisons invoquées par l’investisseur, mais par ce que l’on appelle un « gros doigt » d’un investisseur qui n’est même pas au courant de la terrible nouvelle et qui s’est juste trompé de touche lorsqu’il a passé son ordre. Dans le même genre, nous avons désormais un certain Larry Summers qui croyait que l’inflation allait s’envoler, qui avait de bonnes raisons de le croire, et qui a finalement eu raison de le croire… mais pas (pas tout à fait) pour les raisons qu’il avait invoquées.

Le contingent n’annonce jamais son arrivée à l’avance. Ainsi, l’exubérance récente des prix de l’énergie liées à la nonchalance de certains pays producteurs, et le retour des mesures restrictives anti-virus en Asie étaient difficilement prévisibles par les autorités monétaires. Le contingent s’invite quand il veut. La preuve encore aujourd’hui, avec l’arrivée toute fraiche du nouveau variant sud – africain qui pourrait bouleverser encore la trajectoire des prix pour les mois à venir.

Marlène Schiappa: « On a fini par se séparer « … on s’en fout!

Marlène Schiappa:  « On a fini par se séparer « … on s’en fout! 

Marlène Schiappa et Cédric Bruguière sont mariés depuis 2006. Mais il y a quelques années, le couple s’est séparé. Une expérience que la ministre raconte dans le podcast “The parents show” pour Apple. La  version bobo du « bonheur est dans le pré » ou l’éloge  des inutiles confessions médiatiques.

Rien de plus difficile que de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle. Et ça, Marlène Schiappa en a pleinement conscience. A 38 ans, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur chargée de la Citoyenneté est en couple depuis l’âge de 19 ans avec Cédric Bruguière. Ensemble, ils ont eu deux filles. “Je n’avais pas eu beaucoup d’autres vies de couple de longue durée, je n’avais pas eu beaucoup de jeunesse, j’ai été mère tôt, j’ai monté mon entreprise à 25 ans”, a confié la ministre dans le podcast d’Apple The parents show.

Une vie de famille bien loin d’être toute rose, puisque Marlène Schiappa et Cédric Bruguière ont fini par se séparer. “J’ai commencé à m’engager politiquement, et c’était assez compliqué. Mon mari travaillait en Essonne, on habitait dans une autre région, donc il prenait le train tous les jours pour aller travailler. On se voyait assez peu, il partait très tôt, il rentrait très tard, et le week-end quand il était là, moi j’étais dans mes « engagements politiques » (un blog ! NDLR). Et par-dessus, on avait les enfants”, énumère-t-elle.

Un quotidien très chargé qui a eu raison de leur couple. “On avait assez peu de temps pour se voir, notre équilibre de couple était un peu déséquilibré. Et donc on s’engueulait tout le temps (…) On a fini par se séparer”, confie la ministre. Une pause qui a duré un an et demi et qui leur a permis de faire de nouvelles expériences. Marlène Schiappa a notamment découvert les boîtes de nuit ! “Arrivée à 31 ans je me dis : ‘Waouh, il y a plein de choses que je n’ai jamais faites’. Je ne suis jamais allée en boîte… J’ai un peu vécu ça quand j’étais séparée de mon mari”, dévoile-t-elle. Mais comme le dit si bien le dicton : l’amour est plus fort que tout. En 2017, peu de temps après être devenue secrétaire d’Etat pour Emmanuel Macron, Marlène Schiappa a renoué avec Cédric Bruguière. Et depuis, tout semble aller pour le mieux !

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