Archive pour le Tag 'on peut'

Tapie : « j’ai de bonnes idées pour la politique »; à 400 millions, on peut !

Tapie : «  j’ai  de bonnes idées pour la politique » , à 400 millions on peut !

Bernard Tapie a choisi de s’exprimer ce jeudi. Dans un entretien accordé à l’agence de presse Reuters, l’homme d’affaires revient sur les points qui font polémique depuis plusieurs jours. Et surtout sur un point, livré par Stéphane Richard, le PDG d’Orange, et ancien chef de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Économie : sa présence en juillet 2007 à une réunion très importante à l’Élysée. « S’il l’a dit, c’est que c’est vrai« , affirme Bernard Tapie. Une forme d’aveu. Lors de cette réunion, qui « précédait de six mois la décision définitive d’arbitrage« , étaient notamment présents Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Élysée, et Jean-François Rocchi, ex-président du Consortium de réalisation (CDR). Ce dernier a été mis en examen, comme Stéphane Richard, pour escroquerie en bande organisée. Pour Charles de Courson, député UDI de la Marne, qui s’est toujours montré hostile à la procédure d’arbitrage, cette prise de parole montre que Bernard Tapie commence à sentir « le danger« . Selon Bernard Tapie, qui s’est vu accorder quelques mois après cette réunion 403 millions d’euros pour solder son conflit avec le Crédit Lyonnais, vient également au secours de Christine Lagarde. Selon lui, elle a souhaité à l’époque avoir un « grand nombre de consultations, d’avis et d’expertises » pour peser « les avantages et inconvénients » d’un arbitrage. La médiation avait échoué peu avant. Dans cette affaire, les enquêteurs souhaitent également savoir pourquoi Bernard Tapie et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés à plusieurs reprises à cette époque. « J’ai vu le président de la République avant qu’il soit président tous les trois mois environ [...] Qu’est-ce qui explique [la proximité] que j’avais avec François Mitterrand et avec plein de gens de gauche et plein de gens de droite. C’est simplement parce que je suis dans un univers que j’aime bien et pour lequel j’ai eu de bonnes idées« . Quant à l’organisation, étonnante, de cette fameuse réunion à l’Élysée, et non pas à Bercy au ministère de l’Économie : « Je n’ai pas choisi l’endroit où on souhaitait me recevoir« . Le gouvernement français a annoncé ce jeudi matin qu’il entendait déposer un recours en révision pour faire annuler l’arbitrage, très contesté.

 

UE: 2 ans de plus à Athènes pour réduire son déficit ; du pipeau, on peut accorder 20 ans !

UE: 2 ans de plus à Athènes pour réduire son déficit ; du pipeau, on peut accorder 20 ans !

 

L’union européenne faiat encore semblant se croire aux perspectives de rééquilibrage budgétaire en Grèce. Elle accorder 2 ans de plus là où elle aurait pu accorder 20 ans. De toute manière, la Grèce ne s’en sortira pas ; les saignées imposées tuent sa croissance et ses rentrées fiscales. Responsables, ceux qui ont fait entrer la Grèce dans l’Euro: Draghi en premier en tripatouillant les comptes (avec Goldman Sachs), l’Allemagne contente de vendre ses produits, les autres pays, la Grèce elle-même. Tout cela finira soit par une faillite, soit par une annulation de la dette ( qu’envisage maintenant Merkel). « Les ministres ont approuvé les mesures donnant à la Grèce deux ans de plus pour corriger son déficit excessif, suite à un accord entre le gouvernement grec et la troïka des créanciers », ont-ils indiqué dans un communiqué.  Athènes aura donc jusqu’en 2016, et non plus 2014, pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% du PIB, soit dans les clous européens.  Les ministres ont fondé leur décision sur les efforts entrepris par la Grèce en termes de réformes et d’ajustement budgétaire. Le pays a adopté un programme musclé comprenant des économies de 18 milliards d’ici 2016, et un budget pour 2013 imposant 9 milliards d’euros d’économies.  Conscients de ces efforts, la zone euro, le FMI et la BCE avaient décidé le 12 novembre d’accorder deux ans de plus à la Grèce pour ramener ses finances publiques à l’équilibre. Mais ce délai avait un coût d’environ 32 milliards d’euros. Une solution pour le financer a finalement été trouvée la semaine dernière.  La zone euro et le FMI se sont mis d’accord la semaine dernière sur les moyens de réduire nettement la dette grecque, avec l’objectif de la ramener à 124% du PIB d’ici 2020.  Parmi ces mesures, figurent en premier lieu une très complexe opération de rachat de la dette grecque par Athènes, une réduction significative des taux d’intérêt des prêts bilatéraux déjà consentis à la Grèce, un allongement de la durée de remboursement des prêts et un report pour le paiement des intérêts.

 




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