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Coronavirus: on attend quoi pour suspendre l’espace Schengen ?

Coronavirus: on attend quoi pour suspendre l’espace Schengen ?

 

 

Alors que la crise du virus chinois continue de s’étendre, les autorités se refusent toujours à envisager l’interdiction de la  mobilité des personnes  entre les foyers potentiels de la pandémie. Même avec la Chine, les relations ne sont pas contraintes. Ce sont seulement des compagnies aériennes qui suspendent leur vol à destination de la Chine et d’autres pays asiatiques. À l’intérieur de l’Europe il n’est pas question non plus d’envisager la suspension de l’espace Schengen. En clair , on attend que l’épidémie gagne en ampleur pour  prendre les mesures qui pourtant s’imposeraient sans doute. Pire, on va sans doute autoriser un match de football entre une équipe de Turin- la Juventus- et Lyon d’où un brassage de supporters qui peut évidemment comporter des risques. Tout rassemblement de très grands ampleur en effet paraît aujourd’hui particulièrement inopportun.

On pourrait s’interroger sur les raisons de cette politique. En effet,  il s’agit évidemment pour les autorités de rassurer les acteurs économiques en indiquant que la situation est sous contrôle. Le problème, c’est que la contagion s’étend et que les acteurs économiques eux-mêmes commencent à prendre la mesure de conséquences graves sur l ‘ activité. D’où hier un phénomène de panique dans les bourses qui devraient s’amplifier d’autant plus que les cotations depuis un an sont montées  au ciel de manière irresponsable.

On commence aussi à évaluer les énormes dégâts que provoque la désorganisation des chaînes d’approvisionnement et de distribution. Nombre de produits manufacturés étant en effet en totalité ou pour partie élaborés en Chine ou d’autres pays d’Asie.

Il est clair que la réplique des autorités n’est pas à la hauteur des enjeux  ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan économique.

“Concernant les différents scénarios tels qu’une suspension coordonnée de Schengen, nous ne les envisageons pas pour le moment, mais nous travaillons à divers plans d’urgence”, a déclaré Janez Lenarcic, commissaire européen à la Gestion des crises, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Les restrictions de voyage dans l’espace Schengen doivent être proportionnées, coordonnées et fondées sur des preuves scientifiques, a quant à elle estimé Stella Kyriakides, commissaire à la Santé.

“Pour le moment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas recommandé de limiter les voyages ni le commerce”, a-t-elle souligné, ajoutant que des représentants de l’instance se rendraient mardi en Italie pour évaluer la situation.

 

Chômage: « ne pas dramatiser, on a le temps »

Chômage: «  ne pas dramatiser, on a le temps »

 

Pour le chômage, on a le temps, c’est en substance ce que dit le président du sénat. Pas étonnant de la part du président d’un organisme inutile qui se gave (environ 13 000 euros bruts mensuels plus   autres avantages) et dont les membres n’ont pas de problème emploi ; une déclaration significative du décalage entre la classe politique et les citoyens. Pour un chômeur ; il est évident que le calendrier est central, retrouver un travail  en décembre ou quelques mois plus tard, c’est très différent. François Hollande a reconnu jeudi implicitement qu’il ne parviendrait pas à inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année, affirmant que la bataille pour l’emploi prendrait « tout le temps qui est nécessaire ».   »Le fait qu’il dise qu’il faudra le temps qu’il faudra signifie que nous n’allons pas forcément nous donner une date butoir qui serait précisément celle du 30 décembre de cette année », a déclaré à la presse M. Bel.  Le président du Sénat a été reçu jeudi matin à Matignon par Jean-Marc Ayrault pour évoquer la remise à plat de la fiscalité.  Selon lui, il faut « concevoir cet objectif comme une tendance qui va s’imposer en France d’inversion de la courbe du chômage ».   »On a commencé pour le chômage des jeunes, ça doit être le cas pour le chômage de façon plus globale », a commenté M. Bel.   »A partir de là, que ce soit aux mois de décembre ou janvier, nous voulons que très rapidement nous puissions avoir des résultats sur le terrain de l’emploi », a-t-il ajouté.   »Je crois qu’il ne faut pas tomber dans une espèce de dramatisation sur les dates, sur un calendrier, il faut que ça se fasse très vite », a fait valoir le deuxième personnage de l’Etat.   »Cet objectif, je le pense, sera tenu », a-t-il dit mais « il ne faut pas nous créer nous-mêmes je ne sais quelle contrainte sur le jour, la semaine ou le mois à partir duquel nous pourrons constater » une baisse du nombre de demandeurs d’emploi, a-t-il enchaîné.  Pour M. Bel « l’essentiel est qu’elle ait lieu et que les Français puissent constater que nos efforts sont payants ».

« on a étouffé l’économie » Jean-Louis Beffa

« on a étouffé l’économie » Jean-Louis Beffa

Le président d’honneur de Saint-Gobain et visiteur régulier de François Hollande n’a pas été tendre avec l’exécutif en place. »J’ai été déçu par les actions menées jusqu’à présent », a-t-il notamment déclaré. « J’attends maintenant un changement de cap, c’est-à-dire une politique beaucoup plus tournée vers la réforme. »Selon lui, « on a voulu aller trop vite vers la réduction du déficit, en mettant en péril l’économie. Il faut continuer à viser le 3% (l’objectif imposé par Bruxelles, ndlr), mais il ne faut pas étouffer l’économie. On est allé trop vite, et on a étouffé l’économie. »"Au lieu de faire des réformes et d’agir sur la dépense, on est allé vers la sursaturation fiscale », a-t-il poursuivi. « C’est la deuxième grande erreur. » L’ancien dirigeant de Saint-Gobain est ensuite revenu sur la fameuse écotaxe, à la base d’un mouvement de contestation de grande ampleur, notamment en Bretagne.   »Le texte est mal conçu », a-t-il affirmé. « D’abord parce que cela vise des petits camions. En Allemagne, on vise les gros camions. Je crois qu’il faut arrêter le système, digérer les conséquences extrêmement coûteuses de ce très mauvais contrat passé par le précédent gouvernement (l’écomouv’). Le plus raisonnable, pour moi, serait de mettre une sorte de vignette, de façon à ce que les gros camions payent. » Puis il a glissé un tacle appuyé aux services de Bercy, et en premier lieu leur patron. « Il y a un poids trop fort de la technocratie. Il n’y a donc plus de filtrage politique, celui du terrain. A Bercy, il n’y a pas eu un filtrage suffisant du terrain. Evidemment, le terrain réagit, et on doit revenir en arrière. Il fallait faire le filtrage avant ! », a-t-il lancé. Avant de s’en prendre directement à Pierre Moscovici: « je trouve que le ministre de l’Economie et des Finances ne donne pas un poids suffisant au terrain par rapport à ce que lui propose son administration. »Un remaniement est-il donc nécessaire? « Pierre Moscovici a de grandes qualités », a répondu Jean-Louis Beffa. « Il a été un très bon ministre des Affaires européennes, mais il m’a déçu comme ministre de l’Economie et des Finances. Mais l’important n’est pas de changer les hommes, c’est de changer de politique. »




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