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UE : nouvelles priorités ? ( Olli Rehn)

UE : nouvelles priorités ? ( Olli Rehn)

Le commissaire aux affaires européennes se réveille et découvre lui auusi que la priorité c’est l’emploi et la croissance. Mieux vaut tard que jamais mais contrairement à ce que dit Olli Rehn  les préoccupations macro ne sont pas contradictoires avec les problèmes micro économiques ; les deux aspects doivent être articulés. Après avoir réglé la crise des dettes souveraines, la zone euro doit se concentrer sur la recherche de nouveaux marchés pour son industrie manufacturière et son secteur tertiaire et s’assurer de son approvisionnement énergétique, a déclaré samedi Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. L’économie de la zone euro doit renouer cette année avec la croissance après quatre années de crise qui ont conduit à adopter d’ambitieuses réformes institutionnelles, a ajouté Olli Rehn dans une interview à Reuters.  Maintenant que la crise est terminée, les priorités doivent changer, a-t-il insisté. « En jargon économique, il faut passer de la macro à la micro. » « Pour le moment, nous nous sommes occupés de la macro – nous avons stabilisé l’économie européenne. Il est temps maintenant de se concentrer sur le renforcement de la compétitivité économique et l’entrepreneuriat, au nom des créations d’emplois. » Le taux de chômage dans la zone euro est passé de 12% à 11,9% en octobre dernier et il est resté stable depuis lors. Olli Rehn a souligné la nécessité de réduire les tracas administratifs et la paperasse pour les entrepreneurs et de faire de l’Union européenne un vrai grand marché où tous les biens et les services peuvent circuler librement et où les 500 millions d’Européens peuvent travailler. « Au lieu de disputes institutionnelles, nous devons nous concentrer sur des efforts pratiques, concrets, en vue de renforcer la reprise économie et les créations d’emploi en Europe », a-t-il dit. Olli Rehn a également souligné la nécessité d’assurer la sécurité de l’UE en matière énergétique, relevant que certains pays étaient trop dépendants du gaz russe. « C’est un grand défi », a-t-il reconnu.

 

Grèce : aide accordée

Grèce : aide accordée

 

L’accord, «laborieux mais constructif» pour Christine Lagarde, a été scellé au bout de 14 heures de discussion, lors d’un quatrième rendez-vous extraordinaire depuis la mi-novembre. Il autorise le déboursement à partir du 13 décembre de trois tranches de crédits suspendues depuis l’été et permet au trésor grec d’éviter la banqueroute. L’enveloppe d’aide en retard atteint 44 milliards, dont 10 milliards que le conseil du FMI devra lui-même débloquer à son tour. Dans le huis clos, l’objectif de l’allégement de dette a rapidement réuni l’adhésion des ministres des finances, de la directrice générale du fonds et du patron de la BCE Mario Draghi: il s’agit de ramener la Grèce sur une pente d’endettement qui lui laisse assez d’oxygène pour retrouver la croissance et, in fine, rembourser son dû. La dette devra être ramenée à 124 % du PIB en 2020 (au lieu de 145 % escompté). Elément nouveau, les Européens promettent de la réduire encore, «à moins de 10 %», en 2022. En filigrane, le scénario se profile d’une remise de dette en bonne et due forme d’ici quelques années. Après des mois d’incertitude politique et financière, Athènes et ses créanciers s’engagent pour le long terme. Restait encore à préciser la nature et la répartition de l’effort immédiat demandé aux Européens: 20 % du PIB grec ou 40 milliards. Une bruyante controverse a retardé la conclusion jusqu’aux petites heures de mardi. Le FMI poussait à un abandon immédiat de créances publiques. Les trésors européens et le ministre allemand Wolfgang Schäuble s’y opposaient vent debout. L’hypothèque a été levée dans la nuit. Pour le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le Fonds est désormais «complétement revenu à bord». Mario Draghi a annoncé «un retour de la confiance envers la Grèce et l’Europe». L’euro s’est ressaisi à l’ouverture des marchés en Asie. Le plan arraché à l’Eurogroupe exclut pour le moment toute atteinte au principal de la dette. Mais il utilise les possibilités d’allègement de la part des trésors nationaux, de la BCE et du fonds de sauvetage européen. Afin de diminuer le fardeau, il réduit de 1 point le taux d’intérêt accordé à la Grèce par les créanciers publics. Il rallonge les échéances de ces prêts de 15 à 30 ans, c’est-à-dire au-delà de 2040. Il reporte de dix ans le paiement des intérêts au fonds de sauvetage FESF. Dès 2013, la BCE et les banques centrales nationales rétrocéderont quelque 11 milliards de profits réalisés sur les obligations grecques. L’Eurogroupe autorise enfin Athènes à racheter ses propres titres, avec une décote probable de plus de 60 %.

 




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