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Olivier Dussopt, dit la girouette, s’auto intronise à la tête de la gauche macronienne

 Olivier Dussopt, dit la girouette, s’auto intronise à la tête de la gauche macronienne

 

 

Olivier Dussopt , secrétaire d’État au budget qui présente la particularité de s’être présenté aux législatives en 2017 sur une liste du parti socialiste et qui a changé de camp le lendemain de son élection pour rejoindre Macron s’est auto intronisé pour prendre la tête de « territoire de progrès » qui regroupe les anciens socialistes favorables à Macron  Gilles Savary, lui aussi membre de ce courant, dénonce la stratégie du secrétaire d’État au budget

 

Territoires de progrès tiendra son congrès les 9 et 10 octobre. Quelle direction doit prendre votre parti ?

GILLES SAVARY.- J’ai déposé un texte d’orientation qui défend l’indépendance politique de Territoires de progrès. Depuis notre création, pour éviter une crise au sein du groupe parlementaire, nous avons accepté la double appartenance avec La République en marche. Cette double appartenance s’est avérée très confuse aux élections régionales. Je pense que nous devons revenir à notre identité politique assumée. Dans la loyauté à Emmanuel Macron, en participant à des collectifs de campagne. Nous n’avons pas de difficulté avec le dépassement macroniste mais nous l’entendons plutôt comme en Allemagne avec des coalitions de gouvernement. À ma grande surprise, Olivier Dussopt a présenté un autre texte. Il juge que ma proposition est du fractionnisme.

 

Olivier Dussopt n’est peut-être pas un expert exceptionnel en matière de gestion budgétaire mais au moins il sait gérer sa carrière !

Une réforme des retraites liée à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole)

 

Une réforme des retraites liée à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole) 

Les deux économistes ont proposé , dans une tribune au « Monde », d’améliorer la réforme des retraites dans le sens d’une plus grande équité, sans âge pivot, en indexant les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix.

(Les intéressés reprennent leur proposition d’un récent rapport remis à Macron. Dommage qu’il n’est pas abordé la question du travail des seniors dont se débarrassent  nombre de patrons pour des questions de masse salariale et  fiscalse NDLR)

 

Tribune.

Faut-il reprendre la réforme des retraites, et si oui comment ? En France, les évolutions démographiques sont marquées par l’augmentation de l’espérance de vie plus que par la diminution de la fertilité. L’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie est une très bonne nouvelle. Mais elle nécessite des ajustements, en particulier de trouver le bon équilibre entre travail et retraite.

Sur la base des travaux d’Axel Börsch-Supan et des vingt-trois autres membres de notre commission d’experts sur les grands défis économiques, réunie par le président de la République, nous plaidons pour l’adaptation du système de retraite et pour une série de mesures aidant les seniors à travailler plus longtemps et incitant les entreprises à aménager leurs conditions de travail et à les employer plus longtemps s’ils le veulent : par exemple, par un traitement des maladies chroniques en prévention et en réparation, par une formation continue adaptée et par un aménagement des rythmes de travail et de transition vie professionnelle-retraite.

Par rapport aux autres pays développés, la France a un taux d’emploi des seniors beaucoup plus faible (moins de 50 % à 60 ans) et un âge de départ à la retraite plus précoce. En conséquence, le temps passé à la retraite par les Français est, par exemple, 20 % plus long (quatre ans) que celui des Allemands. Cela pose le problème de l’équilibre du système de retraite, et des réformes à répétition pour y mettre des rustines.

 

La proposition de réforme discutée ces trois dernières années a de nombreux points positifs. Mais elle est perfectible. Il ne s’agira ici que du régime général : il est évident que, pour des raisons d’équité, les régimes spéciaux, ceux des fonctionnaires et des indépendants, devront, à terme, se fondre dans un système universel.

S’il y aura toujours des imprévus nécessitant des ajustements, il faut d’une part faire en sorte que le financement du système soit pérenne afin d’éviter des réformes continuelles, et d’autre part fournir une visibilité sur la façon dont ces ajustements auront lieu.

 

Pour cela, nous proposons d’indexer les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix, mais avec un ajustement si nécessaire. L’équilibre du système actuel, indexé sur l’inflation, est otage de l’évolution différentielle des salaires et des prix ; cette évolution elle-même dépend du taux de croissance de la productivité, qui varie dans le temps et se trouve difficile à anticiper. Dans notre proposition, à démographie donnée, salaires, cotisations et pensions évoluent au même rythme, ce qui rend le système plus stable et plus juste.

Lier la retraite à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole)

Lier la retraite à l’espérance de vie (Olivier Blanchard et Jean Tirole) 

Les deux économistes proposent, dans une tribune au « Monde », d’améliorer la réforme des retraites dans le sens d’une plus grande équité, sans âge pivot, en indexant les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix. (

(Les intéressés reprennent leur proposition d’un récent rapport remis à Macron. Dommage qu’il n’est pas abordé la question du travail des seniors dont se débarrassent  nombre de patrons pour des questions de masse salariale et  fiscalse NDLR)

 

Tribune.

Faut-il reprendre la réforme des retraites, et si oui comment ? En France, les évolutions démographiques sont marquées par l’augmentation de l’espérance de vie plus que par la diminution de la fertilité. L’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie est une très bonne nouvelle. Mais elle nécessite des ajustements, en particulier de trouver le bon équilibre entre travail et retraite.

Sur la base des travaux d’Axel Börsch-Supan et des vingt-trois autres membres de notre commission d’experts sur les grands défis économiques, réunie par le président de la République, nous plaidons pour l’adaptation du système de retraite et pour une série de mesures aidant les seniors à travailler plus longtemps et incitant les entreprises à aménager leurs conditions de travail et à les employer plus longtemps s’ils le veulent : par exemple, par un traitement des maladies chroniques en prévention et en réparation, par une formation continue adaptée et par un aménagement des rythmes de travail et de transition vie professionnelle-retraite.

Par rapport aux autres pays développés, la France a un taux d’emploi des seniors beaucoup plus faible (moins de 50 % à 60 ans) et un âge de départ à la retraite plus précoce. En conséquence, le temps passé à la retraite par les Français est, par exemple, 20 % plus long (quatre ans) que celui des Allemands. Cela pose le problème de l’équilibre du système de retraite, et des réformes à répétition pour y mettre des rustines.

 

La proposition de réforme discutée ces trois dernières années a de nombreux points positifs. Mais elle est perfectible. Il ne s’agira ici que du régime général : il est évident que, pour des raisons d’équité, les régimes spéciaux, ceux des fonctionnaires et des indépendants, devront, à terme, se fondre dans un système universel.

S’il y aura toujours des imprévus nécessitant des ajustements, il faut d’une part faire en sorte que le financement du système soit pérenne afin d’éviter des réformes continuelles, et d’autre part fournir une visibilité sur la façon dont ces ajustements auront lieu.

 

Pour cela, nous proposons d’indexer les pensions sur les salaires plutôt que sur les prix, mais avec un ajustement si nécessaire. L’équilibre du système actuel, indexé sur l’inflation, est otage de l’évolution différentielle des salaires et des prix ; cette évolution elle-même dépend du taux de croissance de la productivité, qui varie dans le temps et se trouve difficile à anticiper. Dans notre proposition, à démographie donnée, salaires, cotisations et pensions évoluent au même rythme, ce qui rend le système plus stable et plus juste.

Olivier Dussopt, dit l’anguille, défend le parti LREM

Olivier Dussopt, dit l’anguille, défend le parti LREM

Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, qui s’est présenté sur une liste partie socialiste à l’Assemblée nationale et dès le lendemains a rejoint Macron ne manqut pas de culot pour défendre le parti la république en marche. En plus il se réclame quand même de la gauche avec le mouvement territoire de progrès qui tiendrait dans une cabine téléphonique.

 On peut penser si Macron se représente en 2022 qu’il devra évidemment élargir nettement sa majorité et dépasser les limites étriquées du parti qui n’a jamais réussi à s’implanter réellement dans le pays. Sans doute un nouveau parti et un nouveau nom. Aussi un nouveau virage pour Olivier Dussopt qui a compris que l’objectif du pouvoir supplantait  depuis longtemps le pouvoir de l’objectif.

 

Issu des rangs du PS avant de rejoindre LREM, Olivier Dussopt ne regrette pas son départ du PS, car «ce que nous avons fait est à la hauteur de ce que nous attendions», estime-t-il. Avec Jean-Yves Le Drian, il a créé Territoires de progrès, un mouvement qui rassemble des socio-démocrates, des progressistes, «la gauche qui veut gouverner, la gauche qui veut la réussite du pays», pour porter les idées du président de la République.

Pour le reste le sou ministre n’a pas inventé la poudre en matière économique. Il se contente de reprendre fidèlement les propos Le maire.

 

 » Au regard des prévisions du FMI, le plan de relance européen sera-t-il suffisant? «C’est la sortie de la crise qui nous permettra de le dire», répond Dussopt. «Ma priorité, c’est la mise en œuvre du plan de relance français, dont 40% seront financés par le plan de relance européen», rappelle-t-il. L’objectif de Bercy est que 50 milliards soient engagés d’ici à la fin 2021. «Notre volonté, c’est que ce plan de relance de 100 milliards, qui vient booster l’économie, soit vite et pleinement mis en œuvre.» Le ministre des Comptes publics promet que la volonté du gouvernement, est de «rembourser la dette sans augmenter les impôts»«Nous ne voulons pas, jure-t-il, de nouvel impôt à la fin du quinquennat. Les impôts en France auront baissé de 50 milliards d’euros», persiste et signe le Marcheur, un coup à gauche (ancien proche de Benoît Hamon), un coup à droite (maintenant proche de Macon).

Olivier Dussopt, le fraudeur électoral s’attaque à la fraude sociale

Olivier Dussopt, le fraudeur électoral s’attaque à la fraude sociale

 

Depuis déjà un moment de ministre du budget a adopté la posture du père la rigueur. Pourtant l’intéressé en connaît un rayon en matière de fraude fraude politique. En effet, il présente la particularité de s’être présenté aux dernières législatives sur une liste du parti socialiste et si tôt élu d’avoir rejoint la république en marche pour récupérer un Marocain. Pas vraiment une fraude mais un slalom politique qui fait douter des convictions de rigueur de l’intéressé qui précédemment quand il était au parti socialiste adhérait  aux thèses budgétaires laxistes pour maintenant devenir une sorte de professeur d’austérité. Le sous ministre du budget veut s’attaquer à la fraude sociale qui n’est pas négligeable mais qui n’est sans doute pas l’enjeu du moment pour faire face au déficit budgétaire qui s’emballe et à la dette qui explose. Une manière pour l’ancien socialiste de faire un clin d’œil à l’extrême droite et à ses électeurs. «J’ai demandé aux équipes d’appliquer le plan de façon chirurgicale en se basant sur des faits», explique Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics. 

Un milliard d’euros : c’est le montant de la fraude aux organismes sociaux détectée en 2019, selon le rapport de la Cour des comptes. « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté un milliard d’euros de préjudices subis ou évités au titre de fraudes avérées ou suspectées », dévoile la Cour des comptes dans un communiqué de presse. « Les fraudes détectées se concentrent sur le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides au logement pour les caisses d’allocations familiales (CAF), les professionnels de santé et les établissements de santé pour les caisses primaires d’Assurance maladie, le minimum vieillesse pour les caisses de retraite, les reprises d’activité non déclarées pour Pôle emploi », précisent les sages de la rue Cambon. 

PS-Olivier Faure : un grand parti d’alternance….. à 5% ?

Olivier Faure secrétaire du PS,  toujours aussi emblématique qu’une limande propose la création d’un grand parti d’alternance de gauche. Sans doute un parti avec autour de 5 % des intentions de vote comme l’indique la plupart des sondages. Et le charismatique Olivier Faure de déclarer « Il faut retrouver dans ce pays une gauche qui enthousiasme, qui emmène les jeunes générations », a déclaré le premier secrétaire au micro du Grand rendez-vous d’Europe 1-Les Échos-CNews. « Je crois que nous devons avancer avec toutes celles et ceux qui le souhaitent pour pouvoir refonder » un parti de gauche capable de concurrencer la droite.  Et de sortir des banalités habituelles de tous les cafés du commerce :

« nous sommes face à des défis qui sont des défis majeurs, notamment le réchauffement climatique, mais aussi le passage à l’économie numérique, le capitalisme de surveillance. Bref, tous ces sujets sur lesquels nous sommes attendus et sur lesquels il va falloir développer une vision. » Le mieux serait peut-être finalement de changer de lunettes pour se donner au moins l’illusion d’un avenir pour ce parti socialiste qui n’en finit pas de mourir. Et on voit on voit mal ce qu’il y a de commun entre les insoumis, l’extrême gauche, le parti socialiste et les communistes

Olivier Véran dit la girouette :  » Le couvre-feu n’est pas suffisant « !

Olivier Véran dit la girouette :  » Le couvre-feu n’est pas suffisant « !

En voilà un qui connaît la musique (il est effectivement musicien aussi. ) pour délivrer toujours la même mélodie mais avec des paroles différentes. Un champion également de la sémantique qui vient d’inventer le concept de primo injection tout simplement pour masquer le scandale du manque de vaccins.

 

Maintenant il découvre subitement que le couvre-feu n’est pas suffisant. Mais il a trouvé la combine, c’est la faute aux variants ! Hier, il vantait les mérites du couvre-feu, aujourd’hui il l’enfonce toujours avec la même sincérité, celle du politique qui comme la girouette tourne. Mais comme disait Edgar Fuare  ce n’est pas la girouette qui tourne c’est le vent !.

 

Ce ministre de la santé fera une grande carrière politique car il est capable de tout, de bavarder sans limite, de tout dire et le contraire avec la même conviction. Médecin ,il sait soigner les âmes politiques avec simplement de la pommade, un jour socialiste, le lendemain macroniste, après-demain républicain ? C’est aussi à cause de ces girouettes que le parti socialiste est mort et que sans doute le macronisme disparaîtra de la même façon.

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Crise : «Des patates et des vaccins» – (Olivier Gossner)

Crise : «Des patates et des vaccins» – (Olivier Gossner)

 

 

Soigner la santé et en même temps l’économie estime l’Economiste et mathématicien, Olivier Gossner est directeur de recherche CNRS, professeur et président du département d’économie à l’Ecole polytechnique, professeur à la London School of Economics.

 

 

Chronique dans l‘Opinion

 

La nature humaine est ainsi faite que les innovations technologiques sont souvent source d’inquiétudes irrationnelles. Les progrès scientifiques sont donc inutiles à eux seuls s’ils ne sont pas acceptés par ceux à qui ils doivent bénéficier en premier lieu. Il est alors de la responsabilité des scientifiques comme des gouvernants d’informer, d’éduquer, de montrer la voie.

Revenons quelques années en arrière, vers 1770-1780, lorsque les guerres et les famines ravagent l’Europe dans son ensemble, et la France tout particulièrement. Pourtant une solution existe pour nourrir à faible coût les populations, c’est la pomme de terre. Venue d’Amérique du Sud, déjà adoptée en Europe par l’Irlande, elle fait l’objet d’un farouche rejet en France où ce tubercule qui pousse sous terre est associé aux enfers et au Diable. Il tient à cœur à Antoine Parmentier, grand scientifique humaniste, chimiste, agronome, pharmacien et diététicien, de changer cette image.

Après des années de campagnes publiques, il a l’idée de génie que l’on sait : il convainc Louis XVI de le laisser faire pousser ses tubercules sur ses propres terres, et finit en beauté par servir le fruit de la récolte à la table royale ! Evidemment, si le Roi en mange c’est que c’est bon et sain. Toute la population en demande, et le succès du tubercule sur nos tables ne s’est pas démenti depuis.

Retour en 2021, la pandémie de Covid-19 fait des ravages chez les personnes âgées, et conduit le gouvernement à prendre des mesures de restriction des libertés qui mettent l’économie à genoux et les nerfs à vif. Mais grâce à des progrès scientifiques encore inimaginables il y a peu, des vaccins sont mis au point, testés, approuvés et mis sur le marché en un temps record.

Alors, sauvés ? Pas si vite, car dans la patrie de Pasteur, nous sommes aussi champions du monde du rejet des vaccins avec 58 % de la population ne souhaitant pas en bénéficier. Gagner la confiance et l’adhésion est alors une préoccupation majeure des pouvoirs publics, à juste titre. Encore faut-il l’art et la manière, et il nous reste quelques progrès à faire sur ce point.

 

Sur la communication d’abord. Qu’a-t-on entendu ? Qu’il faut vacciner lentement pour « avoir du recul », selon le ministre de la Santé lui-même, lequel n’aurait donc pas confiance en les vaccins administrés ! Dans la guerre que nous livrons, que notre général refuse d’aller au feu ne donne pas un très bon signal sur nos chances de victoire. On comprend que l’image donnée une campagne de vaccination « française » issue des recherches de Sanofi-Pasteur aurait renforcé la fierté nationale, et la tentation d’attendre était politiquement forte.

Entre-temps, Sanofi a pris du retard, et l’arrivée du variant britannique du virus à contagiosité renforcée comme la pression de la population ont conduit le gouvernement à changer de braquet en urgence et à redonner du rythme à la campagne de vaccination. Hélas le mal est fait, et les messages d’attente de vaccins prétendus plus sûrs que la dernière génération à ANR messager a signé le discrédit du politique sur le scientifique et le peu de foi accordée à des études cliniques pourtant irréprochables.

Est venue s’ajouter l’idée saugrenue selon laquelle demander un consentement écrit avec un délai de rétractation de 5 jours serait un facteur de confiance. Rappelons qu’aucun des vaccins couramment donnés (dont 11 obligatoires) ne donne lieu à un tel protocole. La théorie des jeux et les sciences comportementales nous aident à nous projeter dans la psychologie collective. Nos populations s’imaginent, à juste titre certainement, que leurs dirigeants sont mieux informés qu’eux-mêmes sur la dangerosité éventuelle des vaccins. Il est alors difficile de rationaliser la demande de signer un consentement qui couvrira les pouvoirs publics en cas de problème, à moins d’imaginer qu’ils ont en eux-mêmes une forte suspicion de complications dues au vaccin. Si cela n’était pas le cas, il faudrait exiger une signature soit pour tous les vaccins, soit pour aucun. Sur ce point aussi, le signal donné est à rebours du besoin de confiance tant répété.

Venons-en à l’ordre de priorité choisi. Après avoir annoncé que les soignants n’étaient pas prioritaires, le gouvernement a fait volte-face en annonçant vouloir vacciner prioritairement ceux de plus de 50 ans. C’est une bonne décision car vacciner les soignants, c’est à la fois protéger des personnels indispensables à la lutte contre l’épidémie, et limiter les risques d’infection des soignés. Mais nous aurions tort d’ignorer le volet psychologique. Les personnels médicaux sont le plus à même d’avoir la confiance des personnes dont elles ont la charge. Dans l’esprit des patients, s’ils se font vacciner, alors qu’ils savent évaluer les niveaux de risque, c’est que le rapport coût-bénéfice est très favorable pour eux, et donc a fortiori pour les plus fragiles. Pour que les personnels médicaux soient des ambassadeurs du vaccin, il faut que tous, et non seulement les plus âgés d’entre eux, puissent en bénéficier prioritairement.

Enfin, le leadership dont nous avons besoin, c’est de montrer la voie par l’exemple. En Israël, le Premier ministre Benyamin Netanyahou ainsi que sa famille et de nombreux ministres se sont fait vacciner, devant toute la presse convoquée. Succès assuré dans un pays connaissant la campagne de vaccination la plus rapide au monde. Ce que le Roy fait, je veux le faire aussi !

Courage. Il convient d’ailleurs de saluer l’initiative du collectif de personnalités du monde médical mené par Axel Kahn, sensibles à la psychologie des soignés auxquels ils sont souvent en contact, et se faisant publiquement vacciner. Notons au passage qu’il ne s’agit pas d’un acte de courage, mais de sens de la responsabilité liée au privilège de bénéficier des vaccins en priorité. Le courage, c’est ce dont ont fait preuve les scientifiques qui se sont acharnés pendant des années à développer des voies que tous croyaient sans issue, ainsi que les centaines de milliers d’individus qui ont participé aux essais cliniques.

Pour faire accepter le vaccin, sachons donc appliquer les excellentes recettes du bon Antoine Parmentier. Montrons l’exemple par le haut et surtout dédramatisons. Les vaccins sont l’acte médical parmi les plus inoffensifs qui soient et doivent être traités comme tel.

Le siècle des Lumières continue à nous donner un formidable éclairage sur la complémentarité entre sciences fondamentales, sciences humaines, et prise de décision politique. C’est en articulant intelligemment ces parties que nous serons à la pointe non seulement du progrès scientifique, mais aussi de l’implication de notre population. La crise actuelle nous le réclame à grands cris, saisissons cette chance.

 

Vers un 3e confinement ? ( Olivier Véran)

Vers un 3e confinement ? ( Olivier Véran)

Dans le JDD, le ministre de la santé n’exclut pas un troisième confinement. «Nous n’excluons jamais des mesures qui pourraient être nécessaires pour protéger des populations. Ça ne veut pas dire qu’on a décidé, mais qu’on observe la situation heure par heure», souligne le ministre de la Santé.

 

«L’objectif des 5000 (cas de contamination par jour) s’éloigne. Et la pression sur le système de santé reste importante, avec 1500 hospitalisations par jour, une tension qui baisse très peu en réanimation», souligne le ministre, qui se dit prêt à prendre «les mesures nécessaires, si la situation devait s’aggraver».

 

Selon lui, la situation est déjà préoccupante dans le «Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et le département des Alpes-Maritimes, à commencer par Nice», avec «une augmentation de l’incidence chez les personnes âgées dans certains territoires ruraux».

Un premier conseil de défense se tiendra en 2021 mardi. Il devrait être rapidement suivi d’autres avec la hausse prévisible des contaminations prévisibles. Il faut s’attendre évidemment à un renforcement des mesures restrictives.

Olivier Dussopt : «la dette se rembourse »….. Ah bon !

Olivier Dussopt : «la dette se rembourse »….. Ah bon !

Olivier Dussopt, sur Europe 1 a fait une découverte d’importance : la dette se remplace a-t-il déclaré. Une découverte sans doute parce que cet élu sur liste PS s’est  converti à l évidence mathématique économique depuis qu’il a rejoint Macron, bien qu’élu sur une liste PS.

 

Le 18 juin 2017, il est réélu député de la deuxième circonscription de l’Ardèche avec 56,30 % des suffrages exprimés face à la candidate de La République en marche !9. Il est l’un des rares députés PS à être réélus face à un candidat LREM. Ce qui ne l’empêchera pas de rejoindre Macron. Il est vrai que chez les socialistes on a toujours été un peu fâché avec les concepts mathématiques et économiques.

 

La  France va bien rembourser sa dette liée au Covid, et ceux qui avancent le contraire tiennent des propos relevant d’une «forme d’irresponsabilité ou d’illusion», a martelé ce samedi matin le ministre délégué chargé des Comptes publics, converti depuis peu à l’orthodoxie financière. On voit mal en effet comment il pourrait en être autrement sachant que la dette de la France est passée de 100 % du PIB  22 019 à 120 % fins 2020. La France doit bien évidemment rembourser sa dette sinon elle sera privée des emprunts qui lui sont nécessaires pour sa gestion courante et même ses investissements. «La dette se rembourse, c’est un principe», a-t-il ajouté, rappelant que le dernier défaut tricolore en la matière datait de 1812. «Il peut y avoir des discussions sur le cantonnement de la dette, sur le délai de remboursement, mais une dette, ça se rembourse», a répété le bras droit de Bruno Le Maire

 

.Le sous ministre des comptes avait pourtant soutenu des opinions contraires lorsqu’il était au PS. Avec des déclarations en forme d’évidence, l’intéressé fera encore une grande carrière et il est à prévoir qu’il fera encore parti de la majorité future ce champion du slalom politique.

Ce confinement ne tue pas l’économie ( Pr Olivier Joannes-Boyau)

Ce confinement ne tue pas l’économie  ( Pr Olivier Joannes-Boyau)

 

Le professeur Olivier Joannes-Boyau , chef du service de réanimation de l’hôpital Magellan au CHU de Bordeaux défend le confinement dans les Échos et estime que « laisser filer l’épidémie serait bien pire ».

 

Le Pr Olivier Joannes-Boyau est réanimateur du CHU de Bordeaux et il préside le comité réanimation de la société française d’anesthésie-réanimation.

« La deuxième vague de l’épidémie n’est pas une utopie . Elle est bien là et elle est plus compliquée à gérer que la première car nous souhaitons préserver le plus longtemps possible les soins des patients atteints d’autres pathologies que le coronavirus.

En Nouvelle-Aquitaine, qui n’est pas la région la plus touchée, le CHU de Bordeaux a vu son nombre de patients Covid doubler en quelques jours. Ils sont déjà 40 en réanimation sur les 150 places habituellement disponibles.

Covid ou non Covid , tous nos lits de « réa » sont occupés. Chaque jour, nous nous livrons à un jeu de chaises musicales pour trouver des lits. Nous essayons de soulager les hôpitaux d’ Auvergne-Rhône-Alpes en accueillant des patients de Chambéry.

Il ne faut pas se leurrer : pour y arriver, on va transformer les unités de surveillance continue en « réa » et on a déjà gagné des lits sur la réanimation chirurgicale en annulant des opérations.

Ce week-end, nous avons quand même réussi à faire une greffe de foie sur un patient atteint de cancer. Et j’espère que nous arriverons à maintenir cette filière le plus longtemps possible car toutes les greffes sont urgentes. Pour le moment, nous déprogrammons les opérations les moins urgentes en essayant que personne n’ait de perte de chance.

Mais dans d’autres régions, ils n’en sont plus là. Comme président du comité réanimation de la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR), je sais qu’en Auvergne-Rhône-Alpes et en Paca, ils doivent déprogrammer des chirurgies plus importantes pour faire face à l’afflux de patients Covid en réanimation.

Alors quand j’entends des gens dire que le confinement tue l’économie, j’ai envie de leur répondre que si on laisse filer l’épidémie, ce sera bien pire. Car le système hospitalier sera dépassé, il y aura beaucoup de morts et pas que chez les personnes âgées.

Il faut savoir qu’une personne jeune atteinte de Covid peut garder pendant de longs mois une fatigue et des difficultés respiratoires qui l’empêchent de travailler. Nous avons aussi des cas de fibrose, où la fonction respiratoire est définitivement diminuée.

Ces incapacités durables sont non seulement dommageables pour les gens atteints, mais aussi pour leur activité économique. »

 

Noël : Olivier Véran prépare les esprits pour le reconfinement

Noël : Olivier Véran  prépare les esprits pour le reconfinement

Le ministre de la santé prépare les esprits à des mesures de confinement pour Noël. Les fêtes de fin d’année ne seront pas comme d’habitude, même s’il assure que le gouvernement cherche  »à créer les conditions pour vivre un Noël le moins contraignant possible » affirme-t-il dans le JDD. (Interview)

 

Quatre semaines de confinement ne permettront vraisemblablement pas d’aplatir la courbe épidémique. Faudra-t-il rester confinés six voire huit semaines?
Plus on respecte le confinement, moins il sera long, c’est la règle. Plus on est attentif, plus on réduit ses contacts sociaux, moins le risque est grand de contaminer les autres et d’être soi-même contaminé. Même si la situation est très critique, le virus circule légèrement moins vite qu’au printemps et avec une accélération moins forte que chez certains de nos voisins. Si le freinage est réussi, le nombre de nouvelles contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines, une baisse de celui des nouveaux cas graves. Nous disposerons également, dans deux ou trois jours, des premiers éléments permettant d’évaluer l’impact des mesures de couvre-feu. Tout ça peut nous permettre d’atteindre un niveau de circulation du virus compatible avec la reprise de certaines activités. Par contre, si le confinement n’est pas bien respecté, il faudra prendre des mesures complémentaires.

Faut-il nous préparer à passer Noël confinés?
Nous cherchons à créer les conditions pour vivre un Noël le moins contraignant possible. Hélas, comme ailleurs dans le monde, ce ne sera pas une fête normale. C’est difficile d’envisager de grandes soirées pour le réveillon du 31 cette année. Mais notre but est que la pression épidémique retombe pour qu’on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver.

Vous avez dit craindre une troisième vague. Le cycle infernal confinement-déconfinement est-il une fatalité?
A mesure qu’on l’observe, on comprend mieux comment fonctionne ce virus. Nous faisons face à une deuxième vague ; les Etats-Unis à une troisième. Il y aura vraisemblablement des vagues successives. Comparaison n’est pas raison, et le Sars-CoV-2 n’est pas la grippe espagnole de 1918-1920, qui a fait plus de 50  millions de morts, avec une deuxième vague beaucoup plus meurtrière que la première. Un virus s’arrête en général de circuler quand il ne peut plus trouver d’hôte pour se diffuser. Il peut alors arriver qu’il circule pendant plusieurs mois ou années sans faire de vagues ni contaminer des milliers de personnes. D’autres, comme le Sras, font une seule vague puis disparaissent.

Sommes-nous condamnés à attendre la vague d’après en espérant qu’elle ne vienne pas?
Notre horizon est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu’elle ne fasse pas trop de victimes. Ensuite, il nous faudra maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin. C’est l’objectif de la stratégie tester, alerter, protéger que nous devons amplifier. Pour cela, une vigilance collective est nécessaire. Il faut réduire les risques que nous prenons et appliquer les gestes barrière.

Pourquoi ne pas tenter une stratégie d’éradication à la néo-zélandaise ou à l’asiatique?
Elle n’est pas aussi parfaite qu’on le dit : Melbourne, en Australie, sort de trois mois de confinement ; la Corée du Sud a dû reconfiner une partie de sa population. Et puis il y a des différences de culture, d’acceptabilité sociale des mesures sanitaires. Dans ces pays, les gens sont contraints de s’isoler sauf à encourir de lourdes amendes s’ils sortent sans autorisation. Ce n’est pas aujourd’hui le cas en France. Comme l’a évoqué le Président mercredi soir, il faut que nous ayons un débat démocratique pour pouvoir réfléchir à des mesures d’isolement plus contraignantes. Mon espoir, c’est que cette épidémie qui dure nous ait fait collectivement évoluer.

Sur les tests, quelles sont les pistes d’amélioration?
En plus de notre capacité à faire presque 2  millions de tests PCR par semaine, des millions de tests antigéniques, qui n’existaient pas cet été, sont en train d’être déployés, chez les généralistes ou dans les pharmacies. Ils serviront à poser en quelques minutes des diagnostics individuels. Et ils seront aussi utilisés lors d’opérations de dépistage, en prévention, dans les universités, les Ehpad ou les aéroports. Des tests salivaires, pour lesquels le prélèvement est plus simple, pourraient être bientôt au point. Nous fondons beaucoup d’espoirs sur l’innovation.

Le confinement est moins sévère qu’au printemps. Sera-t-il moins efficace?
Nous avons fait le choix de maintenir ouvertes les écoles car l’éducation de nos enfants est une priorité, y compris pour des raisons de santé. C’est un choix que j’ai défendu et je l’assume pleinement. Pour ne pas casser la vie économique – ce qui aurait pour conséquence de mettre des centaines de milliers de gens au chômage -, nous demandons aussi aux Français de continuer à travailler. Mais le message est clair : il faut absolument limiter les déplacements et les contacts. Restez chez vous autant que possible. Je suis confiant sur le fait que ce confinement-ci, plus actif, pourra avoir un impact très fort sur l’épidémie.

Vous avez pourtant hésité à rouvrir les lycées car les lycéens, des ados, sont plus contaminants que les enfants…
Commerces, écoles, lycées… Chaque point a fait l’objet de discussions, et c’est normal. Et le président de la République a précisé que, dans deux semaines, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, nous pourrions faire évoluer certaines règles.

Y compris les durcir en refermant les lycées, par exemple?
Oui, c’est aussi possible. Des indicateurs nous permettent de voir si les mesures sont suffisamment efficaces ou pas assez. Nous adapterons les règles en fonction de ces données.

N’aurait-il pas fallu prendre des mesures plus dures plus tôt, en septembre, pour éviter le reconfinement?
Ne refaisons pas l’histoire. Nous avons pris les décisions quand il le fallait, en Guadeloupe, en Mayenne, à Marseille, à Bordeaux… Depuis des mois, on nous accuse d’en faire soit trop soit pas assez. Ce qui m’importe, c’est que les décisions puissent être prises et qu’elles soient ensuite comprises. Alors même que la situation ne le nécessitait pas à cette date, imposer un couvre-feu aux Français en septembre n’aurait pas été accepté.

Les semaines à venir risquent d’être terribles dans les hôpitaux. Selon vos projections, quand aura lieu le pic?
Si on observe une décrue du nombre de nouveaux cas dès la semaine prochaine, alors la période la plus intense pour nos hôpitaux aura lieu dans les deux ou trois prochaines semaines. L’Institut Pasteur prévoit 9.000  malades du Covid-19 en réanimation à la mi-novembre. Nous espérons que les mesures mises en place avant même le confinement permettront de ne pas atteindre ce chiffre, mais il est encore trop tôt pour le savoir.

Va-t-on devoir refuser des malades à la porte des hôpitaux, comme à Bergame cet hiver?
Si les modélisations les plus dures se confirmaient, alors la tension serait extrêmement forte dans les hôpitaux et les services de réanimation. Nous faisons tout pour éviter d’en arriver à cette extrémité, notamment en augmentant nos capacités de prise en charge des patients. Nous sommes montés à 6.400  lits de réanimation. 85 % d’entre eux sont aujourd’hui occupés, dont 60 % par des malades du Covid. Comme nous savons mieux les soigner, il y a moins de malades sous assistance respiratoire, et les personnes hospitalisées en réanimation y restent un peu moins longtemps.

Vous appelez des étudiants en médecine en renfort. Pourquoi pas des libéraux déjà formés qui auraient du temps libre?
Aucune ressource ne sera perdue ; tous les médecins volontaires seront les bienvenus! Mais la médecine de ville a aussi un rôle indispensable à jouer dans cette deuxième vague. C’est le résultat de la mobilisation des médecins de ville que je salue. On innove en permanence. Aujourd’hui, entre le suivi ambulatoire des patients Covid, la pratique élargie à de nombreux acteurs des tests, c’est l’ensemble du système de santé qui se dresse contre le virus.

Va-t-on envoyer des malades à l’étranger?
Ça peut arriver. Mais certains pays autour de nous, comme la Belgique, sont en très grande détresse. La vague touche toute l’Europe, comme elle frappe toutes les métropoles françaises : très peu de Régions sont épargnées. Ça ne nous a pas empêchés, ces derniers jours, de procéder à 40  évacuations sanitaires préventives vers les endroits du pays les moins touchés, pour éviter d’agir en catastrophe plus tard.

 

Il n’y a jamais eu autant de clusters en Ehpad, et les visites restent autorisées. Aurez-vous les renforts nécessaires pour sécuriser ces rendez-vous familiaux?
Nous suivons la situation des Ehpad avec une extrême attention, car le nombre d’établissements touchés augmente fortement. Les consignes données aux directions d’établissement visent à trouver un équilibre entre la sécurité et le lien des résidents avec leurs proches, mais j’insiste : ça ne tiendra qu’à la condition que les familles respectent totalement les gestes barrière et le port permanent du masque. Si ce n’est pas le cas, les directeurs sont fondés à prendre des mesures plus dures, si c’est nécessaire pour protéger la santé des résidents. C’est suivi de très près au niveau local. Il y a une grande vigilance sur le terrain.

 

Pourquoi la façade atlantique – Bordeaux, la Bretagne – semble-t-elle épargnée par l’épidémie?
On le constate, mais aujourd’hui on ne l’explique pas.

Comment préparez-vous l’arrivée d’un éventuel vaccin?
Vacciner toute une population, c’est un défi en soi. Mais là, plusieurs vaccins devraient arriver, très différents les uns des autres, en matière de conditions de stockage, de transport et d’utilisation. Par exemple, un des vaccins sur lesquels travaille un grand laboratoire se conserve à - 80 °C. Ça implique une logistique très particulière ! Nous travaillons à anticiper toutes les situations pour être prêts le moment venu.

 

Quand peut-on espérer un vaccin?
Je suis modérément optimiste sur notre capacité à avoir un vaccin dans les prochains mois. Les laboratoires n’ont pas encore publié les données cliniques qui nous permettront de nous forger une conviction sur l’efficacité des différents produits et sur leur sécurité.

Pas d’imposture du « tout électrique »( Olivier Durin)

Pas d’imposture du « tout électrique »( Olivier Durin)

 

Parce qu’elle remet en cause la place des énergies fossiles, la nouvelle réglementation dérange certains acteurs, qui dénoncent une imposture « tout électrique ». La RE 2020 n’a pourtant pour autre ambition que celle de faire émerger une filière plus résiliente et respectueuse de l’environnement. Par Olivier Durin, rédacteur en chef du site « Le Monde de l’énergie ». 

chronique dans la Tribune

C’est une révolution attendue de longue date : après plusieurs reports, la réglementation environnementale 2020, plus connue sous le nom de RE 2020, devrait prendre effet en juillet 2021. Fruit d’une réflexion collective menée par les acteurs de la filière construction et le gouvernement, le nouveau texte de référence nourrit d’immenses espoirs, alors que le changement climatique nous rappelle chaque jour qu’il est temps d’agir.

En France, le bâtiment pèse très lourd dans la balance carbone. À lui seul, il représente près de la moitié (45 %) de l’énergie consommée et 30% des émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre les objectifs environnementaux fixés par l’accord de Paris, le secteur doit, comme celui des transports et de l’industrie, impérativement se réformer. Les choix que nous ferons seront déterminants pour l’avenir : une construction sortie de terre aujourd’hui aura un impact énergétique et environnemental durant les 50 prochaines années. Pour placer le bâtiment dans une trajectoire de sobriété, il était urgent de repenser nos modes de construction ainsi que nos usages énergétiques pour des logements plus durables et plus confortables. Ce changement de paradigme a donné naissance à la RE 2020.

Lire aussi : Rénovation énergétique des bâtiments : oui… mais pas n’importe comment !

Cette dernière va au-delà des simples considérations thermiques et énergétiques, telles que retenues dans les précédentes réglementations. Elle considère le bâtiment dans tout son cycle de vie, et prend en compte l’indispensable critère carbone. Une dimension totalement absente de la RT 2012 en vigueur aujourd’hui. D’où l’évolution de sémantique : il n’est plus simplement question d’une réglementation « thermique », mais bien d’une réglementation « environnementale ».

Comme c’est généralement le cas de toute innovation, la RE 2020 a suscité bon nombre de résistances et de controverses. Quoi de plus normal, après tout, tant elle remet en cause les pratiques en vigueur, celles-là même qui ont fait du bâtiment un des secteurs les plus polluants à ce jour. En cause, notamment, l’utilisation d’énergies fossiles (gaz et fioul) pour la fabrication des matériaux et surtout l’alimentation des systèmes de chauffage, qui mobilise plus de 80 % des émissions de CO2 des bâtiments résidentiels et tertiaires.

L’adaptation à l’urgence climatique, la véritable ambition de la RE 2020

Se sentant menacées, certaines voix s’élèvent et tentent de peser de tout leur poids pour freiner une dynamique bel et bien engagée. Et de dénoncer l’électrification à tout va du bâtiment. Car l’un des bénéficiaires notoires de la RE 2020 n’est autre que l’électricité, largement décarbonée en France. L’explication est alors toute trouvée : c’est un coup du vilain lobby du nucléaire, qui veut assurer son avenir.

Emprunter ces « lunettes » revient à complètement passer à côté de la véritable ambition de cette réglementation, qui pourrait faire de l’Hexagone un des pays les plus avancés en matière de modes de construction durables. Après le Royaume-Uni peut-être, qui a tout bonnement interdit le gaz dans les logements neufs à partir de 2025. Rappelons donc que la RE 2020 priorise aussi l’emploi de matériaux bio-sourcés, le recours au bois, aux réseaux de chaleur et à l’électricité renouvelable et décarbonée, la mise en place de techniques d’isolation performantes et de systèmes de récupération et de stockage d’énergie, etc. Elle répond à la problématique de réchauffement climatique, en mettant au premier plan le concept de confort d’été, pour éviter la surchauffe des logements en périodes de canicule.

Au-delà des querelles de clocher et des combats idéologiques, ne perdons pas non plus de vue que l’instauration de la RE 2020 va aussi de pair avec un effort global d’efficacité énergétique. Une préoccupation partagée par les entreprises comme les citoyens. Un nombre croissant d’outils est désormais à la portée de tous, pour une meilleure maîtrise des consommations d’énergie. Citons par exemple les systèmes de chauffage/climatisation performants de type pompes à chaleur, les compteurs intelligents, les offres d’autoconsommation individuelles et collectives ou encore les contrats de performance énergétique. C’est en combinant la RE 2020 à ces usages innovants que des progrès tangibles pourront être obtenus et que nous serons au rendez-vous des objectifs climatiques que nous nous sommes engagés à atteindre.

 

Trou de la sécu : LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE est planifié !!! (OLIVIER VÉRAN)

Trou de la sécu : LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE est planifié !!! (OLIVIER VÉRAN)

Olivier Véran  fait parti de cette catégorie de socialistes pour qui le délire verbal compense le vide du contenu. Il peut ainsi parler des heures et des heures et presque tous les jours pour tout dire et le contraire. Ce qu’il a fait depuis qu’il a pris la tête du ministère de la santé. Il vient d’affirmer avec une grande autorité que le déficit de la sécurité sociale été planifiée. Comment ? on n’en sait rien évidemment car interrogé sur la question il dit avoir chargé le Haut conseil pour la protection de l’assurance-maladie de faire des propositions. Notons que le trou de la sécu recommence à se creuser de façon dramatique avec environ un déficit de leur de 45 milliards pour la seule année 2020 et des projections de déficit de 20 milliards encore pendant plusieurs années. En plus d’affirmer que le gouvernement dispose des ressources pour planifier ce remboursement est sans augmenter les impôts ! Comment? Sur ce point, le ministre reste évasif évoquant les pistes des réformes en cours comme celle des retraites « qui peut être une piste ».  Notons qu’on a abandonné la réforme paramétrique (financière) de la réforme des retraites renvoyées au-delà de 2022.

« Dans les prochains mois, vous aurez des réponses mais sachez que d’ores et déjà que nous avons planifié le remboursement de la dette sociale et que nous avons les ressources qui existent déjà sans augmenter les impôts », souligne le ministre.

TESTS : Olivier Véran constate que ça ne fonctionne plus mais ne propose rien

TESTS : Olivier Véran  constate que ça ne fonctionne plus mais ne propose rien

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos du ministre de la santé qui constate un dysfonctionnement total du système de test mais qui renvoie la responsabilité de l’organisation aux laboratoires. Demain ça ira mieux a-t-il déclaré. Pourtant les solutions sont possibles comme par exemple les tests groupés et le filtrage des candidats aux tests selon des critères médicaux précis.

Le problème c’est qu’on manque cruellement de machines d’analyse, de produits et même de personnel pour faire les tests. Comme pour les masques la pagaille et l’improvisation font office de politique La « priorisation » des tests de dépistage du coronavirus « ne fonctionne plus » face à l’augmentation de la « pression sanitaire », car les patients symptomatiques et les cas contacts représentent désormais à eux seuls « un nombre conséquent » de tests à réaliser, a reconnu jeudi le ministre de la Santé au Sénat.

Le ministre de la santé reconnaît les carences mais n’indique aucune stratégie. Notons que la prescription médicale obligatoire avait été supprimée mi-juillet.

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