Olaf Scholz défend Zelinsky
Après les critiques acerbes de l’équipe de Donald Trump quant à la légitimité politique du chef de l’État ukrainien, le chancelier allemand a pris la défense de Zelinsky considérant même que c’est à l’Ukraine de décider du choix de ses orientations et de sa gouvernance. Une réponse en quelque sorte au plus excitéx de la bande de Trump qui suggéraient d’expédier Zelinsky en France. Trump lui-même avait traité Zelinsky de dictateur.
Olaf Scholz a donc riposté vendredi à Donald Trump, soulignant la souveraineté de l’Ukraine face à la Russie. C’est à l’Ukraine de «décider elle-même qui la gouverne», a lancé le chancelier allemand, lors d’un meeting électoral à Dortmund, dans l’ouest de l’Allemagne.
Il a de nouveau son soutien au président Volodymyr Zelensky. «Nous n’abandonnerons pas l’Ukraine, nous ne déciderons pas à sa place. Nous veillerons à ce que ce pays décide lui-même qui le gouverne», a-t-il ajouté. «Les frontières ne doivent pas être déplacées par la force», a continué Olaf Scholz, qui avait auparavant critiqué l’attitude du nouveau gouvernement américain, qui, selon lui, «ne fait que ce qui peut lui servir».