Archive pour le Tag 'OIT'

L’emploi des jeunes menacés parenthèse( OIT)

L’emploi des jeunes menacés parenthèse( OIT)

 

D’après l’OIT; les jeunes pourraient bien être affectés pendant une dizaine d’années par le Coronavirus à propos de leurs conditions d’emploi. Ou alors certains pourraient  profité de la conjoncture pour remplacer des plus anciens par des plus jeunes mais à des conditions sociales nettement dégradées., Ce qui au total serait néfaste au pouvoir d’achat moyen des salariés concernés. Selon l’OIT, plus d’un jeune actif sur six dans le monde, âgé de moins de 24 ans, a perdu son emploi depuis le début de l’épidémie.

Guy Ryder, le directeur général de l’OIT, s’est dit “extrêmement préoccupé” par la situation des jeunes touchés de manière disproportionnée par la crise, estimant que cela pourrait déboucher sur une “génération confinement”.

“Les jeunes vont simplement être laissés pour compte, et en grand nombre”, a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse à Genève à l’occasion de la quatrième édition du baromètre de l’organisation consacré à la pandémie.

“Le danger est que ce choc initial pour les jeunes dure une décennie ou plus. Il affectera leurs perspectives (d’emploi) (…) tout au long de leur vie professionnelle”, a-t-il ajouté.

L’organisation a notamment pointé du doigt les problèmes rencontrés aux Etats-Unis et au Brésil.

L’OIT a par ailleurs revu en hausse de sept millions, à 135 millions, le nombre d’emplois perdus au premier trimestre dans le monde par rapport à sa précédente estimation. L’estimation des pertes d’emploi entre avril et juin est restée inchangée, avec 305 millions d’équivalents temps plein, les Amériques devant être la région la plus touchée.

Réchauffement climatique : 80 millions d’emplois menacés (OIT)

 Réchauffement climatique : 80 millions d’emplois menacés (OIT)

Catherine Saget, cheffe d’équipe au département de la recherche de l’OIT qui vient de sortir un rapport sur les conséquences du réchauffement climatique s’explique dans uen interview à   franceinfo.

 

 Est-ce que le réchauffement climatique va nous coûter cher ?

 

 

Catherine Saget : Il nous coûte déjà cher ! On estime qu’en 1995, la perte des heures travaillées atteignait déjà 1,4%, un chiffre très élevé. En 2030, le réchauffement climatique va engendrer la perte de 80 millions d’emplois. On peut comparer aux 170 millions de chômeurs dans le monde à l’heure actuelle… Sachant que c’est une estimation globale, mais il y a des pays qui sont extrêmement touchés. Or ce sont déjà des pays qui ont un déficit de travail décent, qui n’ont pas de système de sécurité sociale développé. Les pays les plus pauvres vont être aussi les plus impactés.

Comment avez-vous calculé ?

Pour tous les travailleurs, on connaît le secteur d’activité, mais aussi le niveau de température de la localité du travailleur. On sait aussi globalement de combien baisse la productivité pour chaque niveau d’effort et de température. On peut donc agréger les pertes de productivité pour tous les travailleurs. Par exemple, pour un travailleur agricole, la productivité baisse de 50% vers une température de 35°C. Il perd donc une demi-heure de travail toutes les heures. C’est comme cela qu’on arrive à cette estimation mondiale de 2,2% d’heures travaillées en moins en 2030. On commence à ralentir à 24°C et à 39°C, on ne peut tout simplement plus travailler.

Quelles sont les régions du monde qui seront les plus touchées ?

Les deux régions les plus touchées sont l’Asie du Sud et l’Afrique de l’Ouest, où la perte d’heures travaillées atteint 5%. Les pays occidentaux et l’Europe seront beaucoup moins touchés. On a très peu d’impact, sauf peut-être pour un pays comme l’Espagne. En revanche, en ce qui concerne les pics de chaleur ponctuels et les épisodes de canicule, là l’Europe est concernée. Pour un pays comme la France, l’effet resterait assez marginal, mais il y a quand même un effet très désagréable, avec ces vagues de chaleur de plus en plus régulières et intenses.

 

Allocation adulte handicapé : un recul du gouvernement qui ne doit pas enterrer le débat

 

Allocation adulte handicapé : un  recul du gouvernement qui ne doit pas enterrer le débat sur l’explosion du nombre de bénéficaires

 

Il est clair que le gouvernement a commis une grave maladresse voire une injustice en voulant s’attaquer à l’épargne personnelle de ceux qui bénéficient de l’allocation adulte handicapé. Pour autant le débat reste ouvert sur la montée en puissance inexpliquée  du nombre de bénéficiaires.  Le gouvernement n’appliquera donc pas le nouveau mode de calcul, contesté, de l’allocation adulte handicapé (AAH) tel qu’il était prévu dans le projet de budget 2016, a annoncé mardi soir la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, Ségolène Neuville.  Il était prévu de prendre en compte à partir de 2016 dans le calcul de l’AAH les intérêts non imposables des comptes d’épargne, tels que le livret A, dans le cadre d’un processus d’harmonisation entre minima sociaux. Cela aurait réduit le montant de l’AAH (actuellement 807 euros par mois au maximum) pour les bénéficiaires ayant de l’argent de côté, mais surtout leur aurait fait perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu’à ceux qui touchent l’AAH à taux plein (complément de ressources de 179 euros par mois, ou majoration pour la vie autonome de 105 euros mensuels), avait notamment dénoncé l’Association des paralysés de France (APF). Pour autant on peut s’interroger sur la montée en puissance du nombre de bénéficiaires qui étaient 243 000en 1978 et qui maintenant sont près d’un million. Avec surtout une augmentation  de 200 000 bénéficiaires en quelques années ! . La population n’a pas augmenté en proportion, ni les risques d’invalidité. En fait cette la croissance exceptionnelle cache de nombreux chômeurs, le plus souvent âgés (mais pas toujours), dans l’intérêt des entreprises , du salarié voire des deux. De toute évidence cette aide est indispensable pour ceux qui sont handicapés mais pas pour ceux qui l’utilisent pour masquer la situation de chômage et en plus avec la complicité de l’administration.

Reprise économique mondiale mais sans emploi (OIT)

Reprise économique mondiale mais sans emploi (OIT)

 

Reprise économique mondiale mais sans véritablement d’emploi d’après l’organisation internationale du travail (OIT°). En fait l’institution regrette qu’on n’investisse pas assez dans les entreprises qui créent réellement des emplois nouveaux. Le rapport de l’Organisation Internationale du Travail sur les Tendances mondiales de l’emploi 2014 relève que la croissance de l’emploi reste faible, que le chômage continue d’augmenter, surtout parmi les jeunes, et que beaucoup de travailleurs découragés (23 millions) restent en dehors du marché du travail.  Au rythme actuel, 200 millions d’emplois supplémentaires seront créés d’ici à 2018, selon le rapport. C’est inférieur au niveau requis pour absorber le nombre grandissant de nouveaux arrivants sur le marché du travail.  Le nombre de demandeurs d’emploi devrait grimper de plus de 13 millions d’ici à 2018.   »Ce dont nous avons immédiatement besoin, c’est de repenser nos politiques. Nous devons accroître nos efforts pour accélérer la création d’emplois et soutenir les entreprises qui créent des emplois», souligne dans le rapport le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.  Près de 74,5 millions de personnes de la tranche d’âge des 15-24 ans sont sans emploi, le taux de chômage des jeunes atteignait 13,1 pour cent en 2013, plus de deux fois supérieur au taux de chômage mondial tous âges confondus.  La reprise mondiale des marchés du travail est freinée par un déficit de la demande globale. Dans de nombreuses économies développées, les réductions drastiques des dépenses publiques et les hausses des impôts sur le revenu et des taxes à la consommation pèsent lourdement sur les entreprises privées et les ménages, estime l’OIT.  Le rapport met aussi l’accent sur le nombre de travailleurs pauvres vivant avec moins de 2 dollars par jour: 839 millions de travailleurs (soit 26,7% de l’emploi total).   »La leçon consiste à ne pas accepter une sorte de fatalité et de penser que nous sommes condamnés à une croissance du chômage », a affirmé lundi dans une conférence de presse à Genève M. Ryder. « Il est absolument nécessaire d’intervenir pour stimuler l’emploi comme voie de sortie de crise. Par définition la sortie de crise c’est quand les gens sont de retour au travail », a-t-il dit.  Le rapport appelle les gouvernements à dépenser davantage dans des politiques actives du marché du travail (PAMT), pour lesquelles 0,6% du PIB ont été dépensés en 2011. Si ce chiffre passait à 1,2% ce sont 3,9 millions d’emplois supplémentaires qui pourraient être créés dans les économies développées dont l’Union européenne, affirme l’étude.

 

OIT : record de chômeurs en 2013 ; plus de 200 millions

OIT :  record de chômeurs en 2013 ; plus de 200 millions

« Malgré une remontée modérée de la croissance de la production » attendue les deux prochaines années, « le taux de chômage devrait à nouveau augmenter et le nombre de chômeurs dans le monde s’accroître de 5,1 millions en 2013 pour dépasser les 202 millions et de 3 millions supplémentaires en 2014″, estiment les experts de l’OIT.  En 2012, le chômage est reparti à la hausse, « laissant 197 millions de personnes sans emploi », soit 4 millions de plus qu’en 2011 (193 M).   »Ce chiffre signifie qu’il y a aujourd’hui 28 millions de personnes de plus au chômage dans le monde par rapport à 2007. Soit 28 millions de chômeurs de plus depuis la période avant la crise », a expliqué aux médias le directeur général de l’OIT, Guy Ryder.  L’OIT a corrigé à la baisse ses chiffres du chômage, suite à de nouvelles données, venant notamment d’Inde.  Lors d’une conférence de presse, M. Ryder a déploré « la détérioration de la situation du chômage partout dans le monde », estimant par ailleurs que les perspectives « ne sont pas bonnes ».   »Les tendances vont dans la mauvaise direction », a-t-il dit.  Le record absolu du nombre de chômeurs date de 2009, avec 199 millions. « Nous allons dépasser ce record en 2013″, a déclaré à l’AFP un expert de l’OIT.   »Les incohérences politiques », en « particulier dans la zone euro, avec une approche au coup par coup des problèmes », ont eu des répercussions sur les décisions liées à l’investissement, ce qui a ralenti la croissance d’emplois.  En outre, lorsque de nouveaux emplois sont créés, ils sont devenus inaccessibles pour les chômeurs de longue durée, « car ils demandent des compétences qu’ils n’ont pas ».  Les jeunes sont également particulièrement touchés par le chômage. Selon l’OIT, « 73,8 millions de jeunes sont au chômage dans le monde, et le ralentissement de l’activité économique va probablement pousser un autre demi-million de jeunes vers le chômage d’ici 2014″.  En 2012, le taux de chômage des jeunes avait grimpé à 12,6% et en 2017, il devrait d’établir à 12,9%.  La crise a fait apparaître un nouveau phénomène, relève l’OIT, celui des jeunes qui connaissent le chômage de longue durée, « dès leur arrivée sur le marché du travail », une situation inédite. Aujourd’hui, 35% des jeunes chômeurs sont sans emploi depuis 6 mois au moins dans les économies développées, contre 28,5% en 2007.  Devant cette situation, de plus en plus de jeunes quittent le marché du travail, et « ne sont ni au travail, ni au chômage, ni à l’école, ni en formation ».

 




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