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Liste noire des paradis fiscaux (OCDE)

Liste noire des paradis fiscaux (OCDE)

 

L’OCDE s’apprête à élaborer une liste noire des paradis fiscaux, une liste qui comprendra seulement une dizaine de pays alors que 20 ou 30 pays mériteraient d’être classés aussi sur des listes grises (le Luxembourg ou l’Irlande par exemple). Ce sont donc 11 pays qui sont menacés de figurer sur la future liste noire des paradis fiscaux de l’OCDE, s’ils ne s’engagent pas sur trois critères objectifs de coopération fiscale définis par l’organisation. À savoir : accepter d’échanger à la demande des informations sur les contribuables, ratifier la convention multilatérale sur l’échange de renseignements, participer à l’échange automatique d’informations bancaires à horizon 2017-2018. L’exercice entamé par l’OCDE est un effet direct du scandale des Panama Papers. En 2011, celle-ci avait abandonné sa précédente liste noire, misant sur la coopération et la négociation avec les paradis fiscaux pour qu’ils normalisent leurs pratiques. Aujourd’hui, les pays non coopératifs figurant sur la liste provisoire de l’OCDE sont les « usual suspects » : Antigua-et-Barbuda, Dominique, Liban, Liberia, îles Marshall, Nauru, Panama, îles Samoa, Trinité-et-Tobago, Émirats arabes unis et Vanuatu. La liste définitive sera officialisée en juillet 2017 à Hambourg, en Allemagne, à l’issue du sommet du G20 qui réunit les Etats les plus riches de la planète. Ainsi stigmatisés, les pays fichés s’exposeront aussi à des taxes sur leurs flux financiers entrants et sortants. Ils ont jusqu’au mois d’avril 2017 pour rentrer dans les clous. « Il suffira qu’ils se conforment partiellement au cahier des charges, ce qui est déjà le cas d’une majorité d’entre eux », appuie une source. De son côté, l’Union européenne planche sur sa propre liste, qu’elle espère publier d’ici à la fin de l’année. Un inventaire sans doute plus fourni puisqu’il devrait intégrer les pays partiellement coopératifs (par rapport aux critères OCDE) et ceux dont les pratiques fiscales sont dommageables à l’UE.

Environnement : bilan insuffisant pour la France (OCDE)

Environnement : bilan insuffisant pour la France (OCDE)

 

 

En matière d’environnement l’OCDE constate quelques progrès pour la France mais souligne de nombreuses contradictions « L’agriculture intensive, l’urbanisation, l’artificialisation des sols et l’expansion des infrastructures de transport continuent de produire des effets néfastes sur la pollution de l’eau, de l’air et sur les écosystèmes », note le rapport, qui pointe de « nombreuses pressions » sur l’environnement.Et d’égrener que la France est « l’un des plus gros consommateurs de produits phytosanitaires du monde », que les concentrations d’ozone, de dioxyde d’azote et de particules fines dans l’air « dépassent régulièrement » les normes de protection pour la santé humaine, ou encore que l’artificialisation des sols « s’est accélérée », appauvrissant la biodiversité. En matière énergétique, la France « n’est pas sur la bonne voie «pour atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables et de maîtrise de la consommation d’énergie. En cause, selon l’OCDE, à la fois des carences dans la gouvernance des questions environnementales et un manque de volontarisme sur la fiscalité écologique. « Il reste une marge de progression pour verdir plus largement la fiscalité française », et « la modernisation de l’organisation territoriale et la simplification des réglementations environnementales sont d’autres évolutions bienvenues qui devraient être poursuivies », juge le rapport.

(Avec AFP)

 

Croissance mondiale : Pour une relance de la demande (OCDE)

Croissance mondiale : Pour une relance de la demande (OCDE)

 

Le FMI a  récemment indiqué que l’économie mondiale risquait  un déraillement. Mais f le pronostic a été peu repris dans les grands médias. Cela d’autant plus que ces grands médias s’efforcent par tous les moyens de ne pas affoler les investisseurs et les annonceurs qui les font vivre. Il y a pourtant des semaines et des semaines et même des mois qu’on constate le net ralentissement de l’économie mondiale, le dernier trimestre 2015 a même été catastrophique dans de nombreux pays aujourd’hui c’est l’OCDE qui appelle à une réaction collective pour relancer demande et croissance. L’OCDE se fonde sur le fait que la croissance 2016 risque même de ne pas attendre atteindre celle de 2015 et cela dans toutes les zones mondiales Quelques semaines après le FMI qui envisageait un risque de « déraillement » de l’économie mondiale, c’est au tour de l’Organisation de coopération et de développement économiques de tirer la sonnette d’alarme. « Il est urgent de soutenir collectivement la demande », explique Catherine Mann, la chef économiste de l’OCDE dans une interview aux « Echos ». « La politique monétaire est déjà très accommodante. Il faut maintenant des réformes fiscales et structurelles qui soient déployées pour lui venir en appui. Les trois instruments doivent être déployés ensemble si on veut que cela fonctionne ».  En cause notamment le déséquilibre offre demande provoquée en particulier par la Chine qui utilise environ la moitié du pétrole, du ciment et de l’acier dans le monde. Depuis maintenant plus d’un an l’industrie ne cesse de reculer en Chine,  ce qui explique largement l’écroulement du prix des matières premières et notamment du pétrole. Une crise économique chinoise qui se combine avec une crise financière caractérisée par un endettement monumental des entreprises, des collectivités locales et des particuliers. Tous les pays sont affectés par la dépression chinoise, les pays développés qui s’installent dans la croissance molle ou les pays en développement qui connaissent la décroissance. Ce qui conduit l’OCDE à réajuster ses prévisions projections. L’institution vient en effet de réviser quasiment toutes ses prévisions de croissance à la baisse. Désormais la croissance mondiale ne dépassera pas, en 2016, le niveau de 2015, soit 3 % (contre 3,3 % précédemment envisagés). L’organisation est beaucoup plus pessimiste pour la zone euro que ne l’est la Commission européenne , dont les prévisions ne datent pourtant que d’une quinzaine de jours. Là où Bruxelles prévoit une croissance de 1,7 % pour la zone euro en 2016, l’OCDE abaisse son estimation de 1,8 % à 1,4 %. La croissance en Allemagne est fortement révisée par l’organisation multilatérale (1,3 % au lieu de 1,8 % précédemment estimé). La France tire son épingle du jeu, avec une révision de seulement 0,1 %, à 1,2 %. « Le lent rétablissement de la zone euro est un facteur important qui pèse sur celui de l’économie mondiale », souligne le rapport, qui regrette le trop lent démarrage du plan Juncker pour dynamiser l’investissement en Europe. L’inquiétude est également politique. Elle note les divergences à propos de la crise des réfugiés, comme « les menaces extérieures à la sécurité, l’impopularité des mesures d’austérité et les forces centrifuges dans un certain nombre de pays », en faisant référence à la Catalogne. Aux Etats-Unis, la hausse du PIB n’atteindrait plus que 2 % en 2016, au lieu des 2,5 % prévus. Fin janvier, le FMI prévoyait de son côté une croissance américaine à 2,6 % pour cette année et une croissance mondiale à 3,4 %. Le commerce international (+2 % en 2015) , comme les investissements, sont faibles. La demande est médiocre, ce qui conduit à une inflation faible et à une croissance des salaires et des emplois inadaptée. « La croissance se ralentit dans beaucoup d’économies émergentes tandis que les économies avancées se rétablissent modestement, les prix bas déprimant les pays exportateurs de matières premières », souligne le rapport. Le pétrole a perdu un tiers de sa valeur depuis les prévisions de l’OCDE de novembre 2015.

Alerte sur l’économie mondiale (OCDE)

Alerte sur l’économie mondiale (OCDE)

Nouvelle alerte de l’OCDE sur l’économie mondiale avec une révision à la baisse des dernières prévisions. Pour preuve de cette baisse, la relative stagnation du commerce international qui traduit  le tassement de la demande mondiale partout. Un tassement constaté bien sûr en Chine et qui se manifeste par une diminution de la production industrielle mais un tassement constaté aussi dans les pays développés sans parler des pays  en développement privés d’une partie des ressources pétrolières et autres matières premières.  Pour résumer, le monde s’engage dans une croissance molle pour plusieurs années. C’est vrai partout en Chine, en Europe dans les pays en développement et même maintenant aux États-Unis et au Royaume-Uni. La crise sur les marchés financiers ne fait que rendre compte en anticipant cet affaiblissement économique général. On le sait pourtant les valeurs ne peuvent monter au ciel, or  ces dernières années surtout en 2015 les marchés financiers ont progressé bien au-delà des réalités économiques. Aujourd’hui on assiste donc un ajustement et à une énorme vague de prises de bénéfices. Les valeurs les plus touchées sont celles liées au pétrole, aux matières premières et aux industries liées. Mais les valeurs bancaires concernées dans le financement des activités évoquées précédemment sont forcément affectées compte tenu des risques liés à leur engagement (crédit et actifs douteux). Le commerce international est aussi grandement perturbé par la guerre des monnaies dans laquelle s’engagent les banques centrales. Du coup, les investisseurs ne savent plus dans quelle direction s’orienter : quitter le marché des actions et se rabattre sur des obligations qui ne rapportent pas grand-chose même rien du tout. Les regards convergent surtout vers la Chine, dont le ralentissement, avéré, inquiète. « L’hypothèse d’une fin de cycle se précise, augurant un risque croissant de chocs conjoncturels négatifs à moyen terme » prévient une note de Seeyond, une filiale de Natixis. Les valeurs bancaires font figure de victimes collatérales, parce qu’en première ligne en cas de crise économique. « Les investisseurs broient du noir, sans raison d’espérer à court terme », reconnaissent pour leur part les analystes de BCG. Du coup, c’est le « flight to quality », autrement dit… la débandade! Tout le monde quitte les  marchés actions pour se réfugier sur les obligations des pays considérés comme solides. Quitte, pour cela, à accepter une rémunération dérisoire. Au-delà des yo-yo boursiers l’OCDE s’inquiète surtout de la faiblesse du commerce,  faiblesse du commerce mondial, dont il a été prouvé à plusieurs reprises qu’il était corrélé à l’évolution de la croissance internationale. En 2015, les échanges internationaux n’ont progressé que de 2%, enregistrant de nombreux reculs dans les économies du G20. Au troisième trimestre 2015, aussi bien les importations (-0,8%) que les exportations (-0,9%) ont reculé dans les économies des 20 pays les plus riches de la planète, couronnant plusieurs mois de baisses successives. Les États-Unis comme l’Union Européenne à 28 ont enregistré un recul de leurs exportations et de leurs importations. Une baisse particulièrement prononcée pour les exportations américaines, en recul de 1% sur le troisième trimestre 2015. En Chine, si les exportations ont augmenté (+1,3%) pour la première fois en un an, les importations ont poursuivi leur tendance baissière (-1,2%) atteignant leur plus bas niveau depuis début 2011.

Croissance globalement stable ? (‘OCDE)

Croissance globalement stable ?  (OCDE)

Comme la plupart des instituts économiques l’OCDE ne cesse de réviser ses prévisions. Dans ces dernières projections l’OCDE prévoit un très léger tassement. Mais ses prévisions font d’abord l’impasse sur les conséquences des attentats terroristes dans les différents pays du monde. Ensuite il ne prend pas en compte la dernière baisse de novembre du commerce international en Chine. Par ailleurs l’affaiblissement de la croissance aux États-Unis et en Grande-Bretagne n’est pas non plus assez  intégré. Du coup l’OCDE pourrait être amenée à revoir assez rapidement en baisse ses prévisions d’autant que de la croissance de l’Europe est toujours aussi mal et qu’elle ne décolle pas dans les pays en développement. Publiés mardi, les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité, pointent cependant un ralentissement de la croissance au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, bien qu’à partir de niveaux élevés.  L’indicateur global pour la zone OCDE est ressorti à 99,8 en octobre, inchangé par rapport au mois précédent. Le seuil de 100 correspond à la tendance à long terme de l’activité économique. L’indicateur pour les seuls pays du G7 est stable, lui aussi, à 99,6. Une dynamique de croissance stable est anticipée au Japon (99,8 et -0,1 par rapport au mois de septembre), au Canada (99,5, sans changement) et dans la zone euro dans son ensemble (100,6), notamment en Italie (100,9) et en Allemagne (99,8 et -0,1 point).  En revanche, l’indicateur avancé pour la France signale une consolidation de la croissance, l’OCDE précisant que la grande majorité des entreprises interrogées pour le calculer avaient répondu avant les attentats du 13 novembre. L’indicateur composite avancé pour le Brésil gagne 0,2 point à 99,3. Il progresse de 0,1 point pour la Chine à 98,4, l’OCDE précisant que la série de référence pour le calculer est l’indice de la production industrielle. En Inde, il s’établit à 100,3 après 100,1 le mois précédent. Il recule de 0,1 point en Russie à 99,2.

Croissance mondiale : nouvelle révision à la baisse (OCDE)

Croissance mondiale : nouvelle révision à la baisse (OCDE)

Les nouvelles prévisions économiques de l’OCDE sont en baisse pour deux raisons essentielles. Il y a d’abord le très net ralentissement en Chine,  aussi la faiblesse du commerce international, deux phénomènes liés. La demande internationale s’affaiblissant mécaniquement la Chine,  considérée comme l’usine du monde, ralentit ;  un ralentissement qui affecte bien sûr les exportations mais aussi les importations.  . Les importations chinoises  ont reculé en octobre de 16% sur un an, à 833,14 milliards de yuans, selon des données officielles publiées dimanche. Comme c’est le cas depuis juillet, les exportations ont chuté elles de 3,6% au mois d’octobre, à 1.230 milliards de yuans dans un contexte de morosité de la demande internationale. .  L’OCDE  prévoit donc une poursuite du ralentissement de l’économie chinoise. Si elle a relevé sa prévision de croissance pour cette année de 0,1 point à 6,8% et l’a confirmée à 6,5% pour 2016, elle ne s’attend qu’à une progression de 6,2% du produit intérieur brut chinois en 2017.  L’OCDE a donc encore abaissé ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2015 et 2016 en raison de l’affaiblissement des économies émergentes et du commerce mondial mais continue de s’attendre à un renforcement progressif de l’activité sur les deux prochaines années. Pour cette année, La progression des échanges commerciaux en volume ne devrait être que de 2% cette année avant d’accélérer à 3,6% en 2016 et 4,8% en 2017.  Globalement, l’OCDE table dans ses prévisions économiques d’automne sur une croissance mondiale de 2,9% cette année, qui passerait à 3,3% en 2016 puis à 3,6% en 2017.  Elle avait déjà abaissé ces chiffres à 3,0% et 3,6% pour 2015 et 2016 respectivement dans ses prévisions intérimaires publiées le 16 septembre.  L’Organisation confirme sa prévision d’une croissance de 2,4% cette année aux Etats-Unis mais l’abaisse de 0,1 point à 2,5% pour l’année prochaine et la voit ralentir à 2,4% en 2017. L’OCDE a abaissé de 0,1 point ses anticipations de croissance pour la zone euro à +1,5% en 2015 et +1,8% en 2016 et table sur une légère accélération à +1,9% en 2017. La prévision de croissance pour l’Allemagne est revue en baisse de 0,1 point à 1,5% pour cette année et de 0,2 point pour l’année prochaine à 1,8% avant une accélération à 2,0% en 2017.  Pour la France, elle est relevée de 0,1 point pour cette année à 1,1% mais abaissée de 0,1 point pour l’année prochaine à 1,3% avant une accélération à 1,6% en 2017.

Fin de l’optimisation fiscale (OCDE) ?

Fin de l’optimisation fiscale (OCDE) ?

 

 

Ces l’objectifs de l’OCDE avec son plan pour lutter contre l’évasion fiscale idée est simple c’est de contraindre les multinationales à payer des impôts la elles ont leurs activités. Mais un principe qui sera bien difficile à mettre en œuvre avec la pratique qui consiste à externaliser les profits dans les pays à faible fiscalité et inversement à internaliser les surcoûts dans des pays à forte fiscalité. Cela par le biais de facturation de fausses prestations très difficiles à déceler. Quinze « actions » pour lutter contre l’optimisation fiscale. Voilà le plan que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) souhaite mettre en place, et dont elle a présenté la version finale lundi.   »C’est la fin de la récréation », s’est d’ailleurs réjoui dans un entretien avec l’AFP Pascal Saint-Amans, qui a supervisé le projet.  La question étend de bien identifier la secret la véritable valeur ajoutée. L’objectif est simple: faire en sorte que les multinationales paient leurs impôts là où elles sont réellement actives. L’OCDE a calculé que ces pratiques auxquelles des groupes comme McDonald’s ou Google ont recours, se trouvant dans une zone grise entre fraude avérée et légalité, représentaient chaque année un manque à gagner situé entre 100 et 240 milliards de dollars de rentrées fiscales. Ces engagements que doivent valider dans la semaine les ministres des Finances du G20, puis en novembre les chefs d’Etat du G20 sont très techniques. Les Etats du G20 et de l’OCDE s’engagent par exemple à limiter la possibilité de réduire l’impôt en déduisant les intérêts ou en exploitant des brevets, et à communiquer entre eux sur les régimes fiscaux préférentiels de certaines entreprises (« tax rulings » en anglais).  Le plan de l’OCDE forcera aussi les multinationales d’au moins 750 millions d’euros de chiffre d’affaires à détailler au fisc leurs activités pays par pays. Un contrôle des Etats les uns par les autres doit aussi être mis en place, pour vérifier les progrès, et permettre notamment aux pays en voie de développement de rejoindre le mouvement. Quinze « actions » pour lutter contre l’optimisation fiscale. Voilà le plan que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) souhaite mettre en place, et dont elle a présenté la version finale lundi.   »C’est la fin de la récréation », s’est d’ailleurs réjoui dans un entretien avec l’AFP Pascal Saint-Amans, qui a supervisé le projet.

Loi Macron : + 0,3% de croissance d’ici cinq ans (OCDE) !!! Pifométrique !

Loi Macron : + 0,3% de croissance d’ici  cinq ans (OCDE) !!! Pifométrique !

 

 

 

La loi Macron un pourrait donc créer 0,3 % de croissance supplémentaire parents d’ici cinq ans d’après l’OCDE. Une évaluation évidemment discutable et sans doute très approximatives comme la plupart de ces exercices de quantification des les effets d’une politique. A priori ce chiffre de 0,3 % paraient d’ailleurs un peu excessif content de tenu de la trajectoire de croissance de la France qui ne devrait pas dépasser 1,5 % pour les cinq années à venir d’après l’OCDE elle-même. Il s’agit en faite d’une évaluation moins scientifique que pédagogique qui vise à encourager la France dans la voie de la libéralisation et de la simplification. En faite c’est une manière de donner une légitimité économique aux prochaines réformes dites Macron de qui porteront sur le droit du travail et le numérique. Cinq groupes de mesures quantifiables de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques devraient générer 0,3% de croissance supplémentaire en France à un horizon de cinq ans, estime l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). L’OCDE estime cet impact à 0,4% de croissance à un horizon de dix ans, si elles sont résolument mises en œuvre, selon un document d’évaluation remis vendredi au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. Ces résultats, souligne l’OCDE, s’ajoutent à ceux d’autres réformes entreprises depuis 2012 et dont l’impact a été estimé en octobre à 0,3 point de croissance par an sur cinq ans et près de 0,4 point sur dix ans.   »On parle ici d’un ensemble de mesures qui pourrait ajouter 4% de PIB » au total, a dit le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, ajoutant attendre davantage, notamment de la réforme du code du travail ou de la loi « Macron 2″ qui portera sur l’économie numérique. L’OCDE dit avoir quantifié l’effet de cinq blocs de mesures : réforme des professions réglementées (0,1% à cinq ans et 0,18% à dix ans) et ouverture des commerces le dimanche et en soirée (0,08% et 0,13%) devraient apporter le plus. Ont aussi été mesurés l’impact de la libéralisation du transport en autocars (0,05% et 0,07%), la simplification des plans de sauvegarde de l’emploi (0,02% et 0,05%) et la réforme du permis de conduire (0,01%). L’OCDE dit n’avoir pu quantifier l’impact d’autres mesures telles que celles visant à renforcer la concurrence dans le commerce de détail, à réformer les prud’hommes ou à stimuler l’épargne salariale et l’actionnariat salarié. « Cette évaluation ne prend pas en compte les complémentarités possibles entre différentes mesures de la loi et avec d’autres réformes qui ont été introduites simultanément (…) même si l’expérience des pays de l’OCDE ayant introduit des changements de politiques sur plusieurs front à la fois suggère qu’elles peuvent être importantes », souligne l’OCDE. En bref des estimations très pifométriques !

Croissance mondiale : baisse des prévisions par l’OCDE

Croissance mondiale : baisse des prévisions par l’OCDE

La détérioration des perspectives des émergents, en raison notamment du ralentissement de l’activité en Chine, explique la légère révision en baisse des perspectives pour l’économie mondiale en 2015, explique l’OCDE, qui prévoit désormais une croissance globale de 3,0% cette année contre 3,1% en juin. L’Organisation s’attend toujours à un renforcement de l’activité en 2016, mais dans des proportions moindres que dans ses prévisions du mois de juin qui ont été revues en baisse pour l’ensemble des pays et zones couverts. Elle a relevé sa prévision de croissance pour les Etats-Unis à 2,4% pour cette année contre 2,0% précédemment avant une accélération à 2,6% en 2016 (-0,2 point par rapport à juin). La solidité de la croissance américaine justifie une hausse du taux directeur de la Fed mais à « un rythme très graduel », dit l’OCDE qui ajoute que « le calendrier de la première hausse de taux est secondaire par rapport au rythme de la hausse. » Pour la zone euro, dont les prévisions de croissance ont été revues en hausse de 0,1 point à 1,6% en 2015 et en baisse de 0,2 point à 1,9% pour 2016, l’OCDE préconise une poursuite du renforcement du système financier afin de rendre plus efficace la politique d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne. La prévision de croissance pour l’Allemagne a été maintenue à 1,6% pour cette année et abaissée de 0,4% à 2,0% en 2016. Pour la France, elle est réduite de 0,1% pour 2015, à 1,0%, soit le niveau attendu par le gouvernement français, et de 0,3% à 1,4% pour l’année prochaine, contre une hypothèse de 1,5% retenu par Paris pour le cadrage budgétaire 2016.

Croissance mondiale : menacée par la Chine (OCDE)

Croissance mondiale : menacée par la Chine (OCDE)

 

L’OCDE constate une relative stabilité de la croissance mondiale avec cependant une certaine tendance baissière du fait  en particulier de la situation inquiétante de la Chine. Globalement l’activité mondiale n’est pas très dynamique ce qui pèse sur la demande adressée à la Chine et en retour sur le prix des matières premières. Notons que la baisse des commandes extérieures concerne la Chine mais aussi le Japon et l’Allemagne. L’OCDE observe  une consolidation (mais à un bas niveau) en zone euro et un infléchissement aux Etats-Unis, mais le ralentissement anticipé en Chine s’annonce plus marqué qu’indiqué précédemment, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).Publiés lundi, les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité, montrent aussi une dégradation accentuée au Brésil. L’indicateur global pour la zone OCDE est ressorti inchangé à 100,0 en juin, signalant une dynamique de croissance stable. Le seuil de 100 correspond à la tendance à long terme de l’activité économique. L’indicateur pour les seuls pays du G7 recule de 0,1 point à 99,8, niveau qui témoigne d’une dynamique de croissance quasi stable. Celui des Etats-Unis poursuit son reflux (-0,1 point, à 99,5). Mais l’indicateur pour la zone euro, stable à 100,7, témoigne d’une consolidation de sa croissance. Il traduit des perspectives qui vont toujours s’améliorant pour la France (+0,1 à 100,8) ou qui restent élevées pour l’Italie (sans changement à 100,9) et stables pour l’Allemagne (100,0). La Grande-Bretagne (-0,1 à 99,8) poursuit aussi sa baisse et entre dans une zone d’infléchissement de son rythme de croissance, alors que le Japon progresse encore de 0,1 point à 100,1. Chez les grands émergents, l’économie russe évolue peu (-0,1 à 98,8) et l’Inde continue de progresser (+0,1 à 99,7). Mais les indicateurs pour la Chine (-0,1 à 97,4) et le Brésil (-0,2, à 98,8) témoignent d’un infléchissement accentué de la croissance dans ces deux pays.

 

Pour un contrôle renforcé des chômeurs (OCDE)

Pour  un contrôle renforcé des chômeurs (OCDE)

Cette fois c’est l’OCDE qui met les pieds dans le plat à propos du chômage trop généreux de la France. Chômage qui coule les finances de l’Assedic, aussi le financement du RSA et de l’allocation handicapé.  D’après les rapports du sénat et de la cour des comptes une  vingtaine de collectivités départementales devraient approcher la faillite en 2015 et une  quarantaine dans les deux ans. En cause surtout les dépenses de solidarité dont une  partie transférée  aux départements sans les concours financiers correspondants  de la part de l’Etat. Cette hausse quasi exponentielle des dépenses sociales provient évidemment de la situation économique notamment  de l’indigence de la croissance et de la montée du chômage. Si effectivement une grande majorité de chômeurs méritent d’être soutenue une partie non négligeable  des dépenses sociales est effectuée sans évaluation réelle et objective. Pire, la superstructure en charge de la gestion quotidienne  de la solidarité constitue uen énorme machine à recruter les cas sociaux voire à les susciter. La véritable armée d’assistance sociale s’auto justifie et se développe en entretenant une  population excessive d’assistés. Certes beaucoup méritent de bénéficier de la solidarité nationale mais une partie qui est loin d’être négligeable  s’installe littéralement dans cette assistance.  L’OCDE appelle donc  la France à renforcer le contrôle des chômeurs ainsi qu’à veiller à un meilleur équilibre entre leur protection et les incitations au retour à l’emploi. Dans ses perspectives annuelles de l’emploi publiées jeudi, l’Organisation de coopération et de développement économiques note que la France reste confrontée à un taux de chômage « élevé et persistant », qui se situait au premier trimestre trois points au-dessus de la moyenne de ses membres (7,0%). Pour améliorer la situation, l’OCDE recommande notamment des « politiques d’activation efficaces » pour faciliter le retour à l’emploi des chômeurs, et qui reposent sur des « institutions et des politiques du marché du travail fortes ». Sur ce point, elle relève que la performance de la France n’est pas à la hauteur des efforts consentis avec des prestations chômage représentant 1,41% du PIB en 2012 (contre 0,92% pour la moyenne de l’OCDE) et des politiques actives de l’emploi d’un coût de 0,87% du PIB (contre 0,55% dans l’OCDE). « Un système d’allocations aussi généreux ne peut être durable que si les chômeurs reçoivent les incitations et le soutien dont ils ont besoin pour les aider à retrouver rapidement un emploi et si leur recherche d’emploi est convenablement contrôlée », écrit-elle. Alors qu’il a prouvé son efficacité dans plusieurs pays, l’OCDE juge qu’en France le contrôle des chômeurs « devrait être renforcé ». Elle estime d’autre part que, en l’état actuel, l’échelle des sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi est « inadaptée » et leur mise en œuvre « très difficile ». Autre critique, « la lourde charge de travail des conseillers du service de l’emploi ne leur laisse que rarement le temps de suivre correctement les efforts de recherche » des chômeurs.

Croissance : la sémantique volontariste de l’OCDE

Croissance : la sémantique volontariste de l’OCDE

 

L’OCDE apporte aussi sa contribution au volontarisme de la sémantique concernant la reprise. Il ne faut pas désespérer Billancourt, ni les investisseurs, ni les consommateurs. Alors tous les instituts s’y mettent «  la reprise est là, elle est sur les rails, la crise est finie etc. » Malheureusement les chiffres ne concordent pas avec cette  vue optimiste. On peut même prévoir que le second trimestre ne sera pas fameux non seulement en Europe mais au plan mondial ; le ralentissement se  caractérise notamment par le stand by de la production industrielle au plan mondial . Le FMI, la BCE maintenant l’OCDE font le forcing pour faire croira que tout redémarre. Mais à force de faire dans optimisme forcené ces institut et organisations se  discréditent et en fait alimentent la défiance. O, se demande comment l’OCDE peut décréter que l’inversion du chômage se produira avec 1 ou 1.2% de croissance fin 2015. Comment l’OCDE peut prévoir que de chômage devrait entamer une «légère» décrue durant la seconde moitié de 2015, après un pic en milieu d’année. Tout est dans la nuance, « légère » c’est combien 25 000 ou 1000 ? Avec ou sans les emplois aidés ? En comptant tous les chômeurs ou seulement une  partie ? Curieux car dans le même temps . l’OCDE a nettement abaissé ses prévisions de croissance mondiale pour 2015 et 2016. Pour la France , d’après l’OCDE,   le chômage atteindrait 10,1% de la population active métropolitaine au premier trimestre 2015 (+0,1 point par rapport à fin 2014) puis 10,2% au deuxième, avant de redescendre à 10,1% en fin d’année puis à 10,0% fin 2016, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui préconise des «réformes structurelles du marché du travail». En incluant l’outre-mer, le chômage s’élèverait à 10,5% fin 2015 et à 10,4% fin 2016.  Ces prévisions confortent celles du ministre du Travail François Rebsamen, qui attend «une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin d’année». «La faible confiance des entreprises pèse toujours sur les investissements, ce qui implique une reprise retardée des embauches et une baisse seulement légère du chômage» ces prochains trimestres, écrit l’OCDE dans son rapport, qui se base sur une prévision de croissance de 1,1% en 2015 et de 1,7% l’année suivante. Concernant la croissance économique mondiale, l’OCDE annonce des prévisions plus sombres. Elle a nettement abaissé ses prévisions pour 2015 et 2016, tablant désormais sur 3,1% et 3,8% respectivement, contre 4% et 4,3% attendus en mars dernier, et l’organisation a souligné l’importance d’accroître les investissements pour stimuler l’économie mondiale. «Le premier trimestre de 2015 a connu la croissance la plus faible depuis la crise», indique l’Organisation de coopération et de développement économiques, soulignant notamment la «forte baisse» du PIB aux Etats-Unis et le ralentissement plus important que prévu en Chine.

Les inégalités minent la croissance (OCDE)

 

Les inégalités minent la croissance (OCDE)

 

 

Paradoxe, l’OCDE d’un coté prône la libéralisation du marché du travail c’est àd ire en faiat la précarité et de l’autre regrette la montée des inégalités nettement à travers le chômage. Des inégalités toujours présentes dans les pays pauvres mais qui se développent dans les pays riches. Ces inégalités se manifestent notamment à travers  la fragilité des emplois notamment chez les jeunes. Du coup la précarité freine la consommation et l’investissement des ménages donc aussi la croissance  Une sorte de cercle vicieux, davantage de précarité, c’est moins de dépenses de ces ménages , donc une activité générale plus réduite , aussi moins d’emplois ou des emplois plus fragiles. Un constat qui d’un certain point de vue remet en cause la relance par la politique de l’offre poursuivie par la plupart des pays qui tous veulent vendre ; problème : mais à qui faute de pouvoir de consommation ? Il est probable que la politique de l’offre ne sera pas remise en question mais la théorie économique pourrait bien être amendée avec le ralentissement mondial de la croissance avec un meilleure équilibre entre politique de l’offre et politique de la demande.   »Nous avons atteint un point critique. Les inégalités dans les pays de l’OCDE n’ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons », a déclaré le Secrétaire général de l’organisation, Angel Gurría, en présentant le rapport, à Paris, au côté de Marianne Thyssen, Commissaire européenne à l’emploi. « En ne s’attaquant pas au problème des inégalités, les gouvernements affaiblissent le tissu social dans leur pays et compromettent leur croissance économique à long terme », a-t-il ajouté. L’OCDE estime que la montée des inégalités, entre 1985 et 2005, dans les 19 pays analysés, a amputé la croissance de 4,7 points de pourcentage en cumulé entre 1990 et 2010. L’organisation estime en aussi  des inégalités mine le capital humain et donc les possibilités de croissance. La nouveauté de ce rapport, en regard des deux précédents sur le sujet (parus en 2008 et 2011) est notamment l’insistance qu’il met à dénoncer les effets de la précarité croissante dans l’emploi.  Entre 1995 et 2013, plus de la moitié des emplois créés dans les pays de l’OCDE étaient à temps partiel, sous contrat à durée déterminée ou relevaient de travailleurs indépendants. Plus de la moitié des emplois temporaires étaient occupés par des moins de 30 ans. L’OCDE voit là un facteur d’inégalités croissante, qu’elle entend dénoncer. L’organisation n’est-elle pas un peu schizophrène, qui prône dans maints rapport publiés par ailleurs une libéralisation des marchés du travail, un assouplissement des règles existantes? Celle-ci conduit à l’évidence à une précarité accrue. Officiellement, bien sûr, cette schizophrénie n’existe pas. Mais  un expert souligne l’écart entre les positions prises par les services de l’OCDE chargés de suivre les questions sociales et celui en charge de l’économie. Les premiers affichent leur préoccupation pour les questions sociales -les inégalités, comme le montre le document publié ce mercredi- tandis que le service économie défend toujours une ligne très libérale. D’où des différences de points de vue qui peuvent déconcerter les observateurs.

Pas de reprise de l’emploi en France sans réforme (OCDE)

Pas de reprise de l’emploi en France sans réforme (OCDE)

 

 

L’OCDE confirme que la France est engluée dans la croissance molle faute de vraies réformes. La reprise ne sera pas assez forte pour vraiment changer de manière significative le taux de chômage. Une reprise que l’OCDE qualifie de « faible » et « graduelle ». »Cette croissance modeste limiterait les perspectives de l’emploi et le taux de chômage ne baisserait que faiblement ». Sur ce point, l’organisation indique tabler sur un taux de chômage de 10,1% en 2015, ce qui marquerait une légère hausse par rapport à 2014, où ce taux était de 10% en France métropolitaine. Une baisse devrait néanmoins survenir en 2016 pour atteindre un chiffre de 9,9%.  L’organisation, qui a publié son étude annuelle sur la France, met en effet le marché du travail au sommet de la pile des recommandations qu’elle adresse à l’Hexagone.  L’OCDE note globalement que « restaurer la croissance » pour la France sera « délicat ». L’organisation indique tabler sur une croissance de 1,1% pour l’Hexagone en 2015 et 1,7% en 2016, soit peu ou prou la même chose que le gouvernement. Pour accélérer l’embellie de la conjoncture l’OCDE propose ainsi à l’exécutif d’aller plus loin sur les réformes. Non pas que la France n’ait pas déjà retroussé ses manches. D’ailleurs l’OCDE estime que l’ensemble des mesures prises depuis 2012 (pacte de responsabilité, CICE, réforme de l’assurance-chômage, politiques sur le marché du travail, etc.…) vont produire 1,6% de croissance du PIB sur 5 ans et 3,7% sur 10 ans, en cumulé.  Mais « amplifier ces efforts permettrait de relancer la croissance et donc d’améliorer le niveau de vie et de bien-être », explique l’organisation. D’où la série de recommandations de l’OCDE avec en premier lieu, donc, la réforme du marché du travail « afin de promouvoir la création d’emploi ».   »La protection accordée aux salariés en CDI est un frein à la mobilité malgré les avancées permises par les réformes des procédures de licenciements collectifs et la mise en place de la procédure de rupture conventionnelle ».   »Le code du travail complexe, des procédures judiciaires trop longues et de nombreuses réglementations contraignent la flexibilité dans les secteurs privé et public et créent une dualité au détriment des populations les plus vulnérables, notamment les jeunes », poursuit-elle.  En parallèle de ce diagnostic lapidaire, l’OCDE appelle ainsi à simplifier le code du travail et raccourcir les procédures de licenciement.  Le reste des recommandations de l’OCDE est très classique. En somme l’organisation propose de réduire le poids de la dépense publique dans le PIB, de supprimer la clause de compétence générale dans les collectivités, de développer la chirurgie ambulatoire (comme le prévoit l’exécutif).  Concernant les retraites l’OCDE appelle l’Hexagone a œuvrer pour la soutenabilité des retraites complémentaires et à s’attaquer aux régimes spéciaux. Enfin, sur l’assurance-chômage, l’organisation demande au gouvernement d’améliorer et « de rendre plus effective la conditionnalité des allocations à la recherche active d’un emploi ou à une formation ».

Dépenses sociales toujours élevées dans l’OCDE, la France en tête

Dépenses sociales toujours élevées dans l’OCDE, la France en tête

D’après l’OCDE Les dépenses sociales représentent en moyenne 22% du PIB mais 32% en France, pays le plus dépensier dans ce domaine. En France, Certaines dépenses se comprennent (chômage, vieillissement de la population, précarité, coût des technologies dans la santé etc.) cependant les prestations versées sans discernement participent au gâchis global. A cet égard l’armée d’assistantes sociales embauchées par les départements et les régions véritables rabatteurs de cas sociaux participe de la dilapidation de ressources publiques.  Ces dernières années, les dépenses allouées aux allocations chômage, maladie ou autres aides sociales ont connu des baisses importantes au Canada, en Allemagne, Islande, Irlande ou encore au Royaume-Uni, indique l’Organisation de coopération et de développement économique.  La Grèce enregistre la baisse la plus rapide (-2 points), après avoir taillé drastiquement dans les salaires des fonctionnaires, de médecins, des pensions retraite, détaille Maxime Ladaique, statisticien à la division des politiques sociales de l’OCDE.  Toutefois, dans la majorité des pays, les niveaux restent historiquement élevés.  Quatre pays consacrent plus de 30% de leur PIB aux dépenses sociales: la France, la Finlande, la Belgique et le Danemark. En Italie, en Autriche, en Suède, en Espagne et en Allemagne, elles représentent plus d’un quart du PIB.  A l’opposé, Turquie, Corée, Chili et Mexique dépensent moins de 15% de leur PIB pour les prestations sociales. Les trois derniers pays sont actuellement un niveau similaire à ceux des pays européens dans les années 1960.  Comparé au niveau de 2007 d’avant-crise, le ratio dépenses sociales/ PIB a augmenté de 4 points en Belgique, Danemark en Irlande et au Japon. Il est en baisse au Luxembourg, en Espagne et en Finlande.  Dans le détail, les pays consacrent en moyenne davantage de dépenses aux prestations en espèces (12,3% du PIB) qu’aux services sociaux et de santé (8,6% du PIB). Mais dans les pays scandinaves, au Canada, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, un meilleur équilibre entre les prestations en espèces et les prestations en nature est fait, remarque l’OCDE.   Ainsi les dépenses liées aux personnes âgées, aux maisons de retraite, aux personnes handicapées ou encore aux crèches sont importantes en Suède (7,5% du PIB) et au Danemark (7%), contre 3% en France ou 1% en Italie et en Pologne. Les pays scandinaves « sont très développés » et comptabilisent de nombreuses institutions pour accueillir les personnes âgées ou les enfants en bas âge, explique M. Ladaique.  Les prestations en espèces ciblées sur la population dans la vie active représentent 4,4 % du PIB en moyenne dans les pays de l’OCDE: près de la moitié (1,8%) au titre des prestations invalidité/accidents du travail, 1,3 % pour les prestations familiales, 1 % du PIB pour les indemnités de chômage, et le reste pour des transferts sociaux.  La santé (coût des hôpitaux, médecins, médicaments) est un poste de plus en plus important pour les dépenses publiques, passé de 4% du PIB en 1980 à 6% en 2012. Cette augmentation s’explique entre autres par le coût de la technologie et une proportion de personnes âgées plus importante.  Les retraites pèsent aussi plus lourd pour les comptes publics. Depuis 1980, les dépenses pour les pensions par rapport au PIB ont augmenté de 2 points en moyenne dans les pays de l’OCDE. En France, elles représentent près d’un tiers des dépenses sociales.  Autre élément mis en lumière par l’OCDE: l’utilisation de prestations sous conditions de ressources est beaucoup plus répandue dans les pays anglophones et non européens que dans les pays d’Europe continentale. En Australie, plus de 40% des aides sociales vont par exemple aux 20% de la population la moins riche. Ce pourcentage tombe à environ 17% en France où les bénéficiaires d’aides sont beaucoup moins ciblés. 

 

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