Archive pour le Tag 'occidentaux'

Page 2 sur 2

Coronavirus «Les Occidentaux, les bras croisés» (professeur Alain Bauer)

Coronavirus  «Les Occidentaux , les bras croisés» (professeur Alain Bauer)

 

 

Les Européens ont beaucoup trop tardé à prendre la mesure de l’événement estime Depuis 2001, le professeur Alain Bauer qui appartient à un groupe informel d’experts internationaux de gestion de crise qui échange des informations sur des questions très diverses, civiles, militaires et scientifiques. ( interview de l’Opinion)

Vous êtes en relation avec des experts internationaux. Quand l’épidémie du Covid-19 est-elle apparue comme un sujet préoccupant ?

Début janvier nous avons été alertés par des notes sur la situation en Chine : une pandémie émergente avec des choix sanitaires et politiques vertigineux à faire. Fin janvier, les experts ont pronostiqué un processus qui ressemblait à une montagne qui s’élevait devant nous et qui, selon les décisions prises, prendrait la forme de l’Everest, du Mont-Blanc ou du Massif central. Nous avons aussi rapidement su que la grippe espagnole avec sa très forte mortalité restait le modèle le plus pertinent pour comprendre ce qui allait arriver. Et donc, que les mesures de confinement étaient les plus pertinentes. Aux Etats-Unis, la grippe espagnole avait provoqué des ravages à Philadelphie où les soldats américains avaient été fêtés à leur retour d’Europe alors que ses effets avaient été fortement limités à Saint-Louis.

Les dirigeants ont eu des réactions très variées : Boris Johnson, par exemple, qui a semblé faire le choix d’une large contamination afin d’immuniser la population britannique. Comment expliquer ces divergences ?

Il ne m’appartient pas de juger les décisions politiques. Mais d’un point de vue factuel, c’est une énorme bêtise car ce n’est pas le taux de mortalité, certes « faible » à 2 % (en fait bien moins eu égard à l’ampleur de la contamination), qui compte le plus mais la quantité de personnes contaminées qui, elle, est exponentielle. Angela Merkel a eu le courage d’expliquer que 60 à 70 % de la population allaient être touchés et elle a provoqué ainsi une prise de conscience quantitative essentielle. Personne ne peut dire : « On ne pouvait pas savoir. Ce n’était pas prévisible ». Pourquoi Taïwan s’était, lui, préparé ? Pourquoi, alors qu’il n’y avait aucun doute sur l’extension de la pandémie à partir de la Chine, avoir attendu si longtemps pour préempter la crise ? Pourquoi ce retard alors que la situation était déjà explosive en Italie ? Nous avons en fait répété les erreurs du « nuage de Tchernobyl » qui s’était soi-disant arrêté à la frontière. Ce que j’appelle le syndrome de Semmelweis, du nom de ce médecin autrichien révoqué de l’hôpital de Vienne pour avoir imposé de se laver les mains… il y a 150 ans.

N’est-ce pas une appréciation a posteriori ?

Il y avait des faits. Le premier cas est apparu à Wuhan le 17 novembre dernier. Jusqu’à fin décembre, les Chinois ne font état que de cas isolés, en petit nombre. Même le médecin héros de Wuhan. Sans compter l’influence de la mythologie chinoise et de l’histoire très sensible politiquement de la ville. Personne n’a voulu assumer de transmettre « les messages négatifs du ciel pour l’empereur » Fin décembre, les officiels chinois finissent par admettre la gravité de la situation. Le 3 janvier, le CDC (center for disease control) chinois prévient l’OMS de l’éruption du coronavirus. Mais, pendant des semaines, les Occidentaux ont regardé, les bras croisés. Seul trois pays se sont mobilisés : la Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong.

La pénurie de masques est flagrante en France. Comment l’expliquer ?

Il serait temps de réhabiliter Roselyne Bachelot qui a été tant moquée pour sa gestion du H1N1. Il n’empêche qu’elle au ministère de la Santé a su anticiper une crise qui n’a pas eu lieu. Comme ensuite Xavier Bertrand, qui avait constitué des stocks de masques au cas où. Leurs successeurs ont géré la pénurie. Cette affaire illustre un double défaut. Celui de laisser Bercy et ses comptables gérer le pays, asphyxier nos systèmes de santé et de police et tenter de tuer notre appareil militaire. Et celui d’avoir une vision strictement bureaucratique, a fortiori en temps de crise. Des médecins comme Rémi Salomon (président de la commission médicale de l’AP-HP) ou Philippe Juvin (directeur des urgences de l’hôpital Pompidou) ont su secouer un discours lénifiant. A leurs postes de ministres, Olivier Véran ou Christophe Castaner, également. Mais l’Etat a semblé rester dans l’entre-deux, beaucoup plus que dans le « en même temps » : des restrictions de circulation mais pas de confinement strict, un autocertificat de déplacement, le paracétamol en vente limitée mais sans véritable contrôle. Le maintien du premier tour des municipales en est une autre illustration. Mais, là, c’est Emmanuel Macron qui a eu le courage d’évoquer un report et a dû céder face à l’opposition qui a crié au coup d’Etat avant de se rendre compte de l’ampleur de l’épidémie.

Ce que vous critiquez comme des demi-mesures n’est-il pas une réponse graduée afin de ne pas affoler la population ?

Sans doute faut-il de la pédagogie et du temps. Mais en avons-nous vraiment manqué pour préparer les populations ? Il faut faire confiance aux gens. Dès lors que les informations sont claires et cohérentes, on peut être très efficace

Nous n’avons pas fait assez confiance aux Chinois ?

Oui car même en admettant que la communication officielle des autorités soit sujette à caution, d’autres sources d’information, puissantes, existaient. Les publications de la recherche chinoise, abondantes, sans contrôle ni censure, des études épidémiologiques très éclairantes. Mais aussi des circuits informels. Même en pleine crise de Cuba, KGB et CIA n’avaient pas rompu les contacts… Ce que certains appellent « l’Etat profond » qui est surtout « l’Etat permanent », se parle, s’organise, quelles que soient les relations diplomatiques. Et plus la situation se tend, plus on échange.

Coronavirus : la condescendance des occidentaux vis à vis de la Chine

Coronavirus : la condescendance des occidentaux vis à vis de la Chine

Le professeur Alain Bauer estime que les Européens ont beaucoup tardé à prendre la mesure de l’événement.

Vous êtes en relation avec des experts internationaux. Quand l’épidémie du Covid-19 est-elle apparue comme un sujet préoccupant ?

Début janvier nous avons été alertés par des notes sur la situation en Chine : une pandémie émergente avec des choix sanitaires et politiques vertigineux à faire. Fin janvier, les experts ont pronostiqué un processus qui ressemblait à une montagne qui s’élevait devant nous et qui, selon les décisions prises, prendrait la forme de l’Everest, du mont-Blanc ou du Massif central. Nous avons aussi rapidement su que la grippe espagnole avec sa très forte mortalité restait le modèle le plus pertinent pour comprendre ce qui allait arriver. Et donc, que les mesures de confinement étaient les plus pertinentes. Aux Etats-Unis, la grippe espagnole avait provoqué des ravages à Philadelphie où les soldats américains avaient été fêtés à leur retour d’Europe alors que ses effets avaient été fortement limités à Saint-Louis.

Les dirigeants ont eu des réactions très variées : Boris Johnson, par exemple, qui a semblé faire le choix d’une large contamination afin d’immuniser la population britannique. Comment expliquer ces divergences ?

Il ne m’appartient pas de juger les décisions politiques. Mais d’un point de vue factuel, c’est une énorme bêtise car ce n’est pas le taux de mortalité, certes « faible » à 2 % (en fait bien moins eu égard à l’ampleur de la contamination), qui compte le plus mais la quantité de personnes contaminées qui, elle, est exponentielle. Angela Merkel a eu le courage d’expliquer que 60 à 70 % de la population allaient être touchés et elle a provoqué ainsi une prise de conscience quantitative essentielle. Personne ne peut dire : « On ne pouvait pas savoir. Ce n’était pas prévisible ». Pourquoi Taïwan s’était, lui, préparé ? Pourquoi, alors qu’il n’y avait aucun doute sur l’extension de la pandémie à partir de la Chine, avoir attendu si longtemps pour préempter la crise ? Pourquoi ce retard alors que la situation était déjà explosive en Italie ? Nous avons en fait répété les erreurs du « nuage de Tchernobyl » qui s’était soi-disant arrêté à la frontière. Ce que j’appelle le syndrome de Semmelweis, du nom de ce médecin autrichien révoqué de l’hôpital de Vienne pour avoir imposé de se laver les mains… il y a 150 ans.

N’est-ce pas une appréciation a posteriori ?

Il y avait des faits. Le premier cas est apparu à Wuhan le 17 novembre dernier. Jusqu’à fin décembre, les Chinois ne font état que de cas isolés, en petit nombre. Même le médecin héros de Wuhan. Sans compter l’influence de la mythologie chinoise et de l’histoire très sensible politiquement de la ville. Personne n’a voulu assumer de transmettre « les messages négatifs du ciel pour l’empereur » Fin décembre, les officiels chinois finissent par admettre la gravité de la situation. Le 3 janvier, le CDC (center for disease control) chinois prévient l’OMS de l’éruption du coronavirus. Mais, pendant des semaines, les Occidentaux ont regardé, les bras croisés. Seul trois pays se sont mobilisés : la Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong.

La pénurie de masques est flagrante en France. Comment l’expliquer ?

Il serait temps de réhabiliter Roselyne Bachelot qui a été tant moquée pour sa gestion du H1N1. Il n’empêche qu’elle au ministère de la Santé a su anticiper une crise qui n’a pas eu lieu. Comme ensuite Xavier Bertrand, qui avait constitué des stocks de masques au cas où. Leurs successeurs ont géré la pénurie. Cette affaire illustre un double défaut. Celui de laisser Bercy et ses comptables gérer le pays, asphyxier nos systèmes de santé et de police et tenter de tuer notre appareil militaire. Et celui d’avoir une vision strictement bureaucratique, a fortiori en temps de crise. Des médecins comme Rémi Salomon (président de la commission médicale de l’AP-HP) ou Philippe Juvin (directeur des urgences de l’hôpital Pompidou) ont su secouer un discours lénifiant. A leurs postes de ministres, Olivier Véran ou Christophe Castaner, également. Mais l’Etat a semblé rester dans l’entre-deux, beaucoup plus que dans le « en même temps » : des restrictions de circulation mais pas de confinement strict, un autocertificat de déplacement, le paracétamol en vente limitée mais sans véritable contrôle. Le maintien du premier tour des municipales en est une autre illustration. Mais, là, c’est Emmanuel Macron qui a eu le courage d’évoquer un report et a dû céder face à l’opposition qui a crié au coup d’Etat avant de se rendre compte de l’ampleur de l’épidémie.

Ce que vous critiquez comme des demi-mesures n’est-il pas une réponse graduée afin de ne pas affoler la population ?

Sans doute faut-il de la pédagogie et du temps. Mais en avons-nous vraiment manqué pour préparer les populations ? Il faut faire confiance aux gens. Dès lors que les informations sont claires et cohérentes, on peut être très efficace

Nous n’avons pas fait assez confiance aux Chinois ?

Oui car même en admettant que la communication officielle des autorités soit sujette à caution, d’autres sources d’information, puissantes, existaient. Les publications de la recherche chinoise, abondantes, sans contrôle ni censure, des études épidémiologiques très éclairantes. Mais aussi des circuits informels. Même en pleine crise de Cuba, KGB et CIA n’avaient pas rompu les contacts… Ce que certains appellent « l’Etat profond » qui est surtout « l’Etat permanent », se parle, s’organise, quelles que soient les relations diplomatiques. Et plus la situation se tend, plus on échange.

 

 

Les maladies du bonheur des occidentaux (Hugues Lagrange )

Les maladies du bonheur des occidentaux  (Hugues Lagrange )

une analyse du Monde du dernier ouvrage du sociologue Hugues Lagrange  largage Anxiété, alcoolisme, drogues… Le sociologue dresse un ambitieux et stimulant tableau clinique des troubles qui accablent les Occidentaux.

« Les Maladies du bonheur », d’Hugues Lagrange, PUF, 470 p., 22 €.

Parmi les innombrables manières que nous avons de tomber malades, les grandes épidémies, au long du XXe siècle, n’ont cessé de refluer, et leur part dans la gamme de nos maux est désormais minoritaire presque partout dans le monde. Il n’est pas certain que le moment présent soit idéal pour le rappeler. En ouvrant son nouvel essai, Les Maladies du bonheur, sur cette évidence, Hugues Lagrange met pourtant en lumière ce qu’il faut bien considérer comme une des transformations les plus décisives de la condition humaine dans l’histoire récente.

Désormais, écrit le sociologue, chercheur au CNRS, « le sort commun est fait de maladies individualisées – cancers, maladies cardiovasculaires, diabètes et, dans la foulée, pathologies mentales et comportementales ». Les maux, quittant la sphère transcendante de la fatalité collective, ont gagné le territoire de l’intime. Aussi sont-ils devenus un lieu d’observation anthropologique capital, trop peu exploré encore par les sciences sociales, une lacune qu’Hugues Lagrange semble avoir voulu compenser d’un coup dans ce livre aussi passionnant qu’irritant, qui frise souvent le trop-plein.

Il s’agit ni plus ni moins que d’établir un tableau clinique de l’humanité contemporaine, en tout cas en Europe et aux Etats-Unis. De quoi souffre aujourd’hui l’homme occidental ? Les données recueillies, nombreuses, précises, touchent à l’histoire médicale et sociale, à la biologie, à la génétique, à la neurologie, à la psychiatrie, à la sociologie. L’ambition est vaste, et l’on ne peut qu’admirer l’élan qui porte cette enquête, à défaut d’être convaincu par l’ensemble de ses résultats.

En ressort une pression permanente des troubles mentaux et comportementaux – anxiété, dépressionalcoolisme, usage de drogues licites ou non… Maux et miroirs du siècle, ils relient, selon Hugues Lagrange, « le social et l’individuel, le subjectif et le somatique ». Les analyser n’a donc de sens que si l’on ouvre « les boîtes noires de nos malheurs » en sondant « les mœurs des modernes ».

L’enquête avance dès lors d’un cran. Le diagnostic est établi, place à l’étiologie – la recherche des causes – de la modernité occidentale, qu’Hugues Lagrange résume à une forme de désinstitutionnalisation : échappant progressivement aux « formes stables » d’appartenance, nous serions devenus seuls responsables de nos vies. Et fort angoissés de l’être. La modernité a apporté l’autonomie, a réduit la pauvreté, presque multiplié par deux en un siècle l’espérance de vie à la naissance, mais nous voilà, selon l’auteur, malades de nos conquêtes mêmes. Telles seraient les « maladies du bonheur » : des pathologies de la responsabilité, et de la solitude où nous a jetés l’effacement des cadres.

 

 

Putsch en Turquie : la faute aux occidentaux (Erdogan)

Putsch en Turquie : la faute aux occidentaux (Erdogan)

 

 

Comme il faut bien faire porter le chapeau à quelqu’un, Erdogan accuse l’Occident d’être l’instigateur du putsch raté en Turquie. Une accusation qui permet de faire l’économie des critiques internes à l’égard d’un président décidé à concentrer tous les pouvoirs et à s’asseoir sur la démocratie. Le putsch raté lui donnera d’ailleurs l’occasion de conforter encore le rôle de président. L’ampleur de la purge dans toute l’administration et même  les arbitres de football ( !) montre à l’évidence la fébrilité du pouvoir. Conséquence indirecte de cette situation interne très conflictuelle, la Turquie pourrait remettre en cause l’accord de régulation de l’immigration passée avec l’union européenne Le président Erdogan a en effet aussi accusé l’Union européenne de ne pas avoir tenu sa promesse d’exempter de visa les ressortissants turcs voulant se rendre sur son territoire, comme elle s’y était engagée dans le cadre de l’accord visant à contrôler l’afflux de réfugiés et migrants en Europe.  Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi les pays occidentaux de « soutenir le terrorisme et les coups d’Etat » après la tentative de putsch le mois dernier en Turquie, qui a selon lui été fomentée à l’étranger. Dans un discours vindicatif prononcé au palais présidentiel à Ankara, Recep Tayyip Erdogan a fustigé le refus de Washington d’extrader le prédicateur Fethullah Gülen, présenté comme le commanditaire du coup de force et qui vit en exil aux Etats-Unis depuis 1999. Ce dernier a nié toute responsabilité et dénoncé la tentative de coup d’Etat. « Cette tentative de coup d’Etat a des acteurs à l’intérieur de la Turquie mais son scénario a été écrit à l’extérieur. Malheureusement, l’Occident soutient le terrorisme et les comploteurs », a-t-il affirmé. Plus de 60.000 militaires, magistrats, fonctionnaires et enseignants ont été arrêtés, limogés ou suspendus après le coup d’Etat manqué, suscitant des craintes qu’Erdogan profite de la situation pour renforcer son pouvoir et réduire au silence toute forme de dissidence. L’état d’urgence mis en place après le coup d’état commence à faire l’objet de critiques en Turquie. Le président du Parti républicain du peuple (CHP), qui a condamné le putsch et a soutenu la réaction du gouvernement jusqu’à maintenant, a ainsi estimé que celui-ci pourrait être utilisé pour réformer en profondeur les forces de sécurité sans l’approbation du parlement.

(Avec Reuters)

51% des Occidentaux veulent moins travailler

51% des Occidentaux veulent moins travailler

Une bonne nouvelle dans ce sondage les Français ne sont que 29 % à vouloir réduire leur temps de travail pour par exemple 60 % en Espagne. Une bonne nouvelle toutefois à relativiser car les Français sont ceux qui travaillent le moins sur les 28 pays que compte l’union européenne. Un sondage qui démontre en tout cas la crise de civilisation occidentale  ou la valeur travail perd progressivement de sa signification au profit de la civilisation du loisir. Pas étonnant si les délocalisations dans les pays en développement s’accélèrent (avec aussi des les excès qu’on connaît). Mais mes peuples de ces pays ont faim, ils veulent produire, donc travailler, sortir de la pauvreté et accéder à des niveaux de vie décents tandis que les sociétés des pays occidentaux un peu trop gavé sont désabusées et démobilisées. Bien sûr travailler moins constitue une aspiration légitime encore faudrait-il que cette aspiration soit compatible avec l’environnement concurrentiel international. Une étude internationale consacrée aux modes de vie futurs et aux aspirations liées à la mobilité montre que 78% des personnes interrogées dans six pays au mode de vie « occidental » aspirent à ralentir leur rythme de vie et 51% à moins travailler. 74% d’entre elles estiment ainsi que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide (80% en France, Allemagne, Espagne, USA), 78% souhaitent personnellement ralentir (82% en France), et 50% indiquent manquer de temps pour faire ce qu’elles veulent ou doivent faire (60% en France).  Côté travail, 51% aspirent à réduire leur temps de travail (seulement 29% en France, 40% aux Etats-Unis, 50% en Allemagne, 60% en Espagne, Japon, Turquie) et 58% souhaitent pouvoir l’organiser librement.  L’étude publiée par l’observatoire Société et Consommation (ObSoCo) pour l’institut de recherche et d’échanges sur la mobilité de la SNCF,  a été réalisée fin 2015, auprès de 12.074 personnes dans six pays : France, Espagne, Allemagne, Etats-Unis, Japon, et Turquie.

 

8 mai 45 : Poutine remercie les occidentaux

8 mai 45 : Poutine remercie les occidentaux

Poutine  n’est sans doute pas un personnage recommandable, pour autant il a eu l’intelligence de remercier les occidentaux pour leur contribution à la victoire sur les nazis en 1945. Des occidentaux qui ont boycotté la cérémonie alors que Poutine lui était présent lors des célébrations du débarquement sur les plages de l’atlantique. Une occasion manquée et uen erreur diplomatique pour les occidentaux cela aurait pu aussi permettre de détendre la situation toujours conflictuelle en Ukraine. Aussi de rapprocher les points de vue pour lutter contre l’ islamiste radical notamment en Syrie.  Plus de 16.000 militaires ont défilé ce samedi sur la place Rouge à Moscou pour célébrer les 70 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Une cérémonie boycottée par les dirigeants occidentaux sur fond de crise en Ukraine. Ce qui n’a pas empêché le président russe Vladimir Poutine de remercier la France, la Grande-Bretagne, et les Etats-Unis pour leur contribution à la victoire de 1945.  Pas rancunier, Vladimir Poutine n’a pas tenu compte dans son discours de l’absence de la plupart des dirigeants européens à la parade géante organisée ce samedi sur la place Rouge de Moscou pour célébrer les 70 ans de la victoire sur l’Allemagne Nazie. Seules la France et l’Allemagne étaient représentées. Les autres pays européens reprochent au président russe son soutien aux séparatistes prorusses en Ukraine. Malgré ces absences, le président russe a tout de même loué la contribution des Alliés dans la victoire de 1945. « Je remercie les peuples de Grande-Bretagne, de France et des Etats-Unis pour leur contribution à la victoire, » a déclaré le président russe dans son discours ce samedi matin. »Je remercie les antifascistes qui ont pris part aux combats contre les Nazis, » Vladimir Poutine. La cérémonie a duré près de 90 minutes. 16.000 soldats ont défilé devant la vingtaine de chefs d’Etats présents, parmi lesquels se trouvaient les présidents chinois Xi Jinping et indien Pranab Mukherjee. Le tout nouveau char Armata T-14, présenté comme le plus puissant du monde par son constructeur, a également parcouru le tracé prévu jusqu’à la place Rouge. 160.000 personnes sont attendues ce samedi dans le centre de la capitale Russe pour un gigantesque cortège où les Moscovites brandiront des portraits de leurs pères ou de leur grands-pères vétérans de guerre.

 

Crise en Russie : la faute aux occidentaux( Poutine)

Crise en Russie : la faute aux occidentaux( Poutine)

Poutine a reconnu les conséquences des sanctions de l’occident, il aus si admis l’influence de la baisse des prix du pétrole (50% des ressources russes). De faiat la Russie set en récession. Poutine n’a pas exclu une nouvelle baisse du rouble. Mais Il a estimé que le pays renouera avec la croissance, dans le pire des cas, dans deux ans. Une sortie de crise est « inévitable », en premier lieu parce que l’économie mondiale continue de croître, a expliqué le président en ouvrant sa conférence de presse annuelle devant plus d’un millier de journalistes. Il a jugé « adéquates » les mesures prises par le gouvernement et la banque centrale face à la crise. Selon lui, l’économie russe va s’adapter à cette nouvelle situation si les difficultés se poursuivent, et le niveau actuel des taux d’intérêt ne sera pas maintenu pendant toute la durée de la crise. « Nous allons utiliser les mesures que nous avons employées avec succès en 2008″, a-t-il expliqué, se montrant cependant flou sur sa vision de l’évolution de la situation, jugeant possible aussi bien un rebond durable du rouble qu’un nouveau recul et soulignant les « nombreux facteurs d’incertitude ».  Dans la même tonalité, le président, plus populaire que jamais, a assuré que les programmes sociaux (hausses des retraites et des salaires des fonctionnaires) étaient maintenus, mais que le gouvernement serait peut-être contraint de réduire certaines dépenses sociales en fonction de l’évolution de la situation.  Mais le président russe a cependant reconnu que la gestion économique du pays n’avait pas été optimale. Il a admis que « les choses auraient pu être faites plus efficacement pour soutenir la stabilité du marché » et que des mesures auraient pu être prises « plus rapidement ». A deux reprises, Vladimir Poutine a insisté sur l’importance d’une diversification de l’économie russe, pour arrêter d’être dépendant du pétrole. Il a également souligné les bons résultats économiques du pays, où le taux de chômage est de 5,5%, et où la production industrielle est en hausse. D’ailleurs « les sanctions économiques ne sont responsables que de 20 à 25% de la crise, a-t-il estimé, avant d’ajouter: « Est ce que nous voulons utiliser cette situation pour devenir économiquement indépendant, ou pour nous retrouver dos au mur? ». Sur l’Ukraine, le président russe maintient sa position, et dénonce une « opération punitive » de l’Ukraine contre les rebelles de l’Est. L’annexion de la Crimée ne serait pour rien dans la crise actuelle, selon le président.  Il a par ailleurs accusé les Occidentaux de créer un nouveau « mur » en Europe et de se comporter en « empire » qui veut « faire marcher au pas ses vassaux », lors de sa conférence de presse annuelle.   »Il s’agit d’un mur virtuel, mais il commence déjà à être construit », a déclaré le chef de l’Etat russe interrogé sur le climat de confrontation entre Russes et Occidentaux. 

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol