Archive pour le Tag 'obsolète'

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Dette Grèce : l’accord européen est déjà obsolète (Lagarde –FMI)

Dette Grèce : l’accord européen est déjà obsolète (Lagarde –FMI)

 

 

C’est en substance ce que déclare ce matin sur Europe Christine Lagarde du FMI. Un beau pavé dans la marre très trouble de l’Europe. Il faut à la fois réduire la dette, l’allonger dans le temps, réduire les taux d’intérêt enfin suspendre le remboursement pendant un temps. Finalement ce que souhaitait le ministre grec déchu !  Tout ce que refusent l’Allemagne et les faucons européens. Et ça va saigner ! « Cela ne sera pas un chemin de roses » dit-elle plus diplomatiquement. Derrière l’enjeu c’est évidemment les dettes colossales de nombre de pays européens impossibles à rembourser (31000 euros par habitant par exmple pour la France).  Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), était l’invitée exceptionnelle de Maxime Switek, vendredi sur Europe 1. Alors qu’un nouveau plan d’aide est en cours d’adoption, elle a réaffirmé la position de l’institution de Washington sur le dossier grec : il faut « restructurer la dette pour en alléger le fardeau », a-t-elle affirmé. « Différentes modalités peuvent être utilisées », a estimé Christine Lagarde. La solution préconisée par la patronne du FMI consiste « à allonger considérablement les échéances, allonger également la période de grâce pendant laquelle aucun remboursement n’est effectué, et réduire les intérêts au maximum ». « Nous pensons ici que l’utilisation de ces trois modalités de manière vraiment significative peut suffire à rendre la dette soutenable », a affirmé Christine Lagarde. Autrement dit, « une soutenabilité de dette, on peut tout à fait y parvenir par d’autres modalités qu’une coupe franche sur le montant de la dette », a estimé l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy.  Pour Christine Lagarde, l’accord trouvé lundi entre Athènes et ses créanciers n’est que « le début d’une aventure ». « Soyons clairs, on n’est pas parvenu à la fin d’un processus. C’est un processus qui s’ouvre, sur un calendrier très serré avec un défi colossal », a-t-elle averti. Les négociations sur les modalités précises du nouveau plan d’aide vont durer « au minimum quatre semaines », selon la patronne du FMI. « Ça ne va pas être un chemin de roses, ça sera compliqué, ça sera laborieux ».

L’enseignement en France est obsolète

L’enseignement en France est obsolète

 

On le sait depuis longtemps, la France figure en queue  de tous les classements internationaux en matière d’enseignement, cette fois c’est l’OSDE qui condamne un système et un contenu inadapté aux enjeux de la période. La France de la base jusqu’u sommet forme des élèves qui récitent (en CP comme dans le supérieur), non des élèves capable de créer et d’agir.  Inégalitaire, pas pertinent, trop académique, prodigué par des enseignants considérés comme des ouvriers d’usine par leurs autorités et leurs syndicats : le directeur de l’éducation de l’OCDE n’est pas tendre avec l’enseignement en France. Andreas Schleicher est le responsable du système Pisa d’évaluation du niveau des élèves de 15 ans de 65 pays, où la France figure souvent en médiocre position -à la 25e place dans le dernier classement- ce dont souffrent surtout les classes sociales défavorisées. « L’enseignement n’est pas pertinent en France », déclare-t-il dans une interview publiée vendredi par Le Monde. « On y est en décalage. Le monde moderne se moque bien de ce que vous savez. Il s’intéresse à ce que vous savez en faire. Il a besoin de gens créatifs, capables de croiser les sujets quand l’école française fait encore trop réciter des leçons. » Le directeur allemand de l’éducation de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ajoute que « l’école française est l’une des plus inégalitaires au monde, alors que l’égalité est un sujet omniprésent dans le débat ». « Elle est très loin de l’idéal dont rêve ce pays, en dépit d’efforts conséquents comme le temps que les jeunes Français passent en classe et l’âge précoce auquel on les y envoie! » Les Français, qui se gaussent souvent des bons résultats dans l’étude Pisa des écoles asiatiques qui seraient selon eux des machines à produire des robots, se protègent selon lui par « des stéréotypes sur l’école asiatique ». « Les enseignants (en Asie) sont formés à la gestion de classe, bien mieux qu’en France », dit Andreas Schleicher, selon qui le système « ne leur facilite pas le travail ». « L’institution les traite comme des exécutants qui sont là pour faire passer un programme. Ils sont comme à l’usine, font leur travail dans leur coin », souligne-t-il en fustigeant une « formation initiale (…) trop académique ». En outre, la pratique française, qui permet aux enseignants « installés dans le système » de choisir leur classe, laissant les écoles difficile à des débutants « défie le bon sens ». « Cela crée d’emblée une envie de fuir! Ou de ne pas venir… », estime Andreas Schleicher, selon qui même un salaire supérieur ne suffirait pas à nourrir des vocations. Les syndicats participeraient selon lui à cette situation. « Un pays a les syndicats qu’il mérite », explique-t-il. « Si vous avez un système très ‘industriel’, les syndicats reproduisent cette structure et se battent comme ceux des ouvriers pour les salaires, les effectifs. » Andreas Schleicher estime que la manière dont les réformes sont imaginées en France - »pensées dans le secret des cabinets ministériels par des gens très intelligents et (…) ensuite imposées aux enseignants et aux parents »- aggrave la tendance. Il estime toutefois que les réformes entreprises, comme celles des rythmes scolaires, vont dans le bon sens et encourage la France à les accélérer. « La France peut se rassurer car les grosses réformes ne créent pas vraiment plus de remous que les plus petites. En disant cela, je pense bien sûr à la réforme des rythmes scolaires », ironise-t-il.

 

Impôt sur le revenu : un impôt obsolète

Impôt sur le revenu : un impôt obsolète

Un  foyer sur deux imposé sur le moins d’un foyer sur deux imposé en 2014, c’est le paradoxe d’un impôt obsolète qui doit ou bien disparaitre ou bien concerner la totalité des français quitte à en changer le barème pour le rendre supportable aux plus modestes. Cet impôt directe n’a plus beaucoup de sens d’autant que nombre de très riches contribuable peuvent s‘en affranchir en se domiciliant à l’étranger. Les mesures fiscales voulues par le gouvernement pour faire sortir les contribuables les plus modestes de l’impôt sur le revenu ont porté leurs fruits.  Selon des données que Le Monde s’est procuré ce mardi 19 août, moins d’un foyer fiscal sur deux sera imposé sur le revenu en 2014. Le pourcentage de foyers imposés est ainsi passé de 53% en 2013 à 48% cette année et ce, en dépit de la hausse du nombre de foyers fiscaux, passant ainsi de 36,4 millions à 37 millions. L’explication est ainsi à chercher dans la réduction consentie en juin par le gouvernement aux ménages les plus modestes, de 350 euros pour un célibataire et 700 euros pour un couple. Cette mesure devait en principe bénéficier à 3,7 millions de ménages pour un coût total de 1,16 milliard d’euros. Or, selon le site du quotidien, 4,2 millions de foyers fiscaux vont profiter de cette mesure pour une facture totale de 1,25 milliard d’euros. Outre cette mesure qui permet de diminuer le nombre de ménages imposables, cette chute s’expliquerait également par la paupérisation d’une partie de la population, selon Le Monde. Par ailleurs, le quotidien indique que la campagne 2014 de collecte d’impôt sur le revenu devrait permettre d’engager 65 milliards d’euros, soit près de 10 milliards d’euros de moins que prévu dans le Budget 2014, voté fin 2013. Autrement dit, l’équation budgétaire se complique un peu plus pour l’exécutif qui a d’ores et déjà annoncé qu’il ne tiendrait pas ses objectifs de déficit public.

 

Automobiles formule1 : une compétition obsolète

Automobiles formule1 : une compétition obsolète

La formule est en voie d’obsolescence pour deux raisons, la première , fondamentale, c’est que la vitesse n’a plus guère de sens économique et technique ; la seconde ce sont les contraintes imposées aux constricteurs. Du coup Ferrari menace de se retirer de la F1 et de se tourner vers l’endurance ce qui technologiquement a davantage de  sens. Certes  cette saison 2014 de Formule 1 offre un spectacle assuré, avec la guerre interne chez Mercedes entre les deux pilotes Nico Rosberg et Lewis Hamilton, qui n’est pas sans rappeler les duels entre Alain Prost et Ayrton Senna. Le Grand Prix d’Autriche, qui a lieu ce dimanche 22 juin, devrait encore être le théâtre d’un affrontement entre ces deux hommes. Mais a contrario nombreux sont ceux qui estiment que la discipline reine a perdu de sa superbe avec la nouvelle réglementation, qui imposent des moteurs hybrides plus coûteux, moins rapides, et oblige les pilotes à économiser l’essence et les pneumatiques. Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, en fait partie. « La Formule 1 ne marche pas », déclarait-il le 13 juin dernier, cité par le Wall Street Journal. « La discipline est sur le déclin car la FIA, [Fédération internationale du sport automobile, ndlr] a oublié que les spectateurs regardent la course pour l’émotion et l’adrénaline. Personne ne regarde la F1 pour l’efficacité [des voitures], personne ne veut voir un pilote économiser son essence et ses pneus. Les spectateurs veulent les voir se donner à fond. C’est un sport oui, mais c’est surtout un show », affirmait-il.   Et Montezemolo de souligner que Ferrari pourrait, en 2020, abandonner la Formule 1, et se consacrer aux courses d’endurance: « bien sûr, nous ne pouvons pas faire de l’endurance et de la Formule 1. Ce n’est pas possible ». Depuis, Ferrari a tenté de nuancer les propos de son président. Le même jour, la Scuderia publiait un communiqué estimant que les médias avait interprété « à l’extrême » les paroles de Luca di Montezemolo, et évoquait « des pures spéculations ». Trois jours plus tard, le 16 juin, Ferrari a publié un nouveau communiqué dans lequel elle indique que Luca Di Montezemolo a écrit à Bernie Ecclestone, le grand argentier de la Formule 1 pour tenter de « faire sortir la F1 du mauvais tournant qu’elle semble avoir emprunté ». « La F1 doit se baser sur l’innovation technique, la recherche et le développement et tout ceci doit être fait avec des coûts soutenables et, par-dessus de tout, doit être placé dans le cadre d’un produit qui peut être un show. Car c’est le show qui attire les partenaires commerciaux, les sponsors et les fans qui sont les réels utilisateurs finaux du produit qu’est la Formule 1″, plaidait Ferrari.

L’accord sur l’Ukraine déjà obsolète

L’accord sur l’Ukraine déjà obsolète

 

L’accord quadripartite de Genève destiné à apaiser la situation en Ukraine a subi lundi de nouveaux coups de boutoir, les séparatistes pro-russes de l’est du pays ne manifestant aucune volonté apparente de mettre fin à leur occupation de bâtiments officiels. La confrontation sur le terrain se double d’un affrontement diplomatique entre les Etats-Unis, qui appuient le nouveau pouvoir à Kiev, et la Russie, qui l’accuse de bafouer « grossièrement » l’accord de Genève et d’être responsable de la situation actuelle. Interrogée via Twitter par la station de radio russe Echo de Moscou, la porte-parole du département d’Etat américain a déclaré que les Etats-Unis pourraient envisager d’imposer des sanctions contre Vladimir Poutine en personne en raison de la crise en Ukraine, après avoir déjà sanctionné des responsables et des hommes d’affaires jugés proches du président russe. L’objectif (n’est) pas les sanctions. L’objectif (est la) désescalade », a écrit Jen Psaki en réponse à une question sur ce point précis. Elle a toutefois laissé entendre qu’aucune initiative en ce sens ne devrait être prise dans l’immédiat. Le vice-président américain Joe Biden est arrivé à Kiev pour marquer le soutien des Etats-Unis aux autorités provisoires ukrainiennes. Responsable américain de plus haut rang à se rendre à Kiev depuis le début de la crise, Joe Biden verra mardi le président ukrainien par intérim, Oleksander Tourtchinov, et le Premier ministre Arseni Iatseniouk. Cette visite devrait revêtir une importance essentiellement symbolique, sans annonce concrète.

Développement : « Tout ce que nous faisons aujourd’hui est obsolète « (Sam Pitroda)

Développement : « Tout ce que nous faisons aujourd’hui est obsolète « (Sam Pitroda)

 

 

Sam Pitroda  est une star aux Etats-Unis et en Inde. Physicien de formation, entrepreneur en série, il a consacré sa vie aux télécommunications. Dans les années 1980, à la demande de Rajiv Gandhi, il a contribué à doter son pays d’un réseau digne de ce nom. L’homme aux 100 brevets a aussi inventé l’agenda électronique et le portefeuille virtuel. Depuis dix ans, il travaille auprès du Premier ministre Manmohan Singh pour faire de l’innovation le moteur de la croissance indienne. Toujours en quête de nouvelles visions, il a lancé avec Hubert Védrine un think tank d’une quinzaine de personnalités internationales, pour réfléchir aux modèles de développement futurs.

Ce monde est-il vraiment dépassé?

Tout ce que nous faisons aujourd’hui est obsolète. Prenez l’éducation. Voilà quinze ans, on a décidé qu’il fallait cinq années pour obtenir un master : cela n’a plus de sens. Il suffit de regarder les enfants d’aujourd’hui : j’ai une petite-fille de 3 ans en Californie, elle utilise Skype chaque jour, seule, pour m’appeler. Elle n’est pas spéciale, juste normale. Nous sous-estimons ces enfants : quand ils auront 6 ans et iront à l’école, à quoi servira leur professeur?   Leur cerveau n’est pas configuré comme le nôtre, car ils grandissent dans un écosystème différent. Il faut aussi sortir des catégories : je ne serai plus ingénieur toute ma vie, je pourrai être manager, politicien, artiste, inventeur! Les enfants d’aujourd’hui vivront cent quinze ans, et les générations suivantes, peut-être encore plus longtemps, du fait des avancées de la recherche en biotechnologies et nanotechnologies.   Autre exemple : pourquoi un médecin devrait-il se souvenir de chaque mot désignant la moindre partie du corps humain? Tout est disponible sur le Web! Il s’agit d’apprendre non plus à mémoriser cette masse d’informations, mais à l’utiliser au mieux. Les nouvelles technologies offrent des possibilités bien supérieures à la capacité d’adaptation des êtres humains. Nos leaders ne regardent pas le futur en face, car ils en ont peur. 

Ne sont-ils pas en train de prendre conscience de cette révolution technologique?

Je ne le crois pas. Pendant la crise financière, aux Etats-Unis, on a voulu protéger les banques plutôt que de les laisser disparaître. Mais le système bancaire actuel est condamné: demain, l’argent sera disponible sur votre smartphone, nous n’aurons plus besoin d’imprimer des billets, de les stocker et de les faire circuler physiquement. Dans l’éducation aussi, notre approche est dépassée. Finie l’époque où il suffisait de faire des études pour décrocher un emploi dans une grande entreprise, qui vous offrait protections et garanties tout au long de votre carrière. Aujourd’hui, vous devez la plupart du temps créer votre propre emploi, mais personne ne vous l’a appris ! Résultat : le chômage sévit partout. 

L’innovation technologique n’en est-elle pas parfois responsable, par exemple quand les robots remplacent les hommes?

Depuis quinze ans, la technologie nous a beaucoup apporté : elle a réduit la mortalité, accru la longévité, amélioré les communications, les transports. La qualité de vie n’a cessé de progresser. Et pourtant, ce n’est pas le cas du bien-être ressenti… Car la technologie n’est qu’un outil. En quinze ans, beaucoup de problèmes n’ont pas été résolus : la pauvreté, la faim, le terrorisme. La réponse est sans doute dans la formation des individus : comment préparer chacun à chercher en soi, et pas forcément à l’extérieur, la solution à ses problèmes.   En Inde, les gens se plaignent aujourd’hui de leur téléphone mobile, dont ils sont devenus esclaves ; voilà dix ans, ils n’avaient même pas de téléphone ! Il leur manque quelque chose, il nous manque tous quelque chose : avoir appris à travailler sur nous-mêmes. Nous nous sommes concentrés sur la fabrication de produits zéro défaut au lieu de nous concentrer sur les hommes. 

 

Comment renverser le cours des choses?

Il faut d’abord reconnaître que tout est en train de changer. Prenez les banques : nous n’avons pas besoin d’immenses sièges sociaux ; nous avons juste besoin de confiance. L’éducation : je n’ai plus besoin de professeur qui délivre du savoir, mais d’un mentor qui m’accompagne. Pour apprendre, seules trois choses sont indispensables : la motivation, le temps, les contenus. La santé : je n’ai pas besoin d’un médecin chaque fois que j’ai un rhume. La démocratisation de l’information redonne du pouvoir aux citoyens pour prendre leur destin en main. 

Elle ne garantit pas forcément la capacité d’innovation…

Il est vrai que, ces cinquante dernières années, presque toutes les technologies clefs nous sont venues des Etats-Unis. Mais rien n’empêche d’utiliser ces technologies, qui se sont largement démocratisées, pour inventer un autre monde. Le modèle américain, fondé sur un cycle de consommation très court, n’est pas tenable. Cela peut fonctionner pour 300 millions de personnes, pas pour 7 milliards. Aujourd’hui, les meilleurs cerveaux du monde travaillent à résoudre les problèmes des riches et non ceux des pauvres. Il faut changer de perspective : Bangalore est devenu le back-office des Etats-Unis, pourquoi l’Inde ne serait-elle pas plutôt le back-office de Bangalore ? 

Vous dénoncez la course au gigantisme des villes…

Pourquoi les mégalopoles sont-elles devenues l’unique modèle de développement ? Avec Internet, avons-nous vraiment besoin de concentrer les administrations gouvernementales dans une seule et même ville ? Notre modèle urbain actuel est fondé sur le système américain, où l’on prend chaque matin sa voiture pour aller travailler, avec un trajet de plus en plus long. On construit des parcs technologiques occupés de 9 à 17 heures, le reste du temps, routes, parkings, bureaux sont vides.   C’est un non-sens, à l’heure du pétrole cher! Demain, nous irons au travail à pied et non en voiture. Ce qui suppose de redessiner les villes. Les nouvelles technologies permettent d’envisager de créer des emplois localement. Cela ne veut pas dire renoncer à la globalisation. Les puces électroniques continueront probablement à parcourir des milliers de kilomètres, mais pourquoi les tomates que nous consommons le devraient-elles? 

En quoi des pays comme l’Inde peuvent-ils nous inspirer dans cette quête?

Nous réfléchissons depuis plusieurs années à un autre modèle de développement, que je qualifierais de « gandhien » – fondé sur la simplicité, l’accessibilité, la satisfaction des besoins essentiels, la confiance et la non-violence. Les technologies peuvent nous y aider. Il ne s’agit pas de faire du socialisme. Il faut arrêter de penser le monde en termes de socialisme ou de capitalisme.   Ces prismes ne sont plus valables. En Inde, compte tenu de la taille de la population et de la pauvreté, tout ce que nous développons doit être abordable, évolutif et donc durable. Nous devons apprendre à créer dans un monde aux ressources de plus en plus rares et aux inégalités de plus en plus criantes. Cela nous a conduits au concept d’innovation frugale : une innovation peu coûteuse, mais profitable au plus grand nombre.   Le Dr Devi Shetty, qui a réussi à baisser fortement les prix des opérations cardiaques dans notre pays, vient d’ouvrir dans les Caraïbes un hôpital pour la clientèle américaine : il y propose des interventions à 6000 dollars, au lieu d’un prix moyen de 75000 dollars! C’est un exemple de ce que nous pouvons décliner dans le reste du monde. 

L’innovation n’est pas seulement technologique, disiez-vous?

En effet. Un jour, je roulais en zone rurale, je suis tombé en panne, je me suis arrêté dans un village. Un jeune homme a ouvert le capot de ma voiture, il y avait une fuite dans le radiateur. Je lui ai demandé s’il avait les outils nécessaires pour le réparer, il a dit « non, mais pas de problème, je vais le faire ». Il est parti dans sa cuisine, est revenu avec du curcuma qu’il a mis dans le radiateur, et la fuite a été stoppée ! Car cette épice possède des propriétés coagulantes ! Cela n’allait pas durer longtemps, mais allait me permettre de parcourir 50 miles, jusqu’à la prochaine ville.   Voilà un exemple d’innovation locale, et frugale. Il en existe beaucoup d’autres. Il faut aider ces gens et leur redonner du pouvoir localement. La gouvernance de demain sera décentralisée et participative. Le pouvoir ne pourra plus être concentré, à cause de la démocratisation de l’information et des progrès de la connectivité. 

Quel est le secret de la créativité?

Une femme au foyer, qui règle des problèmes quotidiens, peut se révéler très innovante. Etre créatif suppose d’abord de bien se connaître, de savoir quelles sont ses compétences, ce qu’on peut apporter, et d’avoir confiance en ses capacités. Cela suppose aussi d’être capable de travailler en collaboration avec des personnes aux profils différents. Le drame des business schools, c’est qu’elles vous apprennent à extraire la valeur, pas à la créer par vous-même. 

Lu dans l’Express

Le conseil constitutionnel : une institution politisée et obsolète à supprimer

 

 Le conseil constitutionnel : une institution politisée et obsolète à supprimer

 

Rares sont ceux qui osent mettre en cause cette « haute » institution après la décsion d’annuler notamment la taxe de 75% voulue par Hollande. Pourtant cette institution n’a aucune légitimité démocratique et technique ; Elle est forcément non démocratique puisque les personnalités sont toutes de droite (excepté Charasse, en rupture de banc avec le PS,)  nommé là par Sarkozy pour gêner les socialistes). Le Conseil constitutionnel est composé de neuf membres nommés par le président de la République et les présidents des chambres parlementaires. Les anciens présidents de la République sont également membres de droit du Conseil ;  Pourquoi membres de droit ? En raison des principes de  monarchie républicaine ? Sans doute puisqu’en outre les trois concernés (Chirac, Giscard et Sarkozy) ont des rapports assez vagues voire ambigus avec le droit. En réalité, la plupart des membres ont quelques notions de droit mais ils n’ont pas exercé dans ce domaine consacrant l’essentiel de leur vie à la politique. En bref c’et un conseil de politiciens  (et qui le restera même si la gauche nomme se membres. On peut effectivement douter sérieusement de l’indépendance d’une telle institution qui eut notamment pour Président Roland Dumas , cité dans plusieurs faires juridiques, condamné même, et récemment avocat du dictateur Gbagbo ! Certes les membres actuels n’ont pas ce profil moral douteux mais ils ne sont pas pour autant neutres politiquement loin s’en faut. Evidemment, ils sont satisfaits de faire un croche pied à Hollande, notre naïf présidente qui croit qu’on peut faire payer les riches pour  sauver la France du déclin ; Une vraie croyance d’enfant de cœur, une maladresse technique et finalemenet une hypocrisie. Cette fameuse taxe de 75% ne rapporterait que 500 millions ; il aurait sans doute été plus judicieux de s’attaquer aux détournements fiscaux de riches. En effet ces derniers sont tous entourés par des armées de fiscalistes pour échapper à l’ impôt et il n’était pas nécessaire de créer un impôt supplémentaire, uniquement pour faire croire au petit peuple que la justice fiscale était restaurée ; il est vraisemblable que peu observateurs s’attaqueront au conseil constitutionnel,l’ intelligentsia est légitimiste, servile aussi vis-à-vis du pouvoir et des puissances financières. Reste que la France pourrait facilement se passer d’une institution inutile et partisane  et transférer par exemple les pouvoirs au Conseil d’Etat autrement plus compétent et plus neutre.

Composition actuelle du Conseil

Nom

Mandat

Nommé par

Jean-Louis Debré – Président 2007-2016 Jacques Chirac
Valéry Giscard d’Estaing 1981-à vie Membre de droit, il ne siège que depuis 2004[7].
Jacques Chirac 2007-à vie Membre de droit, il ne siège plus depuis mars 2011
Nicolas Sarkozy 2012-à vie Membre de droit, il siège depuis juin 2012
Pierre Steinmetz 2004-2013 Jacques Chirac
Jacqueline de Guillenchmidt 2004-2013 Christian Poncelet
Claire Bazy-Malaurie 2010-2013 Bernard Accoyer
Renaud Denoix de Saint Marc 2007-2016 Christian Poncelet
Guy Canivet 2007-2016 Jean-Louis Debré
Michel Charasse 2010-2019 Nicolas Sarkozy
Hubert Haenel 2010-2019 Gérard Larcher
Jacques Barrot 2010-2019 Bernard Accoyer
Membre de droit = membre à vie en tant qu’ancien président de la République

 

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