Archive pour le Tag 'obligatoire'

Contrôle technique des deux-roues obligatoire

Contrôle technique des deux-roues obligatoire

Le Conseil d’État donne deux mois au gouvernement pour instaurer le contrôle technique des deux-roues

Le Conseil d’État a donné jeudi 1er juin au gouvernement deux mois pour instaurer le contrôle technique pour les deux-roues motorisés, conformément à une disposition imposée au niveau européen mais jamais mise en pratique par la France. Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a immédiatement réagi, affirmant que le gouvernement appliquerait «bien entendu la décision du Conseil d’État» et que lui-même préciserait «dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique», dans un communiqué.

Défense : rétablir le service militaire obligatoire

Défense : rétablir le service militaire obligatoire


« Notre capacité à être une force expéditionnaire ne nous rend pas instantanément aptes à conduire une guerre de haute intensité ». Les mots du chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard, face à la commission de la défense de l’Assemblée nationale sont sans appel. L’invasion russe en Ukraine fait revenir le sujet des conflits de haute intensité sur la table et les chefs d’état-major des armées n’ont pas hésité à émettre des réserves sur la capacité de l’armée française à faire face à ce type de conflit.
.

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

Les Forces armées françaises d’active comprennent du personnel militaire d’active professionnel et du personnel civil. En 2018, les Forces armées comptent 206 317 militaires d’active et 61 287 personnels civils, soit un total de 267 604 hommes et femmes.

Dans les années 60, la France a compté environ 700 000 personnes dans son armée. Aujourd’hui l’armée de terres ne compte environ que 100 000 personnes. Il faudrait ajouter des chiffres de la réserve opérationnelle mais qui se limite environ 30 000 personnes. Bref, la France serait tout juste capable de mobiliser autant de force que celle d’Ukraine !!

En Ukraine où la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

« Accessoirement » le rétablissement du service militaire constituerait un des moyens d’insertion pour une meilleure appropriation des valeurs républicaines.

Politique de défense : rétablir le service militaire obligatoire

Politique de défense : rétablir le service militaire obligatoire


« Notre capacité à être une force expéditionnaire ne nous rend pas instantanément aptes à conduire une guerre de haute intensité ». Les mots du chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard, le 13 juillet dernier face à la commission de la défense de l’Assemblée nationale sont sans appel. L’invasion russe en Ukraine fait revenir le sujet des conflits de haute intensité sur la table et les chefs d’état-major des armées n’ont pas hésité à émettre des réserves sur la capacité de l’armée française à faire face à ce type de conflit.
>

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

Les Forces armées françaises d’active comprennent du personnel militaire d’active professionnel et du personnel civil. En 2018, les Forces armées comptent 206 317 militaires d’active et 61 287 personnels civils, soit un total de 267 604 hommes et femmes.

Dans les années 60, la France a compté environ 700 000 personnes dans son armée. Aujourd’hui l’armée de terres ne compte environ que 100 000 personnes. Il faudrait ajouter des chiffres de la réserve opérationnelle mais qui se limite environ 30 000 personnes. Bref, la France serait tout juste capable de mobiliser autant de force que celle d’Ukraine !!

En Ukraine où la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

« Accessoirement » le rétablissement du service militaire constituerait un des moyens d’insertion pour une meilleure appropriation des valeurs républicaines.

Politique de défense : rétablir le service militaire obligatoire

Politique de défense :  rétablir le service militaire obligatoire

 

 

 

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait  surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres  moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

Les Forces armées françaises d’active comprennent du personnel militaire d’active professionnel et du personnel civil. En 2018, les Forces armées comptent 206 317 militaires d’active et 61 287 personnels civils, soit un total de 267 604 hommes et femmes.

Dans les années 60, la France a compté environ 700 000 personnes dans son armée. Aujourd’hui l’armée de terres ne compte environ que  100 000 personnes. Il faudrait ajouter des chiffres de la réserve opérationnelle mais qui se limite environ 30 000 personnes. Bref, la France serait tout juste capable de mobiliser autant de force que celle d’Ukraine !!

En Ukraine où  la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine va se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

« Accessoirement »  le rétablissement du service militaire constituerait un des moyens d’insertion pour une meilleure appropriation des valeurs républicaines.

 

Défense : : rétablir le service militaire obligatoire

Défense : : rétablir le service militaire obligatoire

 

 

 

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait  surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres  moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

Les Forces armées françaises d’active comprennent du personnel militaire d’active professionnel et du personnel civil. En 2018, les Forces armées comptent 206 317 militaires d’active et 61 287 personnels civils, soit un total de 267 604 hommes et femmes.

Dans les années 60 la France a compté environ 700 000 personnes dans son armée. Aujourd’hui l’armée de terres ne compte environ que  100 000 personnes. Il faudrait ajouter des chiffres de la réserve opérationnelle mais qui se limite environ 30 000 personnes. Bref, la France serait tout juste capable de mobiliser autant de force que celle d’Ukraine !!

En Ukraine où  la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine va se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

« Accessoirement »  le rétablissement du service militaire constituerait un des moyens d’insertion pour une meilleure appropriation des valeurs républicaines.

 

 

Géopolitique : rétablir le service militaire obligatoire

Géopolitique : rétablir le service militaire obligatoire

 

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait  surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres  moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

. En Ukraine, la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine va se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

 

Service militaire obligatoire dès 2023……En Lettonie

 Service militaire obligatoire dès 2023……En Lettonie

 

Le contexte géopolitique amène évidemment à s’interroger sur les effectifs militaires. Ainsi par exemple en Ukraine,  on a décidé une mobilisation de tous les citoyens. Le problème notamment c’est que la plupart de ses citoyens ne disposaient  d’aucune formation militaire. Du coup, le manque d’efficacité de l’armée et les pertes humaines sont considérables.

Dans les pays baltes pour l’instant la Lettonie, qui comme la France avait abandonné le service militaire obligatoire, a décidé de le rétablir des 2023. En France pour des raisons essentiellement bassement politiciennes on a abandonné totalement le service militaire pour le remplacer par un ersatz de service qui n’a rien de national et encore moins de militaire.

Le problème c’est qu’en cas de conflit significatif,  inévitablement la remobilisation sera nécessaire et on va se heurter au manque d’expérience de la plupart des appelés

C’est pourquoi la Lettonie a décidé la restauration du service militaire obligatoire dans un contexte de tensions croissantes avec la Russie voisine et de guerre en Ukraine. «Le système militaire actuel de la Lettonie a atteint ses limites. En même temps, nous n’avons aucune raison de penser que la Russie va changer de comportement», a expliqué le ministre de la défense de la Lettonie, Artis Pabriks,  à la presse.

Selon Artis Pabriks, le service militaire obligatoire, qui ne concernera que les hommes, sera rétabli en 2023. Gatis Priede, membre de la Garde nationale, a salué cette décision, la «meilleure nouvelle» qui, selon lui, aurait dû être prise au moment de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. «C’est la bonne chose à faire: former davantage de réservistes pour notre armée et pour la force globale de l’Otan, qui fait encore cruellement défaut dans la région de l’Europe du Nord et de la Baltique», a-t-il déclaré à l’AFP.

 

Deux roues : contrôle technique bientôt obligatoire

Le  Conseil d’État a signifié que cette mesure serait appliquée dès le 1er octobre pour les deux-roues de plus de 125 cm3 .

Le contrôle technique permettra de réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l’air

Pour les trois ONG qui sont à l’origine de ce recours, il s’agit d’une victoire. Favorables au contrôle technique, elles estiment que ce dernier permettra de « réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l’air ». Figurant parmi les trois requérantes, l’association Respire, s’est félicitée sur Twitter de cette décision : « Le Conseil d’État donne au gouvernement d’@Elisabeth_Borne l’occasion de concrétiser ses ambitions écologiques : il lui impose d’instaurer le contrôle technique au 1er octobre 2022. »

 

Pour le vote obligatoire ?

Pour le vote obligatoire ?

 

 

 

Imposer le vote aux citoyens ne va pas forcément renforcer leur participation au scrutin électoral. Explications. Par Jean-Benoit Pilet, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Fernando Feitosa, McGill University ( « le Monde »)

 

Tribune

 

 

Avec un taux de participation de 63,23 % pour le second tour de l’élection présidentielle (à 17h), en baisse de près de 2 points par rapport au premier tour et aux scrutins précédents, la question de l’abstention a été au cœur de l’attention médiatique. En effet, les chiffres de la participation électorale demeurent bien d’ordinaires plus élevés pour les présidentielles que pour les autres scrutins. À titre d’exemple, en 2019, aux élections européennes, 50,7 % des inscrits avaient voté, et ce chiffre est même descendu à 33,4 % au premier tour des élections régionales de 2021.

Le retrait du processus électoral d’un grand nombre d’électeurs observé actuellement en France, comme dans de nombreuses autres démocraties, mène à la question suivante : pourquoi certains citoyens votent-ils aux élections, alors que d’autres s’abstiennent ? Les chercheurs en sciences politiques et sociales se sont penchés sur cette question depuis plusieurs années, et ils ont identifié plusieurs facteurs qui peuvent expliquer la participation électorale des citoyens.

L’un des facteurs qui ressort de ces études est la conception du vote en tant que devoir civique (le « sense of civic duty » dans la littérature anglo-saxonneLa recherche a montré, par exemple, que la probabilité de voter augmentait 19 points de pourcentage lors de l’élection présidentielle américaine de 2008 quand un individu voit le vote comme un devoir civique plutôt qu’un choix personnel.

Dans cette perspective, le problème de l’abstention en France est possiblement lié au fait qu’un grand nombre des citoyens français ne pensent pas que le vote représente un devoir civique. Ainsi 36 % des individus interrogés dans le cadre de la dernière étude « Making electoral democracy work » (MEDW) en France (en 2014) ont déclaré que, selon eux, le vote n’est pas un devoir civique. Les faibles niveaux de devoir civique sont particulièrement prononcés parmi les nouvelles générations de citoyens, qui constitueront la majorité de la population éligible à voter dans l’avenir .

 

Face à de tels niveaux de perception du vote comme devoir civique, l’une des questions qui peuvent se poser est de savoir si certaines actions ou réformes pourraient modifier la donne.

Les travaux antérieurs discutent notamment le rôle de la socialisation politique ou encore des programmes d’éducation civique, mais une réforme semble en particulier avoir un fort potentiel pour accroître la perception du vote comme un devoir civique : la mise en place du vote obligatoire, tel qu’il est pratiqué, par exemple, en Belgique ou encore au Brésil. Dans ces pays, l’abstention est moralement condamné par l’État, ce qui peut être accompagné des sanctions de nature financière (le payement d’une amende) ou même administrative (comme l’impossibilité temporaire de l’obtention d’un passeport par les abstentionnistes au Brésil).

Dans un article publié dans le Electoral Law Journal, en 2020, Fernando Feitosa, André Blais et Ruth Dassonneville montrent que le vote obligatoire peut être un mécanisme d’incitation et de renforcement de l’idée que le vote est un devoir civique. Les auteurs le font en analysant l’abolition du vote obligatoire au Chili, en 2012, et en explorant dans quelle mesure la perception du vote comme un devoir civique s’est détérioré après l’abandon de l’obligation de voter dans le pays.

Avec cette approche méthodologique, les auteurs constatent que le devoir civique a diminué de 10 points de pourcentage, en moyenne, après la mise en œuvre de cette importante réforme électorale, résultat également observé lorsque les auteurs examinent les données de l’International Social Survey Program (ISSP).

Pourquoi le vote obligatoire est-il positivement associé au devoir civique ? La logique est simple. En plus – et peut-être de manière plus importante que – de simplement remplir une fonction instrumentale, les lois représentent un mécanisme par lequel les États créent ou renforcent les normes sociales. Autrement dit, en définissant une action donnée comme « légale » ou « illégale », l’État signale à la population qu’une telle action est « bonne » ou « mauvaise » sur le plan moral, affectant la perception du public sur la façon dont un « bon » citoyen doit se comporter. De ce point de vue, en établissant que le vote est obligatoire, l’État signale qu’un « bon » citoyen vote, et, en revanche, qu’un « mauvais » citoyen s’abstient lors des élections, association qui favorise la perception du votre comme devoir civique de voter chez les citoyens.

L’étude de Feitosa, Blais et Dassonneville le montre, le vote obligatoire peut avoir une influence significative sur la perception du vote comme devoir civique, et par là sur la participation électorale.

Cependant, d’autres travaux montrent également que le vote obligatoire peut avoir des conséquences moins positives. Diverses analyses ont montré, par exemple, qu’en forçant les citoyens à voter, l’État peut rendre les gens plus insatisfaits par rapport à la politique. De plus, des études ont montré que le vote obligatoire peut même réduire le lien entre les préférences politiques des individus et leur choix électoral, et, par cela, la représentation des certains groupes des citoyens à la politique.

En d’autres termes, il serait naïf de croire que le vote obligatoire constituerait la solution miracle à toutes les difficultés de la participation électorale en France, ou ailleurs.

Malgré cela, il est important de souligner que ce mécanisme peut avoir des vertus en période de hausse de l’abstention. Son avantage principal n’est pas de forcer les électeurs à voter mais plutôt de modifier la perception que les citoyens ont de l’acte de voter. Rendre le vote obligatoire peut contribuer à diffuser une norme sociale selon laquelle voter est un devoir citoyen, et par là à revaloriser la participation politique au sens large. En ce sens, le vote obligatoire montre comment les institutions peuvent contribuer à façonner le rapport des citoyens à la politique, un aspect souvent négligé dans les débats médiatiques, politiques et sociaux.

______

Par Jean-Benoit Pilet, Professeur de Science Politique, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Fernando Feitosa, Postdoctoral fellow, McGill University.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Jean-Benoit Pilet et Fernando Feitosa

Covid: Vaccination obligatoire pour tous en Autriche

Covid: Vaccination obligatoire pour tous en Autriche

Il sera évidemment intéressant le moment venu de comparer les situations sanitaires de pays qui ont choisi des systèmes de protection différents caractérisés par des mesures plus ou moins restrictives. Certains pays à l’extrême ont décidé de négliger l’existence du virus ( Pendant un moment par exemple au Royaume-Uni, l’un des pays proportionnellement les plus touchés) quand d’autres au contraire ont pris des mesures très radicales. Certains comme en Autriche ayant décidé de rendre obligatoire la vaccination pour tous. Les  Autrichiens de plus de 18 ans doivent à partir de samedi se faire vacciner contre le Covid-19, sous peine d’encourir une forte amende, une mesure sans précédent dans l’Union européenne. La loi, adoptée le 20 janvier par le Parlement, a été promulguée par le président vendredi, l’aboutissement d’un processus entamé en novembre face à la propagation fulgurante de la pandémie. Le gouvernement a décidé d’opter pour la manière forte malgré les critiques, se démarquant de ses partenaires européens.

COVID: VACCINATION OBLIGATOIRE EN AUTRICHE

COVID:  VACCINATION OBLIGATOIRE EN AUTRICHE

L’Autriche va devenir « début février » le premier pays d’Europe à rendre « obligatoire » la vaccination contre le Covid-19, sous peine de forte amende, a indiqué ce dimanche le chancelier autrichien, Karl Nehammer.

« Comme prévu, nous allons rendre la vaccination obligatoire début février » pour les adultes, a indiqué à Vienne en conférence de presse le chef conservateur du gouvernement, qui dirige ce pays avec les écologistes.

« Après, des contrôles seront effectués » et ne pas être vacciné constituera un « délit » passible de « sanctions » financières variant entre 600 et 3.600 euros, en cas de récidive.

 

Covid- Vaccination obligatoire: trop d’attentisme du gouvernement

Covid-

Covid- Vaccination obligatoire: trop d’attentisme du gouvernement

 

 

Il est clair que le gouvernement ne cesse de tourner autour du pot à propos du caractère obligatoire du vaccin . Officiellement, le nouveau pass vaccinal ne sera délivré qu’après constatation de cette  vaccination qui, elle, pour autant n’est pas encore devenu obligatoire ! L’obligation porte donc sur un document qui de facto suppose l’obligation vaccinale. Le problème, c’est que le gouvernement n’ose pas se prononcer clairement. Progressivement cependant l’idée avant notamment pour certaines catégories comme les enfants. Demain ce sera sans doute pour les personnes âgées ou les immuno déprimés puis vraisemblablement pour tout le monde car l’épidémie risque de n’être plus contrôle.

Pour le président de l’Association des médecins urgentistes de France, l’urgence est d’aboutir à une vaccination généralisée, incluant tous les âges de la population. «On doit être le plus possible vacciné, c’est là que se joue un jeu de globalité», a-t-il expliqué. Depuis le début de la campagne vaccinale dans l’Hexagone, l’injection pour les plus petits a fait l’objet d’une grande prudence de la part des autorités sanitaires et scientifiques. La Haute Autorité de santé (HAS), dans son avis du 25 novembre 2021 et le Comité d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), dans son avis du 6 décembre 2021, ont finalement recommandé la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque, ainsi que pour ceux vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée.

À noter cependant quesur le plateau de TF1 le 15 décembre, le ton a commencé à changer. Le président avouait, pour la première fois, ne pas exclure cette éventualité. «C’est tout à fait possible, « . 

Santé-Vaccin obligatoire, ceinture de sécurité, même combat ?

Santé-Vaccin obligatoire, ceinture de sécurité, même combat ?

L’obligation de s’attacher en voiture a mis du temps avant d’être acceptée en Allemagne. Pour l’hebdomadaire Der Spiegel, les discussions des années 1970 sur le sujet sont comparables aux débats actuels concernant l’obligation vaccinale.

Notons que l’obligation vaccinale et l’interdiction d’alcool au volant constituent une comparaison encore plus pertinente car dans les deux cas c’est aussi la vie des autres qui est en danger .NDLR

 

Doit-on sacrifier sa liberté individuelle au profit de la sécurité de tous ? En Allemagne, cette question est au cœur des débats publics, depuis la prise de position du chancelier Olaf Scholz, début décembre, en faveur d’une obligation vaccinale contre le Covid-19. Partisans d’une telle mesure, le ministre-président de Bavière conservateur Markus Söder et le ministre des Finances libéral Christian Lindner l’ont, entre autres, comparée au port de la ceinture de sécurité, devenue obligatoire à l’ouest du pays en 1976.

“Le combat culturel sur l’obligation de la ceinture de sécurité rappelle fortement les débats actuels sur la vaccination obligatoire”, approuve Der Spiegel. À la fin des années 1970, l’utilisation de la ceinture en voiture n’allait pas de soi outre-Rhin, mais la modernisation des voitures et la multiplication des accidents a poussé les autorités à agir. À l’époque – “et c’est toute l’ironie de l’histoire” –, la vaccination contre la variole était imposée.

« Une injection passait encore, mais donner des consignes aux automobilistes était considéré comme trop intrusif.”

 

Vaccination obligatoire: trop d’attentisme du gouvernement

Vaccination obligatoire: trop d’attentisme du gouvernement

 

 

Il est clair que le gouvernement ne cesse de tourner autour du pot à propos du caractère obligatoire du vaccin . Officiellement, le nouveau pass vaccinal ne sera délivré qu’après constatation de cet vaccination qui elle pour autant n’est pas encore devenu obligatoire ! L’obligation porte donc sur un document qui de facto suppose l’obligation vaccinale. Le problème, c’est que le gouvernement n’ose pas se prononcer clairement. Progressivement cependant l’idée avant notamment pour certaines catégories comme les enfants. Demain ce sera sans doute pour les personnes âgées ou les immuno déprimés puis vraisemblablement pour tout le monde car l’épidémie risque de n’être plus contrôle.

Pour le président de l’Association des médecins urgentistes de France, l’urgence est d’aboutir à une vaccination généralisée, incluant tous les âges de la population. «On doit être le plus possible vacciné, c’est là que se joue un jeu de globalité», a-t-il expliqué. Depuis le début de la campagne vaccinale dans l’Hexagone, l’injection pour les plus petits a fait l’objet d’une grande prudence de la part des autorités sanitaires et scientifiques. La Haute Autorité de santé (HAS), dans son avis du 25 novembre 2021 et le Comité d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), dans son avis du 6 décembre 2021, ont finalement recommandé la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque, ainsi que pour ceux vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée.

À noter cependant quesur le plateau de TF1 le 15 décembre, le ton a commencé à changer. Le président avouait, pour la première fois, ne pas exclure cette éventualité. «C’est tout à fait possible, « . 

Vaccination obligatoire: Le gouvernement n’assume pas ses responsabilités

Vaccination obligatoire: Le gouvernement n’assume pas ses responsabilités

«Le pass vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale», adéclaré Olivier Véran. Pour le sénateur Alain Houpert et le député Philippe Gosselin, il devrait en assumer les éventuels conséquences juridiques et pécunières. (Figaro) 

 

TRIBUNE -

De petits pas en petits pas, de dénégations en aveux à demi-mots, l’Etat finira par arriver à ses fins inavouées depuis le début de la séquence covidienne: imposer -mais «à titre volontaire»- une vaccination généralisée -mais «à titre facultatif – à l’ensemble de la population, à partir de douze ans (officiellement). Le projet de loi «renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire» qu’il présente au pas de charge entre deux réveillons n’a qu’un objectif: instituer la vaccination obligatoire de facto. Pourquoi cette volonté masquée? Cette politique sanitaire de gribouille a de nombreuses causes, à l’image de la gestion calamiteuse de la crise depuis le «nous sommes en guerre», mais nous en retiendrons deux concernant la question vaccinale:

1° L’État ne veut pas assumer devant des instances juridictionnelles des droits de l’homme, ni aujourd’hui ni demain, les conséquences pour «toute la population» du caractère «obligatoire» d’être vacciné contre la covid-19 et ses variants, de gré ou de force, c’est-à-dire sous peine de sanctions punitives. Aux yeux de ses experts juridiques comme de nombreux juristes universitaires indépendants, de trop lourdes incertitudes contentieuses pèseraient, au regard des droits de l’homme, du point de vie de la liberté individuelle, de l’ingérence dans le droit au respect de la vie privée et de la liberté de conscience, à décréter l’obligation vaccinale avec un vaccin n’offrant pas tout le recul de la science ni de l’expérience clinique. La circonstance que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ait rejeté le 24 août dernier une requête de 672 pompiers martiniquais contre l’obligation vaccinale contre la Covid-19 qui leur était prescrite par la loi du 5 août 2021 ne change rien, cette irrecevabilité étant d’ordre procédurale, les requérants prenant à tort et à travers cette Cour pour un «juge des référés», ce qu’elle n’est pas. Voilà la première raison non assumée par l’Etat devant les Français.

Toute vaccination à caractère obligatoire par la loi aurait une conséquence : l’Etat devrait en assumer les éventuels préjudices qui pourraient en résulter.

2° Ce que craint l’Etat dans l’ordre international, il le craint ensuite au titre de la protection mesquine de ses finances publiques. Toute vaccination à caractère obligatoire par la loi aurait une conséquence: l’Etat devrait en assumer les éventuels préjudices qui pourraient en résulter. C’est le principe à la fois de Solidarité nationale, lorsqu’une sujétion est imposée à tous par l’autorité de la loi, comme aussi le principe de responsabilité de l’État du fait des lois. Ces grands principes ont trouvé à se traduire dans la reconnaissance, grâce à l’œuvre législative sous le général De Gaulle, avec la loi n°64-643 du 1er juillet 1964, du principe de réparation de tout dommage imputable directement à une «vaccination obligatoire». Puis, en 2004, cette obligation assumée par l’État fut confiée par lui à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM). En rendant «obligatoire» pour tous, et non plus seulement les personnels d’établissements de santé, médico-sociaux ou assimilés (cas du personnel de SDIS) la vaccination contre la Covid-19, l’Etat serait dès lors tenu, par application des règles codifiées désormais à l’article L. 3111-9 du code de la santé publique, de garantir à chaque Français la réparation intégrale des préjudices directement imputables à cette vaccination obligatoire par l’intermédiaire de l’ONIAM, si, hélas, une personne en subissait des effets indésirables, immédiatement ou à terme. C’est d’ailleurs ce que l’État n’a pas pu faire autrement que de concéder, par l’article 18 de sa loi du 5 août 2021, en étendant le droit à la prise en charge par l’ONIAM mais aux seules personnes vaccinées à titre, cette fois, «obligatoire» contre la Covid-19 (cas des personnels de santé et assimilés). Laissant ainsi sur le bas-côté des exclus environ 70 % de la population, vaccinée, mais…à titre «volontaire».

C’est parce que l’État ne veut pas assumer cette conséquence, pour des raisons de mesquineries de Bercy, qu’il se défausse en bricolant le montage juridique scabreux d’un « passe vaccinal » pour tous

C’est parce que l’État ne veut pas assumer cette conséquence, pour des raisons de mesquineries de Bercy, qu’il se défausse en bricolant le montage juridique scabreux d’un «passe vaccinal» pour tous, mais seulement à titre pseudo-volontaire pour tous ceux qui veulent continuer d’avoir potentiellement accès aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels ou encore aux transports interrégionaux! Bref, la vaccination ou la mort sociale, choisissez, volontairement. Cette politique de discrimination honteuse doit être corrigée par une mesure de justice absolue: que l’Etat assume les conséquences de son obligation vaccinale de facto en étendant à tous ceux qui, depuis la loi du 31 mai 2021 instituant le «passe sanitaire» avec schéma vaccinal complet, comme demain avec ce «passe vaccinal», n’ont eu ou n’auront d’autre choix prétendument «libre et éclairé» que de se faire vacciner, en étendant la compétence de l’ONIAM à toute vaccination contre la Covid-19 effectuée dans le cadre de l’un ou l’autre de ces «Passes». Alors l’État, assumant enfin devant tous les Français sa responsabilité sanitaire au lieu de se défausser sur leur civisme contraint, redonnera confiance à la Nation dans la politique vaccinale qu’il «conduit». A moins que le Gouvernement n’amende son texte mal ficelé en garantissant ce droit pour tous à l’ONIAM, c’est le sens de l’amendement que défendrons lors des «débats» devant la Représentation nationale. On verra bien si le masque tombe.

12345...7



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol