Archive pour le Tag 'objectifs'

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EDF : nouvelle baisse des objectifs

EDF : nouvelle baisse des objectifs

 

L’action EDF qui déjà ne valait pas grand-chose (elle a perdu 90% de sa valeur) a encore chuté  de 12,01% à 10,33 euros soit sa plus forte baisse depuis l‘introduction en Bourse du groupe, le 18 novembre 2005.En cause la réduction de la demande électricité en France notamment mais surtout de nombreux réacteurs arraétés.  Aussi les incertitudes face au financement des énormes investissements à réaliser. La chute de 12% représente une perte de capitalisation boursière de quelque 4,2 milliards d‘euros par rapport à la clôture de vendredi, le titre affichant toutefois une hausse de 15,6% environ depuis le début de l‘année.  EDF table également pour 2018 sur un bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement (Ebitda) compris entre 14,6 et 15,3 milliards d‘euros, contre 15,2 milliards au moins attendus précédemment. “C‘est une surprise complète”, a déclaré un analyste basé à Paris, ajoutant qu‘il attendait des précisions d‘EDF à l‘occasion de la publication de son chiffre d‘affaires à fin septembre, prévue mardi. Le groupe prévoit une moindre disponibilité de certaines tranches nucléaires au début de 2018, sans préciser combien de réacteurs seront concernés. Il avait déjà fait état mercredi dernier d‘un hiver rendu “compliqué” par des contrôles plus nombreux et plus longs que d‘habitude et par des difficultés de compétences chez certains fournisseurs, reconnaissant implicitement de possibles retards de redémarrages de réacteurs. EDF a aussi a précisé lundi que la consommation d’électricité devrait reculer en France l‘an prochain, sa filiale de distribution Enedis anticipait désormais une baisse des volumes acheminés de 0,3% en 2018, et que la rémunération de la capacité au Royaume-Uni devrait baisser. Le groupe estime que ses investissements nets – hors Linky, nouveaux développements et cessions d‘actifs – devraient être proches de 11 milliards d‘euros en 2018 (contre 10,5 milliards prévus précédemment). Cette prévision inclut une accélération des investissements dans les énergies renouvelables, ainsi que ceux programmés dans le parc nucléaire français et le réseau de distribution. Dans ce contexte, EDF accélère son plan de performance présenté en avril 2016, l‘objectif de réduction des “Opex” en 2018 par rapport à 2015 étant porté à 800 millions d‘euros au lieu de 700 millions précédemment. Le plan de cessions de 10 milliards, prévu pour la fin 2020, devrait en outre être achevé en quasi-totalité fin 2018. EDF, dont l‘Etat détient 83,4% du capital, avait abaissé fin octobre son objectif 2017 de production d’électricité d‘origine nucléaire, pour la deuxième fois cette année, et ajusté à la baisse son objectif d‘Ebitda à la suite du report du redémarrage de la centrale de Tricastin.

Climat : de nouveaux objectifs pour la France

Climat : de nouveaux objectifs pour la France

 

Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, présentera dans deux semaines au conseil des ministres un plan d’action sur cinq ansa annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement. Sera ensuite fixé « dans le mois qui vient (…) un calendrier précis de mesures qui nous engageront au moins pour les cinq années qui viennent, avec des actions de court terme, de moyen terme et de long terme », a ajouté Christophe Castaner lors du compte rendu du conseil des ministres. Emmanuel Macron a souligné lors du conseil des ministres que la lutte contre le changement climatique et le terrorisme devaient être des priorités du quinquennat, a-t-il poursuivi. Le chef de l’Etat veut « que ce sujet ne nous quitte jamais » et « faire de la France un exemple » grâce à ce plan d’action, a dit Christophe Castaner. Emmanuel Macron a engagé, dès l’annonce jeudi de la décision du président Donald Trump d’extraire les Etats-Unis de l’Accord de Paris, une offensive diplomatique pour sauver cet accord signé par 195 pays en décembre 2015 après d’âpres négociations. « L’ambition du président de la République et de Nicolas Hulot est d’aller plus loin que les objectifs que nous nous étions fixés dans le cadre de la négociation de l’Accord de Paris », a-t-il précisé. Ce texte, qualifié d’historique, fixe le cadre d’engagements politiques, économiques et financiers visant à contenir la hausse de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2°C » en 2100 par rapport aux niveaux pré-industriels. Au niveau national, la France a fixé en 2015 comme objectifs de réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, de porter la part des énergies renouvelables à plus de 30% de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et de baisser à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité à horizon 2025.

COP 21 : des objectifs encore flous

COP 21 : des objectifs encore flous

 

Des notions encore bien floues dans le texte qui sera discuté en Allemagne par 195 pays. Un flou nécessaire pour faire adopter les orientations de COP 21. Avec en plus la liberté laissée à chaque pays de décider de sa politique de lutte contre le réchauffement climatique. Du coup la perspective de limiter ce réchauffement à 2 degrés paraît illusoire. Le texte a d’ailleurs bien maigri, il ne fait plus qu’une vingtaine de pages contre une centaine il y a un mois. Mais il joue encore sur les mots et inscrit des notions parfois contraires. Va-t-on décider d’un pic des émissions mondiales ou d’être neutre en carbone ce qui peut vouloir dire polluer d’un côté mais replanter des arbres de l’autre pour compenser ? Bref les délégués pourraient encore s’écharper sur ces notions. Cette semaine pourtant c’est la dernière ligne droite pour que le processus de discussion aboutisse à un texte avant la conférence de Paris. Laurent Fabius aimerait beaucoup que les délégués se mettent d’accord et qu’ils ne restent que quelques détails à régler au Bourget. Cela éviterait à la France en tant que présidente de la conférence d’avoir à trouver dans l’urgence un autre texte d’accord. Même si la plupart des pays font preuve de bonne volonté – plus de 150 ont donné leur contribution à la lutte contre le changement climatique – elles sont encore loin de permettre de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés. La question des financements doit aussi avancer. L’OCDE a comptabilisé 62 milliards de dollars pour le climat. Reste à en trouver près de 40 pour atteindre la somme promise à Copenhague pour aider les pays à s’adapter au climat futur.

 

C’est le plus grand forum scientifique sur le climat. Organisé avant la COP21, il a réuni à Paris 2.000 experts internationaux, du 7 au 10 juillet, afin de discuter des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. Car il est urgent de limiter notre pollution si l’on veut éviter la montée de la température moyenne du globe au-delà de 2°C d’ici 2100, chiffre décidé lors de la conférence climat de Copenhague de 2009. Actuellement, si nous ne faisons rien, il faut en fait s’attendre à un climat de 4°C de plus, préviennent les scientifiques réunis à Paris. Pour éviter d’atteindre cette hausse, nous ne devons pas envoyer dans l’atmosphère plus de 900 milliards de tonnes de CO2, un chiffre qui sera atteint d’ici 20 ans si nous poursuivons à notre rythme actuel. Les derniers constats scientifiques montrent que les effets du changement climatique sont déjà présents : vagues de chaleur, les inondations et fonte des glaces.  Les scientifiques rappellent qu’il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici 2050, si nous voulons arriver à zéro émission en 2100. C’est encore possible si nous mettons un prix au carbone, si nous investissons dans des transports, des villes propres. Cela ne représente qu’une petite part des milliards que nous allons consacrer dans nos futurs investissements d’infrastructures. Les scientifiques reconnaissent que les changements seront plus faciles à faire pour la production d’énergie, les voitures ou l’efficacité énergétique, mais qu’ils seront plus compliqués dans l’aviation, les transports routiers et maritimes.

Loi Macron : des objectifs secondaires (Piketty)

Loi Macron : des objectifs secondaires (Piketty)

 

Piketty confirme l’opinion générale, la loi Macron ne s’attaque pas à l’essentiel c’est à dire qui permettrait de vraiment de taire face au chômage. Une loi Macron finalement assez ésotérique qui traite de tout mais surtout de rien. Une espèce de loi cosmétique pour donner l’impression que le gouvernement engage de raies réformes structurelles et remet en cause sa politique économique. Une loi surtout fourre-tout dont l’économiste Marco Touati disait lundi soir sur BFM «  c’est comme si on voulait guérir une maladie grave avec doliprane ».  L’économiste Piketty  pour a ainsi estimé que le « problème des inégalités, c’est d’abord le chômage, et celui des jeunes ». La Loi Macron, qui prévoit de libéraliser certains secteurs comme les transports par bus, ne représente pas une solution. « La libéralisation est sans doute utile, mais ce n’est pas à la hauteur. Un quart des jeunes sont au chômage, ils ne vont pas tous devenir conducteur d’autocar », a ironisé l’auteur.  Une ironie d’autant plus mordante que le ministre de l’Economie assure s’être inspiré des thèses de Piketty pour rédiger son projet de loi, et qu’il a cité l’auteur à plusieurs reprises dans le discours qu’il a prononcé quelques minutes après l’intervention de ce dernier. Pour Thomas Piketty, la loi Macron s’attaque à des   »choses secondaires », qu’il oppose aux « choses essentielles ». Pour lui en effet, la priorité économique du jour est de lutter contre le chômage de masse en mettant fin à l’austérité budgétaire en Europe. L’économiste prône notamment la remise en cause du traité budgétaire européen adopté en France en 2012 qui vise à empêcher les Etats de creuser encore leur déficit. Une aberration aux yeux de Thomas Piketty qui pourfend la rigueur, ses conséquences sociales et son efficacité économique.  Et ce dernier de critiquer François Hollande qui, lorsqu’il était candidat à la présidentielle avait promis de renégocier lors de son arrivée au pouvoir. « Il est temps que le gouvernement français arrête de dire qu’il a renégocié ce traité, il n’a rien renégocié du tout », tranche l’économiste, pour qui la France devrait peser de tout son poids pour rouvrir les discussions sur ce thème en Europe.  L’auteur du best-seller mondial,   »Le Capital au XXIe siècle », qui a refusé la légion d’honneur il y a quelques semaines aurait accepté « tout de suite » l’invitation du Trésor à intervenir à cette conférence sur les inégalités, assurent ses organisateurs. Une belle occasion pour lui de pourfendre publiquement la loi Macron.

 

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

 

Le fameux « retournement »t de Hollande n’a pas convaincu Bruxelles. D’après la commission européenne, la France ne devrait ramener son déficit public qu’à 3,4% du produit intérieur brut en 2015, sensiblement plus que les 3,0% promis à ses partenaires européens, ce qui l’expose à des sanctions, selon les prévisions de la Commission européenne. Les économistes de Bruxelles ont revu lundi en baisse dans le même temps leur prévision de croissance du PIB 2015 à 1,5%, faisant peser des doutes sur la vigueur du « retournement » en cours entrevu par le président François Hollande.  Elle était de 1,7% auparavant, niveau sur lequel Paris a calé le programme de stabilité 2014-2017 qu’il vient de transmettre à la Commission. Celle-ci est en revanche très proche des prévisions du gouvernement français pour 2014 avec un PIB en hausse de 1,0% et un déficit public à 3,9% (contre respectivement 1,0% et 3,8% prévu par le programme de stabilité). A Paris, le ministre des Finances Michel Sapin a confirmé l’objectif d’un déficit public de 3,0% du PIB en 2015 sur la base des 50 milliards d’euros d’économies prévues dans le programme de stabilité voté la semaine passée. « Le gouvernement réaffirme sa détermination à mettre en œuvre le Pacte de responsabilité et de solidarité et à réaliser les 50 milliards d’euros d’efforts d’économies nécessaires pour ramener le déficit à 3% du PIB en 2015″, dit-il dans un communiqué. Il explique l’écart avec les prévisions de la Commission européenne par des anticipations de croissance un peu plus faibles et surtout « une prise en compte seulement partielle à ce stade » des économies programmées pour 2015.

Les objectifs de La Grèce étaient irréalisables !

Les objectifs de La Grèce étaient irréalisables !

Les objectifs d’assainissement budgétaires fixés à la Grèce par ses bailleurs de fonds internationaux étaient « irréalisables », contrairement à ceux assignés à l’Irlande, selon une étude de l’Organisation bancaire internationale (IIF) rendue publique jeudi.  En conséquence, l’IIF plaide pour que les bailleurs de fonds du pays surendetté, UE et FMI, assouplissent leurs exigences de rigueur et envisagent « un financement additionnel » en faveur du pays.  En Irlande, « les mesures d’ajustement ont été douloureuses mais plus gérables politiquement et socialement », écrit dans cette note Jeffrey Anderson, directeur pour les affaires européennes de l’IIF.  Dans le cas de l’Irlande, souvent présentée comme une success-story du redressement au pas de charge face au contre-exemple de la Grèce, qui vit sa sixième année de récession après trois ans de cure d’austérité, « les objectifs étaient réalisables. Ceux fixés à la Grèce ne l’étaient pas », note-t-il.   »Un ajustement budgétaire plus tempéré a aidé l’Irlande à réussir à retrouver de la croissance (…) Appliquer cet exemple à la Grèce pour aider à la relance nécessiterait un financement additionnel », ajoute-t-il.  L’UE n’a pas exclu d’envisager une telle rallonge, qui pourrait prendre la forme d’un nouvel effacement d’une partie de la dette grecque, si Athènes respecte la feuille de route d’austérité et réformes qui lui a été prescrite, mais aucun engagement n’a jusque là été pris.  Selon l’étude de l’IIF, ce nouveau coup de pouce à un pays qui bénéfice déjà de prêts UE-FMI de 240 milliards d’euros, et a procédé en 2011 et 2012 avec ses créanciers privés à deux restructurations de ses créances souveraines « aurait au final un coût bien moindre que si le PIB grec continue de chuter et si les doutes sur la solvabilité du pays ne reculent pas ».  L’IIF, qui a négocié avec Athènes son premier effacement de créances, a livré cet audit alors qu’Athènes et la troïka, représentant ses créditeurs officiels, peinent à s’entendre sur les modalités des mesures d’austérité et réformes dont le pays doit poursuivre la mise en oeuvre.  La Grèce a fait « des progrès significatifs » mais des questions restent à régler, ont affirmé jeudi la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI), après un ajournement des discussions avec Athènes, qui doivent reprendre début avril.

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