Archive pour le Tag 'objectif'

Politique-L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

Politique-L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

Et soudain, le retour du droit à l’avortement dans la Constitution française. Emmanuel Macron ou l’art du contre-pied. Au milieu des guerres, en Ukraine et en Israël, qui déchirent le monde, de la crise inflationniste et économique qui monte et inquiète les Français, le chef de l’État change de terrain. Retour aux réformes sociétales. Le bilan de son premier mandat fut maigre, seule la PMA pour toutes fut accordée. Dans son second et dernier mandat consécutif, le président de la République entend laisser son empreinte en concrétisant deux engagements personnels : la constitutionnalisation du droit à l’IVG et la loi sur la fin de vie. Deux sujets qui font consensus, ou presque, dans la société. 81 % des Français, selon une étude Ifop, sont favorables à l’inscription de l’IVG dans la Constitution et 77 % la jugent utile. À vrai dire, l’accès libre à l’avortement n’est plus remis en question en France. Aucun des candidats à la dernière présidentielle ne le questionne.

par Bruno Jeudy Directeur De La Rédaction de la Tribune

Pas même Marine Le Pen, rompant là encore avec l’extrême droite traditionnelle de son père. Alors pourquoi ce projet de loi du gouvernement, fruit d’un compromis entre les propositions déjà votées, l’une par l’Assemblée nationale et l’autre par le Sénat ? Emmanuel Macron veut reprendre la main et ne pas la laisser aux Insoumis qui mènent la bataille au Palais-Bourbon. Surtout, le président préfère la voie de la ratification par les deux chambres réunies en Congrès – d’où un projet de loi gouvernemental – plutôt qu’une proposition parlementaire qui conduirait inévitablement à un référendum.

Sage décision. Non pas que le référendum soit risqué, mais il offrirait de la visibilité à la frange conservatrice et intégriste du pays. Un demi-siècle après le vote de la loi Veil, la France n’a pas besoin d’un tel débat. En revanche, dans un monde où l’IVG est menacée, sa constitutionnalisation ne bouleverserait pas la France mais serait l’occasion de montrer l’exemple à l’international. Particulièrement en Europe, où l’IVG recule en Pologne, en Roumanie, en Croatie, en Slovaquie, jusqu’en Italie et en Bavière. En manque d’influence sur la scène diplomatique, Emmanuel Macron se saisit des droits des femmes pour replacer la France à l’avant-garde du monde.

L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

Et soudain, le retour du droit à l’avortement dans la Constitution française. Emmanuel Macron ou l’art du contre-pied. Au milieu des guerres, en Ukraine et en Israël, qui déchirent le monde, de la crise inflationniste et économique qui monte et inquiète les Français, le chef de l’État change de terrain. Retour aux réformes sociétales. Le bilan de son premier mandat fut maigre, seule la PMA pour toutes fut accordée. Dans son second et dernier mandat consécutif, le président de la République entend laisser son empreinte en concrétisant deux engagements personnels : la constitutionnalisation du droit à l’IVG et la loi sur la fin de vie. Deux sujets qui font consensus, ou presque, dans la société. 81 % des Français, selon une étude Ifop, sont favorables à l’inscription de l’IVG dans la Constitution et 77 % la jugent utile. À vrai dire, l’accès libre à l’avortement n’est plus remis en question en France. Aucun des candidats à la dernière présidentielle ne le questionne.

par Bruno Jeudy Directeur De La Rédaction de la Tribune

Pas même Marine Le Pen, rompant là encore avec l’extrême droite traditionnelle de son père. Alors pourquoi ce projet de loi du gouvernement, fruit d’un compromis entre les propositions déjà votées, l’une par l’Assemblée nationale et l’autre par le Sénat ? Emmanuel Macron veut reprendre la main et ne pas la laisser aux Insoumis qui mènent la bataille au Palais-Bourbon. Surtout, le président préfère la voie de la ratification par les deux chambres réunies en Congrès – d’où un projet de loi gouvernemental – plutôt qu’une proposition parlementaire qui conduirait inévitablement à un référendum.

Sage décision. Non pas que le référendum soit risqué, mais il offrirait de la visibilité à la frange conservatrice et intégriste du pays. Un demi-siècle après le vote de la loi Veil, la France n’a pas besoin d’un tel débat. En revanche, dans un monde où l’IVG est menacée, sa constitutionnalisation ne bouleverserait pas la France mais serait l’occasion de montrer l’exemple à l’international. Particulièrement en Europe, où l’IVG recule en Pologne, en Roumanie, en Croatie, en Slovaquie, jusqu’en Italie et en Bavière. En manque d’influence sur la scène diplomatique, Emmanuel Macron se saisit des droits des femmes pour replacer la France à l’avant-garde du monde.

Objectif gouvernemental voitures électriques: 50% dans quatre ans: l’utopie!

Objectif gouvernemental voitures électriques: 50% dans quatre ans: l’utopie!

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapide, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

Guerre Hamas–Israël -objectif de l’Iran: déstabiliser le Moyen-Orient et les démocraties en Occident

Guerre Hamas–Israël -objectif de l’Iran: déstabiliser le Moyen-Orient et les démocraties en Occident

Les pays occidentaux, les observateurs et les médias ont souvent des pudeurs de gazelle pour qualifier les responsables d’un événement tragique comme n Israël. Un manque de lucidité sans doute tout autant qu’un manque de courage.

Comment en effet comprendre la politique suicidaire du Hamas vis-à-vis des palestiniens sans mettre en cause la responsabilité première de l’Iran. Ce pays était d’ailleurs présent lors de la réunion stratégique tenue à Beyrouth pour décider l’opération. D’une certaine manière, les palestiniens du Hamas jouent les idiots utiles et les martyrs en même temps d’une opération qui les dépasse. En effet la barbarie de l’attaque du Hamas sur des civils ne pouvait que provoquer la dure réaction d’Israël. De la même manière ,cette réaction guerrière sur Gaza va provoquer l’indignation et la colère de la rue au Proche-Orient. L’objectif pour l’Iran et aussi de déstabiliser les pouvoirs des pays visés pour leur substituer des républiques islamiques. Mais l’Iran a aussi des objectifs en Occident pour susciter aussi la colère de musulmans extrémistes voire pour les inciter indirectement à commettre des actes de sauvagerie.

L’Iran se conduit à l’extérieur comme à l’intérieur de ses frontières; En dictature sanglante notamment vis-à-vis des femmes et de toutes les oppositions. La grande différence avec l’Occident ,c’est que au nom d’une pseudo religion, la vie ne compte pas en Iran. La vie ne compte pas à l’intérieur des frontières et pas davantage à l’extérieur.

D’une certaine manière, l’Iran a repris le rôle de daesh souvent avec le soutien implicite d’autres dictatures comme la Russie voire la complicité de la Chine. Deux pays qui ne considèrent pas le Hamas comme une organisation terroriste.

Les palestiniens seront les premières victimes de cette stratégie mortifère et les Israéliens ensuite. À moins que l’Occident se réveille enfin pour comprendre les facteurs explicatifs de la politique iranienne et au-delà pour affaiblir d’abord ce régime et contribuer à l’abattre.

Aimer la république : un objectif obsolète ?

Aimer la république : un objectif obsolète ?

Par
Claude Lelièvre

Historien

Répondant aux propos du ministre de l’éducation nationale, l’historien rappelle, dans une tribune au « Monde », que la valorisation de la figure de l’instituteur sous la IIIe République allait de pair avec sa mission de valorisation du régime. Une fonction difficilement transposable dans la France d’aujourd’hui.

Dans un entretien paru dans Le Monde le 14 octobre, le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, a déclaré que « la République s’est refondée à la fin du XIXe siècle autour de l’école, en donnant une place centrale aux instituteurs qui jouissaient d’une respectabilité très forte, laquelle compensait d’ailleurs des rémunérations modestes. Un de mes souhaits est de leur redonner cette place (…) »

Pour ce qui est des « rémunérations modestes » des instituteurs à cette époque, Pap Ndiaye a tout à fait raison. Comme l’a écrit l’historien Antoine Prost, « en 1891, les traitements s’échelonnent entre 800 et 2 000 francs (or) par an alors que les ouvriers mineurs gagnent en moyenne 1 200 francs [Les avancements dans la carrière sont lents] et l’on voit des instituteurs rester pendant une dizaine d’années “stagiaires” à 800 francs par an… Les instituteurs de l’époque s’enfoncent dans une misère monotone et propre, mais accablante » (Histoire de l’enseignement en France, 1800-1967, Armand Colin, 1967).

Il faut aussi noter que les concours de recrutement des écoles normales ne connaissent pas une grande affluence : il n’y a eu par exemple que 2 848 candidats pour 1 598 places en 1888 et 2 228 candidats pour 1 325 places en 1892 (« Du recrutement des écoles normales », Revue pédagogique, 15 octobre 1893).

Ce sont pourtant ces jeunes normaliens du début des années 1880 qui ont été traités de « hussards noirs de la République » par Charles Péguy (1873-1914) dans les Cahiers de la Quinzaine du 16 février 1913. Il s’agissait des élèves-maîtres qu’il avait vus dans la classe de l’école annexe alors qu’il en était l’un des élèves en 1880. « Nos jeunes maîtres étaient beaux comme des hussards noirs de la République (…) : un long pantalon noir ; un gilet noir ; une longue redingote noire (…). Un bel uniforme porté par ces gamins qui étaient vraiment les enfants de la République. Par ces jeunes hussards de la République (…). Toutes les semaines, il en remontait un de l’Ecole normale vers l’école annexe. »

Faire aimer la république : un objectif obsolète ?

Faire aimer la république : un objectif obsolète ?

Par
Claude Lelièvre

Historien

Répondant aux propos du ministre de l’éducation nationale, l’historien rappelle, dans une tribune au « Monde », que la valorisation de la figure de l’instituteur sous la IIIe République allait de pair avec sa mission de valorisation du régime. Une fonction difficilement transposable dans la France d’aujourd’hui.

Dans un entretien paru dans Le Monde le 14 octobre, le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, a déclaré que « la République s’est refondée à la fin du XIXe siècle autour de l’école, en donnant une place centrale aux instituteurs qui jouissaient d’une respectabilité très forte, laquelle compensait d’ailleurs des rémunérations modestes. Un de mes souhaits est de leur redonner cette place (…) »

Pour ce qui est des « rémunérations modestes » des instituteurs à cette époque, Pap Ndiaye a tout à fait raison. Comme l’a écrit l’historien Antoine Prost, « en 1891, les traitements s’échelonnent entre 800 et 2 000 francs (or) par an alors que les ouvriers mineurs gagnent en moyenne 1 200 francs [Les avancements dans la carrière sont lents] et l’on voit des instituteurs rester pendant une dizaine d’années “stagiaires” à 800 francs par an… Les instituteurs de l’époque s’enfoncent dans une misère monotone et propre, mais accablante » (Histoire de l’enseignement en France, 1800-1967, Armand Colin, 1967).

Il faut aussi noter que les concours de recrutement des écoles normales ne connaissent pas une grande affluence : il n’y a eu par exemple que 2 848 candidats pour 1 598 places en 1888 et 2 228 candidats pour 1 325 places en 1892 (« Du recrutement des écoles normales », Revue pédagogique, 15 octobre 1893).

Ce sont pourtant ces jeunes normaliens du début des années 1880 qui ont été traités de « hussards noirs de la République » par Charles Péguy (1873-1914) dans les Cahiers de la Quinzaine du 16 février 1913. Il s’agissait des élèves-maîtres qu’il avait vus dans la classe de l’école annexe alors qu’il en était l’un des élèves en 1880. « Nos jeunes maîtres étaient beaux comme des hussards noirs de la République (…) : un long pantalon noir ; un gilet noir ; une longue redingote noire (…). Un bel uniforme porté par ces gamins qui étaient vraiment les enfants de la République. Par ces jeunes hussards de la République (…). Toutes les semaines, il en remontait un de l’Ecole normale vers l’école annexe. »

Décarbonation- Industrie verte-logistique, même objectif

Décarbonation- Industrie verte-logistique, même objectif


La filière transports de marchandises et logistique est résolument engagée dans sa propre décarbonation (transition énergétique du transport routier, report modal, entrepôts de plus en plus écologiques…). Elle a également un rôle essentiel, souvent occulté, dans l’effort de verdissement de l’ensemble de l’économie productive. Par Anne-Marie Idrac, ancienne ministre, Présidente de France Logistique ( dans la Tribune)

La raison d’être des transports de marchandises et de la logistique est d’accompagner la production de l’industrie, l’agriculture, la construction, et enfin la distribution.

Rappelons quelques chiffres de flux : hors transit, l’agroalimentaire représente 30%, la construction 28%, l’énergie et les déchets 10%, les produits intermédiaires de l’industrie et les véhicules encore 10%, le reste donc quelque 20%.

Or, concrètement, l’industrie verte de demain passe par deux politiques complémentaires : la réindustrialisation et la décarbonation des industries existantes. Elles conduisent toutes deux à une augmentation sur notre territoire des flux et des stocks de produits.

En effet ces deux tendances ont pour effet, en réduisant la part des importations, une certaine dé-massification des flux et stocks de produits en circulation chez nous. Donc leur croissance. Cela au bénéfice de notre balance commerciale, de l’emploi et la valeur ajoutée nationale.

Réindustrialiser consiste – d’un point de vue logistique – à relocaliser sur notre territoire la multitude de flux/stocks de matières, composants et produits intermédiaires localisés auparavant de l’étranger.

Pour l’industrie existante, un important levier de décarbonation est le remplacement des matières premières neuves, par des matières recyclées. Cela vaut par exemple pour l’acier (à partir de ferrailles recyclées et non plus de minerai), l’aluminium (à partir de cannettes) ou le plastique….

D’un point de vue logistique, cette économie circulaire se traduit par toute une chaine de multiples flux/stocks pour recueillir/trier/ramasser puis consolider les nouvelles matières premières. C’est une organisation complexe et répartie sur tout le territoire, avec des systèmes de collecte et des hubs de regroupements pour finalement re-massifier et minimiser les distances des flux.

De même, les grands chantiers d’équipements énergétiques (nucléaire, éoliennes), ou la tendance à la rénovation des bâtiments auront besoin de puissantes organisations logistiques.

Quant à la décarbonation de la distribution et du commerce, elle suppose des chaînes bien organisées de massification et de mutualisation.

Tout cela avec l’usage des véhicules les plus verts possible.

La réussite des politiques de réindustrialisation passe (aussi) par l’amélioration des performances des chaines logistiques
L’indice de compétitivité logistique de la Banque Mondiale (LPI), paru fin avril, place la France à la 13e place mondiale, derrière beaucoup de nos proches voisins et concurrents pour l’implantation industrielle, malgré quelques progrès notamment douaniers.

Dans le cadre de la stratégie nationale publiée par le gouvernement en décembre dernier, nous devons donc collectivement poursuivre nos efforts pour améliorer la compétitivité logistique, indissociable de son verdissement, avec deux objectifs : en faire un outil d’attractivité des activités productives de demain, et bénéficier sur notre territoire des capacités de création d’emplois et de valeur du secteur lui-même – dont on oublie souvent qu’une large part est facilement délocalisable à quelques dizaines de km de nos frontières.

Le raccourcissement des délais et la simplification des procédures d’implantations industrielles et logistiques sont pour cela cruciales – en y incluant la question compliquée des recours.

La politique bien engagée de décarbonation des chaines logistiques doit aider les acteurs à offrir des solutions toujours plus performantes aux industriels, pour favoriser leur implantation en France.

Plus largement, pour assurer la réussite globale des politiques de décarbonation, il est indispensable de travailler, dans une vision de type « scope 3 », à l’échelle des chaines de valeur et pas seulement sur chacun des maillons.

Ainsi, les émissions du transport de marchandises, si elles doivent évidemment être maîtrisées aux bornes du secteur dans le cadre de la SNBC, peuvent-elles aussi être considérées plus largement au regard de leurs impacts pour la production industrielle nationale. Par exemple, le renouveau industriel national nécessitera sans doute davantage de transports sur notre territoire. De même, un maillage adéquat de localisation des entrepôts doit-il prendre en compte l’optimisation des distances de transports dans une France en voie de ré-industrialisation verte.

Finalement, l’intensité logistique va de pair avec l’augmentation de la part industrielle de notre croissance, et son efficacité est l’un des leviers de notre redressement productif.

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Zéro artificialisation nette » des sols (ZAN): Un objectif ésotérique

« zéro artificialisation nette » des sols (ZAN): Un objectif ésotérique

La ZAN pour « zéro artificialisation nette » des sols est une sorte de principe pour figer les surfaces occupées par des installations baâties ( habitat, industrie, commerce, agriculture etc.). Ce concept de zéro artificialisation des sols apparaît à la fois ésotérique et impossible à appliquer totalement.

De tout temps, la quasi-totalité du territoire a été artificialisée par l(homme aussi bien concernant les surfaces bâties que non bâties. Le figeage n’a donc guère de sens car en outre il officialise un urbanisme complètement débridé et la désertification du territoire. Bien entendu il convient de préserver les sols mais dans une sorte de gestion harmonisée et partagée selon la nature des constructions et leur localisation.

Cet objectif de fichage de l’artificialisation actuelle entérine la désertification du territoire et pousse évidemment à construire en hauteur, ce qui n’est pas nécessairement non plus un progrès.

Toutes les opérations qui consistent à « transformer un sol naturel, agricole ou forestier par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale afin de les affecter notamment à des fonctions urbaines ou de transport » font en effet l’objet d’une réglementation stricte depuis la promulgation de la loi « Climat et Résilience » d’août 2021.

Le Sénat veut instaurer un « plancher de droits à artificialiser », en l’occurrence laisser à chaque commune une enveloppe d’au moins un hectare. Soit près de 34.945 hectares au regard du nombre de communes au 1er janvier 2022. L’Assemblée, elle, préfère une « garantie rurale » totale de 22.000 hectares – et donc 12.945 hectares de moins – pour « loger les habitants et accueillir les entreprises ».

Quelle différence à part la quantité disponible ? « Nous proposons un pourcentage de la surface déjà artificialisée [1% des 220.000 hectares ces dix dernières années, Ndlr] et partons d’un principe de mutualisation à l’échelle intercommunale pour éviter qu’un territoire se voit amputé de tous ses droits à construire », affirme Lionel Causse. En réalité, le député ne fait que reprendre que les promesses de la Première ministre en clôture du congrès des maires. En novembre, Elisabeth Borne a « garanti » que toutes les communes rurales puissent bénéficier d’une possibilité de construction, en particulier, lorsqu’elles ont peu construit par le passé.

Deuxième idée forte avancée par les macronistes de l’Assemblée : une mutualisation de l’artificialisation liée aux grands projets nationaux d’intérêt général « définis par décret et limitativement énumérés », afin de ne pas impacter les droits à construire des communes les accueillant. Les sénateurs conseillent, eux, de placer les grands projets d’envergure dans un « compte foncier national » spécifique. Là encore, la locataire de Matignon s’est déjà exprimée sur le sujet, toujours porte de Versailles : « La liste de ces grands projets sera arrêtée au premier trimestre 2023 ».

COP27 : un objectif de 1,5 degré obsolète selon un rapporteur du Giec

COP27 : un objectif de 1,5 degré obsolète selon un rapporteur du Giec

François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l’ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d’ici la fin du siècle, soit l’engagement signé à Paris en 2015.( Franceinfo)

Êtes-vous d’accord avec l’organisation météorologique mondiale selon laquelle l’objectif d’une augmentation de la température de 1,5 degré d’ici à la fin du siècle est désormais « à peine à notre portée » ?
C’est carrément hors d’atteinte. Il faut dire la vérité aux gens, cet objectif ne me semble plus atteignable. Nous serons à 1,5 degré d’élévation de la température d’ici 2035 environ. Le seuil de concentration des gaz à effet de serre qui correspond à 1,5 degré est de 350 parties par million (ppm). Il a été franchi vers le milieu des années 80. Nous sommes aujourd’hui autour de 417 ppm et chaque année nous prenons environ 2,6 ppm supplémentaires.

Alors à quoi sert cette COP27 ?
C’est comme si vous cherchiez à perdre du poids. En réalité, il n’est jamais trop tard. Tout ce que vous allez réussir à faire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre va aussi limiter l’augmentation de la température. C’est donc cela qu’on va chercher à faire à la COP27. Maintenant, je pense qu’il faut pouvoir se donner des objectifs atteignables qui ne soient pas des chimères. Moi, je plaide pour qu’on fixe un objectif à 2 degrés qui était l’objectif initialement retenu par l’accord de Paris. L’objectif de 1,5 degré avait essentiellement été choisi pour faire plaisir aux petits États insulaires.

Que faut-il attendre des discussions sur le financement des dégâts climatiques, notamment pour rétablir le dialogue entre les pays du Sud et les riches pays du Nord ?
Il faut que le financement suive. Les pays du Sud en ont besoin pour engager eux aussi leur transition énergétique, choisir une trajectoire de developpement décarbonée et pour s’adapter aux conséquences du changement climatique. Désormais, il faut aussi de l’argent pour compenser les pertes liées aux dégâts du changement climatique là où l’adaptation n’est plus possible. Dès la COP15, en 2009, on avait promis un fond annuel de 100 milliards de dollars mais on n’en est toujours qu’à 86 milliards. Ceci provoque un énorme ressentiment des pays du Sud. Plus nous attendons, plus les températures augmentent et plus l’addition augmente. Mais si nous arrivons enfin cette année à 100 milliards, ce serait déjà un pas symbolique important pour rétablir une forme de confiance.

Sandrine Rousseau: objectif prendre la place de Mélenchon en 2027

Politique- Sandrine Rousseau: objectif prendre la place de Mélenchon en 2027

Nombre d’observateurs politiques s’interrogent à propos de la stratégie politique de la provocatrice Sandrine Rousseau. Pourtant l’objectif est clair l’intéressée n’a jamais caché ses ambitions aussi bien sur le plan personnel que sur le plan politique.

Sa stratégie repose surtout sur la multiplication du buzz pour occuper toutes les cases de l’ultra gauchisme ( féminisme, LGBT, environnement, minorités raciales, anticapitalisme, wokisme).

Peu importe d’ailleurs, l’essentiel c’est qu’on parle d’elle. Une démarche réussie même si l’opinion est de plus en plus critique par rapport aux excès de l’intéressée et à sa pratique de la dénonciation y compris des individus.

Son premier objectif est de prendre sa revanche à l’intérieur d’Europe écologie les Verts qui ne l’a pas retenue pour les présidentielles de 2017. Pour cela, elle mettra en place une candidate proche d’elle. Mais elle vise plus loin à savoir 2027. Mais son ambition est de prendre la place de Mélenchon en faisant éclater les « insoumis » pour qu’une majorité la rejoigne sur ses combats sociaux et sociétaux.

L’intéressée est sans scrupules, ainsi a-t-elle écrit à Darmanin pour obtenir en vain la tête de l’institut d’études politiques de Lille. Elle a aussi tenté sans succès de prendre la tête de l’Institut régional d’administration de Lille . par contre , elle a eu la tête de Baupin et de Bayou accusés par elle seulement d’être des dragueurs !

Il n’est pas certain cependant que l’opinion adhère à cette rhétorique provocatrice par ailleurs pleines de contradictions et qui a du mal à dissimuler les ambitions démesurées de l’intéressée.Raphaël Proust et Caroline Vigoureux, journalistes politique à l’Opinion et le politologue Rémi Lefebvre décryptent la stratégie politique de l’écoféministe adepte du coup d’éclat permanent

Pour Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université et à l’IEP de Lille : « L’objectif est d’attirer l’attention sur elle. D’autant que Sandrine Rousseau c’est quelqu’un qui a assez peu de ressources collectives, c’est quelqu’un qui est assez isolé. Donc c’est assez emblématique du fait qu’en politique, maintenant, des personnalités sans grandes ressources collectives peuvent peser. Elle a émergé au moment de la primaire écolo, elle a un capital médiatique, évidemment, qu’elle alimente avec des propos volontiers transgressifs et provocateurs.
Ce qu’on peut dire aussi – d’ailleurs elle revendique complètement cette stratégie – c’est qu’elle est sur un créneau idéologique – l’écoféminisme – où il faut choquer les esprits. Pour elle, ce ne sont pas simplement des coups de communication, c’est aussi une stratégie politique.
Elle dit qu’il faut créer des électrochocs, il faut provoquer. Elle lance dans le débat des propos qui font réagir, et de ce point de vue là, elle estime faire avancer les causes qu’elle défend. »

pour Rémi Lefebvre : « La réponse est compliquée parce que c’est oui et non. Elle dessert cette cause parce qu’elle brutalise le débat public donc elle alimente les commentaires des réactionnaires qui fleurissent sur CNews ou dans la presse néo-conservatrice. Et, d’un certain point de vue, on peut dire aussi que ce n’est pas très efficace parce que ça discrédite la cause qu’elle veut défendre.
En même temps, je nuance mon propos : elle provoque quand même des débats. Par exemple : un débat sur le rapport à la viande. «Est-ce que la valeur travail est de gauche ou de droite ?» Le point peut-être positif, c’est que ça fait réfléchir. Et ça provoque peut-être aussi des prises de conscience. Donc c’est à la fois assez cynique, et en même temps ça peut être assez efficient d’un point de vue idéologique. »

Politique–Sandrine Rousseau: objectif prendre la place de Mélenchon en 2027

Politique–Sandrine Rousseau: objectif prendre la place de Mélenchon en 2027

Nombre d’observateurs politiques s’interrogent à propos de la stratégie politique de la provocatrice Sandrine Rousseau. Pourtant l’objectif est clair l’intéressée n’a jamais caché ses ambitions aussi bien sur le plan personnel que sur le plan politique.

Sa stratégie repose surtout sur la multiplication du buzz pour occuper toutes les cases de l’ultra gauchisme ( féminisme, LGBT, environnement, minorités raciales, anticapitalisme, wokisme).

Peu importe d’ailleurs, l’essentiel c’est qu’on parle d’elle. Une démarche réussie même si l’opinion est de plus en plus critique par rapport aux excès de l’intéressée et à sa pratique de la dénonciation y compris des individus.

Son premier objectif est de prendre sa revanche à l’intérieur d’Europe écologie les Verts qui ne l’a pas retenue pour les présidentielles de 2017. Pour cela, elle mettra en place une candidate proche d’elle lors du prochain congrès d’Europe écologie les Verts. Mais elle vise plus loin à savoir 2027. Mais son ambition est de prendre la place de Mélenchon en faisant éclater les « insoumis » pour qu’une majorité la rejoigne sur ses combats sociaux et sociétaux. ( Notons qu’à l’intérieur même des « Insoumi »s une personnalité comme Clémentine Autain prend aussi du champ avec Mélenchon dans la perspective de 2027).

L’intéressée est sans scrupules, ainsi a-t-elle écrit à Darmanin pour obtenir en vain la présidence de l’institut d’études politiques de Lille. Elle a aussi tenté sans succès de prendre la tête de l’Institut régional d’administration de Lille . Par contre , elle a eu la tête de Baupin et de Bayou accusés par elle d’être des dragueurs !

Il n’est pas certain cependant que l’opinion adhère à cette rhétorique provocatrice par ailleurs pleine de contradictions et qui a du mal à dissimuler les ambitions démesurées de l’intéressée. Raphaël Proust et Caroline Vigoureux, journalistes politique à l’Opinion et le politologue Rémi Lefebvre décryptent la stratégie politique de l’écoféministe adepte du coup d’éclat permanent

Pour Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université et à l’IEP de Lille : « L’objectif est d’attirer l’attention sur elle. D’autant que Sandrine Rousseau c’est quelqu’un qui a assez peu de ressources collectives, c’est quelqu’un qui est assez isolé. Donc c’est assez emblématique du fait qu’en politique, maintenant, des personnalités sans grandes ressources collectives peuvent peser. Elle a émergé au moment de la primaire écolo, elle a un capital médiatique, évidemment, qu’elle alimente avec des propos volontiers transgressifs et provocateurs.
Ce qu’on peut dire aussi – d’ailleurs elle revendique complètement cette stratégie – c’est qu’elle est sur un créneau idéologique – l’écoféminisme – où il faut choquer les esprits. Pour elle, ce ne sont pas simplement des coups de communication, c’est aussi une stratégie politique.
Elle dit qu’il faut créer des électrochocs, il faut provoquer. Elle lance dans le débat des propos qui font réagir, et de ce point de vue là, elle estime faire avancer les causes qu’elle défend. »

Pour Rémi Lefebvre : « La réponse est compliquée parce que c’est oui et non. Elle dessert cette cause parce qu’elle brutalise le débat public donc elle alimente les commentaires des réactionnaires qui fleurissent sur CNews ou dans la presse néo-conservatrice. Et, d’un certain point de vue, on peut dire aussi que ce n’est pas très efficace parce que ça discrédite la cause qu’elle veut défendre.
En même temps, je nuance mon propos : elle provoque quand même des débats. Par exemple : un débat sur le rapport à la viande. «Est-ce que la valeur travail est de gauche ou de droite ?» Le point peut-être positif, c’est que ça fait réfléchir. Et ça provoque peut-être aussi des prises de conscience. Donc c’est à la fois assez cynique, et en même temps ça peut être assez efficient d’un point de vue idéologique. »

Sandrine Rousseau: objectif, remplacer Mélenchon en 2027

Sandrine Rousseau: objectif, remplacer Mélenchon en 2027

Nombre d’observateurs politiques s’interrogent à propos de la stratégie politique de la provocatrice Sandrine Rousseau. Pourtant l’objectif est clair l’intéressée n’a jamais caché ses ambitions aussi bien sur le plan personnel que sur le plan politique.

Sa stratégie repose surtout sur la multiplication du buzz pour occuper toutes les cases de l’ultra gauchisme ( féminisme, LGBT, environnement, minorités raciales, anticapitalisme, wokisme).

Peu importe d’ailleurs, l’essentiel c’est qu’on parle d’elle. Une démarche réussie même si l’opinion est de plus en plus critique par rapport aux excès de l’intéressée et à sa pratique de la dénonciation y compris des individus.

Son premier objectif est de prendre sa revanche à l’intérieur d’Europe écologie les Verts qui ne l’a pas retenue pour les présidentielles de 2017. Pour cela, elle mettra en place une candidate proche d’elle. Mais elle vise plus loin à savoir 2027. Mais son ambition est de prendre la place de Mélenchon en faisant éclater les « insoumis » pour qu’une majorité la rejoigne sur ses combats sociaux et sociétaux.

L’intéressée est sans scrupules, ainsi a-t-elle écrit à Darmanin pour obtenir en vain la tête de l’institut d’études politiques de Lille. Ainsi a-t-elle eu la tête de Baupin et de Bayou accusés par elle seulement d’être des dragueurs !

Il n’est pas certain cependant que l’opinion adhère à cette rhétorique provocatrice par ailleurs pleines de contradictions et qui a du mal à dissimuler les ambitions démesurées de l’intéressée.Raphaël Proust et Caroline Vigoureux, journalistes politique à l’Opinion et le politologue Rémi Lefebvre décryptent la stratégie politique de l’écoféministe adepte du coup d’éclat permanent

Pour Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université et à l’IEP de Lille : « L’objectif est d’attirer l’attention sur elle. D’autant que Sandrine Rousseau c’est quelqu’un qui a assez peu de ressources collectives, c’est quelqu’un qui est assez isolé. Donc c’est assez emblématique du fait qu’en politique, maintenant, des personnalités sans grandes ressources collectives peuvent peser. Elle a émergé au moment de la primaire écolo, elle a un capital médiatique, évidemment, qu’elle alimente avec des propos volontiers transgressifs et provocateurs.
Ce qu’on peut dire aussi – d’ailleurs elle revendique complètement cette stratégie – c’est qu’elle est sur un créneau idéologique – l’écoféminisme – où il faut choquer les esprits. Pour elle, ce ne sont pas simplement des coups de communication, c’est aussi une stratégie politique.
Elle dit qu’il faut créer des électrochocs, il faut provoquer. Elle lance dans le débat des propos qui font réagir, et de ce point de vue là, elle estime faire avancer les causes qu’elle défend. »

pour Rémi Lefebvre : « La réponse est compliquée parce que c’est oui et non. Elle dessert cette cause parce qu’elle brutalise le débat public donc elle alimente les commentaires des réactionnaires qui fleurissent sur CNews ou dans la presse néo-conservatrice. Et, d’un certain point de vue, on peut dire aussi que ce n’est pas très efficace parce que ça discrédite la cause qu’elle veut défendre.
En même temps, je nuance mon propos : elle provoque quand même des débats. Par exemple : un débat sur le rapport à la viande. «Est-ce que la valeur travail est de gauche ou de droite ?» Le point peut-être positif, c’est que ça fait réfléchir. Et ça provoque peut-être aussi des prises de conscience. Donc c’est à la fois assez cynique, et en même temps ça peut être assez efficient d’un point de vue idéologique. »

Poutine et Xi Jinping : Objectif étendre le champ de la dictature dans le monde

Poutine et Xi Jinping : Objectif étendre le champ de la dictature dans le monde
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Docteur et agrégé d’histoire, Florian Louis Souligne l’extension du champ de la dictature dans le monde l’influence Poutine et Xi Jinping ( Le Figaro, extrait)
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L’ouvrage que vous avez coordonné avec Nicolas Beaupré conteste d’entrée de jeu l’idée d’un XXe siècle «court», qui se finirait avec la chute du mur de Berlin en 1989. À ce titre, la guerre en Ukraine ravive-t-elle les enjeux du XXe siècle?

Florian LOUIS. – Elle nous oblige en tout cas à envisager ce siècle d’un œil nouveau en remettant en question l’idée que l’Union soviétique l’aurait entraîné dans sa chute. Force est en effet de constater que, contrairement à ce que d’aucuns avaient pu penser sur le moment, non seulement l’Histoire ne s’est pas arrêtée à l’orée des années 1990, mais que nombre des forces qui l’avaient mue au XXe siècle ont survécu à cet effondrement et ont même gagné en intensité du fait de celui-ci. Plutôt que de considérer que la disparition du bloc soviétique a clos en 1991 un «court XXe» siècle inauguré en 1914 ou en 1917, on peut donc aller jusqu’à avancer que ce sont les dynamiques – résumées dans la trilogie capitalisme, nationalisme, mondialisation – d’un «très long XXe siècle» qui plonge ses racines avant même les années 1900, qui ont colmaté la brèche soviétique qui l’a un temps fêlé. Quant à savoir si ce XXe siècle est à présent clos ou si la guerre d’Ukraine le «ravive», nous manquons encore de recul pour le déterminer. De toute évidence, certaines de ses braises demeurent en tout cas promptes à générer de nouveaux incendies.
L’imaginaire de la guerre froide a ressurgi plusieurs fois à la faveur de ce conflit…

Ces fréquentes références à la guerre froide servent tout autant à nous rassurer en ramenant l’inconnu de l’Histoire en train de se faire au connu de l’Histoire qui a été, qu’à nous alarmer en faisant resurgir le spectre d’une apocalypse nucléaire. De même qu’une Seconde Guerre mondiale éclata quelques décennies après la fin de la première au point de faire rétrospectivement apparaître la séquence 1918-1939 comme une simple trêve, il est tentant d’imaginer que nous vivrions, après trois décennies de latence, l’éclosion d’une seconde guerre froide. Cette lecture peut toutefois nous aveugler en nous conduisant à chercher dans le passé des solutions à des problèmes qui, pour présenter d’apparentes similitudes avec ceux du XXe siècle, n’en sont pas moins très différents. En premier lieu, il convient de rappeler que la guerre froide n’était pas seulement un affrontement rendu nécessairement indirect et précautionneux par la crainte de destruction mutuelle que faisaient peser les arsenaux nucléaires de ses principaux protagonistes. C’était aussi et surtout une confrontation entre deux – puis trois avec l’émancipation maoïste – modèles antagoniques à vocation universelle.

Faute de pouvoir dominer le monde, la Russie et la Chine cherchent à le fragmenter pour le transformer en une mosaïque d’entités de moindre envergure plus aisément contrôlables par elles.

Or ni la Russie de Poutine ni la Chine de Xi ne font aujourd’hui preuve d’une telle ambition universaliste. Poutine n’a pas plus la prétention de russiser le monde que Xi n’envisage de le siniser. Ce qu’ils cherchent, c’est plutôt à le partitionner en s’y taillant chacun une large sphère d’influence à l’intérieur de laquelle ils pourraient régner comme bon leur semble à l’abri de toute supervision supranationale. Là où l’URSS disputait aux États-Unis le contrôle de l’universel, la Russie et la Chine d’aujourd’hui, bien conscientes de leur incapacité à s’en emparer, s’essaient plutôt par dépit à le briser. Faute de pouvoir dominer le monde, elles cherchent à le fragmenter pour le transformer en une mosaïque d’entités de moindre envergure plus aisément contrôlables par elles. Ce renoncement à l’universel explique en retour pourquoi ni la Russie ni la Chine ne jouissent de la force d’attraction dont a pu un temps disposer l’URSS: une «grande obscurité» qui ne fait rêver personne s’est substituée à la «grande lueur à l’Est» dont parlait Jules Romains. Le «rêve chinois» de Xi Jinping n’est pas l’American Dream et ne me semble pas prêt à le supplanter.


La Russie vous semble-t-elle hantée, à titre symbolique, par un XXe siècle qu’elle peine à digérer?

Vladimir Poutine est assurément mû par un désir de revanche sur l’histoire récente de son pays qui explique son obsession à vouloir tout à la fois la réécrire et la corriger. La réécrire d’abord en imposant un récit national biaisé qui ne retient du XXe siècle que ce qui l’arrange – la contribution décisive de l’URSS à la défaite du nazisme – et passe sous silence ce qui le dérange – le pacte germano-soviétique, le Goulag –. La corriger ensuite en tentant de revenir par la force sur son legs. C’est ainsi que sept mois avant de se lancer dans l’invasion de l’Ukraine en février 2022, le président russe s’était fendu d’un long essai historique ratiocinant sur «l’unité historique des Russes et des Ukrainiens» censé la justifier. Mais le pouvoir a beau faire taire les voix dissidentes comme l’ONG Mémorial, tous les Russes ne sont pas dupes et nombreux sont ceux qui perçoivent cette guerre pour ce qu’elle est: une fuite en avant belliciste censée laver a posteriori l’affront de la chute de l’URSS. D’autant que ce n’est pas la première fois que leurs dirigeants réagissent de la sorte. Déjà au lendemain de la défaite que leur avaient infligée les Français et les Britanniques en 1855 lors de la guerre de Crimée, les tsars avaient cherché à redorer leur blason en conquérant l’Asie centrale et l’extrême Orient où, à leur grande stupéfaction, leurs troupes finirent par se trouver confrontées – comme c’est aujourd’hui le cas en Ukraine – à un adversaire plus coriace que prévu, en la personne des Japonais.
Suite dans le Figaro

Nicolas Beaupré et Florian Louis, Histoire mondiale du XXe siècle, Presses Universitaires de France, septembre 2022, 800 pages, 39 € Presses Universitaires de France

>Macron : objectif retour en 2032….. au secours

Macron : objectif retour en 2032….. au secours !

Il y a évidemment de quoi être inquiet pour l’avenir économique et social du pays mais sans doute tout autant vis-à-vis des perspectives politiques à long terme. Ainsi le journal « la Tribune » évoque-t-il le retour possible de Macron en 2032. En effet, le second mandat de l’actuel président la république se terminera en 2027. D’un point de vue institutionnel , il ne pourra pas représenter sa candidature immédiatement pour un troisième mandat.

Mais déjà dans son entourage certain évoque l’hypothèse d’une candidature de transition d’un proche en 2027 mais pour un seul mandat. Ainsi l’actuel président de la république pourrait-il se représenter en 2032. Juridiquement une possibilité et politiquement une hypothèse qu’on ne peut éliminer compte tenu en particulier de l’âge de l’intéressé. Reste que le bilan de Macron sera tellement catastrophique qu’il est difficile d’envisager une seconde le troisième mandat pour une personnalité qui se caractérise par son soutien indéfectible aux intérêts des grands financiers et par ses contradictions et sa mollesse vis-à-vis des grands problèmes sociétaux en dépit de ses discours grandiloquents.

Au détour d’une conversation, cette confidence a été « lâchée » il y a une quinzaine de jours par un personnage au coeur de la machine élyséenne : « En coulisses, il prépare son retour à l’Elysée en 2032. C’est aujourd’hui son objectif ». Attention, c’est un secret : Emmanuel Macron se verrait donc rempiler pour un troisième mandat. Cet « objectif 2032 » serait pour lui une manière d’entrer dans l’Histoire par la grande porte. Dans ce scénario un peu fou, il ne serait alors pas simplement le plus jeune président de la Vème République, il réussirait aussi l’exploit à se faire réélire le plus, manière de terrasser une bonne fois pour toute ses illustres prédécesseurs, De Gaulle et Mitterrand compris.Et sans doute aussi Louis XIV ?

La France alliée objective de Poutine ?

La France alliée objective de Poutine ?

Le fait qu’en France un parti d’extrême droite soit l’allié objectif de l’agresseur russe peut déboucher sur une catastrophe géopolitique, souligne, dans une tribune au « Monde », l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe.

 

Tribune.

 Nous ne sommes pas en guerre militaire contre la Russie, avec un risque pour nos soldats, mais nous sommes en guerre morale, politique, économique contre le pouvoir qui a commis le crime d’agression contre l’Ukraine, le 24 février. Sans être en guerre, nous ne sommes plus dans l’état de paix d’avant. La période électorale en France se retrouve donc en parallèle avec le déroulement de ce désastre aux portes de l’Europe, au rythme des destructions et crimes terribles commis par l’agresseur, et de la formidable résistance ukrainienne qu’il rencontre. Ce conflit gravissime, son ombre portée de menaces inquiétantes sur un avenir collectif qui dépasse la France, suscite des débats géopolitiques multipliés sur les écrans. En France, nous vivons alors dans deux sphères de conflit, simultanées mais étrangères l’une à l’autre, la première consacrée à la politique intérieure, et la seconde à la tragédie internationale en cours.

Lorsque nous sommes enfermés dans le débat électoral de politique intérieure, nous revenons au temps de la paix d’avant cette guerre. La paix ! Rêve absolu des populations sous les bombes, et cadre de vie d’une totale platitude lorsqu’elle s’installe dans la durée, donc dans la normalité. La paix comme cadre invisible est associée à tous les éléments du confort physique : eau courante, électricité, ascenseurs, feux rouges consentis, tasse de café, voiture qui démarre au starter, trottoirs balayés, poubelles vidées, tout-à-l’égout, marchés et supermarchés achalandés, toits, portes et fenêtres bien en place… Et aussi, autour du corps humain, en mille bouquets dont les fleurs seraient les écrans, des possibilités de communication inouïes.

Nous n’imaginons plus, en France, à quel point l’état de paix conditionne le silence de la nuit, la qualité du sommeil, le calme intérieur de la pensée et la divagation des rêveries éveillées, cette forme de liberté intime quand le corps se tait, propre et nourri, non terrorisé. L’état de paix est sans récit, il stabilise le paysage urbain où le passant chemine tranquillement, sans avoir à considérer le risque du prochain pas. C’est exactement ce que cette guerre contre les villes et les campagnes d’Ukraine fait exploser et anéantit. Le silence du monde est détruit, tout hurle.

L’œil des drones nous fait voir ce qu’est une ville massacrée. A Marioupol, le sol est hérissé d’échardes d’acier, de débris de béton, de missiles plantés, de verre, de matières ennemies de la peau humaine, de choses bien pires. Les fenêtres sont décentrées, les balcons tordus et les carcasses des grands immeubles éventrés vomissent des peluches enfantines. C’est toute la matière des choses qui devient hostile au corps humain. Dans ce décor sinistre, un siège criminel a coupé l’eau, l’électricité, la nourriture, le chauffage, toute communication entre proches et toutes les nouvelles du monde, ce qui plonge le survivant dans l’abîme d’une perdition particulière, celle de l’absence de tout lien social, puits de solitude et d’angoisse.

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