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Nyssen: la nouvelle affaire de Macron

Nyssen: la nouvelle affaire de Macron

Inévitablement Macron en choisissant se responsables politiques au profil de technicien sans réelle légitimité politique ou sociale prenait de grands risques étant entendu cependant que l’appartenance politique n’est pas une garantie totale vis-à-vis de la malhonnêteté. Dura lex sed Lex. … Mais pour les autres pourrait être la devise philosophique des intéressés qui pourtant ont en charge l’intérêt de la collectivité. Finalement la plupart n’ont rien fait d’autre que Macron : s’enrichir. Macron qui aura réussi l’exploit de devenir multimillionnaire en 2 ans  notamment grâce  l’une des plus grosses négociations de l’année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé » de Pfizer8. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, permet à Macron de devenir  millionnaire. Par quel miracle, un homme peut-il devenir millionnaire en si peu de temps sinon en sollicitant les montages financiers qui permettent de s’affranchir de certaines contraintes notamment fiscales ou des intérêts de partis.  La dernière affaire, celle de Koehler et de Nyssen s’inspire de la philosophie macronienne : s’en mettre rapidement dans les poches en affranchissant des contraintes sil le faut. Ce qu’a fait ensuite  Macron en se faisant élire avec le soutien de la haute finance. Qu’il récompense aujourd’hui.   Le parquet de Paris a donc ouvert jeudi une enquête préliminaire sur l’agrandissement des locaux parisiens d’Actes Sud, qui a  effectué sans autorisation par la cofondatrice de la maison d’édition et actuelle ministre de la Culture Françoise Nyssen, a-t-on appris de source judiciaire. Bref ce que font nombre d’entreprises chinoises dans le 13 ème arrondissement ! Cette enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), porte sur de possibles infractions aux règles d’urbanisme, dit-on de même source. Selon le Canard enchaîné de mercredi, Françoise Nyssen et son mari Jean-Paul Capitani auraient fait agrandir de 150 m2 les locaux parisiens d’Actes Sud sans prévenir la mairie de Paris ni l’administration fiscale. Le bâtiment situé dans le VIe arrondissement accueille actuellement 37 collaborateurs.

Nommée au gouvernement en mai 2017, Françoise Nyssen avait déjà été épinglée en juin par l’hebdomadaire satirique qui avait évoqué des irrégularités lors de travaux effectués au siège d’Actes Sud, dans le centre classé d’Arles (Bouches-du-Rhône).

Marlène Schiappa et Françoise Nyssen : trop bavardes !

Marlène Schiappa et Françoise Nyssen : trop bavardes !

Sur Europe 1, Hervé Gattegno, revient l’excès de bavardage  de Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, et Françoise Nyssen, la ministre de la Culture.

 

Vous revenez sur les déclarations controversées de deux ministres : Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, à propos de l’affaire du meurtre d’Alexia Daval ; et Françoise Nyssen, la ministre de la Culture, qui avait demandé la tête du PDG de Radio France. Question simple : est-ce que vous trouvez qu’elles ont eu tort de s’exprimer comme elles l’ont fait?
Je dirais que ces deux ministres ont eu des paroles malheureuses ; mais si elles ne sont pas malheureuses d’avoir parlé – parce qu’en réalité, elles ont dit ce qu’elles pensaient. Françoise Nyssen pense réellement qu’on ne peut pas diriger une chaîne de radio publique quand on a été condamné pour favoritisme, même si on a fait appel et que donc la condamnation n’est pas définitive. Et Marlène Schiappa pense sincèrement que l’avocat du mari d’Alexia Daval a une défense scandaleuse quand il justifie le crime par l’attitude de la victime. Le problème, c’est d’abord que ce sont des prises de positions qui, sur le fond sont très discutables ; et ensuite, que la parole d’un ministre engage forcément le gouvernement, ce qui crée des polémiques sur des sujets qui deviennent embarrassants. Chevènement disait : « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. » Là, on a un peu l’impression que c’est : « Un ministre, ça ouvre sa gueule et ça déraisonne… »

Sur le fond, ça veut dire que vous êtes en désaccord avec les deux ministres en question? Vous leur donnez tort non seulement pour avoir parlé, mais pour ce qu’elles ont dit…
Les deux cas sont différents. Mme Schiappa est très active, très ardente, très sincère, et elle a raison parce qu’elle défend une cause très légitime : la lutte contre les violences sexistes. Mais quand elle reproche à un avocat de défendre son client comme il veut, elle se fourvoie complètement – c’est à l’avocat d’en juger, et à lui seul (et à mon avis, le bâtonnier qui l’a critiqué se trompe autant que la secrétaire d’Etat). Pour ce qui est de Mme Nyssen, je peux comprendre qu’elle trouve que Mathieu Gallet, dans sa situation judiciaire, est en partie discrédité et que la radio publique peut difficilement se le permettre. Mais tactiquement, sa déclaration a donné le sentiment que c’est le gouvernement qui voulait la tête du PDG de Radio France alors qu’en théorie – je dis bien en théorie – c’est le CSA qui décide en toute indépendance. Le résultat, c’est que Mathieu Gallet sera peut-être innocenté un jour par la justice ; mais le CSA, lui, plus personne ne pense qu’il est indépendant.

 

Dans ces deux épisodes, on peut aussi avoir le sentiment que les ministres bafouent la présomption d’innocence. C’est aussi ce que vous pensez?
Evidemment. Mais la réalité, c’est que la présomption d’innocence est bafouée sans arrêt, y compris par nous les journalistes. Chaque fois qu’on parle d’un « assassin présumé » ou d’un « terroriste présumé », si les mots ont un sens, ça veut dire qu’on présente quelqu’un comme un présumé coupable. La présomption d’innocence, ce n’est pas tant une question de mots, de langage, que de préservation des droits : c’est ce qui fait, depuis la Révolution française, qu’un suspect ou un accusé ont des droits ; qu’on n’est plus au temps de l’Inquisition, qu’ils ont le droit de se défendre. L’autorité politique, elle, le ministre ou l’élu, ils doivent respecter ce principe, mais il arrive qu’ils doivent aussi marquer des convictions et assumer leurs responsabilités. C’est à eux de le faire avec, en quelque sorte, une présomption de bienséance. Sinon, c’est la règle de Pierre Dac qui s’applique : « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. » Ça peut, parfois, s’appliquer aux ministres.

 




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