Archive pour le Tag 'nucléaire'

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Sarkozy se mélange les pieds sur le nucléaire de la Libye

Sarkozy se mélange les pieds  sur le nucléaire de la Libye

 

 

Sarkozy nie toute relation sur e nucléaire, puis la reconnaît et se contredit encore.  Nicolas Sarkozy a reconnu mercredi, après l’avoir nié mardi, que la France et la Libye de Mouammar Kadhafi avaient bien envisagé une coopération dans le domaine du nucléaire civil. Le président français, candidat à un second mandat, interrogé sur RMC, s’est cependant de nouveau contredit. « Le seul projet qui ait jamais existé pour les Libyens c’était une usine de dessalement d’eau de mer, qu’ils n’ont jamais voulue, qu’ils n’ont jamais faite et pour laquelle les discussions n’ont jamais commencé », a-t-il commencé par dire. Il a cependant admis quelques instants plus tard que le gouvernement libyen avait bien évoqué la fourniture par la France d’un réacteur nucléaire pour faire fonctionner une usine de dessalement d’eau de mer, lors de discussions en 2007 après la libération de six infirmières bulgares détenues en Libye. « Ce projet est resté à l’état de projet, pour une raison absolument simple c’est que quelques mois après M. Kadhafi s’est enfermé dans une forme de folie destructrice », a ajouté Nicolas Sarkozy. « Il n’y a donc jamais eu l’ombre d’une réalisation. L’insurrection libyenne et sa répression sanglante par Mouammar Kadhafi ne sont cependant intervenues qu’en 2011. Entretemps, le dirigeant libyen a effectué en décembre 2007 une visite d’Etat en France, au cours de laquelle les deux gouvernements ont paraphé un accord de coopération dans le nucléaire civil. « La France signera des contrats de collaboration pour une usine de dessalement de l’eau de mer avec un réacteur nucléaire », avait lui-même annoncé le président français le 10 décembre 2007 lors d’une conférence de presse. Un document distribué à l’époque par l’Elysée parle même de la fourniture « d’un ou plusieurs réacteurs pour le dessalement de l’eau de mer ».

Sarkosy rectifie son mensonge, il ne s’est pas rendu à Fukushima

Sarkosy rectifie son mensonge, il ne s’est pas rendu à Fukushima

Nicolas Sarkozy a concédé vendredi du bout du lèvres ne pas s’être rendu lui-même à Fukushima (Japon) après la catastrophe nucléaire de 2011, contrairement à ce qu’il a affirmé à plusieurs reprises lors de réunions de campagne et qui a été dénoncé comme un « mensonge » par les écologistes. « Je me suis rendu au Japon avec (la ministre de l’Ecologie de l’époque) Nathalie Kosciusko-Morizet, j’ai rencontré les autorités japonaises, j’ai discuté avec le Premier ministre (japonais) de la situation à Fukushima et Nathalie Kosciusko-Morizet s’y est rendue », a affirmé M.  Sarkozy sur I-télé. »Je ne suis pas ingénieur, je n’ai pas besoin d’aller mettre le nez dans la situation à Fukushima où par ailleurs il y a un périmètre interdit », a admis le président sortant et candidat de l’UMP. « J’ai simplement dit qu’à Fukushima, ce qui s’était produit n’était pas un incident nucléaire, c’était un tsunami avec une vague qui a atteint 42 mètres de haut, qui a démoli les systèmes de pompe qui permettaient le refroidissement de la centrale et que, dire à partir de Fukushima qu’il faut fermer Fessenheim qui se trouve dans le Haut-Rhin en Alsace, ça me semblait être une absurdité particulièrement notable », a-t-il ajouté. En dénonçant le projet de son rival socialiste François Hollande de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité en France, Nicolas Sarkozy a répété ces derniers jours à plusieurs reprises lors de meetings de campagne qu’il s’était rendu à Fukushima avec sa ministre de l’Ecologie. Ces déclarations ont suscité l’ironie de la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) aux législatives dans la circonscription des Français de l’étranger englobant le Japon, Janick Magne, qui a dénoncé un « mensonge », puis de M. Hollande lui-même. Nicolas Sarkozy s’est rendu à Tokyo le 31 mars 2011 où il a rencontré le Premier ministre nippon de l’époque Naoto Kan puis la communauté française du Japon, trois semaines après le séisme et le tsunami gigantesque du 11 mars 2011.

L’accident nucléaire de la centrale de Penly : grave ou mineur?

L’accident nucléaire de la centrale de Penly : grave ou mineur?

 

EDF a annoncé ce vendredi matin « un retour à la normale » sur le circuit de refroidissement du réacteur numéro 2 de la centrale de Penly en Seine-Maritime, assurant que l’incident n’avait eu « aucune conséquence sur l’environnement ». Une fuite d’eau radioactive contenue a été détectée jeudi sur le site où deux départs de feu ont pris dans le bâtiment réacteur numéro 2 qui s’est arrêté automatiquement. Un défaut a été identifié sur un joint de l’une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire dans ce bâtiment. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’Autorité de Sureté Nucléaire a annoncé qu’elle levait le dispositif de crise qu’elle avait mis en place dans la soirée. « Ce qui s’est passé est un incident grave » Pour Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire chez Greenpeace, « on ne peut pas dire que ce qui s’est passé n’est pas grave. L’incident s’est produit à l’intérieur du bâtiment réacteur sur une pompe qui permet d’assurer le refroidissement du réacteur. Or, on a vu après Fukushima que le refroidissement était un élément central dans la sûreté d’un réacteur nucléaire. Donc ce qui s’est passé est un incident grave ».

 

Nucléaire Penly: retour à la normale ? En tout cas manque de transparence

Nucléaire  Penly: retour à la normale ? En tout cas manque de transparence

EDF a annoncé vendredi « un retour à la normale » sur le circuit de refroidissement du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), après un « incident » classé provisoirement de niveau 1 par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) qui a conduit à l’arrêt du réacteur. Le réacteur a continué à refroidir toute la nuit et devrait être en « arrêt à froid » (permettant une intervention sur le circuit primaire de refroidissement) « peut-être ce soir » ou un peu plus tard dans le week-end, a indiqué vendredi à l’AFP Dominique Minière, directeur du parc nucléaire d’EDF. A l’origine de l’arrêt automatique du réacteur: l’incendie de deux flaques d’huile, précédant une fuite d’eau « sur un joint » de la pompe de refroidissement.
 Une eau radioactive a été « collectée dans des réservoirs prévus à cet effet (..) à l’intérieur du bâtiment réacteur », précisait l’opérateur, en assurant que l’incident n’avait eu « aucune conséquence sur l’environnement ». De son côté, l’ASN a « provisoirement » classé l’événement en niveau 1 sur l’échelle Ines (échelle internationale des événements nucléaires) qui en compte 7, le 1 étant le moins grave. L’Autorité, qui a envoyé une mission d’inspection sur place vendredi, a précisé que le redémarrage du réacteur serait soumis à son autorisation.
 De son côté, l’Association pour le contrôle de la radioactivité de l’ouest (ACRO), l’un des deux laboratoires indépendants en France en la matière, a indiqué avoir effectué trois prélèvements d’air à deux kilomètres de la centrale « pour vérifier que les assertions de non-atteinte à l’environnement sont bien réelles », selon Yves Blondel, animateur de l’association.
 Eva Joly, candidate EELV à l’Elysée, a demandé vendredi « la plus grande transparence et le plus grand sérieux ». « Les pro-nucléaires nous présentent une technologie high-tech et complètement contrôlée, ces incidents donnent plutôt le sentiment d’une plomberie vétuste », accuse-t-elle soulignant également « qu’un capteur défaillant a provoqué l’arrêt du réacteur numéro 2 de Saint Laurent » (Loir-et-Cher). « Une fois de plus, j’attends du gouvernement qu’il garantisse toute la transparence sur les événements de Penly », conclut Mme Joly. Arrêté jeudi pour un « problème mineur » de défaillance d’un capteur d’eau, le réacteur numéro 2 de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux devrait être remis en service comme prévu vendredi dans l’après-midi, selon EDF. De son côté, Yannick Rousselet a demandé que l’ASN exige d’EDF un « contrôle de toutes ses pompes (de refroidissement) de tous ses sites ». La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, a regretté un « incident très sérieux » mais « ce n’est pas une catastrophe ». « Il y a un manque de transparence autour du nucléaire », a déclaré l’élue francilienne. S’il devait se passer la même chose à Penly qu’à Fukushima, « ça veut dire qu’il n’y a plus de Dieppe, qu’il n’y a plus d’habitants au Tréport pendant des centaines d’années », a-t-elle averti. Interrogé en marge d’un déplacement à Vaulx-en-Velin (Rhône) François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a évoqué « un incident, je n’utilise pas un incident pour défendre un point de vue », a déclaré le député de Corrèze. « Je ne change pas non plus de position en fonction d’un certain nombre d’événements, c’est ce qui me distingue du candidat sortant », a-t-il ajouté. A Penly, les diagnostics et réparations sur le réacteur pourraient commencer après le week-end de Pâques. Si « une intervention » sur le circuit primaire du réacteur « est théoriquement possible » ce week-end, « il n’y a pas de raison d’intervenir aussi rapidement, (…) il vaut mieux attendre un refroidissement complet » pour intervenir, a priori mardi, a-t-on appris auprès d’EDF vendredi soir. La centrale pourrait rester à l’arrêt pendant 4, 5 ou 6 jours, jusqu’à une dizaine de jours. « On ne redémarra pas avant qu’on ait compris ce qui s’est passé dans le détail », a assuré M. Minière.

 

Nucléaire-Fuite d’eau à Penly: « un incident mineur » selon Eric Besson mais un manque de transparence majeur

Nucléaire-Fuite d’eau à Penly: « un incident mineur » selon Eric Besson mais un manque de transparence majeur

Il est possible que l’incident soit heureusement mineur par contre l’information très contradictoire donnée hier par EDF et relevé notamment par Greenpeace constitue comme d’habitude un manque de transparence majeur. »C’est un incident comme il en arrive régulièrement en matière industrielle et qui, à mon sens, ne doit pas susciter d’inquiétude particulière », a déclaré le ministre à des journalistes en marge d’une conférence de presse, évoquant également « un incident mineur ». L’Autorité de sûreté nucléaire a provisoirement classé cet événement en niveau 1 sur l’échelle INES.   »Des incidents de niveau 1 sur une échelle INES qui en compte 7, c’est quelque chose que vous trouverez très fréquemment dans l’industrie nucléaire dans le monde », a assuré M. Besson, ajoutant qu’il ne cherchait pas « à banaliser pour le plaisir de banaliser ».  EDF a annoncé dans la matinée de vendredi « un retour à la normale » sur le circuit de refroidissement du réacteur numéro 2, qui restera « plusieurs jours à l’arrêt ».   »Bien évidemment le réacteur ne pourra redémarrer que lorsque l’ASN aura constaté que les travaux auront été effectués », a déclaré M. Besson.  Le réacteur a continué à refroidir toute la nuit, et devrait être en « arrêt à froid », permettant une intervention sur le circuit primaire de refroidissement « peut-être ce soir » ou un peu plus tard dans le week-end, a indiqué vendredi matin à l’AFP Dominique Minière, directeur du parc nucléaire d’EDF.  A l’origine de l’arrêt automatique du réacteur, l’incendie de deux flaques d’huile, précédant une fuite d’eau « sur un joint » de la pompe de refroidissement. Une eau radioactive, mais « collectée dans des réservoirs prévus à cet effet (…) à l’intérieur du bâtiment réacteur », précisait l’opérateur.

 

Nucléaire – incendie et fuite d’eau radioactive à la centrale de Penly : toujours la question de sécurité

Nucléaire - incendie  et fuite d’eau radioactive à la centrale de Penly : toujours la question de sécurité

 

Deux départs de feu se sont produits dans l’un des bâtiments réacteurs de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), jeudi midi, et ont été maîtrisés par les pompiers. Mais l’un des réacteurs est à l’arrêt et dans la soirée, EDF a constaté une «fuite d’eau» radioactive du circuit primaire dudit réacteur.  Le réacteur «continue à être refroidi normalement» et la fuite «n’a aucune conséquence sur l’environnement», explique néanmoins le groupe. «Un défaut a été identifié sur un joint de l’une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire dans le bâtiment réacteur de l’unité de production numéro 2, provoquant une fuite d’eau collectée dans des réservoirs prévus à cet effet», indique encore le producteur d’électricité, en soulignant que les réservoirs sont situés «à l’intérieur du bâtiment réacteur». Ce défaut «fait suite aux départs de feu survenus au niveau de cette pompe en milieu de journée et maîtrisés par les équipes de secours», précise-t-il. «La situation est maîtrisée», selon un responsable d’EDF, interrogé par BFM-TV, qui envisageait un retour à la normale assez proche. La tonalité était en revanche sensiblement différente chez Greenpeace. «Ce qui s’est passé aujourd’hui est un incident grave», a estimé Sophia Majnoni, en charge des questions nucléaires pour Greenpeace France. Suite à cet incident, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a de son côté fait savoir qu’elle avait « mobilisé ses équipes dans son centre d’urgence parisien».  Le premier incident s’est en fait déroulé jeudi midi. « Le 5 avril 2012, à 12h20, une alarme incendie s’est déclenchée suite à un dégagement de fumée dans un local situé dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly. Les systèmes de sécurité se sont enclenchés normalement et le réacteur s’est arrêté automatiquement», expliquait EDF dans un premier communiqué publié sur le site de la centrale jeudi après-midi. Un peu plus tard, le groupe affirmait : «à 13h15, les pompiers sont intervenus dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly pour éteindre deux départs de feu. Il n’y a pas de blessé et l’évènement n’a aucune conséquence sur l’environnement ».  «Nous faisons donc un diagnostic de l’état des installations pour établir les causes de cet événement et pouvoir redémarrer l’installation», déclarait dans la soirée le directeur délégué du site, Laurent Lacroix, à France 3. Selon les explications de ce dernier, les pompiers ont constaté que le feu avait pris sur «deux petites flaques d’huile qui ont été éteintes à l’aide d’extincteurs». «Nous sommes en train d’établir les causes de la présence de ces flaques d’huile à cet endroit. Les investigations en cours permettront de déterminer pourquoi elles étaient là et comment elles se sont enflammées», a t-il ajouté.  L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait de son côté précisé en fin d’après-midi que le réacteur «était maintenu à l’arrêt» et qu’elle irait «faire une inspection sur le site» vendredi. L’ASN avait également  expliqué que l’«arrêt automatique (du réacteur) a été causé par l’arrêt d’une des pompes du circuit primaire». Début 2009, le site de Penly avait été retenu pour accueillir le second réacteur nucléaire français de 3e génération. Depuis, des incertitudes planent sur ce projet et l’ouverture d’une enquête publique, initialement prévue en 2011, a par ailleurs été reportée. En janvier dernier, un mois après l’intrusion de militants de Greenpeace dans certaines centrales françaises, les sites nucléaires, dont celui de Penly, avait décidé de renforcer leur sécurité.

 

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