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Démantèlement nucléaire: au moins 100 milliards et dans cent ans

Démantèlement nucléaire: au moins 100 milliards et dans cent ans

Un  rapport, de l’Assemblée nationale, estime  que, sur les 75 milliards d’euros de charges brutes estimées pour le démantèlement de l’ensemble de son parc nucléaire, le groupe a pour le moment provisionné 36 milliards, une somme couverte à hauteur de 23 milliards seulement par des actifs dédiés. En outre, ces provisions ne prennent pas en compte pour l’instant la remise en état des sols, le paiement des taxes et des assurances, le retraitement du combustible usé ou encore le coût social du démantèlement. Il est clair qu’EDF est dans une situation financière intenable du coup d’après l’agence de sûreté nucléaire EDF envisagerait le démantèlement des centrales de vieilles générations seulement dans 100 ans ! L’objectif initial était de les démanteler d’ici 2045. En cause l’énorme coût  nécessaire à cette opération entre 75 et 100 milliards dont EDF alors qu’EDF n’a provisionné que 25 milliards. Un coût qui pourrait encore augmenter avec la prolongation de vie de certaines centrales et avec le temps. EDF avance des arguments techniques pour justifier ce report,  la vérité c’est que l’électricien est dans l’incapacité de les financer.  . En raison avant tout de difficultés techniques, cette « déconstruction » risque de prendre cinquante à soixante ans de plus que prévu. Et la facture devrait s’alourdir de plusieurs milliards d’euros. C’est l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui a dévoilé l’affaire, jeudi 2 juin. Dans une note, le « gendarme du nucléaire » a indiqué qu’EDF lui avait soumis une nouvelle stratégie pour démanteler ses réacteurs de première génération, et que celle-ci aboutirait à « décaler de plusieurs décennies » les travaux prévus. Une mesure technique, selon EDF. Une preuve de la « lâcheté » des industriels du nucléaire, qui « ne cessent de reporter dans le temps les problèmes insolubles qu’ils génèrent », s’indigne pour sa part Stéphane Lhomme, de L’Observatoire du nucléaire. Entre ces deux points de vue, il reviendra aux pouvoirs publics de trancher. Toute décision sur le sujet est soumise au feu vert de l’ASN, et à la publication de nouveaux décrets par le gouvernement. Jusqu’à présent, EDF avait prévu d’achever le démantèlement des réacteurs concernés en 2045. Sa nouvelle stratégie reporte la « fin globale » de ce travail « au début du XXIIe siècle », a indiqué EDF !!!…

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Fin du nucléaire en 2050, c’est possible (association négaWatt)

Fin du nucléaire en 2050, c’est possible (association négaWatt)

 

Sortir totalement du nucléaire (en 2035, à l’issue de la quatrième visite décennale de  chaque centrale) et des énergies fossiles pour un mix 100% renouvelables, c’est possible à l’horizon 2050 d’après association négaWatt. A condition d’adopter une grande sobriété énergétique et de tout mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activités (bâtiment, industrie, transports mais aussi agriculture), pour en améliorer l’efficacité, ce qui doit permettre de diviser par deux la consommation d’ici à 2050.  L’Ademe (agence de l’Etat en charge de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a déjà commis des rapports dans ce sens, qui avaient en leur temps fait couler beaucoup d’encre. Quant à l’objectif de diviser par deux la consommation d’ici à 2050, en ligne avec la tendance observée dans les pays de l’OCDE, ça n’est rien d’autres que l’objectif inscrit… dans la loi pour la transition énergétique et la croissance verte. L’Accord de Paris également est passé par là, avec son objectif de limiter la hausse des températures à +2°C maximum, qui implique un pic des émissions dans la seconde partie du siècle. Le scénario négaWatt permet à la France d’être « neutre en carbone » en 2050, notamment grâce à des méthodes culturales moins émettrices que celles en vigueur aujourd’hui, et grâce à la capacité des forêts et des terres cultivées de stocker le carbone. Pourtant, selon l’association, en appliquant son scénario à la planète entière (dont les émissions moyennes de CO2 par habitant sont proches de celles de la France), on ne parvient qu’à limiter cette hausse qu’à 1,8°C…un mauvais signal, car on voit assez mal comment faire plus que négaWatt en matière de limitation des émissions… Au niveau national, sans être plus onéreux que le scénario tendanciel, le scénario s’accompagne à partir de 2025 d’économies dans le secteur énergétique. Sur la durée, négaWatt chiffre l’économie globale à près de 400 milliards d’euros à l’horizon 2050. Sans compter un pays plus résilient, car moins sensible aux chocs géopolitiques et à leur impact sur les cours des énergies fossiles. Certes, ce scénario détruira des emplois dans certains secteurs, comme les transports. Dans celui de l’énergie en revanche, le solde net devrait être positif de 300 000 emplois, les renouvelables (dans lesquelles négaWatt prend notamment en compte la fabrication de la deuxième génération d’éoliennes terrestres) étant plus intensives en main d’œuvre que le nucléaire ou les centrales thermiques. Globalement, négaWatt promet 500.000 emplois nets créés d’ici 2050. A condition, bien entendu, de procéder à des plans de reconversion des sites (notamment les centrales nucléaires) et des programmes de formation. Certains emplois pourraient ainsi être reconvertis de l’industrie aéronautique ou pétrolière vers l’éolien offshore. Dans le bâtiment comme dans l’agriculture, les futurs emplois seront nettement plus qualifiés qu’aujourd’hui, ce qui devrait s’accompagner d’une revalorisation et d’une plus grande attractivité de ces secteurs. Le scénario table notamment sur 550 000 rénovations « profondes » par an dans le bâtiment à compter de 2025. Des chiffres pas si éloignés des objectifs affichés par les gouvernements successifs depuis le Grenelle de l’Environnement… D’ailleurs, négaWatt n’attend pas de nouvelles lois, mais surtout une application rapide de celles qui existent déjà.

Primaire gauche Nucléaire : pas de fusion mais plutôt confusion

Primaire gauche Nucléaire : pas de fusion mais plutôt confusion

 

L’accord est à peu près unanime chez les candidats de la primaire de gauche pour sortir du nucléaire, la seule question est quand ? 2025,2050 ou encore à la saint-glinglin. Finalement une confusion qui reflète assez bien les contradictions du gouvernement de François Hollande. Benoît Hamon veut allait très vite dans ce domaine mais Arnaud Montebourg demeure prudent et Valls encore davantage. Dans tous leurs programmes, il est pourtant question d’accélérer la sortie du nucléaire. Une ambition complexe, quand on sait qu’en France le nucléaire représente les trois quarts de la production d’électricité. Des contradictions qu’on retrouve entre les annonces du gouvernement et sa politique énergétique réelle. En effet on peut considérer que la transition énergétique et la COP 21 ont été  mises au rancard après la publication du décret de programmation.  La France devait faire passer la part du nucléaire dans la production électrique de 75 % en a 50 % en 2025. Il n’en sera rien puisque seul a été  décidé l’arrêt de deux réacteurs de Fessenheim d’ici 2018. Un arrêt qui n’aura sans doute pas lieu avec le retour probable de la droite. En réalité, le ministère de l’environnement renvoie les décisions après 2017 c’est-à-dire entre 2019 et 2023. On est donc loin de l’objectif qui aurait dû conduire à la fermeture d’une vingtaine de réacteurs d’ici 2025.  Hormis  la confirmation de la publication cette année du décret d’abrogation de l’autorisation d’exploiter des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, le document de programmation reste très vague sur la mise en œuvre pratique de cet objectif, renvoyée à l’après-élection présidentielle de 2017. La fermeture de Fessenheim interviendra au cours de la première période de la PPE, c’est-à-dire 2016-2018, lit-on dans le volet relatif à l’offre d’énergie. Mais ce volet fixe une fourchette très large de réduction de la production annuelle d’électricité d’origine nucléaire, « entre 10 TWh et 65 TWh » à l’horizon 2023. « Cette réduction sera le résultat de la fermeture de la centrale de Fessenheim et de plusieurs paramètres qui seront connus au fur et à mesure des visites décennales conduites par l’Autorité de sûreté nucléaire », lit-on dans ce document. Ces paramètres sont la baisse de la disponibilité des réacteurs en fonction des travaux de maintenance et de sûreté, des fermetures et des prolongations de réacteurs, ainsi que de l’évolution de la consommation et des exportations d’électricité et du rythme de développement des énergies renouvelables. En tout état de cause, précise la PPE, les décisions de fermeture de réacteurs, hors Fessenheim, ou de prolongation de l’activité de certains d’entre eux, n’interviendront que dans la deuxième phase, en 2019-2023.  En clair quand la droite sera au pouvoir. Or la droite ne fermera pas de centrale. Du coup on a retrouvé chez les candidats les contradictions que porte le gouvernement avec notamment la question de savoir dans quel temps les énergies renouvelables pourraient suppléer le nucléaire.

Nucléaire : sûreté préoccupante

Nucléaire : sûreté préoccupante

 

C’est l’avis  de- Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire, qui s’exprime dans une interview au Figaro

 

Une vingtaine de réacteurs d’EDF sont à l’arrêt. La France risque-t-elle de passer un hiver difficile?

Pierre-Franck CHEVET. - Actuellement, douze réacteurs sont à l’arrêt ou vont être mis à l’arrêt, pour contrôler que l’excès de carbone découvert dans l’acier n’altère pas la capacité de résistance mécanique des générateurs de vapeur. En fin de semaine dernière, EDF nous a remis un dossier complet pour chacune des pièces concernées. Il nous faut ensuite un mois environ pour contrôler les tests effectués et donner, ou non, notre feu vert au redémarrage des centrales. Dans le meilleur des cas, les réacteurs d’EDF pourraient être opérationnels dans un mois et atteindre leur pleine puissance en janvier 2017. L’ASN a transmis ces éléments de calendrier à RTE (Réseau de transport d’électricité), en charge du réseau, dont le rôle est d’équilibrer la consommation et l’offre d’électricité. (…)

 

Entre les difficultés économiques d’EDF et d’Areva ainsi que les problèmes techniques, jamais la situation du nucléaire en France n’a été aussi problématique…

La situation est devenue, en effet, très préoccupante. D’où la nécessité d’agir avec calme et rigueur. Une anomalie générique a été identifiée sur les générateurs de vapeur, entraînant une procédure de contrôle de grande ampleur. Ce n’est pas une première: au début des années 1990, une corrosion de tous les couvercles des réacteurs en activité avait été identifiée. À l’époque, EDF avait pu gérer la situation en remplaçant peu à peu tous les couvercles. En 2013, dans le cadre de la préparation du projet de loi sur la transition énergétique, j’avais averti de la nécessité de pouvoir se passer à intervalles réguliers de 5 à 10 réacteurs, car des problèmes génériques pouvaient être découverts. Il y a de plus un cas où la sûreté pouvait être en cause, ce qui nous a conduits à décider de l’arrêt de Fessenheim 2 l’été dernier. (…)

 

Face à toutes ces problématiques soulevées, l’état des centrales présente-t-il un risque pour la sûreté de nos concitoyens?

L’ensemble des décisions prises par l’ASN sur ces différentes problématiques s’inscrivent précisément dans une démarche de sûreté des réacteurs nucléaires et donc de protection des populations. Il en est ainsi de l’arrêt anticipé de certains réacteurs d’EDF, ou de l’extension du réexamen de la qualité des fabrications passées de l’usine du Creusot d’Areva. Ces décisions, fortes, nécessaires, appellent à un engagement sans précédent des industriels concernés, qui plus est, dans la durée. Nous serons particulièrement vigilants à ce qu’un tel engagement se maintienne!

 

Production nucléaire : objectif en baisse en 2016

Production nucléaire : objectif en baisse en 2016

EDF a revu à la baisse mardi son objectif de production nucléaire pour 2016, après une production en recul au premier semestre, et notamment en juin du fait d’arrêts prolongés de réacteurs, mais assure que cela sera sans impact sur ses objectifs financiers.   »Sur la base de la production nucléaire à fin juin » et de « prolongations d’arrêts désormais prévues, le groupe revoit son objectif de production nucléaire pour l’année 2016 de 408-412 TWh (térawattheures) à 395-400 TWh », précise le groupe dans un communiqué. EDF a toutefois confirmé ses objectifs financiers. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) est toujours attendu entre 16,3 et 16,8 milliards d’euros. Cette fourchette « intègre » la baisse de la production nucléaire mais aussi la régularisation des tarifs réglementés de l’électricité annoncée par le gouvernement après une décision du Conseil d’Etat mi-juin, assure EDF. La prévision d’un endettement net de 2 à 2,5 fois l’Ebitda est maintenue, tout comme le taux de distribution du résultat net courant, compris entre 55% et 65%. Sur le premier semestre, la production nucléaire a atteint 205,2 TWh, en recul de 5,2 TWh par rapport à 2015, détaille EDF. La production a été particulièrement en recul en juin (-2,1 TWh), du fait « d’un volume d’arrêts plus important ». Plusieurs réacteurs devront aussi subir des arrêts prolongés, du fait des « contrôles supplémentaires » menés, principalement sur des générateurs de vapeur, à la demande de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN).

 

(Avec AFP)

« Il faut faire la centrale nucléaire britannique » (Pierre Gadonneix)

« Il faut faire la centrale nucléaire britannique » (Pierre Gadonneix)

Cri du cœur de l’ancien PDG d’EDF, Pierre Gadonneix: il faut faire la centrale nucléaire britannique. Pas étonnant de la part d’un des représentants du lobby nucléaire. Outre le fait qu’on peut s’interroger plus que sérieusement sur la gestion des risques, on peut être surpris que l’ancien patron d’EDF passe sous silence la situation financière catastrophique de l’entreprise. Un oubli sans doute mais qui témoigne bien de la philosophie de gestion qui a prévalu jusqu’ici à EDF (interviews JDD)

 

 

Pierre Gadonneix

 

Quel hiatus! Quel aveuglement! Je reste stupéfait de la frilosité qui se manifeste à propos des EPR d’Hinkley Point, alors que la France reste en matière d’énergie un exemple mondialement reconnu. Il y a quelques jours encore, j’ai entendu le responsable d’une conférence internationale expliquer que notre politique énergétique historique reste une référence qui a permis de concilier réduction des émissions de C02, indépendance énergétique et électricité à bas prix. Au début des années 2000, j’ai reçu le témoignage d’admiration du Premier ministre chinois envers la France qui avait su construire plus de 58 tranches en quinze ans, soit le double de ce que faisait alors la Chine.

 

« Il y a des risques. Mais ils sont parfaitement maîtrisés »

 

Malgré cela, notre pays ne bruisse que de remises en cause de cette politique et d’incompréhensibles polémiques se focalisent sur Hinkley Point. Ce projet est une preuve de la pertinence de notre modèle et l’opportunité historique de redonner à la filière nucléaire française tous les atouts pour gagner une compétition internationale féroce. Comme tout programme industriel de cette taille, il y a des risques. Mais ils sont parfaitement maîtrisés : ce projet est arrivé à pleine maturité, aux plans financier comme technologique. S’en priver serait un gâchis : si EDF et Areva ne construisent pas Hinkley Point, d’autres le feront, les Coréens peut-être, les Russes sans doute. La filière nucléaire française aurait perdu ses chances de rivaliser au niveau mondial.

Seuls six pays et opérateurs peuvent prétendre développer un modèle nouveau de centrale : la France, les États-Unis, le Japon, la Corée, la Russie et la Chine. Aujourd’hui, la France n’est engagée que dans quatre des 70 réacteurs en construction dans le monde, dont plus de la moitié en Chine, Russie et Inde. Après Flamanville et avant le renouvellement à venir du parc français, Hinkley Point est le seul projet accessible en Europe pour EDF et Areva qui, sans nouveau projet industriel, n’auront plus d’activité de construction d’usines nouvelles pendant plus de dix ans, perdront leurs compétences et cesseront d’attirer les talents.

« Un gâchis inadmissible »

Le gâchis serait d’autant plus inadmissible que tout concourt à soutenir le lancement de ces réacteurs. Le programme technologique est abouti : les équipes d’EDF et d’Areva, fortes de leurs compétences enfin réunies, ont les moyens d’y parvenir dans les meilleures conditions. Les pouvoirs publics soutiennent activement le projet, et c’est essentiel puisque son financement passe nécessairement par l’engagement de l’État. Les investissements lourds que doit mettre en œuvre EDF impliquent une visibilité à moyen terme que seule la puissance publique peut assurer à travers la régulation et des contributions financières partagées. Les gouvernements britanniques successifs ont le courage de s’engager à long terme sur des tarifs économiquement sains. La Commission européenne vient de donner son feu vert… Bref, qu’attend-on pour mettre en œuvre ce projet qui donnera à la filière nucléaire française les clés de l’avenir?

Fermeture de la centrale de Fessenheim : contradiction et enfumage

Fermeture de la centrale de Fessenheim : contradiction et enfumage

Emmanuelle Cosse, nouvelle ministre du logement, lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI a prédit  la fermeture de la centrale de Fessenheim pour cette année. « Le président de la République s’est engagé à fermer Fessenheim d’ici la fin 2016. C’est ça, la date », a martelé Emmanuelle Cosse. « Le plus judicieux est de fermer cette centrale cette année », a estimé la ministre du Logement en évoquant notamment l’ancienneté de cette centrale, sa position non loin des frontières avec l’Allemagne et la Suisse, ainsi que les « pannes à répétition, quasiment chaque semaine » qui y surviennent. Une prise de position qui traduit les contradictions du gouvernement sur ce sujet. De son côté,  l’inénarrable Ségolène n’en finit pas de se contredire sur le dossier de la centrale de Fessenheim. D’abord, comme Hollande, pour la fermeture avant 207, elle a ensuite affirmé que le délai était reporté en 2018 et maintenant met en demeure EDF de déposer le dossier de fermeture avant fin juin 2016. Ce qui de toute manière ne changera rien, la fermeture éventuelle ne pourra pas être effective avant 2018 ; Plus exactement avant avril 2020 suite à la demande d’EDF de repousser l’ouverture de la centrale de Flamanville qui doit remplacer Fessenheim. De toute manière comme la droite sera revenue au pouvoir, il y a de grandes chances que Fessenheim ne soit pas fermée ! Pour respecter le plafond de capacité de production nucléaire fixé dans la loi sur la transition énergétique, EDF s’engage «à étudier l’unique hypothèse de la fermeture des deux réacteurs 900 MW (mégawatts) de Fessenheim» (Haut-Rhin), excluant d’examiner d’autres éventuelles fermetures. «Il conviendra que le dépôt effectif de cette demande ne dépasse pas l’échéance de la fin du mois de juin 2016», répond Ségolène Royal, confirmant ainsi sa volonté de voir le processus de fermeture engagé l’an prochain pour une fermeture «effective en 2018». La fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire française est un engagement du président de la République. La prise de position des manuels cosses intervient précisément au moment où Ségolène Royal vient de décider d’autoriser la prolongation des centrales pour 10 ans au moins. Ce qui de fait remet en cause l’engagement de campagne du chef de l’Etat.  Avec la décision de Ségolène Royal d’autoriser la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires de 10 ans, de fait la loi de transition énergétique est déjà morte. Une loi pourtant votée en août 2015 ! Cette loi prévoyait de faire tomber à 50 % en 2025 la part de l’énergie tirée du nucléaire et à 30 % en 2030 celle tirée des énergies fossiles ou encore augmenter à 32 % à horizon 2030 la part des énergies renouvelables.  : Le parc existant en France a 30 ans d’âge moyen et la durée de fonctionnement de ce parc jusqu’à 50 ans, (voire jusqu’à 60 ans. Comme le propose le PDG d’EDF).  26 des 58 réacteurs français atteindront 40 ans d’ici à 2025. En réalité pratiquement aucun réacteur français ne sera arrêté en 2025. Au contraire leur durée de vie sera prolongée de 10 à 20 ans reportant encore beaucoup plus loin la réduction de la part de l’énergie tirée du nucléaire. De toute manière les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique étaient déjà assez illusoires et  désormais deviennent complètement utopiques d’autant que la France n’a pas mis en place une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables à la hauteur des enjeux.

 

Nucléaire : La loi de transition énergétique déjà morte !

Nucléaire : La loi de transition énergétique déjà morte !

Avec la décision de Ségolène Royal d’autoriser la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires de 10 ans, de fait la loi de transition énergétique est déjà morte. Une loi pourtant votée en août 2015 ! Cette loi prévoyait de faire tomber à 50 % en 2025 la part de l’énergie tirée du nucléaire et à 30 % en 2030 celle tirée des énergies fossiles ou encore augmenter à 32 % à horizon 2030 la part des énergies renouvelables.  : Le parc existant en France a 30 ans d’âge moyen et la durée de fonctionnement de ce parc jusqu’à 50 ans, (voire jusqu’à 60 ans. Comme le propose le PDG d’EDF).  26 des 58 réacteurs français atteindront 40 ans d’ici à 2025. En réalité pratiquement aucun réacteur français ne sera arrêté en 2025. Au contraire leur durée de vie sera prolongée de 10 à 20 ans reportant encore beaucoup plus loin la réduction de la part de l’énergie tirée du nucléaire. De toute manière les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique étaient déjà assez illusoires et  désormais deviennent complètement utopiques d’autant que la France n’a pas mis en place une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables à la hauteur des enjeux. « Oui, je suis prête à donner ce feu vert, sous réserve de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire ». La sortie de Ségolène Royal n’est pas passée inaperçue. La ministre de l’Écologie a indiqué qu’EDF pourrait allonger de dix ans la durée de vie de ses centrales nucléaires et s’est dit « prête à donner le feu vert » à cette nouvelle durée de vie qui passerait de 40 à 50 ans. Interviewée sur France 3, la pensionnaire de la rue de Grenelle a ainsi évoqué une énergie de « meilleur marché » grâce à des centrales nucléaires « déjà amorties ». Le patron d’EDF, Jean-Bernard Levy, avait déjà affirmé mi-février que « l’État avait donné son accord pour que nous modernisions le parc actuel de façon à ce que la durée de vie qui a été conçue pour 40 ans, nous la montions à 50 et 60 ans, sous réserve que la sécurité nucléaire soit garantie« .  Face à la crise financière dramatique d’EDF pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que vient de décider dimanche. , la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, une prolongation la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Conclusion compte tenu de la situation financière catastrophique d’EDF il y a d’autres solutions que de prolonger la durée de vie du parc existant de 10 à 20 ans et d’augmenter le prix de l’électricité. Et la réduction de la part de l’électricité d’origine nucléaire à 50 % est reportée à l’horizon de 2050 voire au-delà.

Augmentation de la production nucléaire en 2017

Augmentation de  la production nucléaire en 2017

EDF a légèrement dépassé l’an passé ses prévisions de production d’électricité nucléaire et il compte augmenter encore cette production en 2017 et en 2018, croit savoir Les Echos. Le quotidien financier précise que les 58 réacteurs du parc français ont produit 416,8 térawattheures (TWh) en 2015, soit une hausse de 0,2% de la production, alors que les objectifs fixés variaient de 410 à 415 TWh. « (…) si EDF ne table que sur 414 TWh de production nucléaire cette année, il vise 420 TWh en 2017 et 2018. Ce qu’il n’a réussi qu’une fois depuis le début de la décennie (en 2011) », écrit Les Echos. De ce fait, le coefficient de disponibilité des centrales nucléaires, soit la puissance réelle disponible rapportée à la puissance théorique, serait porté à 81,5%, « un point haut », alors qu’en 2013, la production s’était limitée à 403,7 TWh, soit un coefficient de 78%, rappellent Les Echos.

 

(Reuters)

Iran : le business remplace la menace nucléaire

Iran : le business remplace la menace nucléaire

Finalement l’Iran a échangé sa menace nucléaire contre la promesse de rétablir le business avec son pays. Un pays étranglé par les sanctions des pays occidentaux tout autant que par son isolement volontaire voulu par les intégristes qui craignent que le développement des échanges internationaux ne vienne pervertir leur idéologie du repli sectaire. Du côté occidental, on se réjouit  de cette normalisation des relations économiques avec l’Iran. Ce pays producteur de pétrole va certainement peser sur les cours et éviter ainsi une brusque remontée des prix de cette matière première. Surtout,  l’Iran constitue un marché pour les débouchés des productions occidentales. On envisage par exemple assez rapidement une commande de plus de 100 Airbus. À l’intérieur de l’Iran, une grande partie de l’opinion publique souhaite cette ouverture économique et même culturelle sur le monde « L’économie iranienne est libérée des chaînes des sanctions, il est temps de construire et de croître », a tweeté samedi le président Hassan Rohani après l’annonce de la levée des sanctions internationales qui frappaient son pays depuis cinq ans en raison du programme nucléaire de Téhéran. A levée des sanctions cela  permettra au pays d’acheter de nouveau non seulement des avions et des biens d’équipement industriels mais aussi de se fournir en médicaments et en produits de grande consommation. Le financement pourrait en être assuré au départ par le déblocage des actifs confisqués dans le cadre des sanctions (L’actif bloqué est évalué entre 50 et 100 milliards de dollars). Il conviendra cependant d’être attentif aux réactions inévitablement négatives des religieux les plus les intégristes dont les soutiens profitent largement de la corruption généralisée dans ce pays. Autre sujet de préoccupation, les réactions possibles de l’Arabie Saoudite principal concurrent de l’Iran ; premier rival géopolitique et économique dans la région (le PIB de l’Arabie Saoudite et de l’ordre de 650 milliards pour 400 actuellement concernant l’Iran).

Fabius soutient maintenant l’accord sur le nucléaire iranien

Fabius soutient maintenant l’accord sur le nucléaire iranien

 

Laurent Fabius longtemps opposé à l’accord sur le nucléaire iranien s’est déclaré en faveur  de   l’accord conclu en juillet dernier entre les grandes puissances et Téhéran. Il aura fallu du temps pour que la France modifie sa position sur le sujet. En cause la montée du terrorisme islamique partout dans le monde qui justifie désormais la recherche d’une alliance la plus large non seulement pour exterminer l’état islamique mais aussi pour rechercher à terme des solutions politiques de sortie de crise. Il y a sans doute aussi les perspectives de débouchés commerciales pour leur et la France,-la promesse de l’Iran d’acheter très rapidement une centaine d’Airbus par exemple. « L’AIEA ayant vérifié que l’Iran avait accompli les mesures de démantèlement nucléaire prévues par l’accord du 14 juillet 2015, les principales sanctions économiques et financières sont levées », déclare-t-il dans un communiqué. « C’est une étape importante pour la paix et la sécurité, ainsi que pour les efforts internationaux de lutte contre la prolifération nucléaire », ajoute le chef de la diplomatie française. « Par sa position de fermeté constructive, la France a fortement contribué à la conclusion de cet accord ; elle sera vigilante dans son strict respect et sa mise en ouvre », ajoute Laurent Fabius.

Catastrophe nucléaire : distribution de comprimés !

Catastrophe nucléaire : distribution de comprimés !

On est forcément rassuré par les dispositions que prend l’autorité de sûreté nucléaire qui tous les sept ans distribuent des comprimés d’iode aux résidents pour lutter contre les conséquences d’une catastrophe nucléaire. Certes il s’agit de mesures un peu plus générales mais à peu près tout aussi inefficaces face au danger que représente un éventuel accident nucléaire. (Il faut ajouter la recommandation visant à fermer les volets et à consommer des conserves !) Cette nouvelle campagne de prévention et d’information en cas de catastrophe nucléaire va commencer à partir de janvier. Elle vise à préparer au pire les habitants de 500 communes vivant près des 19 sites nucléaires d’EDF. Une nouvelle campagne de distribution préventive de comprimés d’iode pour les populations habitant près d’une centrale nucléaire sera lancée à partir de janvier prochain. Près de 400 000 foyers et 2 000 établissements vont devoir se ravitailler en pastilles d’iodes, parce qu’en cas d’accident nucléaire, toute personne qui se trouve dans un rayon de moins de 10 km doit en avaler un comprimé : 130 grammes d’iodure de potassium à diluer dans un verre d’eau. L’iode n’est pas un antidote contre les radiations loin de là, mais il est un moyen « simple et efficace » selon l’ASN de prévenir un potentiel cancer de la thyroïde. Les personnes concernées recevront un courrier à partir du mois de janvier, les invitant à retirer les boîtes de comprimés en pharmacie. C’est la cinquième campagne de ce type en France. Elle a lieu tous les sept ans, date à laquelle les comprimés périment, et elle s’accompagne de réunions locales d’information pour tout savoir sur comment réagir en cas d’accident nucléaire : avaler son comprimé d’iode, bien sûr, mais aussi se confiner efficacement chez soi, prendre une douche, préférer les aliments secs ou en conserve et attendre d’être évacué par les autorités.

 

Plus de nucléaire à l’horizon 2050 ?

Plus de nucléaire à l’horizon 2050 ?

Une étude de l’ADEME qui va contrarier EDF qui prévoit de construire à la même échéance 40 ou 50 réacteurs nucléaires pour remplacer tous les anciens. Le PDG d’EDF a déclaré vendredi, que l’entreprise projetait un renouvellement du parc nucléaire français, qui devrait se traduire par le déploiement à terme de « plusieurs dizaines » de réacteurs EPR NM. « A partir de 2028, 2030, ce n’est pas une science exacte, nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle. (…) Et en 2050, 2055, on n’aura plus de (réacteurs de) la génération actuelle. On aura les EPR NM: on en aura 30, 35 ou 40. On aura plusieurs dizaines qui seront le produit de remplacement du parc actuel », a précisé Jean-Bernard Lévy lors d’une rencontre avec des journalistes. Pourtant l’étude de l’ADEME considère qu’on pourrait se passer totalement du nucléaire d’ici 2050. Une énergie 100% verte permettrait d’«assurer l’équilibre offre-demande heure par heure», assure l’Ademe.  Selon cette dernière, le bouquet électrique de 2050 pourrait se composer, dans un scénario idéal, de 63% d’éolien, 17% de solaire, 13% d’hydraulique et 7% de géothermie et thermique renouvelable. «Les sources d’énergie principales sont dans tous les cas l’éolien et le solaire», souligne-t-elle. L’étude établit ensuite d’autres hypothèses de comparaison dans lesquelles la part des énergies renouvelables diminue à 95%, 80% puis 40%. Ce dernier taux est celui qui a été retenu pour 2030 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique. «On constate que la différence de coût entre le cas de référence 100% énergies renouvelables et les cas 40%, 80% et 95% reste relativement faible», écrit l’Ademe. En effet, avec une électricité 100% verte, le mégawattheure consommé coûte 119 euros. Avec un taux à 95%, il s’établit à 116 euros. Il passe à 113 euros avec 80% d’énergies renouvelables puis 117 euros avec 40%.  Ces coûts varient toutefois fortement en fonction de contraintes d’acceptabilité, de comportement et d’économie. Une moindre maîtrise de la consommation fait par exemple bondir le prix de l’électricité 100% renouvelable à 125 euros/mégawatheure. «En effet, en cas de moindre maîtrise de la demande, le système devra faire appel à des filières d’énergies renouvelables moins rentables, ainsi qu’à une quantité plus importante de stockage pour passer la pointe d’hiver», expliquent les auteurs de l’étude. De même, en cas «d’acceptabilité très contrainte» – si par exemple les Français n’acceptent pas le développement du réseau d’éoliennes terrestres – le coût passe à 133 euros «car il faudra remplacer en partie les énergies terrestres par des filières marines, en général plus onéreuses», explique le rapport. Le scénario le plus favorable est celui dans lequel les énergies renouvelables sont acceptées et disposent d’un accès facilité au capital. Dans ce cas, le mix 100% énergie verte voit son coût chuter à 103 euros.

Centrale nucléaire Flamanville : nouveau report

 

Centrale nucléaire Flamanville : nouveau report

 

Grosse manipulation pour éviter de fermer Fessenheim avec la demande de décaler encore la mise en service de Flamanville. EDF a officiellement demandé au ministère de l’Energie d’étendre de 36 mois, soit jusqu’au 11 avril 2020, le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville, dans une lettre consultée par l’AFP, où il s’engage aussi à étudier «l’unique hypothèse» de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.  Selon le décret d’autorisation de création de l’EPR de Flamanville (Manche) adopté le 11 avril 2007, EDF avait un délai de dix ans pour mettre en service sa centrale nucléaire, mais l’électricien a reporté à fin 2018 son entrée en fonctionnement. Il devait donc demander au gouvernement une extension du délai prévu dans ce décret, chose faite le 9 octobre dernier dans une lettre signée de son PDG Jean-Bernard Lévy. Une demande dont la ministre «accuse réception», indique-t-elle dans sa réponse à l’électricien. «Ce nouveau délai permet de disposer d’une marge en cas d’aléa ne relevant pas directement du pilotage opérationnel du projet, et d’éviter ainsi, le cas échéant, une nouvelle demande de modification du décret», explique le PDG d’EDF.

 

Fessenheim ne fermera pas (Hollande)

Fessenheim ne fermera pas (Hollande)

Il est de plus en plus évident que la centrale de Fessenheim ne sera pas fermée. Ségolène Royal  l’avait déjà clairement évoqué et son rétropédalage ne laissait pas de doute sur cette hypothèse. Hollande à son tour le confirme dans une interview au Parisien en justifiant cette non fermeture par le retard pris dans la construction de la centrale de Flamanville. Or cette centrale qui a connu de nombreuses difficultés ne sera pas en service au moins avant 2018. Du coup Hollande fera semblant d’engager des procédures et la droite revenu à leur pouvoir en 2017 annulera la décision de Hollande. Une belle manipulation en tout cas car c’est à peu près la seule orientation relative à l’environnement qui avait permis l’accord politique entre le PS et les écolos. La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne fermera donc  pas fin 2016, comme François Hollande l’avait promis durant sa campagne. Au Parisien Magazine, le Président explique qu’elle sera retardée « car la construction de l’EPR de Flamanville (Manche) a pris beaucoup de retard (…) Mais ce qui importe, c’est d’engager toutes les procédures pour fermer Fessenheim. » François Hollande revient aussi sur les critiques formulées par certains Verts, qui accusent son gouvernement de ne pas aller assez loin. « Le propre de l’écologiste, c’est de considérer que le compte n’y est toujours pas », juge-t-il sévèrement. Selon lui, le gouvernement a mené de grands chantiers en matière d’écologie. Il évoque notamment la loi de transition énergétique, « un texte majeur », qui a permis de plafonner le nucléaire. En matière d’écologie, « les présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy ont chacun apporté leur contribution à l’écologie. Seulement, il ne s’agit plus d’arrêter l’incendie, mais de reconstruire la maison. » Pour cela, François Hollande parie sur la COP21 qui arrive en décembre. « C’est parce que la communauté internationale a échoué à Copenhague (Danemark), en 2009, qu’aujourd’hui nous avons une obligation de résultat », explique François Hollande, qui espère faire de Paris la ville des « droits de la planète ». Le Président prévient : un « échec signifierait qu’à la fin du siècle, la température de la Terre augmenterait de 4 °C, ce qui ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité. » En pleine crise des migrants, François Hollande aborde également la question des réfugiés climatiques : « Il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. Quelque 80 % d’entre eux vivent dans les pays du Sud, mais vont-ils y rester? Si nous ne parvenons pas à un accord à Paris, en décembre, ils seront encore plus nombreux dans dix, vingt ou trente ans. »

 

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