Archive pour le Tag 'nucléaire'

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Le CO2 pour justifier le nucléaire

Le CO2 pour justifier le  nucléaire

 

 

« Soudainement », le gouvernement découvre que l’objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité française en 2025 s‘accompagnerait d‘un doublement des émissions de CO2 du secteur. Une découverte pour le moins tardive car les  connaisseurs du dossier savent parfaitement que cet objectif était en contradiction totale avec les perspectives retenues en matière de climat. La réduction à 50 % de la part du nucléaire aurait même entraîné le doublement des émissions de CO2 du système électrique. En outre on craint même maintenant une insuffisance de production d’électricité notamment depuis qu’EDF  a décidé de réduire la part de son électricité nécessaire. EDF a en effet  abaissé fin octobre son objectif 2017 de production d’électricité d‘origine nucléaire, pour la deuxième fois cette année, et a ajusté à la baisse son objectif de résultat d‘exploitation (Ebitda) à la suite du report du redémarrage de la centrale de Tricastin. Les prix de gros de l’électricité en Europe pour les prochains mois ont fortement augmenté après ces annonces, les analystes craignant que la France, dont les besoins en électricité dépendent au trois quarts de l’énergie nucléaire, ne soit confrontée à un risque de pénurie cet hiver en raison de l‘interruption prolongée de plusieurs réacteurs. Face à ces réalités le gouvernement se résout donc à renvoyer aux calendes grecques (en 2025 ou 2050) le plan de fermeture prévue des centrales nucléaires.  Alors que le nucléaire représente près des trois quarts de cette production, sa réduction programmée par la loi de transition énergétique de 2015 impliquerait la fermeture de 24 réacteurs sur les 58 que compte le pays et une forte accélération du développement des renouvelables. Un développement des renouvelables qui ne pourra jamais compenser dans les délais impliqués la réduction de la production d’électricité nucléaire. Pour assurer l‘alimentation en électricité des Français, et même dans l‘hypothèse retenue d‘une consommation en légère baisse, un report des fermetures de centrales à charbon après 2025 et la construction de nouveaux moyens thermiques au gaz seraient cependant nécessaires, avec à la clé un doublement des émissions de CO2 du système électrique. Hulot le ministre de l’écologie se résout à admettre cette  évidence pourtant connue  “Il sera difficile de tenir l‘objectif de ramener à 50% la part du nucléaire d‘ici 2025”, a déclaré  le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot à l‘issue du conseil des ministres. Le gouvernement, a-t-il indiqué, mettra en place un nouveau calendrier “réaliste” de réduction du nucléaire.

Nucléaire : remise en cause de la transition écologique

Nucléaire : remise en cause de la transition écologique

le gouvernement français vient subitement de s’apercevoir que les objectifs du mix énergétique étaient illusoires surtout pour respecter l’accord de Paris relatif au climat. Pas étonnant les objectifs du mix énergétique reposaient essentiellement sur le maintien de la part actuelle de l’électricité nucléaire. Une réalité que ni Macon, ni le gouvernement, ni Hulot ne pouvaient ignorer. Les perspectives de mix énergétique décidé par Ségolène Royal constituaient une véritable escroquerie technique, intellectuelle et financière.  - Le gouvernement français va donc reporter, peut-être jusqu’à 2035, ses ambitions en matière de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité, a annoncé mardi Nicolas Hulot. Selon le ministre de la Transition écologique, qui s‘est exprimé à l‘issue du conseil des ministres, l‘objectif de ramener d‘ici 2025 cette énergie à 50% dans l’électricité produite en France entraînerait un dérapage sur les autres objectifs climatiques du pays. “Si on veut maintenir la date de 2025 pour ramener dans le mix énergétique le nucléaire à 50%, ça se fera au détriment de nos objectifs climatiques et ça se fera au détriment de la fermeture des centrales à charbon et probablement, si on voulait s‘acharner sur cette date, il faudrait peut-être même rouvrir d‘autres centrales thermiques”, a-t-il déclaré. Par conséquent, “il sera difficile de tenir l‘objectif de ramener à 50% la part du nucléaire d‘ici 2025”, a résumé l‘ex-animateur de télévision. Nicolas Hulot, qui avait déjà fait part dans le passé de ses doutes sur la possibilité de respecter les délais inscrits dans la dernière loi de transition énergétique, s‘est appuyé là sur des conclusions présentées mardi par RTE. Le gestionnaire des lignes à haute tension, filiale d‘EDF, estime en effet que l‘ambition de revenir à 50% à un horizon de huit ans s‘accompagnerait d‘un doublement des émissions de CO2 du système électrique. Il faudra donc étudier les différents scénarios possibles et passer en revue les réacteurs susceptibles de fermer à moyen terme, a dit Nicolas Hulot. “Tout ça va prendre quelques mois et, en fonction de ça, nous fixerons une nouvelle date”, a-t-il ajouté. Son ministère se donne environ un an avant de définir une trajectoire précise, prévoyant entre autres la fermeture de réacteurs nucléaires, qui sera intégrée à la prochaine loi de programmation pluriannuelle de l’énergie. La fumisterie du plan de Ségolène Royal est donc officiellement reconnue par Hulot alors qu’il avait précédemment déclaré qu’il reprendrait à son compte les orientations de l’ancienne ministre de l’écologie. Hulot accuse Ségolène et le gouvernement précédent Royal d’être coupable à ses yeux d‘avoir dessiné un horizon sans se donner les moyens d‘y parvenir. “Absolument aucune mesure ou disposition n‘avait été prise. On s’était fixé un objectif mais on s’était bien gardé de se mettre en situation d‘en assurer la mise en œuvre”, a déploré Nicolas Hulot. En juillet, le ministre avait déclaré qu‘il faudrait “peut-être” arrêter la production de 17 réacteurs pour respecter l‘ambition de 2025 puis il avait avancé, une semaine plus tard, le chiffre de 25. Dans son rapport annuel, la Cour des comptes avait jugé en 2016 que l‘objectif de 50% à l‘horizon 2025 aurait pour conséquence de réduire d‘environ un tiers la production nucléaire en France, soit l’équivalent de 17 à 20 réacteurs. La question de la seule centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), que François Hollande avait promis de fermer lors de la campagne présidentielle de 2012, a empoisonné la vie de la dernière majorité. Ce dossier empoisonna aussi le gouvernement actuel puisque Hulot ne promet l’éventuelle fermeture que vers la fin de la mandature de Macon. Lors du conseil des ministres, le gouvernement a confirmé son intention d‘arrêter la production du site, mais seulement lorsque l‘EPR de Flamanville (Manche), qui devrait être à pleine capacité en 2019, sera mis en service. Greenpeace a dénoncé dans un communiqué les “signes de faiblesse” donnés par Nicolas Hulot. “Il remet en question la loi de Transition énergétique en reportant l’échéance de 2025, sans donner de précision”, a regretté Alix Mazounie, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France, citée dans ce communiqué.

Nucléaire : pourquoi des travaux à Fessenheim ?

Nucléaire : pourquoi des travaux à Fessenheim ?

Curieux cette décision de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui demande à EDF d’effectuer des travaux concernant les groupes électrogènes de Fessenheim (Haut-Rhin) mais aussi à Bugey (un). Normalement d’après le projet utopique de mix  énergétique qui prévoit de ramener la part du nucléaire de 75 % à 50 % d’ici 2025, on se serait attendu à une décision de fermeture de Fessenheim. Pourquoi en effet exiger des d’ici  fin janvier 2018 au plus tard pour renforcer les groupes électrogènes de secours à moteurs diesel d’une centrale qui d’après Ségolène Royal devait être fermée l’année prochaine. Sans doute la preuve que le gouvernement ne compte pas arrêter 15 à 20 réacteurs pour  satisfaire à un mix énergétique complètement irresponsable. En outre théoriquement la fermeture de Fessenheim a été décidée. Mais on a aussi décidé qu’elle ne pourrait pas éventuellement être fermée avant la mise en fonctionnement de l’EPR de Flamanville. Comme l’ASN envisage de reculer sa recommandation concernant d’éventuelles fermetures de centrales jusqu’en 2021 au moins, il est vraisemblable que la quasi totalité des réacteurs seront maintenus et même prolongés au-delà de 40 ans d’existence. Pour donner l’illusion du « green deal », il se pourrait que le ministre de l’écologie propose de développer tous azimuts des éoliennes à fin d’amuser la galerie (les éoliennes  ne représenteront jamais plus de 5 % de la production !)

Nucléaire : on verra plus tard !

  • Nucléaire : on verra plus tard !
  • Prolonger le nucléaire mais sans le dire trop fort,  ce pourrait être la stratégie du gouvernement. Une stratégie qui de plus peut s’appuyer sur le report de décision de l’autorité de sûreté nucléaire quant à la prolongation de réacteur au-delà de 40 ans. La décision sur  la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 mégawatts (MW) au-delà de quarante ans, initialement prévu pour 2018, risque d’être reporté au-delà de 2019. Et même jusqu’à 2021 Il est maintenant évident qu’on ne fermera pas les 17  réacteurs à pour atteindre 50% du mix électrique français. Certes, plus personne ne croit depuis un moment déjà à la faisabilité de cet objectif d’ici à 2025,  outre Fessenheim, 19 réacteurs auront atteint la limite d’âge de 40 ans d’ici 2021. Mais de surcroît, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour la période 2018-2021 est en cours de construction. Concernant la prolongation au-delà des 40 ans, l’autorisation à poursuivre l’activité, délivrée à l’issue du réexamen de sûreté concomitant aux visites décennales, n’a pas de limite dans le temps. Elle est valable jusqu’à l’examen suivant. Autrement dit, si l’examen n’a pas lieu à la date prévue, la licence se poursuit.  Plus le temps passe, plus on est devant le fait accompli  « Que l’ASN prenne le temps d’examiner chaque cas, c’est un point positif, reconnaît pour sa part Nicolas Goldberg, manager au sein du cabinet Colombus Consulting. Mais que cet avis soit reporté à 2021, cela crée un décalage entre le discours politique et la réalité industrielle. On ne peut pas attendre 2021 pour entamer la fermeture de suffisamment de réacteurs pour atteindre 50% du mix électrique en 2025. ». Il se pourrait bien que le gouvernement joue la montre en faveur d’une prolongation de la plupart des réacteurs actuels. Ce qui éviterait  par ailleurs de désigner de façon précise des centrales à fermer dont les conséquences économiques et sociales sont loin d’être neutres au plan local. .

Manque d’électricité nucléaire cet hiver ?

Manque d’électricité nucléaire cet hiver ?

 

 

L’interruption de plusieurs réacteurs pourrait entrainer une possible pénurie d’électricité nucléaire cet hiver. – EDF a en effet abaissé vendredi soir son objectif 2017 de production d’électricité d‘origine nucléaire, pour la deuxième fois cette année L’électricien public vise désormais pour cette année une production nucléaire de 383-387 TWh (térawatts/heure), contre un objectif précédent de 385-392 TWh, afin de tenir compte de l‘arrêt provisoire des quatre réacteurs du Tricastin (Drôme et Vaucluse). “La date du redémarrage des réacteurs concernés est estimée aujourd‘hui au 27 novembre 2017”, annonce EDF dans un communiqué. A l‘arrêt depuis fin septembre, les réacteurs du Tricastin, d‘une capacité combinée de 3.600 MW (mégawatts), devaient initialement redémarrer la semaine prochaine. EDF avait abaissé une première fois son objectif de production nucléaire en septembre lorsque l‘Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lui avait imposé la mise à l‘arrêt provisoire du Tricastin en demandant le renforcement d‘une portion de digue d‘un canal au nord du site, afin de garantir qu‘elle résiste en cas de séisme d‘une ampleur exceptionnelle. L‘ASN doit donner son feu vert pour permettre le redémarrage des réacteurs. Dans une note séparée, EDF avait également annoncé avoir retardé de deux mois le redémarrage du réacteur 2 (1.300 mégawatts) de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), jusqu‘au 15 avril prochain. Les analystes craignent que la France, dont les besoins en électricité dépendent de l’énergie nucléaire pour plus des trois quarts, ne soit confrontée à un risque de pénurie cet hiver en raison de l‘interruption prolongée de plusieurs réacteurs.

Nucléaire : Fessenheim à l’arrêt….. provisoire ?

Nucléaire : Fessenheim à l’arrêt….. provisoire ?

 

D’après le précédent gouvernement la centrale nucléaire de Fessenheim devait être définitivement fermée l’heure de la mise en service de Flamanville, c’est-à-dire en 2019. Mais les deux réacteurs sont actuellement à l’arrêt pour entretien. La question se pose de savoir si cet arrêt est provisoire ou définitif. Un réacteur  a déjà a été stoppé en juin 2016, en raison d’une anomalie détectée sur un générateur de vapeur présentant une irrégularité de fabrication à l’usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire), EDF devant prouver sa fiabilité à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Début juillet, EDF a précisé que le redémarrage de ce réacteur n’interviendrait pas avant début 2018. Alors que la centrale du Haut-Rhin est censée fermer définitivement lors de la mise en service de l’EPR de Flamanville en 2019, les associations écologistes font pression pour qu’EDF ne remette pas en service Fessenheim. En effet, la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) est totalement à l’arrêt depuis samedi, et pour plusieurs semaines, a annoncé EDF: son réacteur numéro 1 doit subir une opération de maintenance, tandis que le numéro 2 est à l’arrêt au moins jusqu’à début 2018 à cause d’une anomalie. L’arrêt du réacteur numéro 1, depuis vendredi soir minuit, « permettra aux équipes de renouveler une partie du combustible contenu dans le réacteur et de réaliser des activités de contrôle et de maintenance dans les parties nucléaires et non nucléaires des installations », a précisé EDF. Chacun des deux réacteurs de Fessenheim a une capacité de 900 MW. En 2016, la centrale de Fessenheim a produit 8,4 milliards de kWh, soit « environ 65% de la consommation d’électricité alsacienne », selon des données fournies par EDF. Cet aspect est régulièrement mis en avant par les défenseurs de la centrale, qui mettent en garde contre une situation de pénurie énergétique en cas de fermeture définitive.

 

Nucléaire: autorisation du site de Bure

Nucléaire: autorisation du site de Bure

 

L’autorisation concernant le site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure repoussé pour des raisons financières mais aussi techniques et sécuritaires.- L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a ainsi décidé de repousser d’un an, à la mi-2019, la demande officielle d’autorisation de création de son site de stockage de Bure, dans la Meuse, a déclaré son directeur général. Une manière aussi pour l’agence nationale d’exister  exister car elle fait un peu double emploi avec l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire qui lui aussi rend son avis sur le futur site Dans une interview publiée lundi sur le site internet du Monde, Pierre-Marie Abadie assure que ce report du projet Cigéo n’a rien à avoir avec un avis récent de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) qui a soulevé quatre points « susceptibles d’entraîner des modifications de conception du stockage des déchets » sur le futur site. »Nous prévoyons désormais de déposer la demande d’autorisation de création de Cigéo mi-2019″, dit-il. « Nous nous donnons douze mois de plus car, à mi-chemin de l’avant-projet détaillé, nous demandons à nos ingénieurs et aux bureaux d’ingénierie d’intégrer les variantes étudiées et les améliorations réalisées au cours des derniers mois. Il ne s’agit pas d’un report lié à l’avis de l’IRSN, mais d’un choix d’approfondissement du projet, permettant des économies substantielles avec la même exigence de sûreté ».D’un coût de l’ordre de 25 milliards d’euros, selon les dernières estimations, le projet Cigéo est destiné à l’enfouissement par 500 m de profondeur de déchets hautement radioactifs provenant pour l’essentiel de centrales nucléaires. Le « point le plus sensible » soulevé par l’IRSN concerne les risques d’incendie de fûts de déchets placés dans le passé dans un enrobage de bitume qui seront stockés à Bure. Selon Pierre-Marie Abadie, il reviendra soit à l’Andra d’ »optimiser » le stockage de ces déchets particuliers pour prévenir les risques d’incendie, soit aux producteurs de « définir un procédé permettant de neutraliser la réactivité thermique des enrobés, par vitrification par exemple ».

Nucléaire : Hulot contredit par Philippe

Nucléaire : Hulot contredit par Philippe

 

Il n’aura pas fallu longtemps pour que le Premier ministre Édouard Philippe contredise Hulot concernant la perspective de fermeture de 17 réacteurs nucléaires d’ici 2025. Certes Hulot avait pris des précautions oratoires en indiquant « peut-être » la fermeture de 17 réacteurs. Pour autant, cette proposition paraît intenable. Il s’agit seulement d’un calcul de coin de table qui conclut que pour respecter l’objectif d’une production nucléaire limitée à 50 % du total au lieu de 75 % aujourd’hui il convenait de fermer les réacteurs représentant les 25 % en cause. Aucune logique économique, aucune logique énergétique dans les propositions du ministre de l’écologie qui contrairement à ce qu’il affirme n’est pas le décideur en la matière. Certes chacun comprend qu’il faille développer les énergies alternatives pour autant ce développement ne peut s’effectuer que de manière cohérente d’un point de vue technique et d’un point de vue économique. On ne fermera sans doute pas 17 réacteurs faute d’offre de substitution d’ici 2025. De ce point de vue les propos de Nicolas Hulot sont aussi irresponsables que ceux de Ségolène Royal : volontaristes sur le papier mais complètement irréalistes. En cause, le rythme de monter en puissance des énergies  alternatives dans certaines sont loin d’être compétitives. Pire, pour l’éolien par exemple EDF sera contraint d’acheter l’électricité à trois fois le prix du marché. Une situation qui évidemment ne pourra durer et surtout s’appliquer au nombre d’éoliennes envisagées entre (on prévoit de doubler le parc pour un cout de l’ordre de 50 milliards payés au par EDF. En cause surtout la situation financière dramatique d’EDF qui ne pourra ce disperser dans tous les modes de production électrique et devra chercher en priorité à rentabiliser le parc nucléaire existant notamment en prolongeant comme c’est prévu la durée d’existence d’une vingtaine d’années. Cela grâce notamment au Grand carénage qui coûtera de leur de 50 milliards. Ajoutons qu’EDF doit aussi faire face à son endettement énorme d’environ 40 milliards, il doit aussi financer le site d’enfouissement de Bure dont le coût est aussi de leur de 50 milliards, financé aussi l’EPR Flamanville (10 milliards) et de Hinkley Point en Angleterre (coût de 24 milliards dont 66% pour EDF)  dans les couts ne cessent de dériver, financer aussi la remise à niveau d’AREVA.   Pour ne pas trop contredire Nicolas Hulot, le premier ministre à diplomatiquement indiqué que Le gouvernement attendra que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) rende son avis sur la prolongation des réacteurs du parc français fin 2018 ou début 2019 pour se prononcer sur la fermeture de certains d’entre eux, a déclaré Edouard Philippe dans un entretien aux Echos. Dans cette interview, le chef du gouvernement tempère donc sérieusement les propos de son ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, qui avait évoqué lundi la possibilité de fermer « peut-être jusqu’à 17 réacteurs ».   »Nous devons aussi engager les discussions avec les acteurs de la filière, à commencer par EDF », ajoute-t-il. « Des centrales fermeront mais je ne peux pas vous dire lesquelles. Il faut être prudent : cette décision devra tenir compte non seulement d’éléments techniques sur les centrales, mais aussi du niveau attendu de la consommation énergétique ou du développement des autres modes d’électricité », précise encore le premier ministre.

L’objectif de 2025 sur le nucléaire : une utopie

L’objectif de 2025 sur le nucléaire : une utopie

 

L’objectif serait de ramener à 50% la part du nucléaire figure dans la loi de transition énergétique adoptée en 2015, durant le quinquennat précédent. La réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2025 reste un « objectif » pour la France, a déclaré jeudi le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, qui « espère » l’atteindre. Interrogé lors de la présentation de son plan d’action pour le climat, il n’a cependant pas donné de précision sur les moyens d’y parvenir. Ce flou n’est guère étonnant car l’objectif est impossible à atteindre.  Aujourd’hui, la France dépend fortement de l’énergie nucléaire. En moyenne, la production en électricité provient pour plus de trois quarts de l’atome. En 2014, d’après les statistiques de RTE, le Réseau de transport d’électricité, la part du nucléaire dans la production d’électricité s’élevait à 77%. Une proportion qui a peu varié depuis. En mai 2017 selon les données publiées en temps réel par RTE sur le mix énergétique, 71% de la production d’électricité émanait de l’énergie nucléaire, 14% de l’énergie hydraulique, 6% du gaz, 4% de l’énergie solaire, 3% de l’éolien, 1% des bioénergies et 1% du charbon. La loi de transition énergétique adoptée en août 2015 prévoit de baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025. En 8 ans la part du nucléaire ne pourra diminuer que de manière très marginale surtout avec la prolongation de 20 ans du parc actuel et en plus avec la mise en service de Flamanville. Il n’est même pas certain que Fessenheim soit fermée ! D’où le flou artistique de Nicolas Hulot : «(La date de) 2025, c’est un objectif et j’espère qu’on le tiendra », a-t-il dit. « Mon souhait, c’est d’engager des trajectoires et des dynamiques irréversibles (…) dont je sais qu’une fois qu’elles sont parties, elles s’accélèrent d’elles-mêmes. »

Rien sur le nucléaire »(Yannick Jadot)

Rien sur  le  nucléaire »(Yannick Jadot)

Yannick Jadot, l’eurodéputé et ex-candidat écologiste,  note que le Premier Ministre a faiat l’impasse sur la question du nucléaire lors de son allocution devant l’assemblée nationale. La preuve sans doute que la priorité est accordée à la réduction des émissions polluantes agissant de manière négative sur le climat. Et qu’en fait

 Le nucléaire va y contribuer de manière positive. Le non dit sur le nucléaire confirme que le gouvernement compte de manière importante sur cette source d’énergie pour son plan climat. Mais Yannick Jadot dans uen interview au JDD dénonce ce silence sur le nucléaire, silence qui constitue en fait uen confirmation de la place du nucléaire dans la politique énergétique.

Emmanuel Macron n’a prononcé que quelques mots sur l’écologie lundi à VersaillesEdouard Philippe s’est montré plus prolixe mardi en assurant être conscient de la nécessaire transition écologique. Cela vous rassure-t-il?
Je juge sur les faits. Aujourd’hui, je suis inquiet qu’au lendemain des discours tenus par Emmanuel Macron et Edouard Philippe, il y a très peu de choses précises. Le Premier ministre a évoqué les engagements de la COP21 mais, si Donald Trump et Vladimir Poutine se mettent hors-jeu, cela ne sert à rien. Au passage, Emmanuel Macron a tout de même invité Donald Trump au défilé du 14-Juillet . C’est une indigente récompense au bras d’honneur que le président américain a fait à la France et à l’Europe sur le climat [le 1er juin dernier, Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, NDLR].

 

Dans son discours mardi, Edouard Philippe a repris plusieurs engagements du quinquennat passé,  comme la convergence fiscale diesel-essence, la neutralité carbone d’ici à 2050… 
Je note que ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe n’ont prononcé les expressions énergies renouvelables ou nucléaire. Nous attendons un développement beaucoup plus important des énergies renouvelables – la France est un des pays européens les plus en retard dans ce domaine – ainsi que la réaffirmation de ‘l’engagement des 50% d’électricité provenant de l’énergie nucléaire d’ici 2025 – ce qui signifie la fermeture d’une quinzaine de réacteurs d’ici la fin du quinquennat. Le gouvernement semble découvrir la situation catastrophique du projet d’Hinkley Point ou de l’EPR de Flamanville [Bercy a demandé la semaine dernière un plan d'action pour lutter contre les dérives financières de ces projets, NDLR]. Je trouve curieux que le gouvernement, inquiet pour les finances publiques, continue d’investir des milliards d’euros d’argent public dans ces puits sans fond. Je suis pessimiste. Il faut se souvenir qu’Emmanuel Macron, quand il était ministre de l’Economie, était l’un des plus ardents défenseurs des projets type EPR. Quant à Edouard Philippe, il a été un acteur d’Areva.

Edouard Philippe a également cité la question des pesticides et des perturbateurs endocriniens. Ces derniers ont été définis mardi par la Commission européenne, aussitôt critiquée par les ONG. Que peut faire Paris?
La France a aujourd’hui eu une position beaucoup plus faible que celle de Ségolène Royal [la ministre de l'Ecologie jusqu'en mai dernier, NDLR]. Cette dernière contestait la position de la Commission, trop bienveillante vis-à-vis des lobbies pro-industries des pesticides. Sur ce sujet, la France a aujourd’hui abandonné. Beaucoup de dossiers environnementaux se règlent au niveau européen. Il y a un enjeu majeur à ce que la France d’Emmanuel Macron change de pied. Pour l’instant, les ambitions déclarés à Paris sont très loin de se transformer en actes à Bruxelles.

 

Le Premier ministre a également annoncé l’interdiction de tout nouveau permisd’exploration d’hydrocarbure. Demandez-vous plus? 
C’est toujours bon à prendre, mais j’aimerai savoir ce qu’on va faire des nombreux permis, accordés notamment outre-mer sous le quinquennat précédent, et qui ne sont toujours pas mis en pratique. Par ailleurs, j’ai entendu Edouard Philippe dire que la priorité, c’était les transports du quotidien. S’il est sérieux, cela se traduit par la fin des projets du tunnel Lyon-Turin et de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Mais ça, il ne l’a pas dit. Sur tous les sujets environnementaux, j’attends toutefois la feuille de route qui sera présentée jeudi par Nicolas Hulot.

 

Dépassement des coûts pour la centrale nucléaire d’Hinkley Point

Dépassement des coûts pour la centrale nucléaire d’Hinkley Point

 

Comme déjà supposé,  la centrale nucléaire devrait enregistrer un dérapage des coûts. Un dérapage toutefois à relativiser d’après certains experts dans la mesure où cette centrale est construite pour une soixantaine d’années. La Grande-Bretagne, la France et la Chine ont signé en septembre dernier le contrat de construction de deux réacteurs, un projet initialement évalué à 18 milliards de livres (environ 21 milliards d’euros), après de longues négociations parfois tendues. Samedi, Le Monde fait état d’une « revue de projet », dont les résultats devraient être communiqués au comité stratégique et au conseil d’administration d’EDF en juillet ou après l’été. « Les premières conclusions, non retraitées ni soumises à discussion contradictoire, indiquent qu’il y aura bien un dérapage financier qui pourrait être imputable à la dérive du calendrier, indiquent plusieurs sources proches du dossier », écrit le journal. « Un dérapage chiffré entre 1 milliard et 3 milliards », précise encore Le Monde, qui évoque un démarrage de la centrale « sans doute pas avant 2027″. EDF, pour qui Hinkley Point représente un enjeu majeur sur le plan financier, est appelé à détenir 66,5% du projet tandis que le chinois CGN investit six milliards de livres pour en acquérir 33,5%.

Electricité : le nucléaire encore pour longtemps

Electricité : le nucléaire encore pour longtemps

 

 

Aujourd’hui, 71% de la production d’électricité émane  de l’énergie nucléaire, 14% de l’énergie hydraulique, 6% du gaz, 4% de l’énergie solaire, 3% de l’éolien, 1% des bioénergies et 1% du charbon. Pour respecter la loi de transition énergétique, il faudrait fermer environ une dizaine de réacteurs dans les huit ans à venir. Or on ne fermera sans doute aucune centrale– Fessenheim exceptée- et encore d’ici 2025. Pire une nouvelle centrale entrera en service à savoir,  Flamanville en 2018. Du coup la loi de transition énergétique ne sera pas mise en œuvre. Pour plusieurs raisons, la première c’est que Ségolène Royal a fixé des objectifs complètement irréalistes. La seconde est essentiellement financière. On ne pourra pas consacrer 50 à 100 milliards pour le grand carénage du parc nucléaire et en même temps 50 milliards pour les énergies renouvelables dont une grande partie est payée à perte par EDF comme par exemple l’électricité produite par les éoliennes. En l’état catastrophique des finances d’EDF,   la France ne pourra tout faire en même temps. Par ailleurs et surtout l’urgence serait de développer de façon drastique les économies d’énergie surtout dans l’habitat et le transport. Ensuite progressivement mais réellement de développer des sources énergétiques renouvelables mais rentables aussi. La loi de transition énergétique adoptée en août 2015 prévoit de baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025. Un cap qu’Emmanuel Macron a promis de maintenir. «Il n’est pas bon d’avoir 75%» de l’électricité d’origine nucléaire avait jugé, lors de sa campagne, le candidat d’En Marche!, lors d’un entretien organisé par WWF et diffusé sur Facebook en février dernier. Il entend en parallèle passer à 32 % la part des énergies renouvelables d’ici à 2030. Pour cela, il souhaite mettre en place un calendrier d’appels d’offres à hauteur de «30 milliards d’euros en cinq ans» pour «la production de  l’équivalent de six réacteurs», a-t-il assuré. L’Hexagone compte aujourd’hui 58 réacteurs nucléaires de différentes puissances. Ils sont répartis sur 19 centrales. Parmi ces réacteurs, 34 produisent chacun une puissance électrique de 900 MégaWatt (MWe), d’après l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Un réacteur de 900 MW produit en moyenne chaque mois 500.000 MWh, ce qui correspond à la consommation de 400.000 ménages environ, souligne EDF. Vingt autres réacteurs produisent 1300 MWe. Les quatre derniers délivrent 1450 MWe. Enfin, un 59ème est en construction à Flamanville, dans la Manche. De type EPR, il est censé produire à lui seul 1600 MWe.

 

 

Energie nucléaire : indispensable en France (EDF)

Energie nucléaire : indispensable en France (EDF)

En écho à la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de l’écologie le patron d’EDF a tenu à rappeler que le nucléaire était indispensable en France pas seulement maintenant mais pour des décennies. Une sorte de mise en cause de l’évolution de la politique énergétique décidée par Ségolène Royal. Effectivement aujourd’hui, 71% de la production d’électricité émane de l’énergie nucléaire, 14% de l’énergie hydraulique, 6% du gaz, 4% de l’énergie solaire, 3% de l’éolien, 1% des bioénergies et 1% du charbon. La loi de transition énergétique adoptée en août 2015 prévoit de baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025.  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais difficilement réalisable. Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. Pour tout dire,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a perdu le tiers de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE).

Nucléaire : Les Suisses votent la fin

Nucléaire : Les Suisses votent la fin

 

Les électeurs ont décidé à 58,2% de tourner progressivement le dos au nucléaire et favoriser à sa place les énergies renouvelables. La révision de la loi revoit de fond en comble l’approvisionnement énergétique de la Suisse, qui achète à l’étranger 75 % de l’énergie dont elle a besoin  Le paquet de mesures soumis au vote ce dimanche, dont la mise en œuvre est prévue par étapes jusqu’en 2035, vise à suivre la tendance européenne. Entre 2004 et 2014, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie (électricité, chaleur et transports) a augmenté de 8,5 % à 16 % dans l’UE. En conjuguant incitations financières à l’isolation des bâtiments et promotion des énergies hydraulique, solaire, éolienne, géothermique et de biomasse, tout en bridant les émissions des véhicules neufs, Berne table sur une réduction de la consommation d’énergie des ménages et des entreprises de 43 % par rapport à 2000. «On peut diminuer notre consommation d’énergie sans perte de confort», soutient la ministre en charge de l’Énergie et présidente de la Confédération, Doris Leuthard.  Face à la chute vertigineuse des prix de l’électricité sur le marché européen et au soutien public des énergies renouvelables en Allemagne, en France et en Italie, l’énergie hydraulique, pourtant la moins chère à produire lorsque les barrages sont amortis, est devenue trop coûteuse en Suisse. Au point que certains groupes envisagent de vendre une partie de leur portefeuille hydroélectrique ; un parjure au pays de l’or bleu des montagnes. La «Stratégie énergétique 2050» prévoit certes une aide transitoire aux grandes centrales hydroélectriques, de 180 millions, ce qui a permis de faire basculer bien des récalcitrants dans le camp du oui.

 

Nucléaire : la fermeture de Fessenheim et la transition énergétique progressive

Nucléaire : la fermeture de Fessenheim et la transition énergétique progressive

 

Pour résumer Hulot se résout à respecter  la loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée en août 2015. Elle prévoit notamment la réduction, pour 2025, de la part de l’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% en France. En compensation en quelque sorte, il obtiendra la fermeture de Fessenheim. Mais  Nicolas Hulot s’est voulu rassurant jeudi soir, tout en ouvrant des pistes en faveur des énergies renouvelables. Avec Emmanuel Macron, a-t-il expliqué, « on a probablement sur la vision, peut-être une divergence, mais il y a un chemin commun et je pense que ce qui est très important – et c’est ce qui a été acté dans la loi de transition énergétique – c’est déjà de rééquilibrer les choses. » « La démonstration se fera peut-être chemin faisant qu’on peut aller plus loin que 50% ou au contraire la démonstration se fera peut-être que pour finir, le développement des énergies renouvelables est plus lent que prévu », a avancé le ministre de la Transition écologique. « Ce qui est très important, c’est de faire baisser cette part, pas pour des raisons dogmatiques. Parce qu’il en est de l’énergie comme de beaucoup de domaines, mettre tous ses œufs dans le même panier, ce n’est pas une bonne chose », a-t-il plaidé. « Le nucléaire, qu’on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s’en passer demain matin, et moi je pars du principe que dans la transition énergétique, il faut planifier la transition », a dit Nicolas Hulot, soulignant sa préoccupation pour le sort des salariés du nucléaire. « Derrière le nucléaire, il y a des hommes et des femmes, et donc les choses ne vont pas se dicter comme ça ». La filière industrielle nucléaire française compte 2.500 entreprises et emploie près de 220.000 salariés (emplois directs et indirects). « En 2025, la part du nucléaire, par rapport à ce qu’elle était hier, et pas par rapport à ce qu’elle sera demain, elle doit être de 50%. » a-t-il rappelé S’agissant de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), Nicolas Hulot a confirmé sa fermeture, au terme du décret pris en avril par Ségolène Royal, qui

 

Pour résumer Hulot se résout à respecter  la loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée en août 2015. Elle prévoit notamment la réduction, pour 2025, de la part de l’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% en France. En compensation en quelque sorte, il obtiendra la fermeture de Fessenheim. Mais  Nicolas Hulot s’est voulu rassurant jeudi soir, tout en ouvrant des pistes en faveur des énergies renouvelables. Avec Emmanuel Macron, a-t-il expliqué, « on a probablement sur la vision, peut-être une divergence, mais il y a un chemin commun et je pense que ce qui est très important – et c’est ce qui a été acté dans la loi de transition énergétique – c’est déjà de rééquilibrer les choses. » « La démonstration se fera peut-être chemin faisant qu’on peut aller plus loin que 50% ou au contraire la démonstration se fera peut-être que pour finir, le développement des énergies renouvelables est plus lent que prévu », a avancé le ministre de la Transition écologique. « Ce qui est très important, c’est de faire baisser cette part, pas pour des raisons dogmatiques. Parce qu’il en est de l’énergie comme de beaucoup de domaines, mettre tous ses œufs dans le même panier, ce n’est pas une bonne chose », a-t-il plaidé. « Le nucléaire, qu’on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s’en passer demain matin, et moi je pars du principe que dans la transition énergétique, il faut planifier la transition », a dit Nicolas Hulot, soulignant sa préoccupation pour le sort des salariés du nucléaire. « Derrière le nucléaire, il y a des hommes et des femmes, et donc les choses ne vont pas se dicter comme ça ». La filière industrielle nucléaire française compte 2.500 entreprises et emploie près de 220.000 salariés (emplois directs et indirects). « En 2025, la part du nucléaire, par rapport à ce qu’elle était hier, et pas par rapport à ce qu’elle sera demain, elle doit être de 50%. » a-t-il rappelé S’agissant de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), Nicolas Hulot a confirmé sa fermeture, au terme du décret pris en avril par Ségolène Royal, qui

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