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SNCF: Nouvelles grèves des syndicats pour tuer l’entreprise et le service public

SNCF: Nouvelles grèves des syndicats pour tuer l’entreprise et le service public 

 

 

 

La SNCF est évidemment engluée dans une situation économique , financière et concurrentielle  inextricable. En clair, elle ne cesse de perdre des parts de marché sur tous les créneaux, accuse une crise financière sans fin et se trouve maintenant affrontée à une concurrence anarchique ( réciproquement la SNCF va concurrencer les autres réseaux des pays étrangers !).

C’est encore le moment choisi par les syndicats pour appeler à une nouvelle grève pendant les vacances de Noël.

En fait, les syndicats sont engagés dans une fuite en avant gauchiste pilotée par Sud rail. Un mouvement qui va concerner essentiellement les agents de conduite et les contrôleurs et qui évidemment va porter une nouvelle atteinte à l’image d’une entreprise complètement cangrenée par la gréviculture , le gauchisme et l’irresponsabilité.

On voudrait tuer définitivement l’entreprise et le service public  qu’on ne s’y prendrait pas autrement avec comme horizon un jour une société recroquevillée sur quelques activités que le corporatisme irresponsable n’aura encore pas réussi à étrangler complètement.

Cette grève en pleine période pandémique va surtout porter atteinte à l’intérêt des usagers. Le paradoxe c’est que parallèlement la SNCF est engagée dans la voie d’une libéralisation qui va autoriser la concurrence pour la circulation des TGV et permettre à cette concurrence de pénétrer largement les TER via les appels d’offres.

Les syndicats font la démonstration de leur incompétence même à conduire un mouvement syndical dans l’intérêt des cheminots, de l’entreprise et des clients. L’histoire retiendra sans doute qu’ils ont largement contribué à saboter leur outil de travail, à le déconsidérer et à persuader les pouvoirs publics de tuer progressivement une entreprise ingérable.

Le gauchisme syndical a déjà largement favorisé la disparition du transport ferroviaire de messagerie, puis la quasi extinction du transport de fret ; il pourra se glorifier d’avoir largement participé à l’extinction du transport SNCF de personnes

 

 

Nouvelles grèves des syndicats pour tuer la SNCF

 

Nouvelles grèves des syndicats pour tuer la SNCF

 

 

La SNCF est évidemment engluée dans une situation économique , financière et concurrentielle  inextricable. En clair, elle ne cesse de perdre des parts de marché sur tous les créneaux, accuse une crise financière sans fin et se trouve maintenant affrontée à une concurrence anarchique ( réciproquement la SNCF va concurrencer les autres réseaux des pays étrangers !).

C’est encore le moment choisi par les syndicats pour appeler à une nouvelle grève pendant les vacances de Noël.

En fait, les syndicats sont engagés dans une fuite en avant gauchiste pilotée par Sud rail. Un mouvement qui va concerner essentiellement les agents de conduite et les contrôleurs et qui évidemment va porter une nouvelle atteinte à l’image d’une entreprise complètement cangrenée par la gréviculture , le gauchisme et l’irresponsabilité.

On voudrait tuer définitivement l’entreprise qu’on ne s’y prendrait pas autrement avec comme horizon un jour une société recroquevillée sur quelques activités que le corporatisme irresponsable n’aura encore pas réussi à étrangler complètement.

Cette grève en pleine période pandémique va surtout porter atteinte à l’intérêt des usagers. Le paradoxe c’est que parallèlement la SNCF est engagée dans la voie d’une libéralisation qui va autoriser la concurrence pour la circulation des TGV et permettre à cette concurrence de pénétrer largement les TER via les appels d’offres.

Les syndicats font la démonstration de leur incompétence même à conduire un mouvement syndical dans l’intérêt des cheminots, de l’entreprise et des clients. L’histoire retiendra sans doute qu’ils ont largement contribué à saboter leur outil de travail, à le déconsidérer et à persuader les pouvoirs publics de tuer progressivement une entreprise ingérable.

Le gauchisme syndical a déjà largement favorisé la disparition du transport ferroviaire de messagerie, puis la quasi extinction du transport de fret ; il pourra se glorifier d’avoir largement participé à l’extinction du transport SNCF de personnes

 

 

Nouvelles technologies– Les dangers de la digitalisation et du cloud

Nouvelles technologies– Les dangers  de la digitalisation et du cloud

 

Les initiatives gouvernementales du cloud souverain sous-estiment considérablement l’impact du SaaS, qui crée pourtant une digitalisation souterraine dans les entreprises, augmentant considérablement la surface d’exposition aux cyberattaques. Par Andréa Jacquemin, fondateur et CEO de Beamy

Selon l’étude de KPMG réalisée en mai dernier dans le cadre de l’initiative gouvernementale du cloud souverain, le marché du cloud européen pourrait décupler et atteindre 560 milliards d’euros d’ici à 2030. Il concentre à part égale, 230 milliards d’euros, des besoins d’infrastructure – le IaaS et le PaaS – et les besoins d’applications : le SaaS. Mais si le cloud d’Infrastructure a été au cœur des débats de souveraineté ces derniers mois avec l’initiative européenne Gaia-X, ou la défense des acteurs français OVH, Orange ou Scaleway face aux mastodontes américains Amazon, Google ou Microsoft, rien ou trop peu n’a été dit sur son pendant applicatif : le SaaS.

Et pourtant, à l’insu des DSI et des directions générales, le SaaS explose jusqu’à créer une véritable digitalisation souterraine, aux mépris de tous les enjeux sécuritaires (RGPD) ou de souveraineté numérique.

Ainsi, dans les sociétés du Cac 40, et plus largement dans les grandes entreprises, le SaaS est devenu le vecteur clé de la digitalisation des métiers. Couramment appelé Shadow IT, l’écosystème SaaS se construit via l’usage massif d’outils disponibles sur internet, hyper-spécifiques et payables par abonnements. Déployés  à l’insu des lourds process de gouvernance d’entreprise, ces outils passent majoritairement sous les radars de l’entreprise car « à moins de 100.000 euros, le groupe ne regarde pas« , et cela même s’ils représentent des millions d’euros de coûts annuels cumulés. Externalisée, cette informatique est souvent celle de l’usage débridé des données personnelles (plus de 40% des SaaS utilisés sont américains), présentant potentiellement une multitude de failles de sécurité et de conformité à venir.

C’est une véritable digitalisation souterraine qui s’opère avec, en moyenne, plus de 190 éditeurs cloud différents pour une entreprise de plus de 1.000 collaborateurs. Sur ce nombre, seuls 60 de ces éditeurs sont maîtrisés par la DSI, 44 par le DPO et 36 par la sécurité. Et si, comme le prévoit KPMG, la croissance du cloud se poursuit, ce sont alors plus d’un millier d’éditeurs SaaS différents qui seront utilisés par chaque entreprise en 2030. La capacité de structurer un cadre de gouvernance clair sur le cloud d’application sera donc vital tant cela cristallise des enjeux de souveraineté numérique, de cyberdéfense ou de performance digitale de nos entreprises.

La transformation digitale étant l’affaire de tous, et surtout des métiers, il est normal qu’ils s’en saisissent. Notamment ceux de la nouvelle génération, celle du smartphone et ses applications qu’ils installent et désinstallent à la vitesse d’un clic. Génération du zapping, elle attend de l’entreprise le meilleur de la technologie que ce soit sur la vitesse d’exécution, l’interface des solutions et l’impact des outils sur la simplification et la performance de leurs activités professionnelles. Or, c’est un euphémisme de dire que cela ne fait pas encore partie des solutions proposées par les grandes entreprises.

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Pourtant, les meilleures technologies existent sur le marché mondial – près de 100.000 SaaS – dont les investissements réalisés par le capital risque se comptent en centaines de milliards d’euros. Ces solutions, parmi lesquelles figurent les plus puissantes, rapides et les mieux adaptées à la digitalisation des différents processus, sont aussi celles qui stockent et consomment le plus de données personnelles à l’étranger. Il s’agit donc de construire un véritable App Store de l’entreprise, pour permettre aux métiers de choisir eux-mêmes les meilleures applications tout en les guidant dans la bonne manière de sélectionner, utiliser et dé-risquer ces outils sur le­ long terme.

Le DSI tient une place stratégique sur ce sujet : celle de fournir ainsi à l’entreprise le cadre de décentralisation de la digitalisation. Celle de s’assurer que, malgré l’inflation technologique portée par les métiers, le cadre réglementaire est respecté, les données personnelles sous-traitées par ces outils sont bien protégées et les failles de sécurité externalisées sont réduites au minimum. Dans ce contexte, le DSI agît comme chef d’orchestre de l’écosystème digital, assurant l’optimisation des applications SaaS et leurs synergies au fur et à mesure que les métiers les ajoutent.

Le cloud souverain restera une initiative vaine si le cloud d’application, qui en résulte pour moitié, est toujours considéré au second plan. Au sein des entreprises, c’est à la direction générale d’impulser la construction d’une gouvernance digitale décentralisée, la seule à même de réussir à structurer cette part explosive du cloud. Une stratégie qui nécessite de mobiliser, avec le DSI, l’ensemble du comité exécutif, toutes les directions étant concernées par les enjeux de la transformation digitale.

L’urgence reste pourtant bien de faire l’état des lieux de la digitalisation souterraine existante !

Nouvelles technologies– risques et excès de la digitalisation et du cloud

Nouvelles technologies– risques et excès  de la digitalisation et du cloud

 

Les initiatives gouvernementales du cloud souverain sous-estiment considérablement l’impact du SaaS, qui crée pourtant une digitalisation souterraine dans les entreprises, augmentant considérablement la surface d’exposition aux cyberattaques. Par Andréa Jacquemin, fondateur et CEO de Beamy

Selon l’étude de KPMG réalisée en mai dernier dans le cadre de l’initiative gouvernementale du cloud souverain, le marché du cloud européen pourrait décupler et atteindre 560 milliards d’euros d’ici à 2030. Il concentre à part égale, 230 milliards d’euros, des besoins d’infrastructure – le IaaS et le PaaS – et les besoins d’applications : le SaaS. Mais si le cloud d’Infrastructure a été au cœur des débats de souveraineté ces derniers mois avec l’initiative européenne Gaia-X, ou la défense des acteurs français OVH, Orange ou Scaleway face aux mastodontes américains Amazon, Google ou Microsoft, rien ou trop peu n’a été dit sur son pendant applicatif : le SaaS.

Et pourtant, à l’insu des DSI et des directions générales, le SaaS explose jusqu’à créer une véritable digitalisation souterraine, aux mépris de tous les enjeux sécuritaires (RGPD) ou de souveraineté numérique.

Ainsi, dans les sociétés du Cac 40, et plus largement dans les grandes entreprises, le SaaS est devenu le vecteur clé de la digitalisation des métiers. Couramment appelé Shadow IT, l’écosystème SaaS se construit via l’usage massif d’outils disponibles sur internet, hyper-spécifiques et payables par abonnements. Déployés  à l’insu des lourds process de gouvernance d’entreprise, ces outils passent majoritairement sous les radars de l’entreprise car « à moins de 100.000 euros, le groupe ne regarde pas« , et cela même s’ils représentent des millions d’euros de coûts annuels cumulés. Externalisée, cette informatique est souvent celle de l’usage débridé des données personnelles (plus de 40% des SaaS utilisés sont américains), présentant potentiellement une multitude de failles de sécurité et de conformité à venir.

C’est une véritable digitalisation souterraine qui s’opère avec, en moyenne, plus de 190 éditeurs cloud différents pour une entreprise de plus de 1.000 collaborateurs. Sur ce nombre, seuls 60 de ces éditeurs sont maîtrisés par la DSI, 44 par le DPO et 36 par la sécurité. Et si, comme le prévoit KPMG, la croissance du cloud se poursuit, ce sont alors plus d’un millier d’éditeurs SaaS différents qui seront utilisés par chaque entreprise en 2030. La capacité de structurer un cadre de gouvernance clair sur le cloud d’application sera donc vital tant cela cristallise des enjeux de souveraineté numérique, de cyberdéfense ou de performance digitale de nos entreprises.

La transformation digitale étant l’affaire de tous, et surtout des métiers, il est normal qu’ils s’en saisissent. Notamment ceux de la nouvelle génération, celle du smartphone et ses applications qu’ils installent et désinstallent à la vitesse d’un clic. Génération du zapping, elle attend de l’entreprise le meilleur de la technologie que ce soit sur la vitesse d’exécution, l’interface des solutions et l’impact des outils sur la simplification et la performance de leurs activités professionnelles. Or, c’est un euphémisme de dire que cela ne fait pas encore partie des solutions proposées par les grandes entreprises.

Pourtant, les meilleures technologies existent sur le marché mondial – près de 100.000 SaaS – dont les investissements réalisés par le capital risque se comptent en centaines de milliards d’euros. Ces solutions, parmi lesquelles figurent les plus puissantes, rapides et les mieux adaptées à la digitalisation des différents processus, sont aussi celles qui stockent et consomment le plus de données personnelles à l’étranger. Il s’agit donc de construire un véritable App Store de l’entreprise, pour permettre aux métiers de choisir eux-mêmes les meilleures applications tout en les guidant dans la bonne manière de sélectionner, utiliser et dé-risquer ces outils sur le­ long terme.

Le DSI tient une place stratégique sur ce sujet : celle de fournir ainsi à l’entreprise le cadre de décentralisation de la digitalisation. Celle de s’assurer que, malgré l’inflation technologique portée par les métiers, le cadre réglementaire est respecté, les données personnelles sous-traitées par ces outils sont bien protégées et les failles de sécurité externalisées sont réduites au minimum. Dans ce contexte, le DSI agît comme chef d’orchestre de l’écosystème digital, assurant l’optimisation des applications SaaS et leurs synergies au fur et à mesure que les métiers les ajoutent.

Le cloud souverain restera une initiative vaine si le cloud d’application, qui en résulte pour moitié, est toujours considéré au second plan. Au sein des entreprises, c’est à la direction générale d’impulser la construction d’une gouvernance digitale décentralisée, la seule à même de réussir à structurer cette part explosive du cloud. Une stratégie qui nécessite de mobiliser, avec le DSI, l’ensemble du comité exécutif, toutes les directions étant concernées par les enjeux de la transformation digitale.

L’urgence reste pourtant bien de faire l’état des lieux de la digitalisation souterraine existante !

Nouvelles technologies– Les dangers de l’excès de la digitalisation et du cloud

Nouvelles technologies– Les dangers de l’excès de la digitalisation et du cloud

 

Les initiatives gouvernementales du cloud souverain sous-estiment considérablement l’impact du SaaS, qui crée pourtant une digitalisation souterraine dans les entreprises, augmentant considérablement la surface d’exposition aux cyberattaques. Par Andréa Jacquemin, fondateur et CEO de Beamy

Selon l’étude de KPMG réalisée en mai dernier dans le cadre de l’initiative gouvernementale du cloud souverain, le marché du cloud européen pourrait décupler et atteindre 560 milliards d’euros d’ici à 2030. Il concentre à part égale, 230 milliards d’euros, des besoins d’infrastructure – le IaaS et le PaaS – et les besoins d’applications : le SaaS. Mais si le cloud d’Infrastructure a été au cœur des débats de souveraineté ces derniers mois avec l’initiative européenne Gaia-X, ou la défense des acteurs français OVH, Orange ou Scaleway face aux mastodontes américains Amazon, Google ou Microsoft, rien ou trop peu n’a été dit sur son pendant applicatif : le SaaS.

Et pourtant, à l’insu des DSI et des directions générales, le SaaS explose jusqu’à créer une véritable digitalisation souterraine, aux mépris de tous les enjeux sécuritaires (RGPD) ou de souveraineté numérique.

Ainsi, dans les sociétés du Cac 40, et plus largement dans les grandes entreprises, le SaaS est devenu le vecteur clé de la digitalisation des métiers. Couramment appelé Shadow IT, l’écosystème SaaS se construit via l’usage massif d’outils disponibles sur internet, hyper-spécifiques et payables par abonnements. Déployés  à l’insu des lourds process de gouvernance d’entreprise, ces outils passent majoritairement sous les radars de l’entreprise car « à moins de 100.000 euros, le groupe ne regarde pas« , et cela même s’ils représentent des millions d’euros de coûts annuels cumulés. Externalisée, cette informatique est souvent celle de l’usage débridé des données personnelles (plus de 40% des SaaS utilisés sont américains), présentant potentiellement une multitude de failles de sécurité et de conformité à venir.

C’est une véritable digitalisation souterraine qui s’opère avec, en moyenne, plus de 190 éditeurs cloud différents pour une entreprise de plus de 1.000 collaborateurs. Sur ce nombre, seuls 60 de ces éditeurs sont maîtrisés par la DSI, 44 par le DPO et 36 par la sécurité. Et si, comme le prévoit KPMG, la croissance du cloud se poursuit, ce sont alors plus d’un millier d’éditeurs SaaS différents qui seront utilisés par chaque entreprise en 2030. La capacité de structurer un cadre de gouvernance clair sur le cloud d’application sera donc vital tant cela cristallise des enjeux de souveraineté numérique, de cyberdéfense ou de performance digitale de nos entreprises.

La transformation digitale étant l’affaire de tous, et surtout des métiers, il est normal qu’ils s’en saisissent. Notamment ceux de la nouvelle génération, celle du smartphone et ses applications qu’ils installent et désinstallent à la vitesse d’un clic. Génération du zapping, elle attend de l’entreprise le meilleur de la technologie que ce soit sur la vitesse d’exécution, l’interface des solutions et l’impact des outils sur la simplification et la performance de leurs activités professionnelles. Or, c’est un euphémisme de dire que cela ne fait pas encore partie des solutions proposées par les grandes entreprises.

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Pourtant, les meilleures technologies existent sur le marché mondial – près de 100.000 SaaS – dont les investissements réalisés par le capital risque se comptent en centaines de milliards d’euros. Ces solutions, parmi lesquelles figurent les plus puissantes, rapides et les mieux adaptées à la digitalisation des différents processus, sont aussi celles qui stockent et consomment le plus de données personnelles à l’étranger. Il s’agit donc de construire un véritable App Store de l’entreprise, pour permettre aux métiers de choisir eux-mêmes les meilleures applications tout en les guidant dans la bonne manière de sélectionner, utiliser et dé-risquer ces outils sur le­ long terme.

Le DSI tient une place stratégique sur ce sujet : celle de fournir ainsi à l’entreprise le cadre de décentralisation de la digitalisation. Celle de s’assurer que, malgré l’inflation technologique portée par les métiers, le cadre réglementaire est respecté, les données personnelles sous-traitées par ces outils sont bien protégées et les failles de sécurité externalisées sont réduites au minimum. Dans ce contexte, le DSI agît comme chef d’orchestre de l’écosystème digital, assurant l’optimisation des applications SaaS et leurs synergies au fur et à mesure que les métiers les ajoutent.

Le cloud souverain restera une initiative vaine si le cloud d’application, qui en résulte pour moitié, est toujours considéré au second plan. Au sein des entreprises, c’est à la direction générale d’impulser la construction d’une gouvernance digitale décentralisée, la seule à même de réussir à structurer cette part explosive du cloud. Une stratégie qui nécessite de mobiliser, avec le DSI, l’ensemble du comité exécutif, toutes les directions étant concernées par les enjeux de la transformation digitale.

L’urgence reste pourtant bien de faire l’état des lieux de la digitalisation souterraine existante !

Le processus d’émergence des nouvelles technologies

Le processus d’émergence des nouvelles technologies

 

    • Un article du Wall Street Journal (extrait)
    • Des recherches éécentes pourraient nous aider à comprendre à quel rythme les technologies existantes s’améliorent. S’ils s’avèrent efficaces, ces algorithmes de prédiction de l’innovation bénéficieront aux investisseurs, aux chefs d’entreprise et aux organes de planification des pouvoirs publics. L’objectif est de nous permettre de prendre des décisions plus éclairées quant aux domaines auxquels il est judicieux de consacrer des moyens financiers, du temps et de l’attention. Qu’il s’agisse de déterminer le contenu d’un portefeuille d’investissement ou de décider quelle voie il convient de suivre dans la recherche et développement (R&D) pour résoudre un problème urgent, ces systèmes peuvent être utiles, affirme Christopher Magee, professeur émérite d’ingénierie au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et l’un des auteurs d’un article à paraître sur le sujet.
    • « Lorsque j’étais chez Honda, nous cherchions la réponse à la question, “sur quoi allons-nous travailler ensuite ?” Pour beaucoup, la robotique et l’intelligence artificielle allaient changer le monde, mais nous n’avions pas de moyen de savoir si la robotique progressait effectivement aussi vite qu’on le pensait – et il s’est avéré que ce n’était pas le cas »
    • Le professeur Magee, qui a passé 35 ans chez Ford Motor à travailler dans des domaines comme la stratégie technologique, explique que l’une des raisons qui l’ont conduit à se lancer dans ces recherches est qu’il avait toujours eu le sentiment, en tentant avec d’autres analystes de prédire ce dans quoi une entreprise devrait investir, d’en être réduit à deviner. Il avait également l’impression que ces suppositions étaient fortement influencées par des partis pris personnels.
    • Ancien chercheur du MIT dans la conception et la gestion de systèmes, Anuraag Singh, qui a dirigé les recherches dans le cadre du projet sur l’innovation, a gardé le même type de frustration de son expérience en tant qu’ingénieur travaillant sur des avancées censées produire une rupture technologique pour la division de R&D de Honda.
    • « Lorsque j’étais chez Honda, nous cherchions la réponse à la question, “sur quoi allons-nous travailler ensuite ?”, raconte M. Singh. Pour beaucoup, la robotique et l’intelligence artificielle allaient changer le monde, mais nous n’avions pas de moyen de savoir si la robotique progressait effectivement aussi vite qu’on le pensait – et il s’est avéré que ce n’était pas le cas. »
    • Aujourd’hui, MM. Singh et Magee peuvent indiquer en une fraction de seconde à quel rythme progresse une technologie donnée. Et tout le monde peut en faire autant en tapant le nom de la technologie en question dans un moteur de recherche que les chercheurs ont créé sur le modèle de Google. Ainsi, la robotique s’améliore au rythme de 18,5 % par an, ce qui paraît rapide, mais le taux moyen d’amélioration de plus de 1 700 technologies étudiées par les chercheurs s’établit à 19 % par an.
    • L’explication sous-jacente de cette progression tient au fait que toutes les technologies, y compris les logiciels, sont régies en définitive par les lois de la physique, qui, sur le long terme, déterminent jusqu’à quel point et à quelle vitesse ces technologies peuvent évoluer.
    • Les pourcentages d’amélioration technologique reposent sur de nombreux facteurs, dont l’analyse des brevets. La base de données mise à disposition par les chercheurs regroupe plus de 97 % des brevets américains déposés entre 1976 et 2015. Ils ont fondé leurs travaux sur des décennies de recherches antérieures concernant la manière dont certains aspects des brevets peuvent permettre de prédire le rythme auquel une technologie progresse.
    • Il en ressort que le nombre de brevets auquel un domaine technologique spécifique donne lieu n’est que faiblement corrélé au rythme de progression de ce domaine. Un bien meilleur instrument de prédiction réside dans un indicateur mesurant à quel point une technologie brevetée s’inspire d’autres technologies apparemment sans lien avec elle. Il s’avère que l’innovation peut éclore n’importe où, et que les avancées majeures sont liées à l’interpénétration des technologies.
    • En s’appuyant sur ces observations ainsi que sur un ensemble de données empiriques, minutieusement recueillies, concernant les taux d’amélioration de 30 des technologies figurant dans leur base de données, les chercheurs ont développé un algorithme de prédiction capable de déterminer le rythme de progression de l’ensemble des technologies actuellement recensées par le Bureau américain des brevets et des marques et ayant donné lieu à au moins 100 brevets.
    • « Ils ont vraiment fait du bon travail, leurs recherches comblent un vide dans la littérature », estime J. Doyne Farmer, professeur de mathématiques à l’Université d’Oxford sans lien avec les recherches.
    • Les travaux de l’équipe du MIT montrent que « ce qui compte réellement, c’est la physique de ces technologies », ajoute-t-il.
    • « Il ne s’agit pas des compétences des dirigeants d’entreprise ou de la sagesse guidant les investissements des capitalistes. Il s’agit de miser sur le bon cheval, et de s’y tenir »
    • Ainsi, les chercheurs du MIT ont observé, en consultant la littérature sur les brevets, qu’un moteur essentiel de la réduction régulière des circuits de microprocesseurs était l’amélioration de la technologie du laser. Cette découverte répond d’une certaine manière à la question de savoir si la « Loi de Moore » constitue une prophétie autoréalisatrice énoncée par le cofondateur d’Intel, Gordon Moore, ou un phénomène qui se serait produit y compris en l’absence de sa fameuse prédiction, les lasers s’améliorant indépendamment de la production de microprocesseurs, note le professeur Magee.
    • Les travaux réalisés par l’équipe du professeur Farmer à Oxford étayent l’une des principales conclusions de ces recherches et d’études antérieures : lorsqu’on les considère sur le temps long, les technologies évoluent chacune à un rythme étonnamment régulier. Celui-ci est lié aux principes physiques sous-jacents à toute technologie, et n’est pas attribuable à un génie particulier ou à une avancée spécifique, comme nous pouvons avoir tendance à le penser avec les progrès technologiques.
    • « Il ne s’agit pas des compétences des dirigeants d’entreprise ou de la sagesse guidant les investissements des capitalistes, note M. Farmer. Il s’agit de miser sur le bon cheval, et de s’y tenir. »
    • Cette vision de l’innovation en tant que processus déterministe, quasiment mécanique, n’est probablement pas aussi romantique que les innombrables récits mettant en scène des inventeurs ou entrepreneurs héroïques, prenant des risques considérables pour nous faire bénéficier de progrès révolutionnaires, de l’ampoule à la fusée spatiale. C’est toutefois un moyen beaucoup plus fiable de parvenir aux résultats dont la plupart des gens ont besoin, et qu’ils attendent des investissements dans la technologie, avancent les chercheurs.
    • Bill Buxton, qui fait partie de l’équipe de recherche de Microsoft et a été l’un des créateurs de l’interface sur laquelle se fondent les écrans tactiles, a formulé en 2008 une théorie qui réunit dans un concept simple certaines des idées produites par ces recherches. Cette théorie, nommée par le chercheur le « long nez de l’innovation » (long nose of innovation), renvoie à un graphique illustrant le rythme d’amélioration, et souvent d’adoption, d’une technologie : une période de gains apparemment négligeables, suivie d’une croissance exponentielle.
    • « Ces travaux [du MIT] sont précieux parce qu’ils montrent que, si les éclairs de génie existent et que des modifications sont apportées progressivement, on ne fait généralement que s’appuyer sur quelque chose qui était là auparavant, observe M. Buxton. Si l’on abandonne l’idée du héros et que l’on examine le processus réel d’innovation, on s’aperçoit que celui-ci peut être appris, tout comme on peut apprendre à jouer du piano. »
    • Pour le professeur Magee, le principal mérite des travaux de son équipe est de permettre pour la première fois de poser la question du rythme d’amélioration d’une technologie, et d’obtenir une réponse, sans recourir à des anecdotes ou de grandes théories sur l’innovation.
    • C’est une bonne nouvelle si vous vous intéressez aux logiciels, ces derniers étant de loin la technologie progressant le plus vite parmi toutes celles analysées par l’équipe. C’est une mauvaise nouvelle en revanche si vous espérez une amélioration dans le domaine de l’épilation mécanique – le plus lent à progresser sur les 1 757 couverts par l’étude.
    • (Traduit à partir de la version originale en anglais par Anne Montanaro)
    • Traduit à partir de la version originale en anglais

Comment naissent et se développent les nouvelles technologies

  • Comment naissent et se développent les nouvelles technologies

 

    • Un article du Wall Street Journal (extrait)
    • Des recherches éécentes pourraient nous aider à comprendre à quel rythme les technologies existantes s’améliorent. S’ils s’avèrent efficaces, ces algorithmes de prédiction de l’innovation bénéficieront aux investisseurs, aux chefs d’entreprise et aux organes de planification des pouvoirs publics. L’objectif est de nous permettre de prendre des décisions plus éclairées quant aux domaines auxquels il est judicieux de consacrer des moyens financiers, du temps et de l’attention. Qu’il s’agisse de déterminer le contenu d’un portefeuille d’investissement ou de décider quelle voie il convient de suivre dans la recherche et développement (R&D) pour résoudre un problème urgent, ces systèmes peuvent être utiles, affirme Christopher Magee, professeur émérite d’ingénierie au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et l’un des auteurs d’un article à paraître sur le sujet.
    • « Lorsque j’étais chez Honda, nous cherchions la réponse à la question, “sur quoi allons-nous travailler ensuite ?” Pour beaucoup, la robotique et l’intelligence artificielle allaient changer le monde, mais nous n’avions pas de moyen de savoir si la robotique progressait effectivement aussi vite qu’on le pensait – et il s’est avéré que ce n’était pas le cas »
    • Le professeur Magee, qui a passé 35 ans chez Ford Motor à travailler dans des domaines comme la stratégie technologique, explique que l’une des raisons qui l’ont conduit à se lancer dans ces recherches est qu’il avait toujours eu le sentiment, en tentant avec d’autres analystes de prédire ce dans quoi une entreprise devrait investir, d’en être réduit à deviner. Il avait également l’impression que ces suppositions étaient fortement influencées par des partis pris personnels.
    • Ancien chercheur du MIT dans la conception et la gestion de systèmes, Anuraag Singh, qui a dirigé les recherches dans le cadre du projet sur l’innovation, a gardé le même type de frustration de son expérience en tant qu’ingénieur travaillant sur des avancées censées produire une rupture technologique pour la division de R&D de Honda.
    • « Lorsque j’étais chez Honda, nous cherchions la réponse à la question, “sur quoi allons-nous travailler ensuite ?”, raconte M. Singh. Pour beaucoup, la robotique et l’intelligence artificielle allaient changer le monde, mais nous n’avions pas de moyen de savoir si la robotique progressait effectivement aussi vite qu’on le pensait – et il s’est avéré que ce n’était pas le cas. »
    • Aujourd’hui, MM. Singh et Magee peuvent indiquer en une fraction de seconde à quel rythme progresse une technologie donnée. Et tout le monde peut en faire autant en tapant le nom de la technologie en question dans un moteur de recherche que les chercheurs ont créé sur le modèle de Google. Ainsi, la robotique s’améliore au rythme de 18,5 % par an, ce qui paraît rapide, mais le taux moyen d’amélioration de plus de 1 700 technologies étudiées par les chercheurs s’établit à 19 % par an.
    • L’explication sous-jacente de cette progression tient au fait que toutes les technologies, y compris les logiciels, sont régies en définitive par les lois de la physique, qui, sur le long terme, déterminent jusqu’à quel point et à quelle vitesse ces technologies peuvent évoluer.
    • Les pourcentages d’amélioration technologique reposent sur de nombreux facteurs, dont l’analyse des brevets. La base de données mise à disposition par les chercheurs regroupe plus de 97 % des brevets américains déposés entre 1976 et 2015. Ils ont fondé leurs travaux sur des décennies de recherches antérieures concernant la manière dont certains aspects des brevets peuvent permettre de prédire le rythme auquel une technologie progresse.
    • Il en ressort que le nombre de brevets auquel un domaine technologique spécifique donne lieu n’est que faiblement corrélé au rythme de progression de ce domaine. Un bien meilleur instrument de prédiction réside dans un indicateur mesurant à quel point une technologie brevetée s’inspire d’autres technologies apparemment sans lien avec elle. Il s’avère que l’innovation peut éclore n’importe où, et que les avancées majeures sont liées à l’interpénétration des technologies.
    • En s’appuyant sur ces observations ainsi que sur un ensemble de données empiriques, minutieusement recueillies, concernant les taux d’amélioration de 30 des technologies figurant dans leur base de données, les chercheurs ont développé un algorithme de prédiction capable de déterminer le rythme de progression de l’ensemble des technologies actuellement recensées par le Bureau américain des brevets et des marques et ayant donné lieu à au moins 100 brevets.
    • « Ils ont vraiment fait du bon travail, leurs recherches comblent un vide dans la littérature », estime J. Doyne Farmer, professeur de mathématiques à l’Université d’Oxford sans lien avec les recherches.
    • Les travaux de l’équipe du MIT montrent que « ce qui compte réellement, c’est la physique de ces technologies », ajoute-t-il.
    • « Il ne s’agit pas des compétences des dirigeants d’entreprise ou de la sagesse guidant les investissements des capitalistes. Il s’agit de miser sur le bon cheval, et de s’y tenir »
    • Ainsi, les chercheurs du MIT ont observé, en consultant la littérature sur les brevets, qu’un moteur essentiel de la réduction régulière des circuits de microprocesseurs était l’amélioration de la technologie du laser. Cette découverte répond d’une certaine manière à la question de savoir si la « Loi de Moore » constitue une prophétie autoréalisatrice énoncée par le cofondateur d’Intel, Gordon Moore, ou un phénomène qui se serait produit y compris en l’absence de sa fameuse prédiction, les lasers s’améliorant indépendamment de la production de microprocesseurs, note le professeur Magee.
    • Les travaux réalisés par l’équipe du professeur Farmer à Oxford étayent l’une des principales conclusions de ces recherches et d’études antérieures : lorsqu’on les considère sur le temps long, les technologies évoluent chacune à un rythme étonnamment régulier. Celui-ci est lié aux principes physiques sous-jacents à toute technologie, et n’est pas attribuable à un génie particulier ou à une avancée spécifique, comme nous pouvons avoir tendance à le penser avec les progrès technologiques.
    • « Il ne s’agit pas des compétences des dirigeants d’entreprise ou de la sagesse guidant les investissements des capitalistes, note M. Farmer. Il s’agit de miser sur le bon cheval, et de s’y tenir. »
    • Cette vision de l’innovation en tant que processus déterministe, quasiment mécanique, n’est probablement pas aussi romantique que les innombrables récits mettant en scène des inventeurs ou entrepreneurs héroïques, prenant des risques considérables pour nous faire bénéficier de progrès révolutionnaires, de l’ampoule à la fusée spatiale. C’est toutefois un moyen beaucoup plus fiable de parvenir aux résultats dont la plupart des gens ont besoin, et qu’ils attendent des investissements dans la technologie, avancent les chercheurs.
    • Bill Buxton, qui fait partie de l’équipe de recherche de Microsoft et a été l’un des créateurs de l’interface sur laquelle se fondent les écrans tactiles, a formulé en 2008 une théorie qui réunit dans un concept simple certaines des idées produites par ces recherches. Cette théorie, nommée par le chercheur le « long nez de l’innovation » (long nose of innovation), renvoie à un graphique illustrant le rythme d’amélioration, et souvent d’adoption, d’une technologie : une période de gains apparemment négligeables, suivie d’une croissance exponentielle.
    • « Ces travaux [du MIT] sont précieux parce qu’ils montrent que, si les éclairs de génie existent et que des modifications sont apportées progressivement, on ne fait généralement que s’appuyer sur quelque chose qui était là auparavant, observe M. Buxton. Si l’on abandonne l’idée du héros et que l’on examine le processus réel d’innovation, on s’aperçoit que celui-ci peut être appris, tout comme on peut apprendre à jouer du piano. »
    • Pour le professeur Magee, le principal mérite des travaux de son équipe est de permettre pour la première fois de poser la question du rythme d’amélioration d’une technologie, et d’obtenir une réponse, sans recourir à des anecdotes ou de grandes théories sur l’innovation.
    • C’est une bonne nouvelle si vous vous intéressez aux logiciels, ces derniers étant de loin la technologie progressant le plus vite parmi toutes celles analysées par l’équipe. C’est une mauvaise nouvelle en revanche si vous espérez une amélioration dans le domaine de l’épilation mécanique – le plus lent à progresser sur les 1 757 couverts par l’étude.
    • (Traduit à partir de la version originale en anglais par Anne Montanaro)
    • Traduit à partir de la version originale en anglais

Anti-pass: nouvelles manifestations

Anti-pass:  nouvelles manifestations

Nouvelles manifestations en France ce samedi en réaction à la loi Covid  qui devrait s’appliquer à partir du 9 août. D’après les autorités,  environ 150 000 manifestants pourraient participer aux défilés qui vont se dérouler dans toute la France.

Dimanche dernier, au lendemain des manifestations qui ont rassemblé plus de 160.000 personnes.

Le Parlement a adopté définitivement, par un ultime vote de l’Assemblée, le projet de loi qui prévoit l’obligation du pass sanitaire mais aussi l’obligation vaccinale pour les soignants.. Le Conseil constitutionnel, saisi par Matignon mais aussi par des députés de gauche, tranchera sur la loi controversée le 5 août.

Passe sanitaire obligatoire: des nouvelles inégalités

 Passe sanitaire obligatoire: des nouvelles inégalités

Les nouvelles mesures sanitaires annoncées par Emmanuel Macron lors de son allocution du 12 juillet vont contribuer à renforcer les inégalités territoriales, générationnelles et sociales, analyse le géographe Sébastien Leroux dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

 

Tribune. 
Les décisions prises par Emmanuel Macron le 12 juillet, en particulier la mise en place du passe sanitaire obligatoire, vont continuer de creuser les inégalités au sein de la population. Ce phénomène sera d’autant plus accentué que le calendrier proposé est particulièrement tendu. Une personne ayant respecté la loi en enclenchant le parcours vaccinal début juin peut se retrouver exclue des lieux de vie sociale à la fin juillet, en raison des délais entre les deux doses et des sept jours d’attente nécessaires après la seconde injection. Si le parcours vaccinal a été enclenché plus tard, la période de carence sociale risque de s’avérer encore plus longue. Et le calendrier proposé n’est pas le seul problème car nous ne partons pas tous égaux face à ces mesures qui s’avèrent injustes, au moins à trois niveaux.Selon le site de l’Assurance-maladie, au 11 juillet 2021, soit la veille des annonces présidentielles, les disparités entre départements sont grandes. 34,7 % de la population de Haute-Savoie a réalisé un parcours de vaccination complet, 37,5 % en Ille-et-Vilaine contre 48,4 % à Paris ou 49,1 % dans l’Allier. Les approvisionnements, la réactivité des uns et des autres, l’état d’esprit de la population vis-à-vis de la vaccination autant de facteurs ayant pu creuser des différences d’un territoire à un autre.

Ces inégalités sont aussi générationnelles : les 75 ans et plus sont 78,7 % à avoir finalisé leur parcours vaccinal contre 29,2 % pour les 20 à 39 ans. C’est logique puisque les personnes les plus âgées ont bénéficié d’une priorisation dans la vaccination. Néanmoins cela leur donne un véritable droit d’accès aux lieux sociaux cet été dont une part importante des jeunes adultes risque d’être exclue. A moins qu’ils ne fassent un test PCR toutes les quarante-huit heures !

Recoupant une partie des disparités territoriales, les inégalités sociales sont là aussi criantes. Les départements les plus pauvres sont ceux où la population est la moins vaccinée. Les classes populaires sont celles qui ont à la fois le moins accès à la vaccination et le plus de doutes sur cette dernière. L’effet est radical. La Seine-Saint-Denis dénombre 30 % de parcours vaccinal complet pour un taux de pauvreté de 28,4 % (chiffre de l’Insee) contre 44,4 % de vaccinés et un taux de pauvreté de 11,9 % dans le département pourtant voisin des Hauts-de-Seine. La corrélation n’est pas aussi nette mais des départements moins urbains sont aussi dans cette situation : avec un taux de pauvreté à 17 % les habitants du Tarn-et-Garonne sont couverts par le vaccin à 37,3 %. Les outre-mer cumulent aussi fort taux de pauvreté et faible vaccination.

NOUVELLES MESURES SANITAIRES : les préfets « sollicités » par Darmanin

NOUVELLES MESURES SANITAIRES : les préfets « sollicités » par Darmanin

 

Gérald Darmanin a écrit dimanche aux préfets pour leur demander de la fermeté dans l’application des nouvelles mesures anti-Covid,

 

Le ministre demande également aux préfets de veiller à ce que les Français puissent avoir une « offre vaccinale adaptée pendant l’ensemble de la période estivale ».

Le ministre réclame aussi un « renforcement des dispositifs d’accompagnement et d’isolement » des cas positifs et cas contacts, avec notamment des « offres de relogement » pour les personnes ne pouvant pas s’isoler à domicile.

Des incitations très générales qui ne mangent pas de pain mais qui ne feront pas augmenter la capacité de vaccination qui dépend des doses disponibles. Sans parler des modalités de contrôle !

Nouvelles technologies–Numérique : Pour une gouvernance internationale transatlantique

Nouvelles technologies–Numérique : Pour une gouvernance internationale transatlantique

 

Spécialiste des enjeux de l’économie numérique, Asma Mhalla plaide, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place par les Etats-Unis et l’Union européenne d’une alliance numérique transatlantique.

 

Tribune.
Economie numérique et intelligence artificielle ont brutalement reconfiguré l’échiquier géopolitique mondial. Une nouvelle politique de puissance (power politics) s’installe entre la Chine et les Etats-Unis, avec, comme ambition, la domination des normes technologiques du nouveau système international. Pour fixer nos propres règles, il nous faut rapidement créer une instance de gouvernance numérique euroatlantiste. 

Le défi est grand. L’Europe rêve d’une troisième voie indépendante, les Etats-Unis, de maintenir le statu quo. Mais la conflictualité croissante du monde et l’interdépendance de nos économies appellent à une communauté de destin. Donc de valeurs. Plutôt qu’un repli souverainiste crispé, nous gagnerions à sortir de dogmes anachroniques pour dessiner les contours d’une forme nouvelle de souveraineté élargie et collaborative autour d’une alliance numérique transatlantique.

 

Sur un plan purement technique, l’innovation, relativement homogène, n’est plus un critère suffisamment différenciant entre les forces en présence. Le combat technologique est surtout idéologique. Les socles technologiques et algorithmiques ne sont en effet pas un simple empilement de fonctionnalités neutres. Leur conception, les arbitrages qui les précèdent, les finalités qu’ils poursuivent sont porteurs d’une certaine vision du monde.

Dans la course mondiale aux normes, les lignes de clivage entre les blocs portent donc désormais sur les valeurs, les projets de société, l’architecture politique et technologique associée. Mises sous pression par les puissances concurrentes, les démocraties occidentales, Europe et Etats-Unis en tête, doivent se positionner rapidement, en clarifiant la singularité de notre modèle éthique, technologique et politique.

Or, jusqu’à présent, l’absence d’une gouvernance numérique articulée de part et d’autre de l’Atlantique nous a fait perdre la première partie de la bataille normative internationale tout en fragilisant le pacte démocratique sur le plan national. Plutôt que de se démarquer, nos Etats ont massivement convergé vers le modèle techno-sécuritaire chinois, combinant démocratie et autoritarisme dopé aux algorithmes prédictifs.

 

Nous avons inextricablement enchevêtré les technologies numériques, par nature duales, dans la toile du capitalisme de surveillance. Outrepassant toute considération éthique et démocratique, marqueurs historiques du bloc occidental. A ce compte-là, quelle différence y aura-t-il demain entre le modèle chinois, russe ou occidental ? Pour exister face aux nouvelles puissances, nous allons devoir renouveler rapidement nos modes de gouvernance.

Sondage nouvelles mesures sanitaires : 67 % pour

Sondage nouvelles mesures sanitaires : 67 % pour

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, plus de deux tiers des Français (67%) soutiennent les quatre principales mesures contraignantes annoncées hier soir.

 

Les trois quarts des Français (75%) soutiennent par exemple la vaccination obligatoire pour les personnels des établissements de santé et six sur dix approuvent l’extension du pass sanitaire obligatoire (61%) et le fait de rendre payants les tests PCR sans prescription médicale (59%).

Par ailleurs, une majorité des sondés estime également que ces mesures sont efficaces sur le plan sanitaire (62%) sans être pour autant trop contraignantes (52%).

 

Foot : les paris sportif, nouvelles drogues des pauvres

Foot : les paris, nouvelles drogues des pauvres

 

 Dans une tribune pour « Le Monde », la présidente de l’Autorité nationale des jeux s’inquiète de cette envolée et des enjeux de santé publique qui en découlent.

 

 

Tribune. 
Le 5 juillet dernier, l’équipe de France est sortie de l’Euro de football en huitièmes de finale. Et pourtant, les Français ont continué de parier. Certes, les sommets de mises enregistrées pour France-Suisse – 28 millions d’euros – ne seront probablement pas atteints, mais le championnat d’Europe devrait, au total, susciter environ 600 millions d’euros de mises auprès des opérateurs en ligne agréés sur le marché français. Parier est devenu un sport national ! Face à cette évolution, des voix s’élèvent pour dénoncer les dangers pour les jeunes, en particulier ceux des quartiers, qui seraient les premières cibles des opérateurs. Que faut-il en penser ? 

Il est clair que le marché des paris sportifs en ligne est devenu un eldorado, en progression constante depuis plusieurs années : 700 000 joueurs en 2010, presque 4 millions aujourd’hui. Cette tendance de long terme s’est accélérée récemment, pour deux raisons principales : la numérisation des pratiques de jeux, notamment pendant la crise sanitaire, et la tenue d’événements sportifs très attractifs. Au premier trimestre 2021, ce marché a connu une croissance des mises de 79 %.

Promesse d’argent facile

Les parieurs sportifs sont en grande majorité des hommes de moins de 35 ans, dont un tiers est âgé de 18 à 24 ans. Cette appétence s’explique par les différents attributs associés au pari sportif : une pratique numérique depuis un smartphone, y compris en live, un sentiment d’appartenance à une communauté, une référence appuyée aux figures héroïques des footballeurs, une valorisation de l’ego avec une scénographie de la victoire et, enfin, une utilisation des codes urbains dans les campagnes de publicité. Le pari sportif s’inscrit donc pleinement dans la culture des générations Y [nés entre 1980 et 1995] ou Z [nés entre 1995 et 2010].

Ce ciblage a été identifié depuis de nombreux mois par l’Autorité nationale des jeux [ANJ] comme problématique. Pourquoi ? Par ce que les jeunes sont plus vulnérables aux émotions et à la promesse de l’argent facile. Selon une étude Harris Interactive pour l’ANJ, portant sur le deuxième confinement, les jeunes semblent bien plus touchés par une perte de maîtrise du jeu. Ce sentiment est encore plus flagrant chez les « nouveaux » joueurs, qui étaient plus de 400 000 en 2020.

 


 

L’Euro de football vient souligner ces tendances et questionner de façon éclatante le modèle de régulation mis en place depuis dix ans. En 2010, lors de l’ouverture à la concurrence du marché des jeux en ligne, la France a en effet choisi un encadrement strict. Les paris sont en principe interdits, sauf exception dans un cadre contrôlé par le régulateur afin que le jeu reste récréatif.

Covid Espagne : nouvelles restrictions

Covid Espagne : nouvelles restrictions

La situation sanitaire s’est en effet brutalement détériorée ces derniers jours en Espagne. Le pays, où le Covid a déjà fait près de 81.000 morts, recense le 5 juillet 225 contaminations sur un million de personnes, contre 74 deux semaines plus tôt, soit un nombre de cas multiplié par trois en quinze jours, selon les données d’Our World in Data.

 

La région du nord-est de l’Espagne fait en effet face à une augmentation « exponentielle » des cas de Covid-19 ces derniers jours, principalement chez les jeunes. d’après a porte-parole du gouvernement autonome catalan, Patricia Plaja, lors d’une conférence de presse.

« La situation épidémiologique en Catalogne est extrêmement compliquée », a-t-elle dit, car « le nombre des cas croît à un rythme exponentiel, très supérieur à ce que nous pouvons tolérer ».

« La pandémie n’est pas terminée, les nouveaux variants sont très contagieux et nous avons encore des pans importants de la population qui ne sont pas vaccinés. Nous ne pouvons pas prétendre avoir vaincu le virus », a mis en garde Mme Plaja.

La porte-parole est également favorable au retour du port du masque, dont l’obligation n’est plus effective dans le pays depuis le 26 juin, soulignant néanmoins que cette décision ne relevait pas des compétences du gouvernement autonome catalan.

« Au vu des chiffres que nous avons aujourd’hui, nous pensons que le masque doit à nouveau être obligatoire en Catalogne, mais seul le gouvernement espagnol peut le décréter », a-t-elle déclaré.

En France, le ministre de la Santé Olivier Véran alerte sur une quatrième vague de l’épidémie qui pourrait frapper la France dès la fin juillet du fait de la propagation du variant Delta.

« Depuis 5 jours, le virus ne baisse plus, il réaugmente. A cause du variant Delta qui est très contagieux. L’exemple anglais montre qu’une vague est possible dès la fin juillet », a-t-il écrit.

Nouvelles technologies–La nouvelle guerre entre Apple et Microsoft

Nouvelles technologies–La nouvelle guerre entre Apple et Microsoft

par Tim Higgins  Dans le Wall Street Journal

 

Un nouveau choc des titans de la tech se profile, alors qu’Apple et Microsoft sont en train de raviver une querelle qui remonte aux premiers jours de l’ère des ordinateurs personnels.

Les cofondateurs des deux entreprises, Steve Jobs chez Apple et Bill Gates chez Microsoft, se sont affrontés au début de leur histoire, avant d’enterrer la hache de guerre. Ces derniers mois, les deux sociétés ont ressorti les armes, lors d’une escarmouche qui a mis en émoi leurs clients et d’autres entreprises de la tech.

Apple, lors de son conflit juridique avec Epic Games, a accusé Microsoft de tirer les ficelles dans l’affaire impliquant le développeur de jeux vidéo. Epic Games a attaqué le fabricant de l’iPhone pour pratiques anticoncurrentielles, alors que Microsoft reprochait à ce dernier de restreindre ses possibilités d’atteindre des clients via son propre service dédié aux jeux vidéo.

Jeudi, lors du lancement de Windows 11, le président-directeur général de Microsoft, Satya Nadella, a fait ce qui a largement été perçu comme une pique à Apple et au contrôle qu’il exerce sur l’App Store de son iPhone, sans toutefois mentionner directement son rival. Les deux entreprises placent actuellement leurs pions en vue de la bataille imminente qui se prépare sur le marché de la réalité augmentée et virtuelle, considérée comme la prochaine évolution majeure de l’informatique.

« Le monde a besoin d’une plateforme plus ouverte, qui permette aux applications de devenir des plateformes à part entière », a asséné M. Nadella jeudi dernier lors de l’événement qui se tenait sous forme virtuelle.

Apple justifie le contrôle strict qu’il exerce sur son App Store en affirmant qu’il offre à ses utilisateurs une meilleure protection de leur vie privée et une cybersécurité accrue. D’autres entreprises, dont Facebook et Epic Games, affirment que la société exerce de manière inéquitable son pouvoir de contrôle sur un accès à plus d’un milliard d’utilisateurs d’iPhone.

M. Nadella présente Microsoft comme le défenseur des développeurs et un bon partenaire pour eux. La société s’est par exemple associée à Amazon, pour proposer aux utilisateurs de Windows 11 de télécharger les versions Android (le système de Google) des applications du géant du commerce électronique, alors qu’Apple a renforcé le verrouillage de ses appareils et de ses applications.

Il s’agit d’une certaine manière d’une inversion des rôles. Dans le passé, Apple était considéré comme le petit chouchou des créateurs de contenu, qui luttait contre un monopole aux méthodes musclées.

Fondés au milieu des années 1970, Apple et Microsoft sont les plus anciens géants de la tech moderne. Jeunes, MM. Jobs et Gates se sont disputés pendant des années. A une époque, M. Jobs a accusé Microsoft de voler les idées d’Apple et de proposer un produit mal conçu. Ils ont publiquement conclu une trêve aux alentours de 1997, peu après le retour de M. Jobs à la tête de l’entreprise qu’il avait contribué à créer. Cette année-là, M. Gates a investi 150 millions de dollars dans Apple, ce qui a permis d’injecter les liquidités dont M. Jobs avait cruellement besoin pour écrire son deuxième acte à la tête de la société.

Depuis, les passes d’armes entre les deux entreprises se sont, à l’occasion, poursuivies. Apple a par exemple diffusé des spots télévisés se moquant des utilisateurs de PC, ce qui a poussé Microsoft à lancer une contre-campagne.

A un moment, M. Jobs a estimé que cette rivalité était devenue malsaine. « Si le jeu était un jeu à somme nulle, où pour qu’Apple gagne, Microsoft devait perdre, alors Apple allait perdre », analysait-il ainsi au cours d’une interview conjointe avec M. Gates lors d’une conférence du Wall Street Journal en 2009, à une époque où le géant des logiciels était beaucoup plus important. « Nous avons essayé d’arranger les choses », déclarait alors M. Jobs.

Jusqu’à récemment, la nouvelle génération de dirigeants des deux entreprises semblait désireuse de préserver publiquement la paix. Tim Cook a succédé à M. Jobs chez Apple en 2011, et M. Nadella est devenu le PDG de Microsoft en 2014. L’une des premières grandes mesures prises publiquement par M. Nadella a été d’intégrer les applications de bureautique Office développées par son entreprise sur l’iPad, la tablette d’Apple.

« Microsoft et Apple sont souvent passés d’ennemis acharnés à meilleurs ennemis, il y a eu une succession de hauts et de bas », détaille Patrick Moorhead, président de la société technologique Moor Insights & Strategy. « Désormais, ils sont à nouveau ennemis. »

Aujourd’hui, les deux adversaires sont devenus les deux grandes superpuissances du monde des affaires aux Etats-Unis. Elles sont les deux seules sociétés américaines à être évaluées à au moins 2 000 milliards de dollars. Elles emploient toutes deux plus de 140 000 personnes et leur chiffre d’affaires annuel combiné dépasse les 400 milliards de dollars.

Le pouvoir de contrôle qu’Apple exerce sur ce qui est mis sur l’iPhone et par qui est au cœur du conflit actuel. Microsoft n’hésite pas à critiquer ces restrictions, qu’il considère comme un obstacle à la croissance de ses activités dans les jeux vidéo, en plein essor.

Cette année, Microsoft a soutenu le créateur de jeux vidéo Epic Games lorsqu’il a intenté un procès à Apple pour pratiques anticoncurrentielles. Des allégations que la société de Cupertino (Californie) réfute. Apple prélève jusqu’à 30 % sur les transactions réalisées sur les applications lorsqu’elles sont téléchargées via l’App Store.

Epic Games a demandé la comparution de Lori Wright, vice-présidente du développement commercial de Microsoft pour les jeux, les médias et le divertissement, afin qu’elle décrive sa tentative avortée d’introduire sur l’App Store d’Apple un service de streaming comportant un bouquet de jeux vidéo appelé Game Pass Ultimate. Selon elle, Apple a traité ce produit Microsoft différemment des services de streaming fournis par d’autres sociétés, par exemple Netflix.

Dans un mémoire déposé devant les tribunaux, Apple a tenté de discréditer le témoignage de Lori Wright, et de semer le doute sur les motivations d’autres témoins cités par Epic, laissant entendre que Microsoft tirait les ficelles de cette action en justice.

« Un observateur raisonnable pourrait se demander si Epic ne sert pas de cheval de Troie à Microsoft », a ainsi indiqué Apple dans un document transmis au tribunal. « Pourtant, Microsoft s’est protégé de toute exposition significative dans ce litige en n’apparaissant pas comme une partie ou en n’envoyant pas de représentant de l’entreprise pour témoigner. »

Un juge devrait se prononcer sur l’ensemble de l’affaire dans les semaines à venir.

Si Microsoft a indiqué réduire la commission qu’il prélevait sur le contenu vendu sur sa nouvelle boutique d’applications, la société continuera à prendre 30 % sur les jeux achetés sur sa console Xbox.

Apple et Microsoft sont tous deux en conflit avec d’autres entreprises. Apple est en désaccord avec Facebook sur le suivi des données des utilisateurs, tandis que Microsoft est en conflit avec le service cloud d’Amazon et des sociétés telles que Zoom et Slack.

Mais aucun de ces litiges n’a la même résonance historique.

Les choses s’accélèrent également car Apple et Microsoft se préparent à conquérir le marché encore émergent de la réalité augmentée, qui consiste à superposer des informations numériques au monde réel. Microsoft vend déjà son casque HoloLens, et Apple devrait dévoiler son dispositif dès l’année prochaine.

« Nous partons du principe que [ce marché] sera ouvert », déclare Alex Kipman, Microsoft Technical Fellow. « Ce ne sera pas : “vous devez passer par notre magasin d’applications et payer une taxe”, a-t-il affirmé le mois dernier dans le cadre du festival The Future of Everything organisé par The Wall Street Journal.

Les responsables du secteur s’attendent à ce qu’Apple transpose les règles de son App Store dans le monde virtuel. Apple n’a pas fait de commentaires sur ses projets.

« C’est définitivement en train de chauffer », résume Gene Munster, un observateur expérimenté des deux entreprises, qui est directeur associé de Loup Ventures, une société de capital-risque spécialisée dans la recherche technologique. « La réalité augmentée est vraiment importante, et c’est la prochaine opportunité pour Microsoft de repasser en mode croissance… et Apple, lui, veut évidemment défendre son territoire dans le domaine du mobile. »

Traduit à partir de la version originale en anglais

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