Archive pour le Tag 'Nouvelles'

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Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles rave-party illégales…. mais tolérées !

Nouvelles manifestations festives parfaitement illégales mais tolérées par les pouvoirs publics. Des manifestation festives où on partage autant la musique que la drogue. Près de 6.000 personnes sont ainsi rassemblées depuis samedi soir pour une rave-party en pleine nature sur la commune de Viols-en-Laval, un village situé à 20 km au nord de Montpellier, a annoncé la préfecture de l’Hérault dimanche. Des manifestations tolérées alors que trois policiers très récemment sont morts par la faute d’un conducteur ayant consommé de la drogue.

« Les participants à cette rave-party illégale sont arrivés massivement dans la nuit de samedi à dimanche, générant d’importantes difficultés de circulation, sur un terrain inadapté difficile d’accès », précise le communiqué de la préfecture, qui fait également mention de la présence sur les lieux de « 1.500 véhicules en tout genre (véhicules légers, caravanes, poids-lourds, camping-cars) ».

La zone où se déroule illégalement cette manifestation, classée zone Natura 2000, est « composée de garrigues et de pistes exiguës », rappelle la préfecture.

En Isère, une autre rave-party non déclarée dans la campagne de Roybon a rassemblé 1.500 personnes dimanche matin, selon la préfecture de ce département.

Nouvelles technologies–ChatGPT : disponible en France

Nouvelles technologies–ChatGPT : disponible en France

Téléchargeable sur les appareils Apple, la nouvelle application n’est pourtant pas facile à trouver sur les différents magasins (Voici le lien pour celui d’Apple). En effet, la recherche donne d’abord lieu à plusieurs répliques du vrai ChatGPT, qui ne sont pas du même acabit que la version originale. Et dont l’utilisation est payante. L’application gratuite, elle, de Sam Altman, président de l’OpenAI, n’arrive même pas en première position lorsque les mots-clés «ChatGPT» et «OpenAI» sont associés. Pour bénéficier de plus de fonctionnalités, les utilisateurs peuvent toutefois s’abonner à l’offre premium Plus.

L’app officielle de ChatGPT est simple : après s’être connecté avec un compte Apple, Google ou OpenAI, on arrive directement sur l’interface du robot conversationnel. On a la possibilité de dicter ses commandes grâce au moteur de reconnaissance vocale intégré, Whisper, qui se montre très efficace.

BCE : Nouvelles hausses des taux d’intérêt à attendre

BCE : Nouvelles hausses des taux d’intérêt à attendre

Les taux d’intérêt ne sont pas prêts de diminuer. Au contraire plusieurs hausses sont encore à atteindre. Pire, il ne faut guère espérer leur baisse tant que l’inflation restera au niveau dans la zone euro. Ce qui risque de durer longtemps compte tenu du caractère de plus en plus structurelle de l’inflation

« Les deux hausses prévues en juin et juillet sont entièrement intégrées dans les prix et nos perspectives d’inflation sont déjà conditionnées par ces hausses », a déclaré Klaas Knot, De la banque des Pays-Bas et membre de la gouvernance de la banque centrale européenne, dans une interview à plusieurs médias européens, dont les Echos. « Je suis convaincu que notre analyse montrera la nécessité de continuer à relever les taux d’au moins deux fois 25 points de base. »

Les marchés s’attendent une remontée des 65 points de base supplémentaires, ce qui suggère que des hausses en juin et juillet ont été entièrement pris en compte et que les investisseurs sont partagés quant à la décision qui sera prise en septembre.

Concernant d’éventuelles baisses de taux anticipées par les marchés pour début 2024, Klaas Knot a fait valoir qu’une fois le cycle de hausses terminé, la BCE devra maintenir ses taux à un niveau élevé tant que les tensions inflationnistes ne seront pas neutralisées.

« Je pense que lorsque nous aurons atteint le pic des taux, nous devrons y rester pendant une période assez longue », a déclaré le président de la Banque des Pays-Bas. « Les prévisions du marché concernant des baisses sont trop optimistes ».

« L’inflation sous-jacente est actuellement notre principale préoccupation et elle ne montre pas encore de signes de ralentissement, en particulier dans les services (…) Le pic de l’inflation globale est clairement derrière nous, mais en ce qui concerne l’inflation sous-jacente, nous ne sommes pas sûrs d’avoir déjà atteint le sommet », a ajouté Klaas Knot.

Nouvelles technologies : celles des élites et celles du peuple

Nouvelles technologies : celles des élites et celles du peuple

Depuis la création d’internet, l’émergence successive et l’adoption à grande échelle de technologies digitales – gratuites comme les moteurs de recherche ou les médias sociaux – peuvent donner l’idée d’une utilisation relativement uniforme de ces technologies. Tous sur Facebook, sur Instagram, sur TikTok ou plus récemment, sur ChatGPT : est-ce vraiment le cas ? Par David Dubois, expert international en big data et consommation digitale et professeur de Marketing à l’école internationale de management à l’INSEAD ( dans la Tribune)

À l’opposé de cette image d’Épinal, une autre hypothèse est possible : les technologies digitales ne reproduisent-elles pas des inégalités existantes avec le risque de les aggraver ? Plus simplement, les technologies seraient-elles « un fait d’élites » ?

Pour explorer ces hypothèses, comparons l’intérêt porté sur deux des technologies les plus récentes, TikTok et ChatGPT, sur le marché de l’attention qu’est Google (1). Avec 92% de parts de marché, le moteur de recherche est en effet un très bon capteur de nos intérêts qui transparaissent dans les centaines de millions de recherches quotidiennes dans l’Hexagone : les mots-clés du moment, dans tous les domaines de la vie comme la politique, la santé, les marques… et nouvelles technologies.

D’un côté TikTok, plateforme de vidéos courtes venue de Chine qui connait une croissance insolente chez les plus jeunes, révolutionne la communication des marques, et soulève des interrogations quant à la façon dont elle stocke et utilise les données des 15 millions d’utilisateurs de la plateforme. De l’autre, ChatGPT, produit de l’entreprise californienne OpenAI qui n’est plus à présenter depuis que tous les internautes se sont essayé à tester – et utiliser – son intelligence artificielle, et qui nourrit les fantasmes sur ce que pourrait être le monde de demain.

Que révèlent les recherches Google par département pour ces deux technologies ? TikTok et ChatGPT font tous deux partie des mots les plus recherchés en France depuis le début de l’année. Mais au-delà, les recherches traduisent des cartographies bien différentes pour ces deux plateformes (2). Le croisement de recherches par département avec d’autres statistiques sur les dynamiques économiques, politiques et sociales de nos départements met au jour des portraits très contrastés de la France de ChatGPT et celle de TikTok. Quels sont les portraits types des territoires qui s’intéressent plus à chacune de ces technologies ?

La France de ChatGPT est, en moyenne, plus riche, plus éduquée et moins industrialisée. Les cinq départements générant le plus de recherches pour ChatGPT, les Hauts-de-Seine, Paris, le Rhône, le Val-de-Marne et la Haute-Garonne illustrent bien l’idée que l’intensité des recherches pour l’outil AI vient d’abord de départements ayant une proportion de CSP+ plus importante que la moyenne française. Cette France relativement plus dynamique et élitiste est de fait moins exposée aux maladies chroniques (comme le stress ou certaines maladies cardio-vasculaires, souvent associés à des conditions sociales plus défavorables (3). Preuve de leur dynamisme, les départements manifestant le plus d’intérêt pour Chat GPT sont ceux où la population s’est le plus accrue sur les dix dernières années.

Par contraste, la France de TikTok est, en moyenne, plus populaire et abstentionniste. Les cinq départements en haut du classement des recherches pour TikTok, la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, la Seine-et-Marne, l’Eure-et-Loir et l’Essonne, se distinguent par un profil de familles nombreuses. Les départements générant le plus de recherches pour le réseau social se caractérisent aussi par une plus forte exposition à des problèmes de violence (ex : consommation de drogue plus prononcée). L’habitat HLM y est plus développé et les inégalités salariales chez les jeunes y sont bien plus fortes que la moyenne française.

La France de TikTok et celle de ChatGPT

Bien qu’imparfaits, ces portraits croisés n’en sont pas moins révélateurs : la France de TikTok et celle de ChatGPT ne se ressemblent pas

D’un côté, un réseau social au contenu engageant, parfois addictif, capteur d’une attention peut-être déjà vacillante dans des territoires fragiles et facteur potentiellement aggravant de problèmes d’attention bien réels ; de l’autre une intelligence artificielle propice à la connaissance. En conclusion la technologie peut être autant facteur de division que de connectivité et le risque de recréer des barrières digitales via des utilisations très différentes de la technologie est bien réel. Que l’on se garde d’ouvrir de nouvelles fractures entre des digital natives maniant savamment la technologie comme outil, et des digital naïves passifs, réceptacles du spectacle digital. Dans un pays si engagé sur la question de l’égalité, prenons garde qu’au-delà des inégalités économiques, nous ne fassions pas l’impasse de phénomènes potentiellement annonciateurs d’un accroissement des inégalités cognitives sur notre territoire.

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(1) Pour une compréhension plus fine des données Google comme mesure du marché de l’attention, voir La France selon les recherches Google, 2022, par David Dubois)

(2) Les analyses Elles reposent principalement sur des analyses de corrélation, effectuées via le site www.lafranceenligne.com. Celles-ci permettent de dégager statistiquement le profil « type » des départements recherchant le plus ou le moins un mot-clé.

(3) Voir par exemple, the Status Syndrome, 2005, par Michael Marmot.

Nouvelles techs :L’intelligence artificielle est-elle vraiment créative ?

Nouvelles techs :L’intelligence artificielle est-elle vraiment créative ?

Par
Chloe Preece
Associate Professor in Marketing, ESCP Business School

Hafize Çelik
PhD candidate in management, University of Bath dans The Conversation

Les ordinateurs peuvent-ils être créatifs ? Alors que les outils d’intelligence artificielle (IA) générative tels que ChatGPT, Midjourney, Dall-E, pour ne citer qu’eux, font depuis peu beaucoup parler d’eux, de nouvelles questions se posent : la créativité est-elle l’apanage de l’être humain ?

C’est la question que soulèvent quelques avancées récentes et remarquables dans le domaine de l’IA générative : par exemple, une œuvre d’art créée par une IA, Le portrait d’Edmond de Belamy, a été vendue aux enchères par la maison de vente Christie’s en 2018 pour la somme de 432 500 dollars, soit presque 45 fois son estimation la plus élevée. Cette œuvre d’art a été créée par un réseau antagoniste génératif alimenté par un ensemble de données de quelque 15 000 portraits couvrant six siècles.

De même, plusieurs producteurs de musique, à l’instar d’Alex Da Kid, nommé aux Grammy Awards, ont utilisé l’IA (en l’occurrence Watson d’IBM, dès 2016) pour produire des « hits » et alimenter leur processus créatif. Wayne McGregor, chorégraphe et metteur en scène primé, utilise quant à lui l’IA pour faire naître de nouveaux mouvements dans ses créations.

Dans les cas cités ci-dessus, il y a toujours un être humain à la barre, chargé de la curation, c’est-à-dire de la sélection des résultats de l’IA en fonction de sa propre vision, qui conserve ainsi la paternité de l’œuvre. Pourtant, le générateur d’images Dall-E, par exemple, est capable de produire des images inédites sur n’importe quel thème en seulement quelques secondes.

Grâce au modèle de diffusion, qui consiste à rassembler d’énormes ensembles de données pour entraîner l’IA, celle-ci est désormais capable de transposer du texte en images inédites ou d’improviser une mélodie dans le style de n’importe quel compositeur, créant ainsi un nouveau contenu qui ressemble aux données d’entraînement, tout en étant différent.

Dans ce cas, la question de la paternité peut s’avérer plus complexe. À qui l’œuvre est-elle attribuable ? À l’algorithme ? Aux milliers d’artistes dont les œuvres ont été récupérées pour produire l’image ? Au prompteur qui a réussi à décrire le style, la référence, le sujet, l’éclairage, le point de vue et même l’émotion suscitée ?

Pour répondre à ces questions, il faut revenir sur une éternelle question : qu’est-ce que la créativité ?

Selon Margaret Boden, professeure de recherche en sciences cognitives à l’Université du Sussex, il existe trois types de créativité : la créativité combinatoire, exploratoire et transformationnelle. La créativité combinatoire associe des idées familières. La créativité exploratoire génère de nouvelles idées en explorant des « espaces conceptuels structurés », c’est-à-dire que l’on modifie légèrement un mode de pensée reconnu en explorant son contenu, ses limites et son potentiel. Ces deux types de créativité ne sont pas très éloignés de la production d’œuvres d’art par des algorithmes d’IA générative : on crée de nouvelles œuvres dans le même style que des millions d’autres à partir de données d’apprentissage, on parle alors de « créativité synthétique ».

La créativité transformationnelle, en revanche, consiste à générer des idées qui dépassent les structures et les styles existants pour en créer de nouveaux, tout à fait inédits. Elle est au cœur des débats actuels sur l’IA en ce qui concerne l’utilisation équitable et les droits d’auteur. Il s’agit d’un domaine juridique encore très peu exploré. Il faudra donc attendre la décision des tribunaux pour en savoir plus.

Les processus créatifs de l’IA se caractérisent avant tout par leur dimension systématique. Ils ne sont pas spontanés, contrairement aux processus créatifs de l’homme. L’IA est programmée pour traiter les informations d’une manière bien définie dans le but d’obtenir des résultats particuliers de manière prévisible, même s’ils sont souvent inattendus.

Voilà peut-être la différence fondamentale entre les artistes et l’IA : alors que les artistes sont tournés vers eux-mêmes et vers le produit, l’IA est très axée sur le consommateur et orientée par le marché – l’art que l’on obtient, c’est celui que l’on a demandé mais pas forcément celui dont on a besoin.

Pour l’instant, il semblerait que l’IA générative fonctionne mieux lorsque l’humain intervient dans le processus. La créativité synthétique de l’IA pourrait alors servir de catalyseur pour stimuler la créativité humaine, en la nourrissant plutôt qu’en la supplantant.

Comme souvent, tout le battage médiatique sur le potentiel disruptif de ces outils dépasse la réalité. De fait, l’histoire de l’art nous montre que la technologie a rarement écarté radicalement l’homme des œuvres qu’il souhaitait réaliser.

Prenons l’exemple de l’appareil photo. À l’époque, on craignait qu’il n’entraîne la disparition des peintres portraitistes. Dès lors, quelles sont les implications commerciales du recours à la créativité synthétique de l’IA ?

La créativité synthétique à la demande, telle qu’elle est actuellement générée par l’IA, constitue sans conteste une aubaine pour les entreprises et le marketing. Voici quelques exemples récents :

Publicité et IA : le groupe de communication Ogilvy Paris a utilisé Dall-E pour créer une version IA du tableau La laitière de Vermeer pour les yaourts Nestlé ;

La Laitière de Nestlé (2022).
Design de mobilier et IA : les designers Kartell, Philippe Starck et Autodesk ont recouru à l’IA pour créer la première chaise conçue à l’aide de l’IA pour une fabrication plus durable ;

Stylisme et IA : le service de stylisme Stitch Fix a utilisé l’IA pour réaliser des visuels personnalisés de vêtements en fonction des préférences des clients, telles que la couleur, le tissu et le style.

Il existe une infinité de possibilités d’utilisation, et celles-ci requièrent une autre forme de créativité : la curation. Il existe ce qu’on appelle dans le jargon des « hallucinations de l’IA », c’est-à-dire des inepties créées par l’IA. C’est là que l’humain intervient : il doit donner du sens, c’est-à-dire exprimer des concepts, des idées et des vérités, et non se contenter de satisfaire les sens. Le travail de curation est donc indispensable car il consiste à opérer des choix et à élaborer une vision unifiée et attrayante. À l’heure actuelle, l’IA n’est pas encore capable de rivaliser avec l’humain sur cette dimension.

Guerre Ukraine : de nouvelles aides de l’Allemagne et de la France

Guerre Ukraine : de nouvelles aides de l’Allemagne et de la France

À l’occasion de sa visite en Allemagne, le président ukrainien a obtenu un nouveau soutien militaire d’environ 2,5 milliards. Un montant très significatif. La France qui est davantage en peine sur le plan financier a reçu le même jour Zelinsky. Des promesses ont également été faites par la France mais sans indiquer le montant qui sans doute ne soutiendraient pas la comparaison avec l’Allemagne. L’aide de la France prendra la forme de formation, de fourniture de blindés légers et de renforcement de la défense aérienne.

« Le soutien militaire que fournit la France depuis le début de la guerre pour permettre à l’Ukraine de se défendre se poursuit et de nouvelles livraisons sont en préparation pour tenir compte en permanence des besoins les plus urgents et les plus immédiats de l’Ukraine », justifient les deux présidents, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, dans une déclaration commune transmise à la presse.

La France concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », souligne la déclaration commune.

Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky appellent en outre à accroître la pression sur la Russie par de « nouvelles sanctions », relève l’AFP.

« L’avenir de l’Ukraine et de son peuple est au sein de la famille européenne. L’Union européenne a déjà reconnu la perspective européenne de l’Ukraine et lui a accordé le statut de pays candidat », dit en outre la déclaration qui ajoute que la France « attend avec intérêt le rapport de la Commission européenne pour commencer les négociations d’adhésion ».

La France réaffirme, dans ce texte, le droit de l’Ukraine à choisir ses arrangements de sécurité et veut aider « l’Ukraine à poursuivre son chemin vers la famille euro-atlantique », est-il écrit.

Volodymyr Zelensky faisait étape à Paris dimanche soir, où il était reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une mini-tournée européenne qui l’a aussi conduit en Italie et en Allemagne au cours du week-end.

Nouvelles tecnologies-IA « risques majeurs pour l’humanité»

Nouvelles tecnologies-IA « risques majeurs pour l’humanité»

IA: Des conséquences bien sûr technologiques mais aussi sociales, économiques et même démocratiques. La technique pourrait bien échapper à ses créateurs faute de régulation.

Des centaines de chercheurs dans le monde demandent une peau concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle en attendant sa régulation. «Ces derniers mois ont vu les laboratoires d’IA s’enfermer dans une course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne – pas même leurs créateurs – ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable», peut-on lire dans la tribune parue sur le site de la fondation américaine Future of Life.

«Les systèmes d’IA puissants ne devraient être développés que lorsque nous sommes certains que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables.»

Les signataires réclament donc un moratoire jusqu’à la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées, «la surveillance et le suivi des systèmes d’IA hautement performants», «un financement public robuste pour la recherche technique sur la sécurité de l’IA », «un écosystème robuste d’audit et de certification», des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel et des institutions capables de gérer les «perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera».

«Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d’information de propagande et de mensonges ? Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants ? Devons-nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour être plus nombreux, plus intelligents, plus obsolètes et nous remplacer ? », poursuivent les signataires. «Ces décisions ne doivent pas être déléguées à des leaders technologiques non élus.» Parmi les applications de l’intelligence artificielle figurent en particulier la rapidité de développement de GPT.

Réforme des retraites : nouvelles mobilisations le 11 mars, et le 15 mars

Réforme des retraites : nouvelles mobilisations le 11 marset le 15 mars

Les organisations syndicales annoncent de nouvelles mobilisations pour le 11 et le 15 mars.

Les organisations ont également annoncé qu’elles adresseraient un courrier au président Emmanuel Macron, afin d’être reçues « en urgence pour qu’il retire sa réforme ».

« Cela ne peut plus durer ». L’intersyn
dicale a demandé mardi 7 mars soir à être « reçue en urgence » par Emmanuel Macron « pour qu’il retire sa réforme » des retraites et a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation samedi 11 mars et la semaine prochaine, le jour de la commission mixte paritaire (soit le 15 mars). « Le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique », a dénoncé l’intersyndicale dans un communiqué, en précisant qu’elle « adressera un courrier » au chef de l’Etat afin qu’une rencontre soit organisée.

Sécheresse : nouvelles crises et nouvelles restrictions en 2023

Sécheresse :nouvelles crises et nouvelles restrictions en 2023

Des températures douces voire chaudes, plus de 30 jours sans vraie pluie.

Entre le 21 janvier et le 21 février, la métropole n’a pas connu de véritable pluie – le cumul des précipitations agrégé étant quotidiennement inférieur à 1 mm, soit pendant 32 jours, la plus longue période «depuis le début des mesures en 1959», avait annoncé mercredi Météo-France. «Je n’ai pas de difficulté à expliquer aux préfets qu’il faut être alarmé», a Christophe Béchu. Dans trois régions, «Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et région sud», a indiqué le ministre, «le niveau d’humidité des sols correspond à celui observé normalement fin mai».

L’ensemble des départements français est en dessous de la normale d’humidité des sols, a ajouté le ministre. Lequel a également souhaité disposer d’un «observatoire en direct des communes qui sont privées pour tout ou partie d’eau potable». À l’heure actuelle, quatre départements sont déjà en alerte renforcée : l’Ain, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales. Un chiffre qui va inévitablement grimper, a prévenu Christophe Béchu. Après ces premiers échanges avec les préfets coordonnant les principaux bassins, le ministre rencontrera l’ensemble des préfets de France le 6 mars.

« C’est une bombe à retardement si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », alerte samedi 18 février sur franceinfo Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, alors que les Pyrénées-Orientales et la majorité du Var subissent déjà des restrictions d’usage de l’eau.

Quelle est la particularité de la situation ?

Serge Zaka : Cette année, la situation est très particulière. On a comme une prolongation de la sécheresse de 2022. Sur l’ensemble de l’année, sur l’ensemble de la France, on a eu -24% de précipitations, ce qui est extrêmement conséquent. Mais le record, c’est -25 en 1989. La problématique, c’est le niveau des nappes phréatiques. Si les deux premiers mètres des sols agricoles étaient gorgés d’eaux, on n’aurait jamais parlé de cette sécheresse de février. Elle est déjà arrivée. On a déjà eu des périodes sèches en février, alors certes, on est au niveau des records, mais c’est déjà arrivé d’avoir des févriers secs. Mais la problématique c’est que depuis août 2021, on a 14 mois qui ont été déficitaires au niveau des précipitations sur la France et on a une récurrence de ces faibles précipitations. C’est pour ça qu’en février 2023 on parle beaucoup de ce manque d’eau et qu’on a des craintes qui s’accumulent pour l’été 2023.

Quel est le niveau des nappes phréatiques ?

Il faut savoir que les trois quarts des nappes phréatiques françaises sont soit au niveau des normes, soit en-dessous du niveau auquel elles devraient être au mois de février. Et on a 25% des nappes qui sont à des niveaux très bas par rapports à la mi-février. Or, les nappes phréatiques garantissent de passer l’été sereinement. C’est comme une bombe à retardement : si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril, il risque progressivement de ne plus y avoir d’eau du tout et donc des restrictions en été. Il ne reste que quelques semaines pour recharger les nappes. À partir du moment où les bourgeons des végétaux s’ouvrent, l’essentiel de l’eau qui tombe sur le sol va être utilisé par les racines des végétaux. Et donc très peu d’eau va s’infiltrer jusqu’aux nappes phréatiques.

Cette situation peut-elle s’améliorer ?

Le mois de février restera déficitaire d’au moins 50% environ. Et pour le mois de mars, il est possible que ce ne soit pas à la hauteur des espérances. De toute façon, pour qu’il soit à la hauteur des espérances, il faut qu’il tombe tellement de pluie que toute la France serait inondée.

Quelles peuvent être les conséquences ?

D’abord, on va avoir l’eau contenue sur les deux premiers mètres du sol qui va très rapidement diminuer et engendrer des problèmes agricoles, des écosystèmes et éventuellement des problèmes de feu de forêt précoces. Ensuite, dès la moitié du printemps, voire la fin du printemps, il n’y aura plus suffisamment d’eau dans les sols agricoles. Donc il va falloir puiser dans les nappes phréatiques pour pouvoir irriguer puisqu’il n’y aura plus d’eau en surface. Et c’est là où on va avoir une sécheresse qui va rapidement apparaître puisque les nappes ne pourront pas supporter la demande de ce qu’on a besoin en surface, vu qu’il n’y aura plus d’eau dans les sols agricoles.

Pas de fermetures de nouvelles bases militaires en Afrique

Pas de fermetures de nouvelles bases militaires en Afrique

Lee chef de l’Etat n’annoncera aucune fermeture et pour cause la France a déjà été pratiquement chassée du Mali, du Burkina Faso et de Centrafrique grâce aux manœuvre politique de d’apprentis dictateurs locaux souvent soutenus par le groupe Wagner.

Toutefois, le dispositif sera « réarticulé » avec une diminution des effectifs. Paris souhaite rendre sa présence militaire « moins visible » et l’inscrire dans un cadre de « coopération » avec les Etats concernés, grâce à des « partenariats militaires opérationnels ». L’idée n’a rien de nouveau : elle n’est qu’une version, remise au goût du jour, du concept Recamp (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) datant de 1997.

La France possède quatre bases permanentes en Afrique, plus quelques autres. Il s’agit de Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire), Libreville (Gabon) et Djibouti. Cette dernière, qui relève de la zone indo-pacifique, n’est pas concernée et pourrait même être renforcée dans ses moyens aériens. A ces bases traditionnelles, s’en ajoutent d’autres, au Tchad (N’Djamena) et au Niger (Niamey). Le Niger est désormais le principal point d’appui français dans la zone du Sahel, depuis que l’armée française a été expulsée du Mali, comme le sont les forces spéciales du Burkina Faso. En décembre dernier, l’armée française avait déjà dû plier bagage de Bangui (Centrafrique). Une réarticulation pas franchement volontaire.

Nouvelles restrictions au démarchage téléphonique

Nouvelles restrictions au démarchage téléphonique

Dans le cadre de l’application d’un décret d’octobre 2022 qui prendra effet le 1er mars, il sera, à partir de cette date, uniquement possible de vous démarcher par téléphone du lundi au vendredi, de 10 à 13 heures et de 14 à 20 heures. Exit donc les soirées, les week-ends et les jours fériés

En plus de la prospection commerciale, les fournisseurs de journaux, périodiques et magazines sont également concernés. «Cela s’applique aussi bien aux personnes non inscrites sur la liste Bloctel qu’à celles inscrites mais sollicitées dans le cadre d’un contrat en cours», précise le décret. Seuls les consommateurs qui ont donné leur consentement pourront ainsi être contactés.

Par ailleurs, un même démarcheur ne pourra pas vous appeler plus de quatre fois par mois. Et lorsque vous indiquez à une entreprise de ne plus vous contacter – quel que soit le nombre d’appels – le professionnel doit s’abstenir de vous rappeler «avant l’expiration d’une période de soixante jours calendaires révolus à compter de ce refus». En cas de violation des règles, les démarcheurs s’exposent à des sanctions : 75.000 euros pour une personne physique et 375.000 euros pour une personne morale, c’est-à-dire une entreprise. De quoi dissuader les démarcheurs insistants.

Nouvelles technologies- L’Intelligence artificielle (IA) au centre de toutes les activités économiques

Nouvelles technologies- L’Intelligence artificielle (IA) au centre de toutes les activités économiques


L’objectif ultime de l’IA est de développer un système intelligent pour simuler la pensée et l’intelligence humaines, tandis que le Machine Learning (ML) permet à la machine d’apprendre à partir des données pour donner le résultat souhaité. Alors que l’IA vise à rendre les machines plus humaines, le ML aide à faire en sorte que les machines apprennent comme les humains. Par Xavier Dalloz, consultant spécialisé dans les nouvelles technologies.

Les principales applications de l’IA et du ML concernent l’intelligence prévisionnelle et l’aide à la prise de décision. Pour chaque application, le pouvoir ne vient pas des machines, mais des décideurs qui sont derrière les machines, guidant leur réaction aux prédictions.
Un scientifique de l’Institut Max Planck résume très bien le principal enjeu : « l’IA va changer la médecine. Cela va changer la recherche. Cela changera la bio-ingénierie. Cela va tout changer ».
Et pour Jack Solow, le messages est encore plus clair « en 2011, les logiciels dévoraient le monde ; en 2022, l’IA dévore les logiciels. » Toute entreprise sans stratégie d’IA viable sera marginalisée d’ici la fin de cette décennie ».

L’intelligence artificielle prendra la relève de nombreuses activités, telles que la recherche sur le net, obtenir des conseils de voyage, et surtout les assistants personnels et les chatbots. Avec de l’intelligence artificielle dans les objets, nous n’aurons plus besoin d’interagir avec eux puisqu’ils sont capables de devenir autonomes et d’apprendre à anticiper nos intentions. Plus concrètement, l’IA va nous libérer d’un certain nombre d’actes inutiles et chronophages.

Pour la Darpa, l’Intelligence artificielle se mesure en fonction de quatre capacités :
• Percevoir
o C’est-à-dire récupérer des informations de l’environnement externe et la capacité à inférer des choses sur le monde via des sons, des images et d’autres entrées sensorielles.
• Apprentissage
o C’est-à-dire améliorer de façon autonome les fonctions de base
• Abstraction
o C’est-à-dire adaptation autonome à de nouvelles situations et compréhension du contexte
• Raisonnement
o C’est-à-dire prendre des décisions correctes avec de meilleures réponses en fonction des connaissances disponibles

On peut résumer les étapes du déploiement de l’intelligence artificielle de la façon suivante ;
• Première étape – Connaissance artisanale
La première vague de systèmes d’IA repose sur des connaissances artisanales. Ces systèmes, construits par des experts du domaine, contiennent des règles qui décrivent les processus de base et les ensembles de connaissances de domaines spécifiques.
• Deuxième étape – Apprentissage statistique
Les systèmes d’IA de deuxième vague sont ceux construits en utilisant des techniques d’apprentissage automatique telles que les réseaux de neurones. Ces systèmes s’appuient sur des modèles statistiques qui caractérisent un domaine spécifique. Ils alimentent ensuite les algorithmes du Big data en affinant sa capacité à prédire correctement le résultat.
• Troisième étape – Adaptation contextuelle
La troisième vague d’IA est constitué des systèmes capables d’adaptation contextuelle. Ce sont des systèmes qui construisent des modèles explicatifs pour des classes de phénomènes du monde réel. Les systèmes de la troisième vague montrent une capacité à comprendre ce qu’ils font et pourquoi ils le font.
Les types d’intelligence artificielle peuvent être regroupées en cinq catégories:
• Raisonnement
La capacité de résoudre des problèmes par déduction logique .
• Connaissance
La capacité de présenter des connaissances sur le monde. Par exemple : la négociation sur les marchés financiers, la prévision des achats, la prévention de la fraude, la création de médicaments ou le diagnostic médical.
• Planification
La capacité de définir et d’atteindre des objectifs. Par exemple : la gestion des stocks, la prévision de la demande, la maintenance prédictive, l’optimisation des réseaux physique et numérique, etc.
• Communication
La capacité à comprendre le langage parlé et écrit. Par exemple : la traduction en temps réel des langues parlées et écrites, les assistants intelligents ou la commande vocale
• Explicabilité
Sans explications derrière les fonctionnalités internes d’un modèle d’IA et les décisions qu’il prend, il y a un risque que le modèle ne soit pas considéré comme digne de confiance ou légitime. XAI offre la compréhensibilité et la transparence nécessaires pour permettre une plus grande confiance envers les solutions basées sur l’IA.
• Les réseaux de neurones
Les réseaux de neurones fonctionnent sur les principes similaires à ceux des cellules neuronales humaines. Il s’agit d’une série d’algorithmes qui capturent la relation entre diverses variables sous-jacentes et enregistrent les données comme le fait un cerveau humain.
• Traitement du langage naturel (PNL)
Le PNL est une science de lecture, de compréhension, d’interprétation d’un langage par une machine. Une fois qu’une machine comprend ce que l’utilisateur a l’intention de communiquer, elle répond en conséquence.
• Vision par ordinateur
Utiliser la vision par ordinateur signifie que l’utilisateur entre une image dans le système et que ce qu’il reçoit en tant que sortie peut inclure des caractéristiques quantitatives et donc de décisions.

Voici quelques exemples d’applications de l’intelligence qui vont être au cœur de la réinvention de secteurs d’activités :

Exemples dans le domaine des services financiers
L’intelligence artificielle dans le secteur bancaire accélère la numérisation des processus bancaires et financiers de bout en bout. En mettant en œuvre la puissance de l’analyse de données, des algorithmes ML intelligents et des intégrations sécurisées dans les applications, les applications d’IA optimisent la qualité du service et aident les entreprises à identifier et à combattre les fausses transactions.
• Exemple des Chatbots IA
o Les chatbots IA du secteur bancaire peuvent assister les clients 24h/24 et 7j/7 et donner des réponses précises à leurs requêtes. Ces chatbots offrent une expérience personnalisée aux utilisateurs.
• Exemple de l’amélioration de l’expérience client
o Les applications mobiles intelligentes utilisant des algorithmes ML peuvent surveiller le comportement des utilisateurs et en tirer des informations précieuses basées sur les modèles de recherche des utilisateurs. Ces informations vont aider les fournisseurs de services à proposer des recommandations personnalisées aux utilisateurs finaux.

• Exemple de l’automatisation et rend le processus transparent
o Les applications d’IA peuvent réduire la charge de travail des banquiers et optimiser la qualité du travail.
• Exemple de la collecte et de l’analyse de données
o Les banques peuvent également prendre des décisions commerciales efficaces grâce aux informations tirées des données clients et leur proposer des recommandations de services personnalisées.
• Exemple de la gestion de portefeuille
o La gestion de patrimoine et de portefeuille peut être effectuée de manière plus puissante grâce à l’intelligence artificielle.
• Exemple de la gestion des risques
o L’IA va aider les banquiers à identifier les risques liés à l’octroi de prêts.
o En utilisant le processus d’évaluation des risques basé sur l’IA, les banquiers peuvent analyser le comportement de l’emprunteur et ainsi réduire la possibilité d’actes frauduleux.
• Exemple de la détection de la fraude
o Les applications bancaires d’intelligence artificielle détectent les risques et minimisent les actes frauduleux.

Exemples dans le domaine de la gestion des villes
• Exemple du contrôle de la pollution
o Prédire les niveaux de pollution pour les prochaines heures. Ce type de technologie permet aux autorités de prendre des décisions à l’avance pour réduire leur impact sur l’environnement.
• Exemple de la gestion des systèmes de stationnement
o La disponibilité des places peut être présentée aux utilisateurs en attente, certaines technologies plus avancées ont la capacité de recommander des places en fonction de la voiture.
• Exemple da la gestion des transports publics
o Permettre aux usagers des transports en commun de recevoir et d’accéder aux dates et suivis en temps réel, ce qui améliore le timing et la satisfaction des clients.
• Exemple de la gestion des déchets
o Permettre aux villes de suivre le recyclage et d’identifier ce qui peut être recyclé dans la région.
• Exemple de la gestion du trafic
o Prédire et réduire le trafic, en utilisant des algorithmes d’apprentissage en profondeur, ce qui peut également réduire la pollution créée par le trafic.
• Exemple du suivi de la consommation de l’énergie
o Analyser et suivre la consommation d’énergie des entreprises et des citoyens, avec ces données, il peut ensuite être décidé où impliquer des sources d’énergie renouvelables.
• Exemple de la gestion de l’environnement
o Permettre aux autorités et aux villes de prendre des décisions éclairées qui sont les meilleures pour l’environnement. Les villes intelligentes utilisent également l’IA pour détecter le CO2, ce qui peut ensuite conduire à des décisions en matière de transport.

Exemples dans le domaine du commerce de détail
Le potentiel pour stimuler les ventes avec de l’IA dans les magasins est considérable :
• La reconnaissance intelligente des produits et la facturation automatisée permettent des magasins sans caissier
• Les interfaces d’IA telles que les chatbots et les écrans interactifs prennent en charge le service client
• Une tarification intelligente permet de gérer la demande et de stimuler les ventes
• L’analyse prédictive aide à la prévision des prix en fonction de la demande et des tendances saisonnières
• La gestion intelligente de la chaîne d’approvisionnement et la logistique améliorent la disponibilité des produit.
• Les modèles d’apprentissage automatique catégorisent et regroupent automatiquement les produits
• Les cabines d’essayage virtuelles avec miroirs intelligents prennent en charge le libre-service au plus haut niveau
• Prédire le comportement des clients
• Améliorer l’aménagement de la surface de vente en fonction de l’analyse du comportement des clients

Exemples dans le domaine de la santé
Qu’il s’agisse de l’utiliser pour détecter des liens entre des codes génétiques, d’utiliser des robots chirurgicaux ou même de maximiser l’efficacité des hôpitaux.
Par exemple :
• Soutien aux décisions cliniques
• Amélioration aux soins primaires grâce aux chatbots
• Chirurgies robotiques
• Infirmières auxiliaires virtuelles
• Aide au diagnostic précis

Nouvelles journées d’action les 7 et 11 février

Syndicats: Nouvelles journées d’action les 7 et 11 février

Devant le nouveau succès de la manifestation du 31 janvier pour la participation a encore été supérieur à celle du 31 janvier, les syndicats ont décidé d’accentuer encore la pression. Deux positions s’affrontaient: celle qui consiste à durcir le mouvement sous forme de grèves y compris reconductibles, proposition surtout de la CGT et de Sud face à l’autre proposition des syndicats réformistes de privilégier les manifestations dans la rue moins contraignante financièrement pour les participants.

• La CFDT, qui militait pour fixer un jour de mobilisation durant un week-end afin de brasser encore plus large, a donc été entendue. «On a demandé assez tôt à avoir un samedi», confirme Marylise Léon, secrétaire générale adjointe du principal syndicat réformiste.

• Comme d’habitude, il y a les jusqu’au-boutistes font de la grève l’objet final de l’action syndicale et de l’autre ceux qui jouent sur la mobilisation de masse pour obtenir des résultats. Toutefois face au succès incontestable de l’unité syndicale, aucun syndicat n’a voulu prendre la responsabilité d’une rupture. Le succès de la participation doit en effet beaucoup à l’unité.

Nouvelles technologies : ChatGPT, un tournant ?

Nouvelles technologies : ChatGPT, un tournant  ?

par Thierry Poibeau , CNRS  École Normale Supérieure (ENS) dans The conversation 

La sortie de ChatGPT le 30 novembre dernier a marqué une nouvelle étape dans le développement des technologies de traitement des langues. C’est en tout cas la première fois qu’un système d’IA, directement issu de la recherche, suscite un tel engouement : de nombreux articles sont parus dans la presse spécialisée mais aussi générale. ChatGPT (ou OpenAI, la société qui développe ChatGPT, ou les deux) sont régulièrement en top tendance sur Twitter aujourd’hui encore.

Pourquoi un tel écho ? Les capacités de ChatGPT marquent-elles un tournant par rapport aux précédentes technologies capables de générer des textes ?

Clairement, ChatGPT a permis un saut qualitatif : il est capable de répondre, de manière souvent pertinente, à presque n’importe quelle requête en langage naturel. GPT2, puis GPT3 – les précédents modèles de langage mis au point par OpenAI – étaient déjà très forts pour générer du texte à partir de quelques mots ou phrases donnés en amorce (ce que l’on appelle le « prompt ») : on parlait souvent de « perroquets » (stochastic parrots), comme l’a proposé Emily Bender, et de nombreux autres chercheurs critiques de ces techniques. En effet, on pouvait dire que ces systèmes produisaient du texte à partir de bouts de phrases tirées des immenses corpus à leur disposition… même s’il faut nuancer cette image du perroquet : les systèmes ne répètent pas des extraits mot à mot, mais produisent en général un texte original en reprenant, paraphrasant, combinant des éléments vus dans des corpus variés.

ChatGPT reprend ces caractéristiques, mais la partie « chat » (dialogue) y ajoute une dimension tout à fait différente, et en apparence souvent bluffante.

Le système ne produit plus juste un paragraphe à partir d’une phrase donnée en entrée. Il est maintenant capable de répondre correctement à des questions simples comme à des questions complexes, il peut fournir des éléments de raisonnement, s’exprimer dans différentes langues, analyser ou produire du code informatique, entre autres.

Par exemple, si on lui demande si deux personnages ont pu se rencontrer, le système est capable de déterminer les dates correspondant à leur existence, comparer ces dates et en déduire une réponse. Ceci est trivial pour un humain, mais aucun système ne pouvait jusque-là répondre de manière aussi précise à ce type de question sans être hautement spécialisé. Au-delà du langage, ChatGPT peut aussi fournir des éléments de raisonnements mathématiques (mais il se trompe souvent) et analyser du code informatique notamment.

De ce point de vue, ChatGPT a une longueur d’avance sur ses concurrents.
Concernant le fonctionnement du système, difficile d’en dire plus, car OpenAI, malgré son nom, développe des systèmes fermés. C’est-à-dire que le code informatique (code source) utilisé n’est pas disponible et que les recherches liées à ChatGPT restent pour l’instant en grande partie un secret industriel – même si, évidemment, d’autres équipes travaillent sur des systèmes similaires, aussi à base d’apprentissage profond. On a donc une idée de ce qui est utilisé par OpenAI.

D’autres entreprises ont gardé un modèle plus ouvert, par exemple Meta avec les travaux menés à FAIR, en général ouverts et publiés dans les principales conférences du domaine. Mais, plus généralement, on constate de plus en plus une fermeture des recherches. Par exemple, alors qu’Apple a toujours eu un modèle de développement privé et très secret, Deepmind avait un modèle ouvert et l’est sans doute un peu moins, maintenant que l’entreprise est sous le contrôle de Google.

Le système ChatGPT lui-même pourrait devenir commercial : OpenAI est financé par Microsoft qui pourrait décider de fermer l’accès au système un jour prochain, si c’est son intérêt.

En attendant, OpenAI bénéficie de l’énorme publicité que lui apporte son outil, et aussi de toutes les interactions des utilisateurs avec lui. Si un utilisateur signale qu’une réponse n’est pas bonne, ou demande à l’outil de reformuler sa réponse en tenant compte d’un élément en plus, c’est autant d’information que le système emmagasine et pourra réutiliser pour affiner sa réponse la prochaine fois, sur la requête posée ou sur une requête similaire. En testant ChatGPT, on travaille gratuitement pour OpenAI !

Pour en revenir au système lui-même, la partie dialogue est donc ce qui fait la force et la particularité de ChatGPT (par rapport à GPT3 par exemple). Il ne s’agit plus d’un « simple » modèle de langage capable de générer du texte « au kilomètre », mais d’un véritable système de dialogue. Celui-ci a probablement bénéficié de millions ou de milliards d’exemples évalués par des humains, et la phase actuelle – où des centaines de milliers d’utilisateurs « jouent » quasi gratuitement avec le système – permet encore de l’améliorer en continu, puisque toutes les interactions sont évidemment enregistrées et exploitées pour cela.

Il est aujourd’hui assez simple d’accéder à des corpus de milliards de mots pour mettre au point un modèle de langage de type « GPT », au moins pour les langues bien répandues sur Internet.

Mais les données ayant permis la mise au point de ChatGPT (dialogues, interactions avec des humains) ne sont, elles, pas publiques, et c’est ce qui donne un avantage important pour OpenAI face à la concurrence.

Par exemple, Google dispose de données différentes, mais sans doute aussi exploitables pour ce type de systèmes – d’autant que Google a développé depuis plusieurs années un graphe de connaissances qui pourrait permettre de générer des réponses avec une meilleure fiabilité que ChatGPT. Notamment, l’analyse des enchaînements de requêtes issus du moteur de recherche de Google pourrait fournir des informations précieuses pour guider l’interaction avec l’utilisateur… Mais, en attendant, c’est OpenAI qui dispose de ChatGPT, et non Google : OpenAi a l’avantage.

De fait, même s’il est possible de contourner les limites de ChatGPT, le système refuse d’expliquer comment créer une bombe, de produire des contes érotiques ou de donner ses sentiments (ChatGPT répond fréquemment qu’elle est une machine, qu’elle n’a pas de sentiments ni de personnalité). OpenAI a visiblement soigné sa communication. La société a aussi mis un soin extrême à « blinder » le système, à lui permettre de déjouer la plupart des pièges qui peuvent ruiner en quelques heures ce type d’application, comme cela arrive fréquemment pour des systèmes ouverts au grand public.

On peut par exemple citer Meta, qui en novembre dernier a dû retirer son système appelé « Galactica » deux jours après l’avoir mis en ligne. Galactica avait été entraîné sur le domaine scientifique et pensé pour offrir des services aux chercheurs. Il a d’abord été présenté comme pouvant écrire des articles scientifiques automatiquement à partir d’un prompt… avant que la société ne précise qu’il ne s’agissait évidemment que d’une aide à la rédaction. Mais cette stratégie de communication malheureuse a déclenché une polémique qui a obligé Meta à débrancher rapidement Galactica.

À l’inverse, ChatGPT est toujours en ligne, et suscite toujours autant de passion auprès d’un large public. Des questions demeurent cependant : quel impact aura ChatGPT ? Quelles applications en seront dérivées ? Et quel modèle économique la compagnie OpenAI (et Microsoft, son principal investisseur) vise-t-elle ?

Nouvelles technologies: Stop au tout digital

Nouvelles technologies: Stop au tout digital

La présence en ligne n’est pas la panacée. Encore moins une solution miracle pour redresser une entreprise en crise. Rechercher à tout prix et sans prendre de hauteur un projet de digitalisation pourrait même s’avérer dangereux. Par Romain Didrich, Fondateur de l’agence Kaizen (dans la Tribune)

Une tribune intéressante mais dont l’objet n’était pas de traiter également le côté kafkaïen de la digitalisation de l’ensemble de la société qui génère la robotisation des relations humaines NDLR

« Halte au tout digital !… À la suprématie d’Internet !… Au règne du click et du e-commerce ! ». On ne compte plus le nombre d’entreprises qui se lancent, tête baissée, dans un projet de digitalisation. Certaines dans l’optique de faire comme le concurrent. D’autres, pour répondre aux injonctions de notre société qui ne jure désormais que par le virtuel. D’autres, encore, par simple vanité personnelle. Parce qu’il est toujours valorisant de pouvoir afficher une jolie vitrine qui chante les louanges de son activité. Quand bien même serait-elle dématérialisée.
Bien sûr, une présence en ligne s’avère utile pour développer une activité commerciale (prestation de service, hôtellerie et restauration, vente de produits…).

Elle n’est toutefois pas toujours nécessaire et peut même se révéler dangereuse. A défaut d’accompagnement stratégique sur la question, certaines entreprises s’enlisent dans un projet de digitalisation mal ficelé, mal pensé, mal piloté. La perte de temps (et d’argent) qui s’ensuit n’est bien souvent pas négligeable. Surtout pour les petites entreprises.

Les ayatollah du digital oublient bien souvent un élément. Un détail qui a toutefois son importance : le réel, la vraie vie… et le bon sens ! Non, le digital n’est pas toujours la meilleure solution pour faire connaître son activité et se développer. En e-commerce, les places sont chères. Seule une poignée d’établissements « remontent » en première page Google. Comment peut-on espérer être visible, avoir des « e-clients », lorsque l’entreprise n’apparaît qu’en troisième ou quatrième page du moteur de recherche ?

Prenons l’exemple d’un producteur de vin qui souhaite développer son activité. Sur la Toile, il sera confronté à des géants du secteur. Des mastodontes comme Nicolas, Cash Vin, Dock du Vin, etc. Difficile, voire impossible, dès lors, pour ce producteur de tirer son épingle du jeu en ligne. S’il souhaite faire connaître sa marque et son produit, mieux vaut établir avec lui et pour lui, une stratégie à son échelle. Pourquoi pas autour de petits événements physiques et de proximité (stand sur des marchés, présence dans des salons…). Et, s’il parvient à développer son chiffre d’affaires et à fidéliser sa clientèle, alors il pourra envisager sereinement une stratégie de e-commerce. Une stratégie adaptée à son activité et à sa cible. En effet, les clients fidélisés sur les marchés seront les premiers à naviguer sur le site du producteur et donc, les premiers à acheter en ligne.

La logique est la même pour les petits commerçants. Notamment dans l’univers du prêt-à porter. Comment des boutiques de quartier peuvent-elles se démarquer sur Internet face à des marques comme H&M, Promod, Ba&sh, mais aussi des plateformes comme Amazon, Shein, Veepee…? Chercher une très grande visibilité en ligne n’a, dans ce cas, que peu d’intérêt. Le principal client de ce type de commerce est un consommateur local. C’est d’ailleurs parce qu’il est ultra-local que celui-ci est bien souvent très fidèle. Pour un tel commerce de proximité, la clientèle ne se fait pas en ligne, mais dans la rue. Avant de chercher une présence en ligne, il est ainsi indispensable de penser à la visibilité de la boutique. Est-elle suffisamment éclairée ? Est-elle située dans une zone passante ? Ses horaires d’ouverture sont-ils clairement affichés ? Des questions qui peuvent paraître anodines mais qui, bien souvent, passent à la trappe. Elles sont pourtant indispensables avant d’envisager tout chantier digital.

Qu’en est-il pour les professions libérales, les auto-entrepreneurs et autres acteurs qui n’ont ni pignon sur rue ni objet matérialisable à vendre ? Ces acteurs doivent effectivement, d’une manière ou d’une autre, déployer leur visibilité en ligne (sauf s’ils disposent d’une solide réputation et qu’ils ont la possibilité de se développer uniquement grâce au « bouche à oreille ». C’est rare, mais ça existe). Ces professions n’ont pas nécessairement besoin d’avoir leur propre site et ont la possibilité de se reposer sur la puissance de célèbres plateformes.
Les kinésithérapeutes, ostéopathes, podologues… peuvent ainsi compter sur le rayonnement de doctolib.

Ils ont la possibilité de se présenter, d’indiquer leur activité, leur mode d’exercice, leurs tarifs… et même de diffuser des photos d’eux et de leur cabinet. Il en va de même pour les restaurants, les hôtels ou les gîtes, qui peuvent très largement se présenter via des sites spécialisés comme Booking ou TheFork.

Nombreux sont les établissements qui font le choix de ne pas avoir de site propre et de n’être visibles que sur ces plateformes. D’autres entreprises optent pour une solution encore plus simple et se limitent à une page Facebook ou une référence Google via une fiche d’établissement (anciennement connue sous le nom « Google my business »). Une présence a minima sur la Toile mais qui, dans certains cas, suffit à atteindre son but final : augmenter son chiffre d’affaires.

Mieux vaut ainsi, pour un grand nombre d’acteurs, une présence simple et efficace sur la Toile, qu’une stratégie complexe, chronophage et coûteuse. Car oui, digitaliser son activité n’est pas une mince affaire. Elle suppose à la fois d’avoir un regard global sur le secteur, sur l’activité, sur la zone géographique, sur les objectifs commerciaux… Elle suppose ensuite de déterminer la meilleure stratégie possible. Cette stratégie prend en compte la création d’un site, mais aussi son référencement sur les moteurs de recherche. Un projet complet et, à certains égards complexe, qui suppose à la fois d’en avoir les moyens financiers et de s’entourer des bonnes personnes. Des prestataires aguerris et éclairés qui sont capables d’avoir non seulement un regard technique mais également une vision stratégique et globale. Sans quoi digitalisation pourrait bien rimer avec damnation.

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