Archive pour le Tag 'Nouvelles'

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UE : nouvelles priorités ? ( Olli Rehn)

UE : nouvelles priorités ? ( Olli Rehn)

Le commissaire aux affaires européennes se réveille et découvre lui auusi que la priorité c’est l’emploi et la croissance. Mieux vaut tard que jamais mais contrairement à ce que dit Olli Rehn  les préoccupations macro ne sont pas contradictoires avec les problèmes micro économiques ; les deux aspects doivent être articulés. Après avoir réglé la crise des dettes souveraines, la zone euro doit se concentrer sur la recherche de nouveaux marchés pour son industrie manufacturière et son secteur tertiaire et s’assurer de son approvisionnement énergétique, a déclaré samedi Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. L’économie de la zone euro doit renouer cette année avec la croissance après quatre années de crise qui ont conduit à adopter d’ambitieuses réformes institutionnelles, a ajouté Olli Rehn dans une interview à Reuters.  Maintenant que la crise est terminée, les priorités doivent changer, a-t-il insisté. « En jargon économique, il faut passer de la macro à la micro. » « Pour le moment, nous nous sommes occupés de la macro – nous avons stabilisé l’économie européenne. Il est temps maintenant de se concentrer sur le renforcement de la compétitivité économique et l’entrepreneuriat, au nom des créations d’emplois. » Le taux de chômage dans la zone euro est passé de 12% à 11,9% en octobre dernier et il est resté stable depuis lors. Olli Rehn a souligné la nécessité de réduire les tracas administratifs et la paperasse pour les entrepreneurs et de faire de l’Union européenne un vrai grand marché où tous les biens et les services peuvent circuler librement et où les 500 millions d’Européens peuvent travailler. « Au lieu de disputes institutionnelles, nous devons nous concentrer sur des efforts pratiques, concrets, en vue de renforcer la reprise économie et les créations d’emploi en Europe », a-t-il dit. Olli Rehn a également souligné la nécessité d’assurer la sécurité de l’UE en matière énergétique, relevant que certains pays étaient trop dépendants du gaz russe. « C’est un grand défi », a-t-il reconnu.

 

Assurance chômage : nouvelles règles après la négociation

Assurance chômage : nouvelles règles après la négociation

 

Le texte présenté par le patronat a recueilli un premier avis positif de trois syndicats (CFDT, FO, CFTC). La CGT et de la CFE-CGC s’y sont opposés.  Les syndicats doivent désormais consulter leurs instances dirigeantes avant de signer officiellement cette nouvelle convention, qui devra aussi être agréée par l’Etat.  D’un côté, le projet d’accord prévoit de nouveaux droits pour les chômeurs, à commencer par la mise en œuvre « des droits rechargeables ». Ce dispositif leur permettra de conserver l’ensemble de leurs droits à indemnisation en cas de reprise d’emploi, alors qu’ils les perdent aujourd’hui en partie.  Selon Stéphane Lardy de FO, « entre 250 et 300.000 personnes vont ainsi voir leur durée d’indemnisation allongée ».   »On a évité le pire » a-t-il estimé, soulignant que les syndicats avaient obtenu le maintien des régimes spécifiques des intermittents du spectacle et des intérimaires, dont le patronat (Medef, CGPME, UPA) demandait la tête.  Les droits rechargeables « toucheront potentiellement des millions de gens » et « permettront de mieux prendre en compte la précarisation du marché du travail », s’est quant à elle félicitée Véronique Descacq, de la CFDT.  De l’autre côté, cette nouvelle convention prévoit 400 millions d’euros d’économies, autant d’efforts demandés aux demandeurs d’emploi indemnisés car le patronat a obtenu que les cotisations des entreprises restent inchangées.  Pour le Medef, qui a été obligé de revoir à la baisse ses velléités d’économies, « il ne s’agit que d’un premier pas vers une réforme encore à construire » pour « permettre un retour à l’équilibre du régime ».  En raison de l’explosion du chômage (3,31 millions de demandeurs d’emploi sans activité fin janvier), le déficit de l’Unédic a atteint 4 milliards d’euros fin 2013.  Les intermittents du spectacle, fortement mobilisés tout au long des négociations, et une partie des cadres sont les premiers concernés par les efforts demandés. Les cadres qui touchent une importante indemnité de départ devront désormais attendre jusqu’à 180 jours avant de toucher des allocations chômage, contre 75 aujourd’hui.  Les intermittents verront eux leur indemnisation plafonnée à 5.475 euros bruts mensuels et leurs cotisations (salariés et employeurs) augmenter. Le texte réclame aussi l’ouverture de discussions avec l’Etat avant la fin de l’année en vue d’une réforme en profondeur de leur régime.  Les salariés de plus de 65 ans, jusqu’ici exonérés de cotisations, sont aussi appelés à mettre au pot.  Une fois entérinée, cette nouvelle convention sera valable pour 24 mois.

Nouvelles écoutes judiciaires de Sarkozy révélées par Mediapart

Nouvelles  écoutes judiciaires de Sarkozy  révélées par Mediapart

Ce mardi soir, Mediapart révèle des extraits de sept écoutes téléphoniques opérées sur un téléphone portable achetée par l’avocat et abonné au nom de « Paul Bismuth ». Selon le site, du 28 janvier au 11 février derniers, Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog ont tenté d’entraver méthodiquement le cours de la justice dans l’affaire des financements libyens et celle de ses agendas présidentiels saisis dans le dossier Bettencourt. Ils auraient tenté de contrecarrer les actions de ces « bâtards » de juges, comme le dit l’avocat de Nicolas Sarkozy dans ces conversations. Ainsi, selon ces extraits, Thierry Herzog communiquait également avec son « correspondant » : « manifestement un haut fonctionnaire bien placé dans la chaîne judiciaire, ‘parce qu’ils sont obligés de passer par lui’ », ajoute le site. Les deux hommes évoquent également leur « ami », Gilbert Azibert, haut magistrat de la Cour de cassation. Ainsi, « Gilbert » s’est entretenu avec l’avocat général de la Cour de Cassation, chargée de décider ou non l’annulation de la saisie des agendas de Nicolas Sarkozy par les magistrats de Bordeaux. « Me Herzog se félicite du dévouement de son informateur : il a ‘bossé’, dit-il à Nicolas Sarkozy », avance Mediapart, qui continue ensuite : « Et la Cour de cassation devrait suivre les réquisitions, ‘sauf si le droit finit par l’emporter.’ » Un autre extrait révélé par Mediapart dévoile une dernière conversation entre les deux hommes. Se parlant sur le portable enregistré au nom de Paul Bismuth, qui leur permet donc d’échanger à l’abri des écoutes pensent-ils, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog conviennent de se rappeler pour mettre en place une fausse conversation, sur la ligne officielle, « pour qu’on ait l’impression d’avoir une conversation ».

 

Hollande : Fiscalité et déficit : nouvelles erreurs d’addition

Hollande : Fiscalité et déficit : nouvelles erreurs d’addition

 

Comme chaque jour ou presque Hollande annonce de nouvelles mesures et de nouvelles échéances , il n’est pas évident de tenir à jour les additions ; Résumons, Hollande  a promis de faire 50 milliards d’économie entre 2015 et  2017 dans le but de réduire les déficits notamment 3% du PIB en 2015 au lieu de 4.1% en 2013 ; notons que la commison de Bruxelles, elle prévoit 3.8% en 2015 pour la France. Il ya donc déjà une petite erreur de  8 milliards. Ce n’est donc pas 50 milliards d’économies qu’il faut réaliser mais au moins 58. Plus les allégements des cotisations familiales aux entreprises ( 30 milliards moins les 20 milliards du CICE) donc 10 milliards, soit un sous total de 68 milliards pour les économies auxquelles il faut ajouter le petit cadeau fiscale qui est annoncé pour les ménages autour de 5 milliards, soit un total d’économies de 73 milliards et pas de 50 comme l’annonce Hollande.  En fait Hollande va jouer sur les déficits et la fiscalité car il ne pourra réaliser les économies nécessaires. Finalement un allégement assez symbolique des charges des entreprises et surtout des impôts des ménages et un nouveau décalage  dans le temps des déficits publics. Finalemenet une synthèse à la mode Hollandaise qui ne satisfera ni Bruxelles, ni les entreprises, ni les ménages.

Allemagne : nouvelles augmentations des exports

Allemagne : nouvelles augmentations des exports

 

Encore près de 18 milliards d’excédents pour l’Allemagne en novembre, de quoi faire rêver la France. C’est en effet le quatrième mois de hausse pour les exportations allemandes. Corrigées des variations saisonnières, celles-ci ont augmenté de 0,3% en novembre tandis que les importations ont baissé de 1,1%, a annoncé mercredi l’Office fédéral des statistiques. Ce, alors que les économistes avaient anticipé respectivement une hausse de 0,35% et  de 0,3%. L’excédent commercial du mois de novembre est ainsi ressorti à 17,8 milliards d’euros, contre 16,7 milliards en octobre. Ce qui est légèrement inférieur à l’estimation moyenne des économistes interrogés par Reuters qui tablaient plutôt sur 18,0 milliards. Les exportations ont notamment progressé grâce à de plus importants échanges avec les membres de l’Union européenne en dehors de la zone euro. LAllemagne commence en effet à tirer parti de la bonne santé économique de pays tels que la Grande-Bretagne. L’Allemagne est du reste régulièrement accusée d’être trop dépendante de ses exportations, nombre de responsables politiques étrangers pressant Berlin de faire reposer la croissance davantage sur la consommation intérieure. Ce que ne manquera sans doute pas de faire le secrétaire américain au Trésor Jack Lew, en visite à Berlin ce mercredi.

 

Ecotaxe-TVA : nouvelles manifs lundi

Ecotaxe-TVA : nouvelles manifs lundi

 

Plusieurs axes routiers seront « fortement perturbés » ce lundi matin, en raison d’un nouveau mouvement des routiers contre l’écotaxe et d’opérations escargot des centres équestres contre la hausse de la TVA. Des perturbations sont également annoncées en province. C’est déjà le cas dans le Nord. « Différer leurs déplacements et privilégier les transports en commun, et, pour les poids lourds, contourner les autoroutes » concernées. C’est ce que la préfecture de police conseille vivement aux automobilistes en évoquant de « fortes perturbations ».  Ainsi l’A13, l’A10, l’A6 a et b, l’A4, l’A1 et l’A170 ainsi que le périphérique parisien devraient être touchés jusqu’à 15h par les  opérations escargot des responsables des centres équestres, contre la hausse de la TVA de 7% à 20%. Sur l’A 4, à hauteur de Noisy-le-Grand, une trentaine de camions venus de la région parisienne doivent prendre la route peu après 8h. Mais le problème, ce lundi matin, c’est qu’il n’y a pas un mouvement de mobilisation mais deux. Ainsi les secteurs nord-ouest et est francilien seront aussi « fortement » touchés et l’A15 et l’A4 « fortement ralenties » par un nouveau mouvement des transporteurs routiers contre l’écotaxe.  Des perturbations également en province. Ainsi un barrage filtrant est en place ce lundi matin sur l’A25 entre Dunkerque et Lille.

Chine: nouvelles réformes et corruptions ?

Chine:  nouvelles réformes et corruptions ?

 

De nouvelles réformes pourraient être décidées pour libérer l’économie mais on voit mal comment elles pourraient être acceptées sans corruption ; c’est en effet la corruption de l’appareil qui avait permis de faire passer les précédentes réformes. En échange d’avantages, les membres de l’appareil s’étaient laissé convaincre. Les nouveaux riches chinois sont pour la plupart des anciens apparatchiks (comme en Russie). Les 376 membres du Comité central du Parti se réuniront à huis clos samedi sous haute garde dans un hôtel discret de Pékin pour un plenum de quatre jours, le troisième de ce type depuis la transition il y a un an au sommet du régime. Les deux premiers plenums servent traditionnellement à désigner les dirigeants du Parti et de l’Etat, le troisième à fixer les grandes lignes politiques et économiques. Avec parfois un impact décisif: c’est à cette occasion que Deng Xiaoping avait lancé en 1978 sa grande modernisation de l’économie chinoise. Cette fois, la réunion « devrait marquer un tournant, car des mesures drastiques de politique économique y seront dévoilées », a assuré l’agence officielle Chine nouvelle, à l’unisson de roulements de tambours dans la presse officielle. L’idée reste toutefois de donner plus de marges de manoeuvres aux marchés et non de saper le rôle du parti unique: selon des professeurs de l’école du PCC interrogés par Chine nouvelle, l’objectif d’éventuelles réformes politiques sera « de renforcer l’autorité du Parti et non de l’amoindrir. La réunion « déblaiera le terrain » vers « une croissance économique plus durable », grâce à « des réformes étendues et sans précédent », a promis un conseiller gouvernemental, cité lundi par le China Daily. De fait, le président Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang, en place depuis mars, affichent leur volonté de rééquilibrer la croissance de la deuxième économie mondiale, pour la rendre moins dépendante des exportations et des investissements dans les infrastructures. « Libérer les entreprises de l’emprise visible de l’Etat est l’une des préoccupations majeures du gouvernement », et le lancement d’une zone franche à Shanghai a été « un signal encourageant », a observé Yao Wei, économiste de la Société Générale. « Le plenum va certainement réaffirmer la détermination de Pékin à accélérer ces développements », mais « il ne faut pas espérer autre chose qu’une feuille de route avec de vagues échéances », a-t-elle aussitôt tempéré. Un scepticisme unanimement partagé par les experts de l’économie chinoise. « Certains sujets seront abordés: la protection sociale, la fiscalité, ou les réformes des marchés financiers. Mais il ne faut pas s’attendre à un train de mesures exhaustif et impliquant des évolutions radicales », abonde Cai Hongbin, professeur de finances à l’Université de Pékin. Selon lui, certaines mesures spécifiques pourraient même attendre le 13e plan quinquennal en… 2015. Le Parti pourrait certes décider d’autoriser les gouvernements locaux, lourdement endettés, à lever des fonds via des émissions obligataires — leur offrant une source de revenus autre que les opérations immobilières. Mais sur d’autre sujets cruciaux, le plenum pourrait en rester aux intentions, faute de consensus — notamment sur le devenir des grands groupes publics, parfois peu rentables mais bénéficiant d’un généreux appui des gouvernements locaux, et s’arrogeant de confortables monopoles sur des secteurs entiers. « Toute réforme serait confrontée à une résistance acharnée des intéressés, et serait extrêmement difficile à appliquer étant donné les liens très étroits entre groupes publics, gouvernements locaux et banques », ont ainsi expliqué Mark Williams et Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. Un influent think tank gouvernemental avait plaidé fin octobre pour des réformes sociales ambitieuses, dont l’autorisation pour les agriculteurs de vendre leurs terres, et surtout une suppression du système du « hukou », le permis de résidence. Celui-ci, très restrictif, interdit aux quelque 300 millions de ruraux ayant migré vers les villes d’accéder aux services publics de santé, d?éducation, et autres avantages sociaux.  Là encore, les attentes sont ténues: « On peut imaginer des programmes pilotes pour réformer la propriété agraire », mais « il ne faut s’attendre à aucune avancée significative sur le hukou pour les grandes métropoles et capitales provinciales », même si une évolution est attendue pour les villes moyennes, ont prévenu les analystes de Bank of America Merrill Lynch. « Il y a plus de chance de voir la nouvelle administration proposer un programme de réformes plus satisfaisant dans les prochaines années, une fois qu’elle aura solidifié son pouvoir et accumulé davantage de soutien » dans le Parti, ont-ils observé.

Mutuelles : nouvelles augmentations des tarifs

 

Mutuelles : nouvelles augmentations des tarifs

 

Les tarifs des mutuelles santé vont marquer une pause. Ils devraient augmenter de 2,5% à 3% en 2014, a indiqué Etienne Caniard, président de la Mutualité française, dans une interview aux Échos à paraître ce mardi 24 septembre. Etienne Caniard a dit avoir « entendu la ministre de la Santé, Marisol Touraine, annoncer qu’il n’y aurait pas de nouvelles taxes ni de nouveaux déremboursements, donc pas de transferts vers les complémentaires ». « Dans ces conditions, l’évolution moyenne du prix des contrats sera celle des dépenses de santé, de l’ordre de 2,5% à 3% l’an prochain », a souligné Etienne Caniard. « Les hausses importantes que nous avons connues ces dernières années, largement dues aux taxations, sont donc terminées », a relevé le président de la Mutualité française qui rassemble 500 mutuelles. « Cela dit, les prix sont généralement lissés sur plusieurs années. Aussi, certaines mutuelles qui avaient choisi de relever fortement leurs tarifs ces dernières années devraient pouvoir supporter la hausse des dépenses de santé. D’autres qui avaient fait l’effort de contenir leurs prix devraient au contraire la répercuter », a-t-il précisé.En outre, concernant la généralisation en 2017 du tiers payant, annoncée lundi 23 septembre par la ministre de la Santé Marisol Touraine, Etienne Caniard s’y est dit favorable. « Nous espérons même généraliser le tiers payant avant cette date, qui nous semble lointaine. On peut aller plus vite », a-t-il ajouté. « Il faudra résoudre des questions techniques », a-t-il toutefois souligné. Marisol Touraine a elle-même reconnu lundi 23 septembre que cette disposition allait s’appliquer « par étapes », car « c’est techniquement assez compliqué ». « Il faut que le médecin soit payé sans avoir à faire des démarches trop compliquées« , a-t-elle noté. Dès 2014, cette mesure sera mise en place pour les bénéficiaires de l’Aide à la complémentaire santé, aux revenus modestes. Le tiers payant permet de ne pas avancer l’argent d’une consultation chez le médecin.

Industrie agroalimentaires : nouvelles aides financières

Industrie agroalimentaires : nouvelles aides financières

 

 

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé jeudi le déblocage de 50 millions d’euros supplémentaires par la Banque publique d’investissement (BPI) pour venir en aide à la filière agroalimentaire française. « BPI France est déjà engagé dans l’agroalimentaire en fonds propres pour 800 millions d’euros et en matière de prêts pour 600 millions d’euros. Il faut aller plus loin encore », a-t-il déclaré au salon de l’élevage de Rennes, où il a été accueilli sous les huées par des éleveurs mécontents de la hausse des prix de l’alimentation animale. Il a annoncé qu’un tour de table serait organisé pour débloquer « un nouveau fonds dédié aux investissements pour mobiliser au moins 50 millions d’euros supplémentaires pour des interventions en fonds propres ». Le coup d’envoi sera donné lors de la journée du financement de l’agroalimentaire le 8 novembre prochain, a-t-il ajouté. « C’est un gisement de près de 2,7 milliards d’euros d’investissements qui reste à mettre en œuvre », a-t-il précisé, évoquant des fonds nationaux et européens. Le Premier ministre a également confirmé une simplification des règles pour l’extension des élevages de porcs. »Un régime d’enregistrement sera créé qui prendra la place du régime actuel d’autorisation », a-t-il dit. « Les délais et les coûts pour les agriculteurs seront réduits tout en assurant un niveau équivalent de protection de l’environnement.Les ministres de l’agriculture et de l’écologie devront « finaliser au plus vite les nouvelles règles », avec l’objectif d’ »aboutir à une vraie simplification », a souligné Jean-Marc Ayrault, précisant que cela serait fait dans un délai d’un mois. »Le choc de simplification doit passer par le monde agricole », a insisté le Premier ministre.

Choses promises, choses dues ; Hollande: 4 à 6 milliards d’euros de nouvelles hausses d’impôts ?

Choses promises, choses dues ; Hollande : 4 à 6 milliards d’euros de nouvelles hausses d’impôts ?

« Je ne ferai des augmentations d’impôts que si elles sont absolument indispensables, dans l’idéal le moins possible. » Le 14 juillet, François Hollande a annoncé à demi-mot de future hausse de l’imposition, sans la détailler. Une semaine plus tard, le « Journal du dimanche » 21 juillet rapporte que le chef de l’Etat a reçu une série de propositions fiscales de la part de son ministre du Budget, Bernard Cazeneuve. Le montant des prélèvements supplémentaires en 2014 serait évalué entre 4 et 6 milliards d’euros. Pour l’essentiel, la somme proviendrait d’un tour de vis sur les niches fiscales et de la lutte contre la fraude fiscale, affirme l’hebdomadaire du dimanche. Avec ces milliards d’euros supplémentaires, le gouvernement entendrait tenir son objectif de réduction du déficit. Le « JDD » précise enfin que l’essentiel de l’effort budgétaire prévu en 2014 reposera sur des économies (14 milliards d’euros) pour que les hausses d’impôts soient plus faibles que les années précédentes, même si le taux de prélèvements obligatoire va augmenter. François Hollande doit arbitrer sur ces propositions d’ici la fin août.

Plus de nouvelles lignes TGV ?

 

Plus de nouvelles  lignes TGV ?

 

 

Jean-Louis Bianco, ex-président PS du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence et Jacques Auxiette, président PS de la région Pays-de-la-Loire, rendent ce lundi à Jean-Marc Ayrault deux rapports sur la réforme du chemin de fer en France qui doivent inspirer à terme un projet de loi. Entre autres recommandations, ces rapports préconisent d’abandonner les projets de nouvelles lignes TGV en France, et de chercher une formule intermédiaire entre les TGV et les anciens trains Corail. Le but est de ne pas alourdir davantage l’immense dette de Réseau Ferré de France de 30 milliards d’euros alors que 18 projets de Ligne à Grande Vitesse (LGV) sont dans les tuyaux depuis le Grenelle de l’environnement. Quatre sont déjà commencés, mais les 14 autres pourraient donc être purement et simplement abandonnés, soit une économie de 260 milliards d’euros. Une bonne nouvelle Catherine Aime, vice-présidente d’un collectif qui se bat contre le projet de LGV Bordeaux – Toulouse. « Non seulement, ça coute trop cher pour ce que ça apporte, mais ça ne bénéficie qu’à 7% des usagers du train. On est loin de l’intérêt général », considère-t-elle. Pour cette militante, c’est donc du côté des trains déjà en place qu’il faut concentrer les investissements. « Les 93% restants circulent dans des trains du quotidien. Réaménager les voies existantes et donner de la vitesse à ces trains du quotidien est autrement plus important que créer des LGV qui vont servir à 7% de la population ».  « Je pense que c’est globalement une erreur », considère pourtant l’ancien secrétaire d’Etat aux transports et président du Conseil général de Charente-Maritime Dominique Bussereau. « Le Corail, qui est un matériel désuet, obsolète, mis en service dans les années 73-74, n’est absolument pas une alternative au TGV. Et vous n’allez pas me mettre un voyageur en gare de Bordeaux dans un Corail pour Toulouse, dans ce cas, tout le monde prendrait l’avion ou l’autoroute. Ce n’est pas envisageable. L’alternative du chemin de fer à la papa des années 70 pour remplacer le TGV est une alternative idiote. Le temps perdu se paiera un jour en termes d’efficacité économique pour notre pays ». La France possède aujourd’hui le 3e réseau grande vitesse au monde, avec 2 000 kilomètres et 286 villes françaises et étrangères desservies.

 

Nouvelles lignes TGV : on lève le pied

Nouvelles lignes TGV : on lève le pied

Plusieurs raisons à la mise entre parenthèse des grands projets de nouvelles lignes TGV, d’abord la situation financière (de l’Etat et de RFF), ensuite un taux de rentabilité très faible pour les futures lignes enfin la priorité aux transports collectifs urbains et à l’entretien du réseau ferroviaire. Moins de grands projets mais plus d’attention portée aux transports et aux services du quotidien. C’est le message que souhaite faire passer le ministère des Transports avec un budget global stable. L’agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) voit sa subvention grevée de 300 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent mais ce «trou» est censé être compensé par les nouvelles recettes de l’écotaxe – la fameuse taxe poids lourd dont la mise en place est prévue en juillet 2013. Optimiste, le ministère estime que six mois après le lancement du dispositif, il rapportera 400 millions d’euros à l’AFITF. Une première expérimentation est prévue en Alsace cet hiver. Le ministère traduit cet infléchissement budgétaire par un «moindre recours au contribuable et davantage de ressources propres». Ce nouveau budget marque une réorientation de la politique des transports: on lève le pied sur les projets de LGV, exception faite des quatre lignes gravées dans le marbre (Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux, contournement de Nîmes Montpellier, LGV Est) et on réinvestit 45 millions d’euros dans les «trains d’équilibre du territoire (TET)», ces grandes lignes desservies par les trains Intercités, en maintenant des dessertes vouées à disparaître. Aucun investissement dans de nouvelles rames Intercités (ex-Corail) n’est toutefois prévu dans le prochain budget alloué aux TET. Aucun financement n’est par ailleurs prévu pour le projet de CDG Express. Il revient aux entreprises publiques impliquées de réaliser le montage financier de cette ligne. La subvention allouée à RFF est stable (3,17 milliards d’euros) pour marquer l’intérêt de l’État à son patrimoine ferroviaire. La réforme de la gestion des infrastructures ferroviaires, attendue en 2013, ne devrait avoir d’impact que sur le budget 2014 voire en 2015.

 

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Nouvelles hausses d’impôts en 2014?

Nouvelles hausses d’impôts en 2014?

La croissance en berne, les rentrées fiscales baissent et il faut trouver de l’argent pour tenir les engagements pris auprès de Bruxelles : faire passer le déficit public de 3,7% du PIB cette année à 3% en 2014 quand la Commission le prévoit à 3,9%. « Si nous ne faisons rien de plus en matière de fiscalité, l’année prochaine, il y aurait 5 à 6 milliards d’euros d’impôts de moins », a déclaré Jérôme Cahuzac sur Europe 1, expliquant qu’ »en 2013, c’est pour près de 5 à 6 milliards d’euros d’impôts qui ont été levés et qui ne le seront pas en 2014 car ces impôts ne pouvaient l’être qu’une seule année ». Alors comment procéder? Le remède est un cocktail de baisse des dépenses de l’Etat et… d’augmentations des recettes. « Des économies dans la dépense publique sont inévitables, nous avons commencé à en faire, nous continuerons à en faire, non seulement au sein du budget de l’Etat mais au sein des opérateurs, au sein des différentes politiques publiques. (…) Tout ceci a commencé à être évalué et il faut dégager des économies à la suite de ces évaluations », a relevé le ministre. Et côté impôts? Jérôme Cahuzac a tout fait pour éviter le terme, estimant que les « prélèvements obligatoires sont déjà très élevés en France ». « Six milliards d’euros, nous les trouverons dans la poche des uns, des autres, de tout le monde! » a-t-il toutefois concédé, esquissant la future philosophie. Il devrait donc y avoir des hausses d’impôts en 2014, contrairement à ce que l’exécutif martelait il y a encore quelques semaines. Dans le train qui le menait lundi matin à Londres, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici s’est borné à réaffirmer que « l’essentiel » de l’effort budgétaire devrait porter dorénavant « sur les économies de dépenses ». François Hollande, samedi, était un peu plus clair : « C’est d’abord par des économies et subsidiairement (nuance sémantique type ENA qui ne change rien !) par des prélèvements supplémentaires que nous devons atteindre nos objectifs », a souligné le chef de l’Etat.

Médiapart : nouvelles accusations contre Cahuzac

Médiapart : nouvelles accusations contre Cahuzac

Difficile de savoir pour l’instant  si Cahuzac a ou non un compte en Suisse. La Suisse a répondu qu’ »aucun compte n’a été fermé au nom de Cahuzac » ; ce qui permet toutes les interprétations, le compte existe-t-il toujours? ce compte est-il à son nom ? Une affaire qui n’existerait pas si le PS ne recrutait pas autant ses ministres dans les milieux bourgeois. Le site d’information Médiapart a publié vendredi le fac-simile d’un courrier électronique présenté comme émanant d’un expert-comptable et adressé au ministre du Budget Jérôme Cahuzac, tendant à étayer certaines de ses informations mettant en cause le ministre.  Il s’agit notamment des informations selon lesquelles un des appartements de M. Cahuzac aurait été sous-évalué auprès du fisc. Le courrier électronique est présenté comme émanant d’un certain Gérard Ranchon, expert-comptable de la société Norminter. Il est intitulé « Rendez-vous fiscal » et est daté du 19 décembre 2012.  M. Ranchon n’était pas joignable par l’AFP vendredi soir. Sollicité par l’AFP, l’entourage de M. Cahuzac n’a pas souhaité réagir vendredi soir.  Le texte mentionne une réunion le jour même entre l’auteur et des responsables de la « direction régionale des finances publiques de Paris Sud » au sujet de la situation fiscale de M. Cahuzac, sur laquelle les représentants du fisc ont fait des « observations » et posé des « questions ».  L’auteur du document affirme que les autorités fiscales ont fait trois observations, estimant que « l’évaluation de l’appartement de Breteuil par notre cabinet (…) semble insuffisante de l’ordre de 10% ».  Les participants à la réunion auraient aussi fait état, selon l’auteur, d’un prêt familial qui n’aurait pas figuré dans la succession du père de M. Cahuzac, ce qui pourrait signifier qu’il avait été remboursé et qu’à ce titre, il n’aurait pas dû être inclus dans la déclaration d’ISF de M. Cahuzac.  Sur l’appartement, M. Ranchon affirme que l’évaluation a été faite par Norminter, et sur le prêt, il écrit qu’un de ses collaborateurs a sans doute « reconduit mécaniquement ce montant d’année en année ».  Ensuite, M. Ranchon fait état d’un vol de montres chez M. Cahuzac, qui auraient peut-être dû être mentionnées dans la déclaration.  Enfin, au chapitre des « questions », M. Ranchon affirme notamment que le fisc s’intéresse à l’origine de l’apport financier de l’achat d’un autre appartement parisien.  Mediapart a publié depuis le 4 décembre plusieurs informations mettant en cause M. Cahuzac, l’accusant notamment d’avoir détenu un compte bancaire secret en Suisse, ce que l’intéressé a nié. L’affaire fait l’objet d’une enquête préliminaire et a donné lieu à l’échange de documents entre autorités françaises et helvétiques.

Nouvelles taxes sur les résidences secondaires en plein marasme immobilier

Nouvelles taxes sur les résidences secondaires en plein marasme immobilier

D’abord une sorte de super taxe d’habitation, que devront payer chaque année, à compter de 2013, les propriétaires de «logements sous-occupés» - une façon polie de désigner les résidences secondaires. La taxe ne s’appliquera que dans les zones tendues. «Mais ce périmètre est assez large. La Côte d’Azur, les bords du lac Léman et les grandes agglomérations comme celles de Paris, Toulouse, Lyon sont considérées comme zones tendues», alerte Gilles Carrez, le président UMP de la commission des finances à l’Assemblée. Surtout, ce nouvel impôt, égal à 5 % de la valeur locative, sera élevé: il représentera en moyenne plus de 20 % de la taxe d’habitation. Même si la majorité parlementaire réfléchit à des aménagements de cette super taxe d’habitation, qui devrait être votée vendredi, la note restera salée. Pis, les propriétaires de résidences secondaires seront à nouveau pénalisés lors de la vente de leur bien. Le même amendement du gouvernement prévoit de créer des surtaxes pour les grosses plus-values issues de la vente de biens immobiliers hors résidence principale (cette dernière restant exonérée).. Sur le marché des maisons de campagne, c’est déjà le calme plat. Difficile aujourd’hui de vendre une maison éloignée des villes à moins d’accepter de baisser les prix. «Certains acheteurs en sont conscients et font des offres très basses. J’ai vu une maison proposée à 2,2 millions d’euros être finalement vendue 1,4 million», explique-t-on chez Émile Garcin.

 

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