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BCE : de nouvelles mesures insuffisantes

BCE : de  nouvelles  mesures insuffisantes

 

Contrairement à ce qui était attendu la BCE n’augmentera pas le volume de ses rachats d’actifs. Peu de changements non plus en ce qui concerne les taux., D’où la déception des les investisseurs et la baisse significative des bourses européennes.  Le président de la BCE, Mario Draghi, a précisé que les achats incluraient désormais des titres émis par des collectivités locales et que le principal des titres acquis serait réinvesti au fur et à mesure de leur arrivée à échéance.   »Cela contribuera à la fois à des conditions de liquidité favorables et à une politique monétaire appropriée », a-t-il dit lors d’une conférence de presse, sans préciser le montant attendu de ces réinvestissements.  Depuis mars, la BCE consacre 60 milliards d’euros par mois à ce programme dit d’assouplissement quantitatif (« quantitative easing », QE), censé initialement s’achever en septembre 2016. Mario Draghi a expliqué que le Conseil des gouverneurs avait décidé de ne pas augmenter ce montant parce qu’il avait jugé suffisants la prolongation du programme et le réinvestissement de ses produits. « Notre programme d’achats d’actifs est souple. Il peut toujours être ajusté. Nous avons décidé que l’extension de notre horizon et particulièrement le réinvestissement du principal seraient suffisants », a-t-il dit. Le programme d’achats d’actifs restera en vigueur jusqu’à la fin mars 2017 « et au-delà si nécessaire », a-t-il poursuivi, en soulignant que la priorité des autorités monétaires restait un taux d’inflation légèrement inférieur à 2% à moyen terme.  La banque centrale avait annoncé à la mi-journée une réduction du taux de sa facilité de dépôt à -0,3% contre -0,2%; ce taux négatif revient à faire payer les banques commerciales qui choisissent de déposer leurs liquidités excédentaires à la BCE plutôt que de les prêter à des entreprises ou des ménages.  Le taux de refinancement reste inchangé, à 0,05%, tout comme celui de la facilité de prêt marginal, à 0,30%.

 

Michel Platini menacé de nouvelles sanctions

Michel Platini menacé de nouvelles sanctions

 

Encore une nouvelle épreuve pour Platini non seulement sa demande d’annulation de suspension provisoire a été refusée mais en outre la commission d’éthique à annoncer de nouvelles sanctions. La candidature de Platini pour la présidence de la FIFA semble donc s’engluer de plus en plus dans le marais boueux des procédures mafieuses de la FIFA. Certes Platini s’est montré un peu naïf et léger concernant la manière dont il a été rémunéré pendant un temps par la FIFA, pour autant on peut difficilement faire confiance aux structures de la FIFA pour juger en toute équité l’intéressé. La vérité c’est que la plupart des dirigeants de la FIFA sont mouillés dans les affaires de corruption de Blatter. Elle souhaite donc cadenasser complètement l’appareil pour éviter d’avoir à mettre sur la table toutes les affaires dont sont responsables les dirigeants de la FIFA. On se demande quel crédit on peut apporter à une commission dite d’éthique qui a couvert  toutes les dérives financières de la Blatter  et de son équipe. En clair c’est le tribunal de la mafia sportive qui juge ses membres e t en des termes qui révèlent le caractère tordu des dirigeants. « La chambre d’investigation de la commission d’éthique a soumis ses rapports définitifs à la chambre de jugement présidée par Hans-Joachim Eckert, rapports contenant des réquisitions de sanctions contre Joseph Blatter et Michel Platini » annonce le communiqué publié ce samedi matin. Mais nous n’en saurons pas beaucoup plus. «  »Pour des raisons de protection de la vie privée et en raison du principe de la présomption d’innocence, la chambre ne publiera pas les détails de ces rapports et les sanctions requises contre les deux dirigeants. » De son côté, la chambre de jugement de la commission d’éthique de la Fifa confirme avoir reçu ces rapports. Elle va les étudier « avec attention » et elle « décidera en temps et en heure du lancement ou non d’une procédure formelle de jugement ». Un vrai verbiage aussi confus que tordu !

 

50 nouvelles centrales nucléaires en 2050 ou zéro ?

50 nouvelles centrales nucléaires en 2050 ou zéro ?

Presque au même moment  l’Ademe sort un rapport qui envisage le scénario de zéro centrale en 2050 et le PDGd’EDF, lui, prévoit d’installer 50 nouveaux recteurs NM.  Pour les ONG, l’annonce de Lévy est à restituer dans le contexte de l’EPR anglais d’Hinkley Point, où contrairement au scénario initial, EDF va devoir prendre une participation majoritaire de 66,5% dans la future centrale. Un coup dur, car l’électricien qui affiche déjà une dette nette de 37,5 milliards d’euros devra consolider l’investissement dans ses comptes. « EDF est aux abois  et les brokers anglais conseillent à leurs clients de vendre leurs actions », s’est exclamé Benoît Hartmann, président de France Nature Environnement. « L’annonce de Jean-Bernard Lévy, c’est de la gesticulation vis-à-vis du marché français a ajouté Denis Baupin, député EELV. Elle vise aussi à mobiliser en interne à EDF. » Quelques minutes avant ce tir de barrage, Yves Marignac, directeur de Wise, un cabinet d’étude spécialisé dans les énergies, avait présenté une étude sur les incidences du nucléaire sur les changements climatiques. Le document indique que l’industrie surévalue systématiquement le rôle du nucléaire dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre en appliquant un double biais. « Le premier est de comptabiliser des émissions nulles ou quasiment nulles pour le nucléaire lui-même. Le second consiste à considérer que le nucléaire vient exclusivement en remplacement de centrales thermiques fossiles (…). Le kilowattheure que vient remplacer le nucléaire apparaît alors plus carboné qu’il ne l’est en réalité. » Comme le photovoltaïque et l’éolien, le nucléaire n’émet pas directement de CO2, mais il en produit indirectement sur l’ensemble de son cycle de vie, notamment lors de l’extraction de l’uranium et sa fabrication en combustible et lors de la construction et du démantèlement des réacteurs. « L’atome a permis d’éviter 1,5 milliard de tonnes de CO2 dans le monde sur un total de 35 milliards, indique Yves Marignac. En 2000, il évitait 6% des émissions de CO2. Mais aujourd’hui avec le boom des renouvelables, le pourcentage est descendu à 4%. » Conclusion: « le nucléaire n’est pas la solution pour lutter contre le réchauffement climatique ». Le directeur de Wise et les représentants des ONG estiment que le salut réside dans les solutions d’efficacité énergétique (l’énergie que l’on ne consomme pas) et dans le déploiement des renouvelables. Leur crédo est d’ailleurs le 100% renouvelable. Une douce utopie ? A long terme, sans doute pas. La très sérieuse Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ne vient-elle pas de dévoiler le scenario d’une France avec une électricité 100% issue des renouvelables ? C’est pour 2050.

Air France : de nouvelles réductions de voilure à envisager

Air France : de nouvelles réductions de voilure à envisager

Le plan B d’Air France visant à réduire de 10 % l’activité n’est sans doute pas le dernier plan de structuration à moins d’efforts très significatives notamment des pilotes il y a fort à parier que l’entreprise sera conduite a diminué encore son offre après 2017. Pour cela la compagnie pourrait reporter sur KLM des activités actuellement effectuées par Air France. En réduisant son réseau long-courrier, Air France risque donc d’affaiblir son « hub » de Paris au profit de concurrentes étrangères et devrait voir une partie de l’activité du groupe Air France-KLM glisser vers KLM à Amsterdam, estiment des sources industrielles, syndicales et gouvernementales. La compagnie nationale française, paralysée par son bras de fer avec ses pilotes, a lancé lundi un « plan B » radical visant à réduire de 10% d’ici 2017 son pôle long-courrier, dont la moitié des lignes perdent de l’argent, au cours d’un comité central d’entreprise (CCE) interrompu par des violences. La cure d’austérité imposée par Air France à son personnel après l’échec des négociations avec ses navigants pourrait s’accompagner de départs contraints, pour la première fois depuis les années 1990, parmi les 2.900 suppressions de postes prévues d’ici 2017. Air France s’inspire des réductions de réseaux et de coûts effectués par d’autres concurrentes européennes comme British Airways (groupe IAG), mais après la crise de 2008, quand les autres compagnies réduisaient elles aussi leurs capacités, ce qui n’est plus le cas actuellement. « On craint que l’attrition amène de l’attrition et que ce soit une spirale infernale vers la mort de notre compagnie », estime Flore Arrighi, présidente du syndicat d’hôtesses et stewards Unac d’Air France. Pour Gerald Khoo, analyste chez Liberum, la suppression de 35 fréquences hebdomadaires et la fermeture de cinq lignes seront loin d’être suffisantes et n’empêcheront pas une nouvelle réduction de voilure.

De nouvelles mesures de sécurité routière : pour quoi faire ?

 

Comme souvent en France quand on constate qu’une législation est peu ou  mal appliquée, on en ajoute une autre qui ne sera sans doute pas mieux respectée. D’où cet empilement de dispositions réglementaires qui permet à la France de posséder des plus grandes cathédrales administratives du monde. Face à la dégradation de la sécurité routière, Valls a donc annoncé de nouvelles mesures pour la rentrée. Pourquoi de nouvelles mesures, il n’en sait  sans doute rien mais ce n’est pas l’effet qui compte mais l’écho médiatique. Il  ne s’agit pas d’agir mais de donner l’impression d’agir. Comme pour l’emploi, Valls reprend la malheureuse formule « inversion de la tendance ». Il serait pourtant temps de comprendre que la politique de sécurité routière complètement indigente du fait en particulier de l’absence de gouvernance. La philosophie des services de contrôle consiste à faire du chiffre et non à se  polariser sur les facteurs de risque. Exemple il est plus facile pour les brigades de gendarmerie de ce positionner au sein même de petit village dont  la circulation ne présente aucun risque que de se focaliser sur les lieux et véhicules de risques potentiels. On préfère additionner les infractions accessoires voire dérisoires que de contrôler les infractions graves qui demandent davantage de temps, de compétence  et de travail. Il conviendrait de vraiment réfléchi professionnaliser les services de contrôle dans sur une structure complètement dédiée et spécialisée dans le contrôle routier. Le gouvernement dévoilera donc à la rentrée de nouvelles mesures pour améliorer la sécurité routière, a déclaré vendredi Manuel Valls, au lendemain de l’annonce d’une hausse de 19,2% de la mortalité en juillet, avec 360 personnes tuées. En début de semaine, le Premier ministre avait annoncé la tenue d’un comité interministériel « à la sortie de l’été », après la parution d’extraits d’un rapport mettant en cause l’action de l’Etat en la matière. « De nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 1er juillet (…) il faut aller plus loin et nous aurons l’occasion d’annoncer un certain nombre de mesures nouvelles au comité interministériel », a dit Manuel Valls à la presse lors d’un déplacement à Avignon (Vaucluse). L’objectif, a-t-il souligné, est d’ »inverser la tendance » et de passer sous la barre des 2.000 morts par an d’ici 2020, un objectif fixé au début du quinquennat. Le Premier ministre a en outre appelé les usagers de la route à la « responsabilité », relevant que de nombreux accidents étaient causés ou favorisés par des comportements illicites. « L’Etat prend ses responsabilités mais chaque Français, chaque conducteur est aussi responsable de sa propre vie, de la vie des autres », a-t-il dit. Un peu plus tôt, de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait estimé que les mesures de sécurité seraient « vaines s’il n’y (avait) pas dans le pays une prise de conscience collective ».

 

 

Nouvelles baisses de la monnaie chinoise à attendre (OFCE)

Nouvelles baisses de la monnaie chinoise à attendre (OFCE)

La Chine a dévalué d’environ 3,5% en deux jours la valeur de sa monnaie face au dollar, la plus forte dépréciation en deux décennies. Les marchés et les analystes sont divisés sur les motivations de Pékin et sur les conséquences à attendre. Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques, livre son analyse au Figaro.

LE FIGARO – Le yuan a perdu plus de 3,5% de sa valeur en deux jours. Est-ce une nouvelle manière de fixer le taux-pivot autour duquel est autorisé à fluctuer le yuan comme le prétend le discours officiel?

Henri Sterdyniak – Prétendre que la dévaluation est une nouvelle façon de calculer le taux-pivot est de la pure communication. La banque populaire de Chine affirme qu’elle n’intervient pas mais tout le monde sait qu’elle décide du mouvement de sa monnaie. Il s’agit bien d’une dévaluation de la banque populaire de Chine dans un régime de change géré. C’est un acte volontaire. Dans un système de changé géré, la banque centrale n’a pas d’engagement. Elle décide ce qu’elle veut quand elle veut et n’a pas d’obligation de prévenir. A l’inverse, dans un régime de changes flexibles, ce sont les marchés qui décident et la monnaie se déprécie selon l’esprit des marchés. Dans un régime de change fixe (comme celui du franc CFA), la banque centrale doit annoncer solennellement qu’elle dévalue sa monnaie.

La Chine cherche-t-elle à rejoindre le club national des monnaies mondiales de référence en faisant croire qu’elle laisse fluctuer le yuan ou à doper son économie?

La monnaie est très contrôlée par les autorités chinoises. La volonté actuelle de la Chine est claire: doper son économie. La Chine accepte une forte appréciation de sa monnaie depuis une dizaine d’année, pour entrer dans le jeu normal du système monétaire international et ne plus accumuler trop de réserves de change. Elle misait essentiellement sur un essor de sa demande intérieure pour dépendre progressivement de moins en moins de ses exportations. Aujourd’hui, elle a besoin d’augmenter ses exportations car sa croissance a diminué. Elle considère que l’appréciation du yuan est allé trop loin. Elle infléchit donc sa politique en dépréciant sa monnaie.

Est-ce que d’autres dévaluations sont possibles dans les jours qui viennent?

Je pense que la Chine va aller plus loin dans la dévaluation du yuan. Maintenant qu’ils ont commencé, ils vont plutôt faire 10% que 4%. Pourquoi en rester à 4% si les exportations ne sont pas satisfaisantes? La banque populaire de Chine va poursuivre la dévaluation dans les jours qui viennent. Elle va faire varier sa monnaie lentement jusqu’à ce qu’elle juge une valeur satisfaisante. Ces dévaluations pourraient s’étaler sur 15 jours encore. Une monnaie comme l’euro peut facilement s’apprécier ou se déprécier de 15% face au dollar en un mois sur le marché des changes donc cela n’a rien de choquant pour le yuan. La différence est que la banque populaire de Chine prend une décision seule sans consulter personne et cela surprend les marchés. L’économie mondiale risque ainsi de s’engager dans les dépréciations compétitives si la Chine, comme le Japon ou la zone euro, estiment avoir besoin d’une monnaie faible.

Autocars : 200 lignes nouvelles

Autocars : 200 lignes nouvelles

 

Une cinquantaine de lignes devraient ouvrir d’ici à fin 2015, et près de 200 d’ici à fin 2016, selon le ministère de l’Economie. « Plusieurs dizaines » d’entre elles ont déjà été ouvertes, « à titre expérimental et en anticipation de la loi », a précisé le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. Les opérateurs prévoient des ouvertures « notamment sur des liaisons qui ne bénéficient pas de services ferroviaires directs », mais aussi « des services de nuit (…). De nombreuses villes de taille moyenne (Bayonne, Besançon, Montpellier, Limoges, Orléans, Brive, Poitiers) et des aéroports seront également desservis par des arrêts intermédiaires », précise le ministère. « L’ouverture de près de 200 lignes est ainsi envisagée par les principaux acteurs d’ici fin 2016″, souligne le ministère, qui espère « la création de 2.000 à 3.000 emplois directs au cours des 18 prochains mois, à laquelle s’ajoutera l’activité induite sur le tourisme et le commerce local. France Stratégie avait évalué le potentiel de l’ouverture du marché à 22.000 emplois dans le secteur du transport routier à horizon 2025″, a expliqué Bercy. Par ailleurs, « l’acquisition de nouvelles flottes d’autocars devrait permettre de créer davantage d’emplois dans la filière industrielle française », selon Bercy, qui avance également « un effort de formation professionnelle et la reconversion des conducteurs du transport routier de marchandise », secteur en difficulté. « Nous allons travailler, avec mon collègue François Rebsamen (ministre du Travail, NDLR) (…), à la demande précisément des transporteurs qui étaient là, à la simplification des conditions d’accès à la profession », a ajouté Emmanuel Macron, pour supprimer « des contraintes, en particulier en matière d’âge, qui n’apparaissent plus adaptées ». Emmanuel Macron a plaidé en faveur de l’autocar, qui « n’est pas un moyen de transport dangereux », et dont la libéralisation « ne doit pas accroître le caractère accidentogène. (…) Nous renforcerons, véritablement, dans le cadre de la formation, toutes ces exigences en termes de sécurité routière ». Le ministère affirme également que la part du transport collectif dans les déplacements pourrait passer de 15 à 20%, ce qui « contribuera à une réduction significative des émissions de polluants ».

 

BCE : pas de nouvelles facilités aux banques grecques

BCE : pas de nouvelles facilités aux banques grecques

 

La BCE fait payer aux grecs le résultat du referendum. Elle  a décidé de ne pas augmenter le plafond de liquidités accordé aux banques grecques, pire elle en a durci les conditions. L’accès des banques grecques à l’aide à la liquidité d’urgence (programme ELA) a certes été maintenu à son niveau de mercredi dernier, soit 89 milliards d’euros, mais le Conseil des Gouverneurs a durci le ton. Il a refusé l’augmentation de 3 milliards d’euros demandée par la Banque de Grèce. En clair il faudra que les banques apportent encore davantage de garanties pour obtenir ces crédits.  Athènes est donc  sous pression. Le gel du plafond de l’ELA le 28 juin a placé le pays dans une situation difficile et l’a mis en marge de la zone euro. Désormais, les relations financières entre la Grèce et le reste de la zone euro sont très réduites, les paiements électroniques vers l’étranger sont impossibles, limitant les importations et empêchant une partie des exportations. Plus cette situation perdure, plus elle est dangereuse pour l’économie hellénique. La décision de ce lundi 6 juillet réduit à néant le désir du premier ministre grec de rouvrir rapidement les banques exprimé par téléphone ce lundi à Mario Draghi. Selon les banquiers grecs, les établissements resteront donc sans doute fermés toute la semaine. La semaine dernière, le cash commençait à manquer en Grèce, la situation ne devrait pas s’améliorer, bien au contraire. Si les collatéraux manquent, il faudra sans doute encore réduire les retraits autorisés aux guichets. Enfin, en durcissant la décote, le Conseil des Gouverneurs de la BCE sous-entend qu’un relèvement du plafond, s’il intervient suite à une promesse d’accord restera nécessairement plus limité qu’auparavant puisqu’il faudra plus de collatéraux pour en profiter. La BCE agit donc d’ores et déjà comme le gardien futur d’un éventuel accord, s’il devait en avoir un. Le « nœud coulant » reste en place, et il ne se desserrera que si la Grèce exécute les réformes promises. Une surveillance sans doute encore plus efficace que celle de l’ancienne troïka, mais dont on peut se demander s’il relève du rôle de la BCE. Faute de gouvernement politique c’est la BCE qui joue le rôle du gendarme.

FIFA : nouvelles preuves de corruption

FIFA : nouvelles preuves de corruption

 

Avec tout l’argent détourné vers les caraïbes le football devrait être très développé dans cette région.( comme athlétisme par exemple). Ce n’est pas le cas car d’une  part une grande partie de l’argent de la FIFA était détournée par l’ancien vice président de la FIFA, lui même originaire des Caraïbes et que par ailleurs ce dernier allait monnayer les voix auprès des pays candidats  à l organisation de la coupe du monde.  D’après  l’ancien ministre des sports égyptien Jack Warner se serait manifesté en 2004 pour proposer à ce ministre un marché en vue de l’attribution du mondial 2010 pour lequel l’Egypte était candidate. Warner aurait demandé 7 millions de dollars en échange de 7 voix pour le vote, ce qu’a refusé le ministre égyptien. Bilan : aucune voix reçue pour l’Egypte. C’est l’Afrique du Sud qui a alors été choisie. L’Afrique du Sud, justement, s’est privée de 10 millions de dollars de la FIFA pour organiser ce Mondial. Ils ont été déroutés au profit du développement du foot dans les Caraïbes et versés sur les comptes de la CONCACAF, la confédération qui rassemble l’Amérique du nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes. Oui mais c’est le même Jack Warner qui en était le président, en plus de son siège de vice-président à la FIFA. Il se serait alors largement servi dans ces 10 millions de dollars, avec plus de la moitié de la somme détournée. C’est ce que révèle la BBC, documents bancaires à l’appui. Jack Warner est dans l’œil du cyclone. Interpol a émis une notice rouge et la justice américaine le réclame. Mais lui vit pour le moment tranquillement à Trinité-et-Tobago.

Hollande : Pas de nouvelles baisses d’impôts

Hollande : Pas de nouvelles baisses d’impôts

 

 

Interrogé sur France Inter Hollande a affirmé qu’il n’y aurait pas de nouvelles baisses d’impôts même si la croissance est supérieure aux prévisions. En fait Hollande se contredit aussitôt (objectif 2017 oblige) en indiquant que si la reprise était  forte en 2016, on pourrait alors revoir le montant des prélèvements obligatoires. Une manière de satisfaire les orthodoxes d’un côté et la gauche de l’autre. Bref le slalom habituel de Hollande. François Hollande espère une croissance supérieure à 1% en 2015 et 2016, et « fera tout pour cela », a-t-il promis. Mais si la croissance devait être supérieure, il n’engagerait pas pour autant de baisses d’impôts supplémentaires. « Cela irait à la réduction des déficits, a expliqué François Hollande. Si cela se confirmait en 2016 et 2017 nous verrions ce que nous pouvons faire en termes de baisse des prélèvements ».  Aux yeux du président, la réforme fiscale a déjà été engagée, avec la suppression de la 1ère tranche de l’impôt sur le revenu, le taux marginal d’imposition de la dernière tranche porté à 45% ou encore la modulation des allocations familiales. Le président a rappelé son engagement de ne pas augmenter les impôts à partir de 2015. « Depuis des années, on était à 45% de la richesse nationale sous forme de prélèvements obligatoires. Maintenant que nous avons rétabli (!!)  nos finances publiques, il n’y a pas de raison de demander des efforts supplémentaires aux Français ».

 

EDF : un nouveau PDG et de nouvelles hausses

EDF : un nouveau PDG et de nouvelles hausses

 

Le nouveau PDG d’EDF annonce la couleur : des hausses plus rapides des tarifs. C’est vrai que la situation financière d’EDF est préoccupante mais le nouveau PDG devrait aussi  s’interroger sur la productivité de son entreprisse plus proche d’une administration que d’une société de production. Si on comprend bien les propos du patron d’EDF, son souhait est d’augmenter les tarifs de 5% par an. Ce qui en période de très faible inflation est considérable. EDF souffre de « retards préoccupants » en matière de hausses de tarifs en France et a besoin d’un « rééquilibrage » dans ce domaine pour assainir sa situation économique, a déclaré mardi Jean-Bernard Lévy, son futur PDG. Jean-Bernard Lévy, qui était auditionné au Sénat et à l’Assemblée nationale, a été désigné ce week-end PDG d’EDF par intérim en remplacement d’Henri Proglio avant sa nomination officielle, prévue mercredi en conseil des ministres. « Le premier enjeu à mes yeux, c’est d’assainir, d’améliorer la situation économique du groupe EDF. Nous constatons aujourd’hui des retards préoccupants sur les trajectoires réelles des tarifs par rapport aux trajectoires qui avaient pourtant été convenues avec l’Etat », a-t-il dit, en évoquant à la fois les tarifs de détail et les tarifs de gros. « Ces écarts conduisent EDF à augmenter sans cesse sa dette (…) A mes yeux, un rééquilibrage tarifaire s’impose », a ajouté Jean-Bernard Lévy, rappelant que le groupe devait chaque année s’endetter pour payer son dividende. Le patron, qui estime « indispensable la remontée du niveau des tarifs », prône également une « stabilisation, ou en tout cas une mise sous contrôle » de la CSPE, la taxe qui sert notamment à financer le développement des renouvelables, « dont la croissance rapide est un souci ». « Je crois que c’est seulement sous cette condition d’un rééquilibrage de son compte d’exploitation en France qu’EDF pourra rester l’un des tout premiers énergéticiens mondiaux. Je reconnais que c’est un objectif difficile, mais il me semble que c’est un objectif primordial », a-t-il ajouté. « Il y a bien sûr de la part de tout gouvernement (…) des réticences à augmenter les tarifs, même si les calculs en montrent la nécessité (…) S’il n’y a pas des augmentations de tarifs qui permettent d’engager les investissements qui sont nécessaires, nous aurons à faire des choix. » Les tarifs réglementés de l’électricité en France ont augmenté de 2,5% pour les particuliers le 1er novembre en vertu d’une nouvelle formule de calcul qui prend en compte les prix du marché de gros, et pas seulement l’évolution des coûts d’EDF, alors que l’Etat avait dans un premier temps prévu une hausse de 5% en août.

 

Valls : non aux nouvelles demandes du MEDEF

Valls : non aux nouvelles demandes du MEDEF

 

On le sait Hollande et Valls n’ont guère apprécié les nouvelles demande du MEDEF relatives au SMIC, aux 35 heures ou encore à la remise en cause des CDI. En outre pour rallier les voix des frondeurs il fallait prendre une posture d’autorité vis-à-vis du patronat même si Valls a reconnu que ce sont les entreprises qui créent la richesse et donc l’emploi. C’est donc un non ferme opposé à la baisse du salaire minimum, un non au nouveau modèle social réclamé par Gattaz, un non à la flexibilité du contrat de travail. Le Premier ministre a aussi mis en demeure les branches professionnelles d’engager enfin les discussions du pacte de responsabilité. Pour enfoncer le clou et se dégager de son image libérale, Valls a même adressé un carton jaune au ministre du travail.   »Les demandeurs d’emploi ne doivent pas être stigmatisés. Personne n’aspire à devenir chômeur, ni à le rester », a-t-il plaidé. Assurant gouverner au nom de l’efficacité et non de l’idéologie, le premier ministre s’est démarqué du Medef en rejetant leurs propositions parues dans la presse. « Réformer, ce n’est pas casser. Réformer, ce n’est pas régresser. Et comme je l’ai déjà dit, il n’y aura pas de remise en cause des 35 heures ni de la durée légale du travail », a-t-il martelé, refusant toute réduction du Smic ou encore la suppression du CDI. Et pour gauchir un peu plus sa posture Valls a généreusement lâché une prime exceptionnelle pour les retraités à moins de 1200 euros par mois (à défaut de augmentation prévue puis annulée !), soit 40 euros !

 

Nouvelles sanctions contre la Russie

Nouvelles sanctions contre la Russie

Il est clair  que Poutine joue un jeu très dangereux en Ukraine non seulement parce qu’il menace les équilibres géopolitiques mais auusi parce d’une certaine manière il contribue à l’affaiblissement de l’économie mondiale ; il affaiblit d’abord l’économie russe à peu près en situation de récession mais compte tenu des sanctions réciproques ii affaiblit aussi l’activité européenne ( notamment agro-alimentaire). Or dans un contexte d’activité économique relativement atone, les relations avec la Russie vont peser rèsnégativement sur le PIB européen. Bruxelles renforce son arsenal pour faire pression sur Moscou. L’Union européenne a publié, ce vendredi 12 septembre à son Journal officiel, de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.  Les Européens sont parvenus à un accord jeudi, après de longues tergiversations. Les nouvelles sanctions restreignent l’accès aux marchés des capitaux pour les grandes compagnies pétrolières russes Rosneft et Transneft, ainsi que pour la branche pétrolière du géant gazier Gazprom.         Les 28 ont également annoncé qu’ils « se livreront d’ici à fin septembre à une revue exhaustive de la mise en œuvre du plan de paix » en Ukraine.  De son côté, Moscou a annoncé avoir préparé de nouvelles mesures de rétorsion à ces sanctions, prévoyant notamment des restrictions aux importations de certaines voitures ou de produits de l’industrie légère. « Le ministère de l’Economie a déjà préparé, d’après ce que je sais, la liste des produits » qui seraient visés par ces nouvelles mesures en plus des produits alimentaires déjà sous embargo, a déclaré Andreï Belooussov, un conseiller du Kremlin, à l’agence publique Ria-Novosti. « Mais j’espère que le bon sens prendra le dessus et que nous ne seront pas contraints d’adopter ces mesures ».

 

Pour sauver sa peau, Valls va annoncer de nouvelles baisses d’impôts

Pour sauver sa peau, Valls va annoncer de nouvelles baisses d’impôts

 

Complètement tétanisé auusi bien par les indicateurs économiques dramatiques que par une impopularité historique, le gouvernement à travers la voix de Valls va recourir à la plus vieille méthode politicarde : la démagogie. Il va annoncer des baisses d’impôt. En fait des baisse assez marginales et qui vont à contre-sens des hausses prises jusqu’à maintenant. Le Premier ministre Manuel Valls annoncera « la semaine prochaine » de nouvelles baisses d’impôts, a déclaré François Rebsamen. De nouvelles baisses d’impôts seront annoncées  »la semaine prochaine » par le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré le ministre du Travail François Rebsamen, ce mercredi 20 août. Évoquant les 2,5 milliards de réduction de cotisations salariales accordés aux foyers modestes et censurés par le Conseil constitutionnel début août, le ministre a assuré sur I-télé que cette mesure « s’appliquerait. Ce sera le Premier ministre qui l’annoncera la semaine prochaine ». Pour compenser, « il y aura sûrement des baisses d’impôts, mais ce sera le même montant et pour les mêmes personnes », soit les salariés percevant « jusqu’à 1,3 SMIC et 2,5 milliards qui seront encore redistribués en pouvoir d’achat », a-t-il précisé. « Je pense qu’il y a un risque juridique sur la CSG (Contribution sociale généralisée) et nous ne voulons plus prendre de risque juridique et donc, ce sera une baisse d’impôts par exemple et puis d’autres mesures (…) », a poursuivi François. Rebsamen.

 

Ukraine : nouvelles sanctions contre la Russie

Ukraine : nouvelles sanctions contre la Russie

Des sanctions attendues (et méritées)  contre la Russie pour son implication dans le conflit en Ukraine ; sanctions qui pourraient faire diminuer le PIB de 1.5% et faire tomber la Russie en récession. Des conséquences aussi pour l’Europe compte tenu de l’ampleur du commerce extérieur russe. Reste à savoir s’il y aura une réplique russe en particulier sur le gaz dont l’Europe a besoin. De quoi faire réfléchir Poutine qui a deux options, soit pratiquer la fuite en avant, soit au contraire lâcher les pro-russes d’Ukraine afin de relancer une économie Russe déjà chancelante. Les oligarques russes pourraient peser dans ce dernier sens. Après avoir durci les sanctions économiques contre la Russie la semaine dernière, l’Union européenne annonce ce mardi qu’un accord politique a été trouvé sur d’autres sanctions. Les secteurs du pétrole, de la défense, des biens à double usage et des technologies sensibles sont ciblés.  »Un accord politique a été trouvé sur le paquet de sanctions économiques » au cours d’une réunion des ambassadeurs des 28 à Bruxelles, a annoncé la porte-parole du service diplomatique de l’UE. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen a affirmé mardi soir que « les sanctions décidées aujourd’hui par l’Union européenne sont un signal fort adressé aux dirigeants de la Fédération de Russie: la déstabilisation de l’Ukraine ou de tout autre pays voisin aura des coûts énormes pour l’économie russe« . L’accord bloque l’accès aux marchés financiers de l’UE, interdit les ventes d’armes, de technologies sensibles dans le domaine de l’énergie et de biens à double usage militaire et civil. Ces sanctions seront réexaminées dans trois mois. L’Union européenne a également décidé de bloquer les avoirs de quatre hommes d’affaires russes proches du président Poutine accusé de bénéficier de l’annexion de la Crimée ou de soutenir activement la déstabilisation de l’Est de l’Ukraine. Elle sanctionne aussi trois sociétés dont une banque sur la base des mêmes accusations. L’UE accuse la Russie de soutenir les combattants pro-russes dans l’Est de l’Ukraine. Ce durcissement fait suite au crash de l’avion de la Malaysia Airlines, détruit par un missile. Dans l’après-midi, John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, avait annoncé que les Etats-Unis préparaient également de nouvelles sanctions. Barack Obama a pris la parole dans la soirée pour indiquer qu’elles concernaient les domaines de l’énergie, la finance et les armes. Le président américain a annoncé la suspension des crédits à l’exportation et du financement du développement économique de la Russie. Les exportations de biens, de technologies relatives au secteur de l’énergie sont également suspendues. Le président américain a prévenu que l’Europe perdait patience face à Poutine, tout en saluant les sanctions annoncées plus tôt par Bruxelles. Il a tout de même tenu à préciser qu’il n’y avait pas de « nouvelle guerre froide » avec la Russie.

 

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