Archive pour le Tag 'nouvel'

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Migrants : nouvel accord entre la France et la Grande-Bretagne

Migrants : nouvel accord entre la France et la Grande-Bretagne

Jeudi, Bernard Cazeneuve le ministre de l’Intérieur et son homologue britannique Theresa May signeront un nouvel accord dans la ville française. Il portera notamment sur « la sécurité du site » d’Eurotunnel. Cet été, de très nombreux migrants ont été de s’introduire dans le tunnel sous la Manche, parfois 2.000 en une nuit. L’accord concerne aussi « la lutte contre les filières criminelles de passeurs » et « le dispositif humanitaire » destiné aux migrants. Ils rencontreront également les associations d’aide aux migrants. Il vient « renforcer » les précédents accords signés entre les deux pays. En septembre, le Royaume-Uni s’était engagé à verser 15 millions d’euros sur trois ans pour sécuriser le port de Calais. En août, face à l’afflux de migrants, les Britanniques avait promis 10 millions d’euros supplémentaires. Bernard Cazeneuve et Theresa May avaient même signé une déclaration commune dans le JDD.

 

SNCM :nouvel épisode du feuilleton

SNCM :nouvel épisode du feuilleton

 

Le tribunal de commerce de Marseille a une nouvelle fois décidé de ne rien décider ! on voudrait empêcher la reprise de la SNCM qu’on ne s’y prendrait pas autrement Ceci étant il faut cependant admettre que la plupart des offres ne sont pas crédibles et-ou destinées à empêcher uen solution de reprise. Le tribunal de commerce de Marseille a ordonné mercredi le lancement d’un nouvel appel d’offres, rejetant les trois candidatures fermes déjà déposées et les deux lettres d’intention qui lui ont été remises le week-end dernier. Il précise qu’une liquidation de la SNCM « paraît prématurée » au regard d’une « trésorerie positive de l’ordre de 30 millions d’euros », suffisante pour passer la saison estivale. Il souligne que les offres sont « dérisoires », entre 3,5 et 5 millions d’euros, « sans commune mesure avec la valeur des actifs de la société » estimée à plus de 200 millions d’euros. Le tribunal n’a pas non plus pris en compte les lettres d’intention d’un consortium d’entrepreneurs corses et du groupe STEF-TFE, spécialiste européen de la logistique du froid et propriétaire de la Compagnie Méridionale de navigation (CMN), partenaire historique de la SNCM. Les deux compagnies assurent ensemble la très controversée délégation de service public (DSP) pour les dessertes entre la Corse et le continent, qui représente 96 millions d’euros par an et doit prendre fin le 1er octobre 2016. Mais la SNCM, dont l’actionnaire majoritaire est Transdev, coentreprise entre la Caisse des dépôts et Veolia, est désormais en grand danger, et ses 1.500 emplois en CDI aussi. Transdev s’est étonné de la présentation de nouvelles offres juste avant l’audience de mercredi alors que, selon lui, toutes les conditions étaient réunies pour une décision. « Transdev ne peut que souhaiter que ces démarches de dernière minute aient été initiées dans un esprit de sérieux et de sincérité, et ne constituent pas des manœuvres dilatoires destinées à empêcher à tout prix la mise en œuvre d’une solution pérenne », dit le groupe dans un communiqué. L’entreprise s’inquiète d’une réaction négative de la Commission européenne face à ce nouveau report, avec le risque de rendre toute reprise impossible, ce qui « provoquerait une liquidation totale de la compagnie ». Olivier de Chazeaux, l’avocat de Christian Garin, a lui aussi estimé qu’ »au bout de la route, en début de d’automne, c’est la liquidation judiciaire qui menace l’entreprise». Aucun repreneur ne devrait en effet prendre le risque de voir la Commission lui réclamer le remboursement des 440 millions d’euros d’aides jugées illégales, sauf si le gouvernement français parvient à un compromis avec Bruxelles.

SNCM : nouvel espoir de reprise ?

SNCM : nouvel espoir de reprise ?

Le feuilleton continue mais sans doute à la clé des restructurations pour le futur repreneur. Un espoir car Bruxelles serait prêt  à annuler l’exigence remboursement des 400 millions d’aides publiques « indues » ( uen exigence qui rend tout projet de reprise illusoire).Autre conditionne : ne pas inclure dans le projet les subventions de la desserte Corse-Marseille. Bruxelles exige  uen solution définitive d’ici un mis ou deux. Cela fait plus de 5 mois maintenant que la SNCM – qui emploie 2000 personnes -est placée en redressement judiciaire. Or l’une des principales difficultés, c’est qu’elle doit rembourser à Bruxelles 440 millions d’euros d’aides publiques, jugées indûment perçues. Une somme colossale qui bloque tout projet de reprise. Mais aujourd’hui, la Commission européenne semble prête à lever cet obstacle. Dans un courrier adressé au gouvernement et aux administrateurs judiciaires, courrier que France Info s’est procuré, Bruxelles laisse entendre que certains candidats au rachat répondent à ses exigences. En cas de reprise, la Commission réclame, en effet, que la nouvelle entité restructurée soit radicalement différente de la SNCM actuelle. « Certaines des offres soumises à ce jour et que vous nous avez transmises le 21 avril (…) semblent être de nature à assurer une discontinuité économique pour autant qu’elles n’incluent pas la convention de DSP (la délégation de service public) dans le périmètre des actifs dont la reprise est proposée » indique la Commission européenne. Il faut aussi que le repreneur potentiel n’inclut pas dans son projet la manne financière de la délégation de service publique à savoir plusieurs dizaines de millions par an pour assurer la liaison entre Marseille et les ports corses. Dans ces conditions, Bruxelles demande au tribunal de commerce de Marseille de ne plus attendre et de trancher l’avenir de la SNCM dans les meilleurs délais. La Commission européenne qui exclut  une prolongation de six mois ne serait prête à accepter qu’un nouveau délai « d’un mois voire de deux mois » afin de « ne pas compromettre les efforts engagés aux fins d’une solution ».

François Hollande : encore un nouvel emprunt

François Hollande : encore un nouvel emprunt

Hollande a donc annoncé une « troisième levée de fonds » pour poursuivre les investissements dans le pays ( dans le cadre du grand emprunt). Au fait pourquoi un telle annonce, pourquoi un grand emprunt dont la troisième tranche annoncée par Hollande pourraiat atteindre de 30 à 30 milliards ? En fait la France emprunte déjà tous les jours. Bon an, mal an 70 milliards pour boucher les trous du budget et environ 100 milliers pour rembourser la dette ( autour de 2000 milliard et 100% du PIB). Certes il faut soutenir les investissements mais pourquoi encore un nouvel instrument qui n’est qu’une enveloppe vide pour s’endetter davantage.  En fait un trou pour boucher d’autres trous. De ce point de vue cette idée initiale  d’un emprunt supplémentaire de Juppé et de Rocard ( qu’on a connu plus en forme) n’est pas celle du siècle.  Il faut continuer de « favoriser l’investissement dans notre pays », a plaidé François Hollande. Aussi, le Président a annoncé jeudi « une troisième levée » de fonds pour le « grand emprunt, pour que nous puissions avoir cette capacité de poursuivre, au-delà de 2017, ce que nous avons déjà engagé depuis plusieurs années ». « Nous n’avons pas encore fixé l’enveloppe – faut-il que nous ayons déjà consommé toutes celles qui ont été d’ores et déjà dégagées – mais nous ferons avec M. Schweitzer (Louis Schweitzer, le Commissaire général à l’investissement, NDLR) l’évaluation », a-t-il précisé lors d’une visite d’entreprise en Isère. « Nous avons fait déjà deux levées de grands emprunts qui ont permis de créer le PIA, le programme d’investissements d’avenir », a également rappelé le chef de l’Etat. Louis Schweitzer avait plaidé le 9 mars pour lancer un troisième « Programme d’investissements d’avenir » (PIA), en vantant les résultats des deux précédents, dotés au total de 47 milliards d’euros. « A l’horizon de 2017, il n’y aura plus de ressources suffisantes donc nous lèverons une fois encore (…) de nouveaux fonds pour apporter aux entreprises françaises qui sont dans l’innovation, l’exportation et la transition énergétique, les moyens de pouvoir assurer leur développement et donc de créer de l’emploi », a poursuivi François Hollande. Le principe du PIA, financé notamment par un grand emprunt, avait été lancé en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, puis repris par la gauche en 2013. Son idée est de promouvoir « l’excellence » en France, que ce soit en finançant des projets de recherche ou en apportant du capital à des start-up. Une commission présidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard avait identifié six axes stratégiques majeurs : enseignement supérieur et formation, recherche, modernisation industrielle, développement durable, économie numérique, santé et biotechnologies.

 

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

Dans un éditorial au titre sans ambiguïté, «Un Tour de France: examen du nouvel homme malade de l’Europe», le journal allemand dresse un portrait inquiétant de notre pays. Alors que l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne avec des rythmes de croissance qui vont désormais de un à trois, le Spiegel évoque l’apparition d’un nouveau mot dans la langue française: la mannschaft (du nom de l’équipe d’Allemagne de football victorieuse du Mondial). «Ce terme définit tout ce qui est enviable de l’autre côté du Rhin, autrement dit tout ce qui fait le succès de l’Allemagne. Un succès qui découle de la collectivité et n’a rien à voir avec les égocentriques, les divas bling-bling ou encore les PDG, comme on les appelle en France, et qui étouffent l’Hexagone».  Le journaliste rappelle «que le taux de chômage est deux fois plus important en France qu’en Allemagne et que la croissance et les investissements ont chuté». Des contrastes également mis en lumière cette semaine par le FMI. Dans ses dernières prévisions, l’institution financière affirme que «au cœur (de la zone euro) nous avons revu à la hausse les prévisions pour l’Allemagne et à la baisse pour la France». Par ailleurs, les derniers chiffres du chômage publiés vendredi démontrent que le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en juin.  «La mannschaft apparait ainsi comme étant à l’opposé d’un terme à la mode en ce moment en France: le malaise», avance encore le journaliste. Ce dernier souligne qu’un sentiment de déprime a envahi le pays et il rappelle que selon un sondage, deux tiers des Français se disent pessimistes sur leur futur.  Le reporter a ainsi interrogé des Français en marge du Tour de France qui, il le rappelle, a été initialement pensé pour mettre la «France profonde» en lumière. De Lille à Arras en passant par Valmy et les nombreux villages traversés par les cyclistes, les témoignages recueillis sont accablants, constate le journaliste. A l’image de ce Français mécontent qui évoque «une économie malade, une éducation malade et un pays malade d’un passé excessivement magnifié et qui ne se reproduira plus». Le journaliste relève ainsi l’existence «de signes de la crise, du déclin, d’une dépression collective et d’autres démons qui hantent le plus important voisin de l’Allemagne».

 

Mory Ducros: les licenciements annulés et nouvelle mise en difficulté de l’entreprise ?

Mory Ducros: les licenciements annulés et nouvelle  mise en difficulté de l’entreprise ?

Le plan social de Mory est annulé ce qui laisse présager des indemnités plus importantes pour les licenciés. Ceci étant reste à savoir si ce surcoût u plan de licenciement ne va pas fragiliser le repreneur (Arcole) et derrière l’entreprise reprise. Le marché de ma messagerie est toujours auusi tendu (les prix trop bas et la demande trop faible). Sans parler de la concurrence officielle des grands opérateurs ou de la concurrence sauvage  (via le cabotage). Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, selon l’AFP qui cite les avocats des salariés et des administrateurs judiciaires, annulé, ce vendredi 11 juillet, le plan social du groupe de messagerie Mory Ducros, plan qui prévoit le licenciement d’environ 2.800 employés. L’annulation de l’homologation entraîne l’ouverture de procédures auprès du conseil des prudhommes permettant le versement de dommages et intérêts aux salariés licenciés. « Nous allons réclamer deux ans de salaire pour chaque salarié, la facture va être lourde », a affirmé à Reuters Jérôme Vérité, responsable CGT. Il s’agit de l’un des plans sociaux les plus importants depuis celui de Moulinex au début des années 2000. Cette décision du tribunal ne suspend pas la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).  Le 6 février dernier, le tribunal de commerce de Pontoise avait validé la reprise de Mory Ducros par Arcole Industries, après que le groupe a été placé en redressement judiciaire en novembre 2013. Cette offre prévoyait de reprendre 2.210 salariés sur les 5.000 que compte l’entreprise. Le gouvernement alors promis d’accompagner  les salariés qui ne pourront être repris par Arcole Industries. En 2012, l’entreprise avait perdu 80 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros.

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

<:article>Encore un résultat décevant du chômage qui confirme l’échec total de l’inversion du chômage promis par Hollande pour fin 2013. La courbe du chômage ne s’est encore pas inversée au premier mois de 2014, selon les chiffres publiés ce mercredi 26 janvier par le ministère du Travail. 8.900 nouveaux chômeurs sans aucune activité (catégorie A) se sont inscrits à Pôle emploi en janvier, ce qui porte leur nombre à 3.316.200 personnes. Toutes catégories confondues, il y a désormais 5.597.700 demandeurs d’emploi en France. Leur nombre a crû de 0,3% par rapport au mois précédent, et de 4,4% par rapport à la même période en 2013. Une hausse que le ministère du Travail impute principalement à l’augmentation du nombre de seniors sans emploi. Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans en catégories A, B et C ont été 1,1% de plus en janvier qu’en décembre, un effectif en progression de 11,4% sur un an.  En revanche, la catégorie des jeunes reste stable en janvier, sur une tendance à la baisse qui atteint 3,5% depuis avril pour les moins de 25 ans. Les chiffres de décembre avaient déjà sévèrement acté l’échec de François Hollande, qui avait fait de la baisse du chômage à la fin de l’année 2013 son engagement phare : non seulement le nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait augmenté (+10.200 demandeurs en métropole), mais il avait en plus atteint un record absolu (3,3 millions).  L’année dernière, 177.800 chômeurs sans activité supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi, parmi eux surtout des seniors.  En attendant que « la croissance prenne le relais mi-2014″, notamment grâce à ce pacte censé réveiller la confiance des entrepreneurs, Michel Sapin a déjà prévenu qu’il continuerait à utiliser sa « boîte à outils » : 340.000 emplois aidés classiques, 50.000 emplois d’avenir supplémentaires, 100.000 formations d’urgence pour les chômeurs et une « accélération » du contrat de génération, dont le dispositif vient d’être modifié.  Selon l’Insee, la croissance a aussi été un peu plus forte que prévu en 2013 (+0,3%). Mais « il faut aller plus loin pour (…) faire reculer le chômage », « si on veut créer plus d’emplois, il faut une croissance plus forte que 1% », reconnaît le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.  La prévision actuelle du gouvernement pour 2014 est de 0,9%, celles des organismes internationaux vont de 0,8% à 1,1%. Or, les économistes estiment généralement que 1,5% est nécessaire pour faire refluer le chômage.   »Il n’y aura pas de reprise flamboyante cette année, on pourrait donc avoir une stabilisation du chômage, mais pas de baisse. Cela n’empêchera pas qu’on puisse ponctuellement avoir des chiffres mensuels positifs », selon Marion Cochard, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).  Aucun organisme ne prédit d’embellie en 2014. La commission européenne, qui estime que le chômage devrait commencer à décroître légèrement cette année dans la zone euro, a ainsi indiqué mercredi qu’elle s’attendait pour la France à une stagnation à 11% en 2014 et 2015.  Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi.

 

Heuliez : un nouvel actionnaire

Heuliez :  un nouvel actionnaire

- Le constructeur de voitures électriques Mia Electric, ex-branche automobile du groupe Heuliez, a annoncé jeudi l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire qui s’est engagé à maintenir son site de Cerizay, dans les Deux-Sèvres, et les 210 emplois qui y sont attachés. Focus Asia GmbH, un consortium d’investisseurs internationaux, aura 88% de la société, la région Poitou-Charentes conservant sa part de 12%. « L’arrivée d’un nouvel actionnaire assure la pérennité de l’entreprise et permet à Mia Electric d’envisager une nouvelle période de son développement grâce à une impulsion donnée par son nouvel actionnaire principal notamment dans le développement technique (pile à combustible) », indique la direction de l’entreprise dans un communiqué. Michelle Boos, représentante de Focus Asia, prend la présidence et succède ainsi à Kirsten Roennau qui occupait ce poste depuis avril dernier. L’accord entériné par le Conseil de surveillance et l’assemblée générale et sur lequel le Comité d’entreprise a été consulté lundi dernier prévoit la cession des actions d’Impulsus clean Technologies GmbH et de Mia Electric GmbH, qui détenaient 88% du capital à eux deux, au nouvel actionnaire. Aucun des trois partenaires n’a souhaité communiquer sur le montant de la cession. Dans le communiqué, Michelle Boos indique que la nouvelle donne « permet à l’entreprise de poursuivre les défis du développement de la société sur le marché du véhicule électrique en France et surtout à l’international ». « Nous avons pour ambition d’accroître les ventes de Mia Electric grâce à une stratégie ambitieuse et adaptée aux industries nouvelles que nous dévoilerons dans les prochaines semaines », ajoute-t-elle. Mia Electric est née en 2010 de la reprise de l’activité véhicule électrique du groupe Heuliez par l’investisseur allemand Edwin Kohl. Depuis les ventes n’ont jamais atteint les objectifs. En 2012, Mia Electric se classait cinquième sur le marché de la voiture électrique en France avec seulement 337 véhicules vendus sur un total de 5.663. En 2013, la centrale d’achat public UGAP a annoncé l’achat de 500 véhicules sur trois ans.

 

Tunnel Lyon Turin, nouvel exemple de gâchis financier

Tunnel Lyon Turin, nouvel exemple de gâchis financier

 

Après l’aéroport de notre Dame des landes, Ayrault s’apprête à faire encore une grave erreur en soutenant le tunnel Rhône Alpes. Pourtant un gouffre financier pour la Cour des comptes comme nombre de grands projets notamment dans le domaine des infrastructures. Toujours la même méthodologie pout justifier des projets inutiles : surestimation du trafic et sous estimation des dépenses. Une méthodologie utilisée partout tant au plan de l’Etat que des collectivités locales et qui exeplique en partie létat des fiances françaises. Le document de la Cour des Comptes qui vient d’être rendu public a en effet jeté un certain doute sur l’opportunité de ce projet compte tenu de l’équation coût-évolution du trafic et rentabilité socio-économique. Le Premier ministre a rappelé que le projet s’inscrit dans des engagements internationaux et stratégiques pour les relations entre la France et l’Italie.  « La liaison Lyon-Turin reste une cause sacrée en Rhône-Alpes. Et nous nous mobilisons », a riposté Jean-Jack Queyranne, président socialiste de cette Région, dès la publication, le 5 novembre dernier, du référé de la Cour des comptes relatif à cette ligne ferroviaire. Un vrai pavé dans la mare. Car de fait, la haute institution financière, présidée par Didier Migaud, n’y est pas allée par quatre chemins dans ses critiques à l’égard de ce projet, vrai serpent de mer qui refait surface à intervalles réguliers avant de retomber dans l’oubli. Ce dernier rapport – qui n’a que valeur d’avis consultatif – n’a pas manqué de réveiller les polémiques. Il stigmatise des coûts prévisionnels globaux passés de « 12 milliards d’euros en 2002 à 26,1 milliards d’euros, selon les données de la direction du Trésor ». Des surcoûts liés notamment « au renforcement des règles de sécurité des tunnels et au changement de tracé de la partie commune ». Le rapport relève, par ailleurs, que les prévisions de trafic, établies dans les années 1990 et sur lesquelles étaient basées ce projet voulu déjà par François Mitterrand « ont été fortement remises en cause, depuis ». Si bien que « le risque de saturation des lignes existantes n’est aujourd’hui envisagée qu’en 2035 ». L’accord franco-italien, qui a acté en 2001 la construction de cette ligne, stipulait une mise en service en 2025 – au terme de treize ans de travaux – du tunnel dit de base, long de plus de 51 km. Conséquence, compte tenu d’une rentabilité socio-économique jugée faible selon plusieurs expertises, la Cour estime qu’il n’y a donc aucune urgence à engager le chantier. De surcroît, au moment où le niveau des dépenses publiques doit être maîtrisé, il est recommandé au Premier ministre, destinataire de cette communication, de ne pas abandonner l’alternative consistant à améliorer les accès existants. C’est d’ailleurs le vœu des écologistes français, italiens et suisses qui espèrent voir leur position commune défendue par le parti Vert européen.  Néanmoins, si l’opération devait être poursuivie, la Cour préconise que soient étudiées des « mesures éventuellement contraignantes » de report modal du fret transalpin, de la route vers le rail. Vrai pour tous les nouveaux investissements ferroviaires, cet impératif l’est, d’après elle, encore davantage pour cette liaison. Dans une réponse point par point, Jean-Marc Ayrault, reconnaît la nécessité de certifier les coûts de la manière la « plus rigoureuse comme le prévoit le mémorandum franco-italien de 2003 ». Il réaffirme que « l’action du gouvernement s’inscrit dans le cadre d’engagements internationaux qui ont été récemment renouveles et contribuent pleinement à la dynamique de notre relation bilatérale avec l’Italie ». De fait, fin janvier 2012, les ministres des Transports français et italiens ont formellement signé à Rome l’accord indispensable à la finalisation du projet.

 

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