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Nouvel étiquetage nutritionnel: comment et qui ?

Nouvel étiquetage nutritionnel: comment et qui ?

Un nouvel étiquetage pour indiquer la valeur nutritionnelle des produits mais un étiquetage d’une part facultatif et qui sera réalisé par les marques elles-mêmes. Le ministère de la santé vient en effet d’annoncer l’entrée en vigueur d’un nouvel étiquetage simplifié avec des notes allant de A (le produit est bon pour la santé) à E (le produit contient un excès d’ingrédients qui peuvent être néfastes pour la santé). La ministre de la santé s’explique dans le parisien sur le nouveau système d’étiquetage destiné à préciser la valeur nutritionnelle d’un produit. Reste à savoir comment les produits seront évalués et sur quels critères afin de ne pas réduire l’appréciation sur les seules teneurs en protéines, sucre, gras et sel. Bien d’autres nutriments sont à prendre en considération notamment les vitamines et les minéraux dont  certaines carences seraient à l’origine de maladies graves (impact nutritionnel qu’ignore l’INRA!). L’Étiquetage qui va de la lettre A à la lettre E en passant par B, C et D (du vert au rouge) A présentant la meilleure valeur nutritionnelle et E la plus mauvaise.   »L’étiquetage Nutri-score n’est pas obligatoire, seul celui de la Commission Européenne sur la teneur des différents nutriments l’est pour le moment, explique Benoît Vallet, le directeur général de la santé au ministère. Mais les marques qui désireront l’appliquer le feront elles-mêmes, il n’y a pas d’organismes chargés d’attribuer les notes des différents produits. En revanche, les inspecteurs de la DGCCRF effectueront des contrôles aléatoires fréquents pour vérifier la conformité. » C’est exactement le même principe que pour l’énergie label pour la consommation des produits d’électroménager. Le même principe également que pour le calcul de la pollution des véhicules automobiles dont l’affichage par les marques est plus que contesté. Pour faciliter le travail de ses marques, Le ministère de la Santé leur a fourni à cet effet un logiciel capable de calculer la valeur nutritionnelle de chaque recette. Il s’agit d’un algorithme mise au point au Royaume-Uni par le professeur Rayner d’Oxford qui travaille pour la Food Standards Agency. Cet algorithme fait la somme des ingrédients en excès et néfastes pour la santé et enlève ensuite au résultat obtenu les points de ceux bons pour l’organisme comme les fibres et les minéraux.

Nouvel an 2017, encore la fête des voitures brulées

2017, encore la fête des voitures brulées

 

C’est devenu une sorte de rituel, à telle enseigne qu’on n’en parle à peine dans les grands médias. Encore 650 véhicules ont été brûlés à l’occasion des festivités du nouvel an. Une curieuse manière de fêter la nouvelle année qui témoigne du désordre social mais aussi mental de certains individus. La preuve aussi du laxisme sociétal vis-à-vis d’actes complètement irresponsables. Le pire c’est que la plupart de ces voitures brûlées par des jeunes sont des véhicules appartenant aux populations défavorisées de leur propre quartier. La preuve aussi du laxisme des pouvoirs publics puisque le ministère de l’intérieur considère ces atteintes aux biens comme relevant presque de la normalité. « La nuit de la Saint-Sylvestre s’est déroulée sans incident majeur », constate le ministère, qui trace le bilan sécuritaire de cette soirée. « Quelques tensions ou troubles à l’ordre public » ont néanmoins été constatés, ciblant notamment les forces de l’ordre. Il ne s’agit certes pas d’une catastrophe économique la plupart des victimes étant  indemnisée par les assurances. Mais une indemnisation qui se fonde sur l’argus et qui ne permettra pas de remplacer des véhicules âgés mais encore en bon état. Un rite idiot une atteinte aux biens qui montre l’impuissance des pouvoirs publics à assurer la sécurité des biens voir des personnes. Pas étonnant dans ces conditions que des risques de terrorisme perdurent. Il s’agit d’un phénomène sociétal qui confirme que certains quartiers notamment constituent des zones de non-droit puisque ce sont dans ces zones que la plupart des véhicules ont été incendiée. Des zones qui constituent un terreau pour le radicalisme religieux qui fournit une  légitimité au désordre, à la haine et à la violence. Le prétexte religieux est instrumentalisé dans la mesure où les voyous auteurs de ces délits ignorent à peu près tout de la religion à laquelle il se réfère. Sans parler de ceux complètement athées qui profitent du laxisme général pour manifester leurs pulsions de destruction. Dans un communiqué publié ce dimanche, le ministère de l’Intérieur annonce que 454 personnes ont été interpellées en France dans la nuit de samedi à dimanche, en marge des festivités du Nouvel An. Parmi elles, 301 ont été placées en garde à vue. Plus de 100.000 membres des forces de sécurité étaient déployés dans tout le pays.  A Nice, deux CRS « ont été contusionnés par des jets de pierre », apprend-t-on. « A Oyonnax (…) un sapeur-pompier a été légèrement blessé alors qu’en compagnie de collègues et de policiers », alors qu’il intervenait sur un incendie, précise la Place Beauvau. Enfin, 650 véhicules ont été brûlés, contre 602 an 2016. « Sur les cinq dernières années, le nombre de véhicules brûlés a diminué de 20 % », précise cependant l’Intérieur.

Renault: Un nouvel accord de compétitivité début 2017

Renault: Un nouvel accord de compétitivité début 2017

L’objectif est de passer d’une production de  64 véhicules par personne et à 90 par salarié et par an à fin 2019. Ainsi d’améliorer notoirement la compétitivité et d’éviter de nouvelles délocalisations. Pour y parvenir, Renault a  promis d’investir 500 millions d’euros dans la modernisation des sites et 220 millions dans la formation. Grâce à leurs plans de compétitivité, Renault et PSA – et avant eux les grands équipementiers automobiles – ont enregistré des gains de productivité spectaculaires. Les deux constructeurs ont aussi réussi à maintenir leurs sites en France – à l’exception de PSA Aulnay – et ont retrouvé en quelques années des niveaux de marge équivalents à leurs concurrents étrangers: 6,8% pour PSA et 4,7% pour Renault au premier semestre pour leur coeur de métier automobile. Renault a toujours dit vouloir un accord majoritaire, plus engageant pour les salariés. La nouvelle loi réformant le code du travail l’imposera l’an prochain dès lors qu’une négociation aborde la question du temps de travail. Il faudra donc la signature d’au moins trois des quatre syndicats représentés: CFE-CGC, CGT, CFDT et FO. Le groupe ne compte pas accélérer sensiblement le rythme de ses recrutements – 3.600 prévus, contre 3.000 dans le plan précédent – et envisagea une forte baisse du recours à l’intérim, la flexibilité de l’organisation du travail pour répondre aux aléas de la demande a occupé une place centrale dans les discussions.

Italie : nouvel exemple d’un détournement de référendum

Italie : nouvel exemple d’un détournement de référendum

 

 

Après Cameron en Grand Bretagne,  c’est au tour de Matteo Renzi de faire l’expérience d’un détournement de référendum. Comme souvent en la circonstance les électeurs ont moins répondu à la question de la réforme constitutionnelle qu’à leur volonté d’exprimer leur colère vis-à-vis de la crise économique et de la responsabilité du système. Les eurosceptiques en ont hâtivement conclu que l’Italie était mûre pour quitter l’euro. Une interprétation un peu abusive. D’autant que dans cette éventualité une monnaie italienne indépendante entraînerait une dévaluation de  de 25 % d’après les experts avec l’inflation qui en découle donc une très forte atteinte au pouvoir d’achat des Italiens dont ils se plaignent déjà. Sans parler des effets désastreux immédiats sur la croissance et donc sur le chômage. La faute de Matteo Renzi c’est surtout d’avoir lié son sort au résultat de ce référendum. Une expérience dont se méfie particulièrement la plupart des responsables français qui se souviennent comment même De Gaulle a dû quitter le pouvoir. D’une certaine manière c’est une piqûre de rappel pour tous ceux qui imaginent que le référendum constitue la forme suprême de démocratie. On sait bien qu’il est rare que les électeurs répondent à la question posée pour ce type de consultation et qu’ils en profitent pour exprimer leur colère de toutes natures. Certains responsables français proposent cependant de recourir aux référendums pour trancher sur certaines questions. Ils  seraient bien inspirés de bien peser les conséquences d’une d’un possible détournement de ce genre de consultation ;  heureusement dans la plupart des cas, il s’agit de propos de campagne électorale qui ne seront pas suivies d’effet. Certes on objectera que la démocratie représentative n’est pas exempte de défauts démocratiques mais la consultation directe est bien souvent une illusion aux conséquences qui peuvent être dramatiques. C’est le cas pour l’Italie qui va sans doute retrouver une instabilité politique à laquelle elle est habituée au moment même où son économie est fragilisée  et son système bancaire menacé

Une taxe carbone française : nouvel impôt ou régulation énergétique ?

Une taxe carbone française : nouvel impôt ou régulation énergétique ?

 

 

L France va créer une nouvelle taxe carbone qui passerait ainsi d’environ  5 euros à 30 €. Une annonce qui réjouit nombre d’économistes et d’écolos. Des économistes qui souhaitent la marchandisation de la  pollution et faire du signal pris le dogme de la révolution énergétique ;  des écolos qui veulent renchérir le coût des énergies fossiles. Le problème évidemment c’est que le consommateur final paiera la note. La problématique est de savoir si cette taxe constitue un moyen efficace d’opérer une transition énergétique. Sans parler évidemment des questions de compétitivité puisque pour l’instant en attendant de convaincre l’Union économique, la taxe ne s’appliquera qu’en France. Cette taxe veut se distinguer de la composante carbone progressive instaurée par la loi de finances 2014 dans la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), qui vise les émissions diffuses de CO2 par le biais, essentiellement, de la consommation de carburants, par exemple pour le chauffage ou dans les transports. De sept euros par tonne de CO2 en 2014, cette « contribution climat énergie » a été portée à 14,5 euros en 2015 et 22 euros en 2016. La loi de transition énergétique prévoit de porter cette composante de la TICPE à 56 euros la tonne en 2020 et 100 en 2030, en passant par 30,5 en 2017, 39 en 2018, 47,5 en 2019. En réalité la nouvelle taxe carbone risque de ce cumuler (16 voir d’être fondu avec l’actuel et ICP. En clair,  ce sera un impôt supplémentaire  On peut se poser la question de la pertinence économique et environnementale de ce nouvel impôt. En effet il ne s’agit ni plus ni moins que de mettre une taxe supplémentaire sur la pollution. Est-ce que cette taxe sera ou non de nature à peser sur le choix du consommateur afin de réduire les émissions polluantes ?  Rien n’est sûr car  tout dépendra de l’offre alternative dont peut disposer le consommateur ; or en l’état actuel des technologiques le choix est relativement réduit. Pour le transport par exemple, dans les grandes villes, certains voyageurs peuvent faire le choix des transports collectifs mais pas les résidents  en banlieue ou a fortiori dans les zones rurales. L’offre est également très réduite entre les différentes techniques concernant le chauffage ou alors  il convient de procéder à des investissements qui ne sont accessibles qu’aux plus hauts revenus. La plus grosse critique qu’on peut émettre concernant la taxe carbone, c’est son utilisation. En fait il n’est nullement prévu que le produit de cette taxe carbone contribue à la réduction des émissions polluantes, on compte seulement sur son caractère incitatif ; le produit financier sera affecté pour réduire le déficit budgétaire. Autrement dit, il s’agira d’une fiscalité en plus. Contrairement à ce que pensent  certains écolos la taxe carbone n’est pas la martingale qui permet de résoudre la question des les émissions polluantes. D’abord cette taxe ne sera pas un niveau suffisamment dissuasif sauf à amputer brutalement le pouvoir des consommateurs ce qui socialement est difficilement envisageable ;  il serait sans doute plus efficace pour la problématique environnementale de combiner une certaine taxation de la pollution avec une un renforcement progressif des normes enfin la marchandisation des coûts de la pollution pose une question d’éthique.

Fermeture de Fessenheim : nouvel enfumage de Ségolène Royal

Fermeture de Fessenheim : nouvel enfumage de Ségolène Royal

 

L’inénarrable Ségolène n’en finit pas de se contredire sur le dossier de la centrale de Fessenheim. D’abord, comme Hollande, pour la fermeture avant 207, elle a ensuite affirmé que le délai était reporté en 2018 et maintenant met en demeure EDF de déposer le dossier de fermeture avant fin juin 2016. Ce qui de toute manière ne changera rien, la fermeture éventuelle ne pourra pas être effective avant 2018 ; Plus exactement avant avril 2020 suite à la demande d’EDF de repousser l’ouverture de la centrale de Flamanville qui doit remplacer Fessenheim. De toute manière comme la droite sera revenue au pouvoir, il y a de grandes chances que Fessenheim ne soit pas fermée ! pour respecter le plafond de capacité de production nucléaire fixé dans la loi sur la transition énergétique, EDF s’engage «à étudier l’unique hypothèse de la fermeture des deux réacteurs 900 MW (mégawatts) de Fessenheim» (Haut-Rhin), excluant d’examiner d’autres éventuelles fermetures. «Il conviendra que le dépôt effectif de cette demande ne dépasse pas l’échéance de la fin du mois de juin 2016», répond Ségolène Royal, confirmant ainsi sa volonté de voir le processus de fermeture engagé l’an prochain pour une fermeture «effective en 2018». La fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire française est un engagement du président de la République.

Délinquance: Un nouvel outil statistique….. pour faire baisser l’insécurité ?

Délinquance: Un nouvel outil statistique…..  pour faire baisser l’insécurité ?

 

Officiellement il s’agit de mettre fin à la course au chiffre des services de police. On reprochait jusqu’à leur des manipulations des statistiques de délinquance davantage révélatrice de l’activisme de la police que de l’évolution réelle de la délinquance. Toutefois comme on réduit le champ couvert par les nouvelles statistiques, on passe de 40 champs à neuf, il est clair que mécaniquement la délinquance apparaîtra en régression. Pas sûr que la déontologie de l’INSEE suffise à garantir la pertinence des nouvelles statistiques car tout dépendra aussi de la manière dont sont établies les données de base. Pour résumer la bataille politique d’interprétation de l’évolution de la délinquance est loin d’être terminé Le gouvernement lance mardi un nouveau service statistique de la délinquance dans un souci de « fiabilité » sur des chiffres qui ont opposé ces dernières années gouvernement et opposition.  Ce service se veut la « clé de voûte » de la réforme promise en 2012 par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, qui avait mis fin à la « politique du chiffre » de la précédente équipe de Nicolas Sarkozy. De premières données seront diffusées dès mardi matin sur le site Inter Stats spécialement créé et qui sera accessible à tous. Le nouveau Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSM) intègre les données enregistrées par la police et la gendarmerie mais « dans le champ labellisé de la statistique publique », ce qui n’était pas le cas jusqu’alors. Il a pour mission de « garantir la sincérité, la fiabilité et la rigueur de la production des données statistiques » de l’Intérieur et « un accès transparent à tous » comme « peuvent l’être par exemple les statistiques économiques », avait déclaré le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, au début du mois. Des experts et élus reprochaient à l’ancienne méthode de refléter plus l’activité des services -ce qui était sa vocation au départ- que le niveau de la délinquance. Ils dénonçaient également le « bidouillage » récurrent des chiffres sous la pression de la hiérarchie policière. Désormais, gendarmes et policiers n’ont plus à s’occuper des statistiques, qui se font automatiquement au moment de l’enregistrement des plaintes. Mais les nouveaux chiffres ne refléteront pas l’ensemble de la réalité de l’insécurité, car seuls neuf domaines ont été retenus contre une quarantaine auparavant. « Notre choix a été de ne diffuser que des chiffres fiables, représentatifs d’une tendance réelle », explique François Clanché, inspecteur général de l’Insee et chef du SSM. En conséquence, les saisies de drogue ne seront pas publiées, faute de pouvoir dire si elles montrent une plus grande activité de la police ou des délinquants. Les viols ne seront pas pris en compte non plus car « moins de 10% des victimes portent plainte », a ajouté François Clanché. Il en va de même des violences urbaines et du vandalisme.  Des criminologues ont estimé que même si le nouveau logiciel n’autorisait pas les mêmes marges d’erreur qu’auparavant, des policiers auraient toujours la possibilité de manipuler les chiffres, par exemple en classant un dépôt de plainte en main courante.

Migrants : nouvel accord entre la France et la Grande-Bretagne

Migrants : nouvel accord entre la France et la Grande-Bretagne

Jeudi, Bernard Cazeneuve le ministre de l’Intérieur et son homologue britannique Theresa May signeront un nouvel accord dans la ville française. Il portera notamment sur « la sécurité du site » d’Eurotunnel. Cet été, de très nombreux migrants ont été de s’introduire dans le tunnel sous la Manche, parfois 2.000 en une nuit. L’accord concerne aussi « la lutte contre les filières criminelles de passeurs » et « le dispositif humanitaire » destiné aux migrants. Ils rencontreront également les associations d’aide aux migrants. Il vient « renforcer » les précédents accords signés entre les deux pays. En septembre, le Royaume-Uni s’était engagé à verser 15 millions d’euros sur trois ans pour sécuriser le port de Calais. En août, face à l’afflux de migrants, les Britanniques avait promis 10 millions d’euros supplémentaires. Bernard Cazeneuve et Theresa May avaient même signé une déclaration commune dans le JDD.

 

SNCM :nouvel épisode du feuilleton

SNCM :nouvel épisode du feuilleton

 

Le tribunal de commerce de Marseille a une nouvelle fois décidé de ne rien décider ! on voudrait empêcher la reprise de la SNCM qu’on ne s’y prendrait pas autrement Ceci étant il faut cependant admettre que la plupart des offres ne sont pas crédibles et-ou destinées à empêcher uen solution de reprise. Le tribunal de commerce de Marseille a ordonné mercredi le lancement d’un nouvel appel d’offres, rejetant les trois candidatures fermes déjà déposées et les deux lettres d’intention qui lui ont été remises le week-end dernier. Il précise qu’une liquidation de la SNCM « paraît prématurée » au regard d’une « trésorerie positive de l’ordre de 30 millions d’euros », suffisante pour passer la saison estivale. Il souligne que les offres sont « dérisoires », entre 3,5 et 5 millions d’euros, « sans commune mesure avec la valeur des actifs de la société » estimée à plus de 200 millions d’euros. Le tribunal n’a pas non plus pris en compte les lettres d’intention d’un consortium d’entrepreneurs corses et du groupe STEF-TFE, spécialiste européen de la logistique du froid et propriétaire de la Compagnie Méridionale de navigation (CMN), partenaire historique de la SNCM. Les deux compagnies assurent ensemble la très controversée délégation de service public (DSP) pour les dessertes entre la Corse et le continent, qui représente 96 millions d’euros par an et doit prendre fin le 1er octobre 2016. Mais la SNCM, dont l’actionnaire majoritaire est Transdev, coentreprise entre la Caisse des dépôts et Veolia, est désormais en grand danger, et ses 1.500 emplois en CDI aussi. Transdev s’est étonné de la présentation de nouvelles offres juste avant l’audience de mercredi alors que, selon lui, toutes les conditions étaient réunies pour une décision. « Transdev ne peut que souhaiter que ces démarches de dernière minute aient été initiées dans un esprit de sérieux et de sincérité, et ne constituent pas des manœuvres dilatoires destinées à empêcher à tout prix la mise en œuvre d’une solution pérenne », dit le groupe dans un communiqué. L’entreprise s’inquiète d’une réaction négative de la Commission européenne face à ce nouveau report, avec le risque de rendre toute reprise impossible, ce qui « provoquerait une liquidation totale de la compagnie ». Olivier de Chazeaux, l’avocat de Christian Garin, a lui aussi estimé qu’ »au bout de la route, en début de d’automne, c’est la liquidation judiciaire qui menace l’entreprise». Aucun repreneur ne devrait en effet prendre le risque de voir la Commission lui réclamer le remboursement des 440 millions d’euros d’aides jugées illégales, sauf si le gouvernement français parvient à un compromis avec Bruxelles.

SNCM : nouvel espoir de reprise ?

SNCM : nouvel espoir de reprise ?

Le feuilleton continue mais sans doute à la clé des restructurations pour le futur repreneur. Un espoir car Bruxelles serait prêt  à annuler l’exigence remboursement des 400 millions d’aides publiques « indues » ( uen exigence qui rend tout projet de reprise illusoire).Autre conditionne : ne pas inclure dans le projet les subventions de la desserte Corse-Marseille. Bruxelles exige  uen solution définitive d’ici un mis ou deux. Cela fait plus de 5 mois maintenant que la SNCM – qui emploie 2000 personnes -est placée en redressement judiciaire. Or l’une des principales difficultés, c’est qu’elle doit rembourser à Bruxelles 440 millions d’euros d’aides publiques, jugées indûment perçues. Une somme colossale qui bloque tout projet de reprise. Mais aujourd’hui, la Commission européenne semble prête à lever cet obstacle. Dans un courrier adressé au gouvernement et aux administrateurs judiciaires, courrier que France Info s’est procuré, Bruxelles laisse entendre que certains candidats au rachat répondent à ses exigences. En cas de reprise, la Commission réclame, en effet, que la nouvelle entité restructurée soit radicalement différente de la SNCM actuelle. « Certaines des offres soumises à ce jour et que vous nous avez transmises le 21 avril (…) semblent être de nature à assurer une discontinuité économique pour autant qu’elles n’incluent pas la convention de DSP (la délégation de service public) dans le périmètre des actifs dont la reprise est proposée » indique la Commission européenne. Il faut aussi que le repreneur potentiel n’inclut pas dans son projet la manne financière de la délégation de service publique à savoir plusieurs dizaines de millions par an pour assurer la liaison entre Marseille et les ports corses. Dans ces conditions, Bruxelles demande au tribunal de commerce de Marseille de ne plus attendre et de trancher l’avenir de la SNCM dans les meilleurs délais. La Commission européenne qui exclut  une prolongation de six mois ne serait prête à accepter qu’un nouveau délai « d’un mois voire de deux mois » afin de « ne pas compromettre les efforts engagés aux fins d’une solution ».

François Hollande : encore un nouvel emprunt

François Hollande : encore un nouvel emprunt

Hollande a donc annoncé une « troisième levée de fonds » pour poursuivre les investissements dans le pays ( dans le cadre du grand emprunt). Au fait pourquoi un telle annonce, pourquoi un grand emprunt dont la troisième tranche annoncée par Hollande pourraiat atteindre de 30 à 30 milliards ? En fait la France emprunte déjà tous les jours. Bon an, mal an 70 milliards pour boucher les trous du budget et environ 100 milliers pour rembourser la dette ( autour de 2000 milliard et 100% du PIB). Certes il faut soutenir les investissements mais pourquoi encore un nouvel instrument qui n’est qu’une enveloppe vide pour s’endetter davantage.  En fait un trou pour boucher d’autres trous. De ce point de vue cette idée initiale  d’un emprunt supplémentaire de Juppé et de Rocard ( qu’on a connu plus en forme) n’est pas celle du siècle.  Il faut continuer de « favoriser l’investissement dans notre pays », a plaidé François Hollande. Aussi, le Président a annoncé jeudi « une troisième levée » de fonds pour le « grand emprunt, pour que nous puissions avoir cette capacité de poursuivre, au-delà de 2017, ce que nous avons déjà engagé depuis plusieurs années ». « Nous n’avons pas encore fixé l’enveloppe – faut-il que nous ayons déjà consommé toutes celles qui ont été d’ores et déjà dégagées – mais nous ferons avec M. Schweitzer (Louis Schweitzer, le Commissaire général à l’investissement, NDLR) l’évaluation », a-t-il précisé lors d’une visite d’entreprise en Isère. « Nous avons fait déjà deux levées de grands emprunts qui ont permis de créer le PIA, le programme d’investissements d’avenir », a également rappelé le chef de l’Etat. Louis Schweitzer avait plaidé le 9 mars pour lancer un troisième « Programme d’investissements d’avenir » (PIA), en vantant les résultats des deux précédents, dotés au total de 47 milliards d’euros. « A l’horizon de 2017, il n’y aura plus de ressources suffisantes donc nous lèverons une fois encore (…) de nouveaux fonds pour apporter aux entreprises françaises qui sont dans l’innovation, l’exportation et la transition énergétique, les moyens de pouvoir assurer leur développement et donc de créer de l’emploi », a poursuivi François Hollande. Le principe du PIA, financé notamment par un grand emprunt, avait été lancé en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, puis repris par la gauche en 2013. Son idée est de promouvoir « l’excellence » en France, que ce soit en finançant des projets de recherche ou en apportant du capital à des start-up. Une commission présidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard avait identifié six axes stratégiques majeurs : enseignement supérieur et formation, recherche, modernisation industrielle, développement durable, économie numérique, santé et biotechnologies.

 

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

Dans un éditorial au titre sans ambiguïté, «Un Tour de France: examen du nouvel homme malade de l’Europe», le journal allemand dresse un portrait inquiétant de notre pays. Alors que l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne avec des rythmes de croissance qui vont désormais de un à trois, le Spiegel évoque l’apparition d’un nouveau mot dans la langue française: la mannschaft (du nom de l’équipe d’Allemagne de football victorieuse du Mondial). «Ce terme définit tout ce qui est enviable de l’autre côté du Rhin, autrement dit tout ce qui fait le succès de l’Allemagne. Un succès qui découle de la collectivité et n’a rien à voir avec les égocentriques, les divas bling-bling ou encore les PDG, comme on les appelle en France, et qui étouffent l’Hexagone».  Le journaliste rappelle «que le taux de chômage est deux fois plus important en France qu’en Allemagne et que la croissance et les investissements ont chuté». Des contrastes également mis en lumière cette semaine par le FMI. Dans ses dernières prévisions, l’institution financière affirme que «au cœur (de la zone euro) nous avons revu à la hausse les prévisions pour l’Allemagne et à la baisse pour la France». Par ailleurs, les derniers chiffres du chômage publiés vendredi démontrent que le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en juin.  «La mannschaft apparait ainsi comme étant à l’opposé d’un terme à la mode en ce moment en France: le malaise», avance encore le journaliste. Ce dernier souligne qu’un sentiment de déprime a envahi le pays et il rappelle que selon un sondage, deux tiers des Français se disent pessimistes sur leur futur.  Le reporter a ainsi interrogé des Français en marge du Tour de France qui, il le rappelle, a été initialement pensé pour mettre la «France profonde» en lumière. De Lille à Arras en passant par Valmy et les nombreux villages traversés par les cyclistes, les témoignages recueillis sont accablants, constate le journaliste. A l’image de ce Français mécontent qui évoque «une économie malade, une éducation malade et un pays malade d’un passé excessivement magnifié et qui ne se reproduira plus». Le journaliste relève ainsi l’existence «de signes de la crise, du déclin, d’une dépression collective et d’autres démons qui hantent le plus important voisin de l’Allemagne».

 

Mory Ducros: les licenciements annulés et nouvelle mise en difficulté de l’entreprise ?

Mory Ducros: les licenciements annulés et nouvelle  mise en difficulté de l’entreprise ?

Le plan social de Mory est annulé ce qui laisse présager des indemnités plus importantes pour les licenciés. Ceci étant reste à savoir si ce surcoût u plan de licenciement ne va pas fragiliser le repreneur (Arcole) et derrière l’entreprise reprise. Le marché de ma messagerie est toujours auusi tendu (les prix trop bas et la demande trop faible). Sans parler de la concurrence officielle des grands opérateurs ou de la concurrence sauvage  (via le cabotage). Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, selon l’AFP qui cite les avocats des salariés et des administrateurs judiciaires, annulé, ce vendredi 11 juillet, le plan social du groupe de messagerie Mory Ducros, plan qui prévoit le licenciement d’environ 2.800 employés. L’annulation de l’homologation entraîne l’ouverture de procédures auprès du conseil des prudhommes permettant le versement de dommages et intérêts aux salariés licenciés. « Nous allons réclamer deux ans de salaire pour chaque salarié, la facture va être lourde », a affirmé à Reuters Jérôme Vérité, responsable CGT. Il s’agit de l’un des plans sociaux les plus importants depuis celui de Moulinex au début des années 2000. Cette décision du tribunal ne suspend pas la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).  Le 6 février dernier, le tribunal de commerce de Pontoise avait validé la reprise de Mory Ducros par Arcole Industries, après que le groupe a été placé en redressement judiciaire en novembre 2013. Cette offre prévoyait de reprendre 2.210 salariés sur les 5.000 que compte l’entreprise. Le gouvernement alors promis d’accompagner  les salariés qui ne pourront être repris par Arcole Industries. En 2012, l’entreprise avait perdu 80 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros.

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

<:article>Encore un résultat décevant du chômage qui confirme l’échec total de l’inversion du chômage promis par Hollande pour fin 2013. La courbe du chômage ne s’est encore pas inversée au premier mois de 2014, selon les chiffres publiés ce mercredi 26 janvier par le ministère du Travail. 8.900 nouveaux chômeurs sans aucune activité (catégorie A) se sont inscrits à Pôle emploi en janvier, ce qui porte leur nombre à 3.316.200 personnes. Toutes catégories confondues, il y a désormais 5.597.700 demandeurs d’emploi en France. Leur nombre a crû de 0,3% par rapport au mois précédent, et de 4,4% par rapport à la même période en 2013. Une hausse que le ministère du Travail impute principalement à l’augmentation du nombre de seniors sans emploi. Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans en catégories A, B et C ont été 1,1% de plus en janvier qu’en décembre, un effectif en progression de 11,4% sur un an.  En revanche, la catégorie des jeunes reste stable en janvier, sur une tendance à la baisse qui atteint 3,5% depuis avril pour les moins de 25 ans. Les chiffres de décembre avaient déjà sévèrement acté l’échec de François Hollande, qui avait fait de la baisse du chômage à la fin de l’année 2013 son engagement phare : non seulement le nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait augmenté (+10.200 demandeurs en métropole), mais il avait en plus atteint un record absolu (3,3 millions).  L’année dernière, 177.800 chômeurs sans activité supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi, parmi eux surtout des seniors.  En attendant que « la croissance prenne le relais mi-2014″, notamment grâce à ce pacte censé réveiller la confiance des entrepreneurs, Michel Sapin a déjà prévenu qu’il continuerait à utiliser sa « boîte à outils » : 340.000 emplois aidés classiques, 50.000 emplois d’avenir supplémentaires, 100.000 formations d’urgence pour les chômeurs et une « accélération » du contrat de génération, dont le dispositif vient d’être modifié.  Selon l’Insee, la croissance a aussi été un peu plus forte que prévu en 2013 (+0,3%). Mais « il faut aller plus loin pour (…) faire reculer le chômage », « si on veut créer plus d’emplois, il faut une croissance plus forte que 1% », reconnaît le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.  La prévision actuelle du gouvernement pour 2014 est de 0,9%, celles des organismes internationaux vont de 0,8% à 1,1%. Or, les économistes estiment généralement que 1,5% est nécessaire pour faire refluer le chômage.   »Il n’y aura pas de reprise flamboyante cette année, on pourrait donc avoir une stabilisation du chômage, mais pas de baisse. Cela n’empêchera pas qu’on puisse ponctuellement avoir des chiffres mensuels positifs », selon Marion Cochard, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).  Aucun organisme ne prédit d’embellie en 2014. La commission européenne, qui estime que le chômage devrait commencer à décroître légèrement cette année dans la zone euro, a ainsi indiqué mercredi qu’elle s’attendait pour la France à une stagnation à 11% en 2014 et 2015.  Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi.

 

Heuliez : un nouvel actionnaire

Heuliez :  un nouvel actionnaire

- Le constructeur de voitures électriques Mia Electric, ex-branche automobile du groupe Heuliez, a annoncé jeudi l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire qui s’est engagé à maintenir son site de Cerizay, dans les Deux-Sèvres, et les 210 emplois qui y sont attachés. Focus Asia GmbH, un consortium d’investisseurs internationaux, aura 88% de la société, la région Poitou-Charentes conservant sa part de 12%. « L’arrivée d’un nouvel actionnaire assure la pérennité de l’entreprise et permet à Mia Electric d’envisager une nouvelle période de son développement grâce à une impulsion donnée par son nouvel actionnaire principal notamment dans le développement technique (pile à combustible) », indique la direction de l’entreprise dans un communiqué. Michelle Boos, représentante de Focus Asia, prend la présidence et succède ainsi à Kirsten Roennau qui occupait ce poste depuis avril dernier. L’accord entériné par le Conseil de surveillance et l’assemblée générale et sur lequel le Comité d’entreprise a été consulté lundi dernier prévoit la cession des actions d’Impulsus clean Technologies GmbH et de Mia Electric GmbH, qui détenaient 88% du capital à eux deux, au nouvel actionnaire. Aucun des trois partenaires n’a souhaité communiquer sur le montant de la cession. Dans le communiqué, Michelle Boos indique que la nouvelle donne « permet à l’entreprise de poursuivre les défis du développement de la société sur le marché du véhicule électrique en France et surtout à l’international ». « Nous avons pour ambition d’accroître les ventes de Mia Electric grâce à une stratégie ambitieuse et adaptée aux industries nouvelles que nous dévoilerons dans les prochaines semaines », ajoute-t-elle. Mia Electric est née en 2010 de la reprise de l’activité véhicule électrique du groupe Heuliez par l’investisseur allemand Edwin Kohl. Depuis les ventes n’ont jamais atteint les objectifs. En 2012, Mia Electric se classait cinquième sur le marché de la voiture électrique en France avec seulement 337 véhicules vendus sur un total de 5.663. En 2013, la centrale d’achat public UGAP a annoncé l’achat de 500 véhicules sur trois ans.

 

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