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Allemagne : 200 000 nouveaux emplois dans les PME en 2016

Allemagne : 200 000 nouveaux emplois dans les PME en 2016

 

Contrairement à la France, l’Allemagne possède  un très solide tissu de PME souvent orientées vers l’exportation et qui fournissent essentiel de l’emploi.   »Nous attendons 200.000 créations d’emplois l’année prochaine » dans le « Mittelstand », du nom de ce tissu de PME souvent industrielles, familiales et très orientées à l’export, a affirmé mardi en conférence de presse Mario Ohoven, président de la fédération nationale des entreprises de taille moyenne (BVMW). La BVMW compte 270.000 entreprises membres. Ainsi, 39% des petites et moyennes entreprises ayant répondu à un sondage du BVMW envisagent d’embaucher de nouveaux salariés en 2016, contre seulement 8% qui prévoient de licencier, tandis que les 53% restants n’entrevoient pas d’évolution de leurs effectifs.  « Malgré une conjoncture économique mondiale peu favorable, les chefs d’entreprise allemands abordent majoritairement l’année à venir avec optimisme », s’est réjoui M. Ohoven. Quelque 99% des entreprises allemandes font partie du « Mittelstand », et il fournit plus de deux tiers des emplois dans le pays. Mais selon le même sondage, 87% des entreprises indiquent éprouver des difficultés à trouver la main d’oeuvre adaptée à leurs besoins.

EDF : 30 à 40 nouveaux réacteurs nucléaires

 

EDF : 30 à 40 nouveaux réacteurs nucléaires

 

 

C’est le résultat du pseudo transition énergétique de Ségolène, EDF envisage de construire 30 à 40 réacteurs EPR pour remplacer à terme tous les réacteurs actuels (dont la durée de vue sera cependant prolongée, ce qui se passera encore à Fessenheim par parenthèse). Le PDG d’EDF a déclaré vendredi, que l’entreprise projetait un renouvellement du parc nucléaire français, qui devrait se traduire par le déploiement à terme de « plusieurs dizaines » de réacteurs EPR NM. « A partir de 2028, 2030, ce n’est pas une science exacte, nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle. (…) Et puis en 2050, 2055, on n’aura plus de (réacteurs de) la génération actuelle. On aura les EPR NM: on en aura 30, 35 ou 40. On aura plusieurs dizaines qui seront le produit de remplacement du parc actuel », a précisé Jean-Bernard Lévy lors d’une rencontre avec des journalistes. EDF travaille actuellement avec le français Areva, dont il prévoit le rachat de l’activité réacteurs (Areva NP), sur un nouveau modèle d’EPR de même capacité (1.650 mégawatts), mais censé être plus compétitif, plus rapide et moins coûteux que son grand frère, dont la construction accumule les déboires à Flamanville (Manche) et en Finlande. « Notre objectif est que cet EPR nouveau modèle, les grandes options de sûreté, les grands choix d’architecture, soient faits dans les années qui viennent pour que nous puissions à peu près à l’horizon 2020 (…) avoir un design détaillé, figé, accepté par l’autorité de sûreté française et pour que nous puissions, si tel est notre souhait, commander un premier EPR NM », a expliqué Jean-Bernard Lévy. « Est-ce qu’EDF a les moyens aujourd’hui de reconstruire pour 60 gigawatts de nucléaire sur son bilan actuel? Je pense que non. Je pense que la question se posera le moment venu de faire entrer des partenaires », a dit le PDG. Avant de commencer à renouveler son parc nucléaire, EDF prévoit d’investir environ 50 milliards d’euros pour prolonger jusqu’à 60 ans la durée de vie de la plupart de ses 58 réacteurs actuels, répartis dans 19 centrales. La loi sur la transition énergétique stipule que la capacité du parc nucléaire français est désormais plafonnée à 63,2 gigawatts.

FN : nouveaux ennuis après l’exclusion de Jean-Marie Le Pen ?

FN : nouveaux ennuis après l’exclusion de Jean-Marie Le Pen ?

 

C’es Marion Maréchal-Le Pen,  candidate FN aux élections régionales en région Paca, qui le craint. Elle a par ailleurs affirmé qu’elle était « contre l’exclusion » de (son) mon grand-père ». Pour elle, « c’est s’ouvrir la porte à de nouveaux ennuis. » On peut comprendre la position de Marion Maréchal Le Pen qui sur le fond est très proche de son grand-père. Par ailleurs ce conflit pourrait effectivement entraîner des conséquences pour le Front National. Il est clair que Jean-Marie Le Pen ne peut compter sur des troupes très importantes pour le soutenir pour autant il dispose d’un pouvoir de nuisance incontestable. Piqué dans son amour-propre et opposé à la banalisation du FN, Jean-Marie Le Pen fera tout pour saboter la candidature de Marine aux présidentielles. Le principal problème pour le Front National c’est que ce conflit va s’éterniser pendant des semaines, des mois, voire des années. Incontestablement il va porter atteinte à l’image du politiquement correct que veut donner Marine Le Pen. En fait d’une certaine manière le Front National se banalise avec cette méthode de coups tordus internes et de pseudo démocratie. De toute manière il est vraisemblable que Jean-Marie Le Pen ira maintenant jusqu’au bout de son opposition. Il pourra encore ridiculiser sur le plan juridique l’impréparation totale de Marine Le Pen pour cette exclusion. Surtout il pourra peut-être disposer d’une influence suffisante pour nuire à Marine Le Pen lors des élections de 2017 Marine Le Pen est en effet aujourd’hui créditée d’environ 28 % des voix au premier tour, une candidature d’opposition suscitée par Jean-Marie Le Pen pourrait recueillir autour de 3 %. De quoi l’empêcher de gagner la présidentielle voir même d’être qualifiée pour le second tour. C’est à La Provence que Marion Maréchal-Le Pen a confié ses états d’âme après l’exclusion mercredi de Jean-Marie Le Pen du Front national. « J’étais contre l’exclusion de mon grand-père. J’en ai parlé longuement avec Marine. C’est s’ouvrir la porte à de nouveaux ennuis. Un congrès physique après les régionales me semble plus légitime. J’aurais préféré un temps mort. » Et parmi les « nouveaux ennuis » qui l’inquiètent, il y a sans doute l’éventualité que Jean-Marie Le Pen décide, finalement, de se présenter contre elle dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une perspective qu’elle aimerait bien éviter : « Il a voulu faire un coup de poker, mais il n’ira pas. Il n’est pas compris par les sympathisants. Je ne crois pas qu’il ait envie d’y aller ».

FN-appel au :boycott des nouveaux statuts ( Jean Marie Le Pen)

FN-appel au  :boycott des nouveaux  statuts ( Jean Marie Le Pen)

Jean-Marie Le Pen, qui dénonce une éviction politique dictée selon lui par l’entourage de sa fille Marine Le Pen, présidente du parti, a appelé lundi les adhérents à ne pas prendre part au scrutin. « Aux adhérents du Front, je demande instamment de NE PAS PARTICIPER AU VOTE de réforme des statuts », écrit-il sur son compte Twitter. « D’abord il n’est pas secret, et surtout c’est un piège destiné à changer l’orientation politique du Front National. » Depuis sa mise à l’écart, Jean-Marie Le Pen a crié à la trahison, a dit renier sa fille puis s’est attaqué à Florian Philippot, l’un des vice-présidents du FN, qu’il accuse de manipuler Marine Le Pen. Le projet de statuts adressé pour vote aux quelque 40.000 adhérents du FN est accompagné d’une lettre de Marine Le Pen qui condamne une nouvelle fois les propos de son père. « Chacun d’entre nous a été, depuis quelques semaines, le témoin navré de ce que des initiatives et des propos préjudiciables d’un président d’honneur peuvent très gravement nuire au fonctionnement de notre mouvement politique », écrit-elle. Mais elle souligne aussi que les nouveaux statuts doivent « moderniser » le parti en vue des élections régionales de décembre et surtout de la présidentielle de 2017, comme pour montrer que le seul changement majeur n’est pas la suppression de l’article 11 bis qui instituait la présidence d’honneur pour son père. Le projet stipule en outre que l’adhésion au FN « n’est compatible avec aucune autre appartenance à un autre parti ou groupement politique de droit ou de fait » sans l’aval du conseil d’administration. Cette définition large exclurait de facto un retour de Jean-Marie Le Pen dès lors que celui-ci créerait un mouvement, comme il l’a suggéré, mais contraindrait aussi ses derniers fidèles, comme Bruno Gollnisch, à choisir entre le FN et son dirigeant historique.

Etats-Unis : nouveaux taux… ..pas trop tôt !

Etats-Unis : nouveaux taux… ..pas trop tôt !

 

Comme il fallait s’y attendre les marchés après s’être naïvement satisfaits des propos de la présidente de la FED à propos de la remontée des taux s’interrogent désormais. Ils avaient été  rassurés, ils ne le sosnt plus et se demandent  si la remontée n’aura pas lieu dans les mois qui viennent ( vers septembre). En fait la président de la FED n’en sait strictement rien c’est pourquoi ses propos étaient aussi ambigus car la situation internationale se caractérise par une  grande fragilité économique ( avec notamment de forts mouvements de yo-yo). Une  remontée des taux, une  réévaluation du dollar seraient dangereuses pour l’économie américaine. Il est plus vraisemblable que cette remontée des taux n’aura pas lieu en 2015.. Le présidente de la Fed Janet Yellen a dit vendredi qu’il y aurait sans doute un relèvement des taux d’intérêt cette année, la banque centrale amorçant ainsi un cycle de durcissement monétaire par étapes avec une première hausse des taux dépendant du panorama économique révélé par les statistiques.  La plupart des économistes voient une remontée des taux en septembre, et ce n’est pas le discours de Yellen qui risque de les détromper, mais les traders des marchés de futures s’en tiennent eux à décembre au vu d’indicateurs économiques mitigés ces derniers temps. « A mon avis, le message est celui-ci: ‘Si les choses restent en l’état encore quelques mois, les taux seront remontés’; c’est sans doute la manière correcte de voir les choses », observe Stephen Massocca (Wedbush Equity Management).problème c’est que les choses risuent de ne pas rester en l’état au plan international !

« Les nouveaux programmes reflètent la crise »( Pierre Nora )

« Les nouveaux programmes reflètent la crise »( Pierre Nora )

Dans uen interview au JDD,Pierre Nora fait part de ses inquiétudes sur les nouveaux programmes d’histoire.

Les nouveaux programmes d’histoire soulèvent des polémiques. Y a-t-il des raisons de s’inquiéter?
Ces programmes portent à l’évidence la marque de l’époque: une forme de culpabilité nationale qui fait la part belle à l’Islam, aux traites négrières, à l’esclavage et qui tend à réinterpréter l’ensemble du développement de l’Occident et de la France à travers le prisme du colonialisme et de ses crimes. Faire de l’humanisme et des Lumières un thème facultatif, alors qu’il est central, est à cet égard très significatif. Du coup, les critiques les plus violentes viennent des tenants de ce que l’on appelle le « roman national ». Et pourtant le récit historique, presque mythologique, destiné à former naguère des citoyens et des soldats ne tient plus.

 La ministre taxe les détracteurs de « pseudo-intellectuels »…
Je lui laisse la responsabilité de pareilles expressions…

Certains estiment que les nouveaux programmes privilégient l’étude de l’Islam –obligatoire en cinquième– au détriment de la chrétienté…
Ces reproches sont abusifs. Les élèves apprennent chronologiquement le judaïsme et le christianisme en sixième, en étudiant l’Antiquité. Et ils enchaînent avec l’Islam et le début du Moyen Âge en cinquième. La place des différentes religions ne change pas par rapport à 2008. Ce que je reproche aux nouveaux programmes est bien plus grave…

Que reprochez-vous à ces programmes?
L’ensemble manque de cohérence. Il aurait fallu une déclaration d’orientation intellectuelle et politique nette et claire. Les programmes ont une bonne inspiration : le retour à la chronologie, mais à l’intérieur d’une mosaïque de thèmes, qui ne forment pas une unité dynamique. Je ne jette pas la pierre au Conseil supérieur des programmes. Cette absence d’orientation reflète la crise identitaire que traverse la France, une des plus graves de son histoire. C’est l’expression d’une France fatiguée d’être elle-même, d’un pays qui ne sait pas trop où il va et ne sait donc pas dire d’où il vient.

 

Services de renseignement : nouveaux outils

Services de renseignement : nouveaux outils

la nouvelle loi sur le renseignement  vise à muscler les moyens de la police administrative en donnant un cadre juridique à des pratiques qui existent déjà officieusement afin que les agents du renseignement ne soient plus contraints de flirter avec la légalité.  Pointés du doigt pour ne pas avoir su prévenir le passage à l’acte de Mohamed Merah, des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, les services de renseignement ont à chaque fois évoqué un cadre législatif trop contraignant, les empêchant, par exemple, de placer sur écoute les portables de leurs compagnes, utilisés pour planifier les attaques terroristes. Avec ce texte, les services pourront désormais installer des micros dans des appartements, sonoriser des véhicules et placer des mouchards dans des ordinateurs en dehors de toute enquête judiciaire. En préparation depuis près d’un an, le projet de loi donne de nouveaux moyens d’investigation aux services de renseignements. En plus des traditionnelles écoutes de communications téléphoniques et des demandes d’accès aux données de connexions (les factures détaillées) auprès des opérateurs, ils pourront effectuer des interceptions de sécurité sur les contenus électroniques des mails lorsqu’ils sont en lien direct avec une enquête.  »Pour les seuls besoins de la prévention du terrorisme », les services pourront également intercepter les données de messageries instantanées comme Skype, Twitter ou Facebook. Les agents de l’ombre pourront aussi installer pendant deux mois des logiciels espions enregistreurs de frappe sur les ordinateurs des personnes soupçonnées. Le « recours à des appareils enregistrant les paroles et les images de personnes », soit la pose de micros et de caméras, sera aussi autorisée. Les services pourront aussi poser des balises pour géolocaliser un véhicule ou un objet en temps réel et recourir à des dispositifs mobiles de proximité comme les IMSI-catchers, des appareils qui permettent d’intercepter les communications dans un périmètre donné, qu’il s’agisse de celles du suspect ou de son entourage. Le projet de loi vise également à responsabiliser davantage les opérateurs du net sur lesquels pèseront de nouvelles obligations. Alors que la loi pour la confiance dans l’économie numérique oblige déjà les fournisseurs d’accès, les moteurs de recherche ou les hébergeurs à conserver pendant un an les données de connexions de leurs utilisateurs, le texte souhaite allonger cette durée à cinq ans. La Cour de justice de l’Union européenne avait pourtant invalidé au mois d’avril une directive européenne en ce sens établissant une durée maximale de deux ans, note LibérationLes acteurs du numérique seront aussi sommés de signaler eux-mêmes toute dérive, en détectant « par un traitement automatique, une succession suspecte de données de connexions sur des pages surveillées », écrit Le Figaro. L’idée est ici d’avertir les services de renseignement lorsqu’un internaute effectue par exemple des recherches ciblées sur des lieux fréquentés par la communauté juive, à l’instar du preneur d’otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, précise Le Monde. Anticipant des critiques sur le caractère liberticide de ces nouveaux moyens, Matignon a précisé mardi que le dispositif sera strictement encadré. Pour garantir le respect des libertés publiques, le texte prévoit la création d’une commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) en remplacement de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Composée de neuf personnes, dont quatre magistrats, autant de parlementaires et un expert, cette nouvelle autorité administrative indépendante devra vérifier si les moyens mis en œuvre sont proportionnels à la menace. Ils ne pourront être engagés qu’avec son aval. « En cas d’urgence liée à une menace imminente ou à un risque très élevé de ne pouvoir effectuer l’opération ultérieurement, le dispositif peut être mis en œuvre immédiatement », à la seule condition que le CNCTR et le Premier ministre en soient informés « sans délai », ce dernier pouvant ordonner « sa cessation immédiate ». En cas de contestation, si un citoyen s’estime surveillé par exemple, il sera possible de saisir le Conseil d’État qui vérifiera alors si la loi n’a pas été violée. Le CNCTR pourra également exercer ce droit de recours s’il constate une irrégularité.

Pas d’impôts nouveaux en 2015 : c’est faux

Pas d’impôts nouveaux en 2015 : c’est faux

 

Il faut bien analyser  la dialectique énarchique de Hollande pour comprendre qu’il y aura bien des impôts nouveaux qui seront décidés pour 2015. La formule de Hollande est : « pas dimpôts nouveaux sauf ceux décidés ». Une formule très vague. En effet s’agit –il des impôts de l’Etat ou de l’ensemble des prélèvements obligatoires ? En fait,  fiscalité va augmenter notamment localement  (du fait à la fois de la réduction des dotations de l’Etat et de la situation catastrophique de ces collectivités). Nombre de taxes nationales vont aussi croitre mais juridiquement ce ne sont pas des impôts. Sans parler de l’augmentation du gaz, de électricité, de l’énergie en général qui ne sont ni des taxes, ni des impôts mais des prélèvements «  volontaires ». Bruno Le Roux a pourtant assuré que la majorité ne voterait aucune hausse d’impôts, mais l’association de défense des contribuables reste sceptique, pointant des augmentations déjà prévues.  « Nous ne voterons aucune nouvelle hausse d’impôt. » C’est le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux qui l’affirme dans une interview accordée au Journal du Dimanche, deux jours après François Hollande a déclaré vendredi dernier qu’il n’y aurait « pas d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit » l’année prochaine.  Mais l’association Contribuables associés ne croit pas à cette annonce. Les 350.000 membres de ce collectif estiment qu’elle est impossible à tenir. Selon leurs calculs, les Français payeront davantage à l’Etat l’an prochain, notamment à cause d’une probable augmentation des impôts locaux et de taxes déjà votées, comme le rappelle Eudes Baufreton, délégué général de l’association. Les dotations de l’Etat auprès des collectivités territoriales vont être réduites de 3,7 milliards d’euros l’année prochaine, une baisse qui pourrait être compensée via l’imposition locale. Le budget 2015 prévoit par ailleurs de supprimer la première tranche du barème de l’imposition, celle qui frappe à 5,5% les revenus annuels compris entre 6 011 et 11 991 euros par part. Cette mesure devrait bénéficier à plus de 6 millions de foyers fiscaux. Mais certaines taxes vont augmenter, comme la redevance, qui passera de 133 à 136 euros. Cependant, la promesse du chef de l’Etat concerne les futurs votes sur la question, pas ce qui est déjà prévu. Des augmentations d’impôts auront bien lieu en 2015, mais le gouvernement s’est engagé à ne pas en créer d’autres

 

Autoroutes : nouveaux tarifs

Autoroutes : nouveaux tarifs

Après des rapports accablants sur le taux éhonté de rentabilité des autoroutes ( jusqu’à 20%), le gouvernement a été contraint de revoir la formule de calcul du prix des autoroutes.  . Emmanuel Macron a exprimé sa volonté d’aller plus loin que le nouveau plan autoroutier négocié avec les sociétés du secteur, qui repose sur de nouveaux travaux en échange de l’extension de certaines concessions, en faisant évoluer les formules de révision des prix des péages. « L’Autorité de la concurrence a fait des propositions et les commissions du développement durable aussi bien au Sénat qu’à l’Assemblée y travaillent et nous pourrons enrichir le projet de loi pour l’activité et la croissance de ces propositions », a-t-il dit. Le texte du projet de loi doit être présenté le mois prochain en conseil des ministres. Dans une interview au journal Les Echos de vendredi, le directeur général délégué de Vinci et président en exercice de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA), Pierre Coppey, conteste à nouveau la notion de « rente », estimant que sur la durée totale des concessions, qui s’achèvent entre 2028 et 2035, le taux de retour sur investissement est plutôt de 7 à 8%, loin des 20 à 24% montrés du doigt par l’Autorité de la concurrence. Se référant au fait que la formule de calcul des péages – 70% de l’inflation plus la répercussion des travaux et des nouvelles taxes – est fixée par contrat, il ajoutée « Pour financer notre dette, nous modélisons les recettes et les flux financiers actualisés sur l’ensemble de la durée de la concession. Nos hypothèses de calcul prennent en compte l’inflation. Si l’on souhaitait modérer le prix des péages, ce serait possible en allongeant la durée des concessions. » Les sociétés d’autoroutes françaises sont contrôlées par Vinci (ASF, Escota et Cofiroute), Eiffage (APRR et Area) et l’espagnol Abertis (Sanef, SAPN).

Les nouveaux droits rechargeables dans l’allocation chômage

Les nouveaux droits rechargeables dans l’allocation chômage

Avant aujourd’hui ( 1eroctobre), , la règle était la suivante: lorsqu’un demandeur d’emploi retravaillait plus de quatre mois et était à nouveau au chômage, ses droits (durée d’indemnisation et montant de celle-ci) étaient calculés sur une seule des période de travail, la plus favorable. L’autre était automatique perdue. En clair, le nouvel emploi pouvait ne servir à rien dans ce calcul. Et si la reprise du travail durait moins de quatre mois, l’indemnisation reprenait ensuite selon les modalités initiales. Ce nouvel emploi n’ouvrait donc aucun nouveau droit. « Avec les droits rechargeables, aucune période d’activité n’est effacée. A la fin des premiers droits, ceux acquis durant les différentes périodes d’activité exercées en cours d’indemnisation permettent de prolonger sa période d’indemnisation », explique l’Unedic. « Le demandeur d’emploi n’a plus à se poser la question ‘que va devenir mon allocation si je retravaille’. Désormais, plus il travaille, plus il a de droits. La nouvelle convention qui entre en vigueur aujourd’hui prévoit aussi une simplification du dispositif « activité réduite » qui permet aux demandeurs d’emploi de cumuler petit boulot (souvent à temps partiel) et allocation chômage. Alors qu’il était avant limité dans le temps, le mécanisme est désormais plus lisible. La seule condition est désormais que le revenu global (salaire+indemnité) ne dépasse par le salaire antérieur à la perte d’emploi.

 

Exemple :

  • Quand il ouvre ses droits après une première perte d’emploi, M. Dupont bénéficie d’une allocation chômage pour une durée de 12 mois.
  • Au bout de quatre mois, il reprend une activité salariée (à un salaire au moins équivalent à celui de son ancien poste) pendant 2 mois. Il signe un CDD à temps plein, durant lequel son allocation chômage est suspendue.
  • A la fin de son CDD, l’allocation restante recommencera à être versée pour les 8 mois d’indemnisation restants.
  • Trois mois plus tard, M. Dupont retrouve un emploi salarié dans le cadre d’un CDD de trois mois à temps plein, payé au moins autant que son salaire initial. Pendant ce trimestre, son allocation est à nouveau suspendue.
  • A la fin de ce deuxième CDD, l’allocation recommencera à être versée pour les 5 mois d’indemnisation restants.
  • C’est seulement une fois l’ensemble des droits initiaux utilisés, que les nouveaux droits acquis par les deux activités salariées (2 mois + 3 mois) effectuées pendant cette période seront ouverts, sur la base de 1 jour travaillé = 1 jour indemnisé, soit de nouveaux droits à l’allocation chômage d’une durée de 5 mois.

 

« Lucidité et combativité », nouveaux éléments de langage de Hollande et Valls

« Lucidité et combativité », nouveaux éléments de langage de Hollande et Valls

 

Impuissants devant la situation dramatique du pays, Hollande et Valls  s’en remettent une nouvelle fois à la communication avec de « nouveaux éléments de langage » : « lucidité et combativité ». Lucidité sans doute parce qu’on ne peut pas faire autre chose que de constater que la France est en panne et qu’il illusoire d’annoncer des prévisions optimistes l’inversion du chômage ou la sortie de crie. Combattivité, parce qu’il fait montre qu’on est prêt à entreprendre quelque chose même si on ne sait pas quoi. François Hollande et Manuel Valls ont tenu une réunion de travail vendredi pour préparer la rentrée avec « lucidité » et « combativité » au lendemain de la publication des mauvais chiffres de la croissance, nulle pour le deuxième trimestre. Le président et le Premier ministre ont fait le point dans la résidence présidentielle varoise du fort de Brégançon, en marge des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement de Provence.  Manuel Valls a assuré qu’il entendait garder le cap et renforcer les réformes malgré les critiques d’une partie de la gauche et de l’opposition sur la politique économique suivie par l’exécutif. « Le cap doit rester le même, il ne s’agit pas de zigzaguer, il s’agit d’avoir du sang-froid, de tenir bon, et de mettre en œuvre une politique qui doit créer de la richesse et donc, de l’emploi », a-t-il dit sur France 2. « Nous n’allons pas faire des annonces, nous allons au contraire renforcer les réformes qui sont plus que jamais nécessaires pour que le pays soit plus fort demain », a-t-il ajouté. « Les chiffres annoncés hier ont confirmé les estimations de ces dernières semaines », a commenté pour sa part un membre de l’entourage présidentiel.   »Le président et le Premier ministre ont considéré qu’il fallait les regarder avec lucidité et affronter la situation avec combativité », a-t-il ajouté.  Le gouvernement a implicitement abandonné jeudi l’objectif de ramener les déficits publics à 3% du PIB en 2015 en raison d’une croissance nulle aux premier et deuxième trimestres, alors que le chômage de cesse de grimper et que les mises en construction sont en chute libre.

 

Nouveaux pays émergents qui pourraient dépasser les BRICS

Nouveaux  pays émergents qui pourraient dépasser les BRICS

Une dizaine de pays émergents pourraient prendre le relais des BRICS, au moins partiellement. Et parmi ces dix, l’assureur-crédit Coface en identifie, cinq dotés d’un fort potentiel, dans un rapport paru ce mardi 25 mars. Et comme il se doit, ils sont dotés d’un acronyme: « PPICS », pour Pérou, Philippines, Indonésie, Colombie et Sri Lanka. Pour procéder à la sélection, l’assureur crédit a procédé en trois grandes étapes. La première : il faut avoir affiché une croissance supérieure en 2010-2011 à celle de 1999-2008, et avoir tenu le choc durant la récession mondiale de 2009. Ensuite, la croissance potentielle doit dépasser les 4%, avec une part des exportations de matières premières dans le PIB qui ne dépasse pas les 40%, ce qui montre une économie capable de se diversifier.  Deuxième étape: la preuve d’un taux d’épargne qui dépasse les 10%. Ce qui signifie que pour financer les investissements, le pays ne dépend pas excessivement des importations de capitaux. Il faut aussi disposer de banques qui gèrent le crédit. Ce qui exclut, par exemple, le Vietnam, dont le système financier serait, selon Coface, « hors contrôle ».  Troisième critère de la sélection: l’environnement des affaires doit être à peu près convenable. La qualité des paiements et des remboursements doit s’avérer correcte et l’accès à l’information des entreprises, possible. Le Kenya, par exemple, qui a franchi les seuils précédents, n’y parvient pas cette fois. Donc, passé au travers des tamis, c’est une Colombie, ne se résumant plus aux paramilitaires et à la cocaïne, qui arrive en tête des « PPICS ». L’Indonésie, le Pérou, les Philippines et le Sri Lanka suivent de près.

 

Affaire Buisson : nouveaux enregistrements

Affaire Buisson : nouveaux enregistrements

 

« Le Canard enchaîné » publie, dans son édition du mercredi 12 mars, de nouveaux extraits des enregistrements effectués par l’homme de l’ombre et conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. L’hebdomadaire satirique affirme d’ailleurs que Patrick Buisson avait compilé ses enregistrements sur « 60 DVD », « réunis dans un petite mallette longtemps conservé dans son appartement parisien ». « La durée totale des enregistrements dépasse 280 heures », assure « Le Canard enchaîné ». Cette semaine, l’hebdomadaire publie des extraits de la journée du 26 février 2011. La semaine dernière, « Le Canard enchaîné » s’était concentré sur la journée du 27 février, date du remaniement ministériel qui avait vu le départ de Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux. On retrouve des mêmes personnage clés : Claude Guéant, encore secrétaire général de l’Elysée, Henri Guaino, conseiller spécial, Franck Louvrier, porte-parole, Pierre Giacometti, le sondeur, et, évidemment, Patrick Buisson. Dans ces nouveaux extraits, selon « Le Canard enchaîné », Nicolas Sarkozy précise pourquoi il a décidé de renvoyer  deux de ses ministres.

Sur le remaniement :

NICOLAS SARKOZY :  »Il faut jouer le professionnalisme sérieux. Lorsqu’il n’y a pas de résultats, je vire. Lorsqu’il y a un problème, je vire. Par ailleurs, il y a une situation historique. C’est l’occasion qui fait le larron. Ce n’est pas parce que Moubarak et Ben Ali sont destitués que je me sépare de MAM [Michèle Alliot-Marie; NDLR] et [Brice] Hortefeux. »

A propos de Brice Hortefeux :

NICOLAS SARKOZY affirme « se couper un bras avec Brice. Il était un bon collaborateur. Il s’est mis en tête, il y a quelques années, d’être sur le devant de la scène. Il n’a pas le physique. Il est notable de province. »

CARLA BRUNI-SARKOZY : « Ce n’est pas de sa faute ».

NICOLAS SARKOZY : « Il est loyal, c’est parfait. Mais il n’incarne pas la fonction. »

Sur les ennuis judiciaires de Brice Hortefeux :

NICOLAS SARKOZY : « Putain, il n’avait pas à déconner en disant qu’il y en trop [des Arabes, NDLR] ! Moi j’ai été ministre de l’Intérieur pendant quatre ans. Quand je disais ‘racaille’, ça avait un sens. On pouvait être d’accord ou pas, mais y avait un sens. Ou quand je dis ‘nettoyer au karcher’. »

Sur Claude Guéant, devenu ministre de l’Intérieur :

Un des participants suggère qu’un ministre délégué à l’Intégration soit rattaché à Claude Guéant.

NICOLAS SARKOZY : « C’est la grosse ficelle de com’. Je mets un gros salaud [à l'Intérieur] et un gros bonnasse [à l'Intégration, ]. Non, mais, attend… Comme ça, j’ai mon gros méchant, qui est méchant avant d’avoir commencé, et j’ai mon gros sympas, qui n’aura qu’une seule idée, c’est taper le gros méchant… »

A propos du départ de Michèle Alliot-Marie :

NICOLAS SARKOZY : « La remplacer par [Alain] Juppé, ça fait professionnel. Je ne dis pas que c’est extraordinaire. Mais c’est un type solide, carré, courageux pour un certain nombre de choses. »

PATRICK BUISSON : « Tu lui donnes un poids politique considérable. Es-tu certain que ce poids sera totalement investi sur sa fonction de ministre des Affaires étrangères et qu’il n’aura pas la tentation de déborder ce cadre ? Je te rappelle que Juppé est un excellent ministre [à la Défense, NDLR]. C’est aussi le symbole de la plus grande catastrophe électorale de la droite en 1997 [la dissolution de l'Assemblée nationale, NDLR]. La stratégie de Juppé n’est jamais victorieuse. Il a un certain autisme à l’égard de l’électorat populaire de France. Il ne le comprend pas.

BNP : 137 nouveaux emplois menacés

BNP : 137 nouveaux emplois menacés

BNP Paribas Personnal Finance, une filiale de BNP Paribas, a annoncé début octobre aux partenaires sociaux la fermeture de toutes ses agences en France de crédit immobilier aux particuliers et la suppression de 137 postes sur 800. «Toutes les agences vont être fermées à partir de début janvier 2014 et 137 postes vont être supprimés sur les 800 que compte l’activité immobilière du groupe.  Seuls resteront les deux sièges à Levallois-Perret et à Nantes», a affirmé un délégué syndical. «Tout se fera via notre site internet à l’avenir. De plus, nous avions des agents travaillant dans des agences indépendantes. Ils vont devoir mettre la clé sous la porte et sont priés de faire autre chose», a déploré le syndicaliste. Contactée, la direction a confirmé avoir «entamé une procédure d’information et de consultation de ses instances représentatives du personnel sur la réorganisation de son métier immobilier en France» qui devrait entraîner 137 suppressions de postes, mais en créer également 38. «Il n’y aura pas de départs contraints. Nous allons privilégier les mesures de reclassement interne», a précisé une porte-parole de BNP Paribas Personal Finance.Ce sont les activités immobilières du pôle «Personal Finance», proposant des prêts immobiliers aux particuliers, qui sont touchées. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été présenté le 1er octobre aux élus du personnel. «C’est le douzième plan social que nous subissons», a souligné une autre source syndicale. «C’est le désarroi complet chez les salariés, comme les agences sont disséminées dans la France entière, il est peu probable que tous acceptent de déménager», a-t-elle ajouté.En juillet 2011, BNP Paribas avait déjà annoncé un plan de suppression de 244 postes dans le pôle Personnal Finance.

 

Nouveaux impôts

Nouveaux impôts

 

Le taux de l’impôt sur les sociétés pourrait être abaissé à 30% contre 33,33% actuellement dans le cadre d’une réforme plus large mais qui augmenterait l’imposition des entreprises de plusieurs milliards d’euros, lit-on sur la « une » des Echos à paraître vendredi. Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a pourtant promis que les prélèvements sur les entreprises n’augmenteraient pas l’an prochain et baisseraient ensuite. Parmi les pistes étudiées par le gouvernement, selon Les Echos, une taxe assise sur l’excédent brut d’exploitation remplacerait les deux taxes assises sur le chiffre d’affaires, l’imposition forfaitaire annuelle et la contribution sociale de solidarité des sociétés. Les Echos ajoutent qu’une niche fiscale bénéficiant aux salariés ayant souscrit une complémentaire santé dans le cadre d’un contrat collectif pourrait être supprimée, ce qui augmenterait l’impôt sur le revenu de près d’un milliard d’euros.

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