Archive pour le Tag 'nouveaux'

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France- Coronavirus : deux nouveaux cas …… officiels

France- Coronavirus : deux nouveaux cas …… officiels

 

 

Hier dans tous les médias des responsables politiques et sanitaires déclaraient avec une certaine solennité qu’il n’y avait plus aucun cas en France et qu’évidemment la situation était totalement sous contrôle . Une situation idyllique vite démentie puisque hier soir deux nouveaux de cas de contamination au coronavirus ont été enregistrés en France, a annoncé mardi le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Cette affaire d’exception française supposée ressemble fort à l’histoire du nuage de Tchernobyl dont un ministre avait déclaré qu’il ne pouvait pas franchir la frontière française. Il est clair que s’il y a des cas dans des pays voisins notamment en Italie mais aussi en Espagne, en Autriche notamment, on voit mal pourquoi la France ne pourrait pas non plus être concernée.

De ce point de vue les déclarations des autorités publiques et même sanitaires sont à la fois assez insignifiantes et irresponsables. Insignifiantes parce que poussés par les médias, nombre de responsables sanitaires disent  tout et n’importe quoi alors qu’ils ne connaissent pas grand-chose. En effet,  est-il utile de rappeler qu’on ne connaît pas l’origine du virus, son temps  d’incubation qui varie selon les avis de cinq jours à un mois, le mode de propagation; et même sur les symptômes, tout le monde n’est pas d’accord par exemple sur le fait que la présence d’un rhume est incompatible avec le Coronavirus. Évidemment des traitements existent et sont même efficaces pour traiter les conséquences mais le vaccin, lui, ne sera pas opérationnel avant des mois voire un an.

En réalité les déclarations des autorités publiques et sanitaires sont surtout de nature politique. Elle vise à montrer que le pouvoir a la situation bien en main. Par ailleurs, les préoccupations du business prennent le pas sur la santé. En effet la croissance prévue de l’activité économique est déjà insignifiante, sans doute moins de 1 %. Dès lors, il ne faut surtout pas décourager les acteurs économiques en leur affirmant que tout va bien. Il semble bien que dans les milieux boursiers, on soit moins sensible à ce discours fait pour endormir puisque la bourse vient d’enregistrer deux jours de très forte baisse et ce n’est sans doute pas fini ; en raison du virus chinois de gros investisseurs vont prendre des bénéfices en faisant tomber encore la cote. Contrairement à ce qu’affirme la plupart des grands médias la situation est donc loin d’être sous contrôle du point de vue sanitaire et pourrait même constituer l’étincelle qui provoque des explosions au plan d’une économie déjà fortement affaiblie.

“Nous avons ce soir deux nouveaux cas, nous avons donc 14 cas confirmés: deux personnes hospitalisées, onze guéries et un décédé”, a précisé le Pr Salomon lors d’un point de situation sur le Covid-19.

Concernant ces nouveaux cas, il s’agit d’une jeune femme chinoise revenue de Chine le 7 février et hospitalisée à Paris et qui a “un tableau très rassurant” – “Elle est négative mais avec des traces de guérison récente (…) Cette personne va très bien”, a-t-il précisé.

“Le 14e cas vient de nous être signalé (…), il s’agit d’un homme français qui rentre d’un séjour en Lombardie et qui est actuellement hospitalisé en région Auvergne-Rhône-Alpes-Alpes”, a-t-il ajouté. “Son état n’inspire pas d’inquiétude.” Bien évidemment comme dans d’autres pays, il y a sans doute d’autres porteurs du virus en France qui n’ont pas encore été détectées.

Coronavirus: 108 nouveaux décès à Hubei

Coronavirus: 108 nouveaux décès à Hubei

 

Les autorités sanitaires de la province chinoise de Hubei, foyer de l’épidémie du nouveau coronavirus Covid-19, ont indiqué jeudi que le virus a causé 108 décès supplémentaires mercredi, ce qui porte à 2.029 le nombre de cas mortels dans la province depuis le début de l’épidémie.

Dans son bilan quotidien, la Commission de la santé du Hubei a rapporté 349 cas de contamination supplémentaires mercredi, un nombre en baisse par rapport à la veille (1.693 nouveaux cas).

Coronavirus: 5.000 nouveaux cas en quelques heures

Coronavirus: 5.000 nouveaux cas en quelques heures

 

Il aura fallu de temps pour que les institutions et même les médias commencent  à douter des Chinois et même des commentaires de l’organisation mondiale de la santé. Pour preuve, cette annonce surprise hier de 5000 nouveaux cas en quelques heures de la part de la Chine. Il y a bien sûr deux hypothèses;  ou bien la propagation prend des proportions complètement incontrôlées ou bien les chiffres chinois précédents étaient totalement faux. Les deux hypothèses pouvant se  combiner. La vérité sans doute c’est que le système de santé chinois est très défaillant face à une pandémie qui a la caractéristique de se développer  très rapidement. S’ajoute à cela la dictature du parti communiste qui interdit toute expression démocratique et même scientifique sur la question.

La Chine avoue même maintenant qu’elle  a procédé à une modification de l’évaluation statistique qui correspondrait mieux à la réalité. Si l’on se fie à ces chiffres, 5.090 cas supplémentaires de contamination ont été recensés jeudi en Chine continentale, où le nombre de personnes infectées s’élève désormais à 63.851 selon ses chiffres. Comme déjà indiqué sur le site d’une revue scientifique britannique notamment indique que le nombre de personnes affectées comme le nombre  de décès pourrait être dix fois supérieurs.

En dépit des énormes efforts de recherche il y a encore des incertitudes à propos de ce virus dont on connaît mal l’origine, la période d’incubation qui varie de 5 à 25 jours selon l’avis des différents experts, la vitesse et les conditions de propagation. Certes, les traitements avancent et sont même efficaces dans les pays développés mais la mise au point d’un vaccin demandera encore des semaines et les mois car il y a encore trop d’inconnues  dans ce virus et son évolution possible.

Le cout de six nouveaux EPR : 46 milliards d’euros, au pif ?

Le  cout de six nouveaux EPR :  46 milliards d’euros, au pif  ?

On peut légitimement s’interroger sur la pertinence du chiffrage EDF concernant le coût d’un EPR . On sait que les pouvoirs publics sont très agacés par la dérive des coûts de l’EPR de Flamanville, initialement fixée à 3 4 milliards et qui a atteint maintenant 12,4 MM. Le ministre de l’économie a d’ailleurs demandé à EDF un plan du nucléaire. Dans le délai exigé , l’entreprise n’était pas trop en capacité de définir avec précision le prix de ce que pourrait être un EPR une fois maîtrisés les problèmes techniques liés à tout nouveau projet. Curieusement, on aboutit à un chiffre de 7,5 milliards, c’est-à-dire exactement la moyenne entre le prix initial de l’EPR de Flamanville et son coût actuel. Un chiffrage sans doute effectué au doigt mouillé tant que le projet de Flamanville ne sera pas complètement terminé. On peut comprendre les dérapages liés à une nouvelle technologie mais il semble bien que l’entreprise EDF est un peu de mal en matière de gestion financière.

 

La construction de six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR en France couterait donc au moins 46 milliards d’euros, d’après les calculs d’EDF,; en octobre qu’Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, ministres de la Transition écologique et de l’Economie, avaient transmis une feuille de route précise à EDF en vue de la construction de six réacteurs nucléaires EPR sur les quinze prochaines années.

« Dans cette présentation, EDF calcule que six réacteurs EPR construits par paires, financés sur une durée d’environ vingt ans, coûteraient au moins 46 milliards d’euros. Soit entre 7,5 et 7,8 milliards d’euros par réacteur, selon ses estimations. Un montant nettement moins élevé que l’EPR de Flamanville (Manche), chiffré aujourd’hui à 12,4 milliards d’euros, mais beaucoup plus important que le coût d’origine de l’EPR (3,3 milliards d’euros) », écrit Le Monde, dans son article mis en ligne samedi hier.

En vertu de la loi énergie-climat, votée en septembre par le Parlement, la filière nucléaire devra représenter 50% de la production électrique française en 2035, alors qu’elle en fourni actuellement 75%.

Nucléaire : le projet de six EPR nouveaux

Nucléaire : le projet de  six EPR nouveaux

Discrètement (un peu grâce à Ligonès, Balkany, réforme des retraites  et aux autres Kurdes), l’actualité très chargée n’a fait qu’une place minuscule à l’annonce du projet de 6 réacteurs nucléaire EPR nouveaux. Il est clair depuis longtemps que les énergies nouvelles sont là pour amuser la galerie des naïfs et qu’il sera impossible de ramener la part de production de l’électricité à 50% en 2035.

Comme c’était prévu, on va donc construire 6 EPR nouveaux (repartis sur trois sites). qui vont évidemment compenser largement la fermeture de Fessenheim voire d’une  ou deux autres vieilles centrales (par exemple Fessenheim) ; La ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ont, selon « Le Monde », écrit à Jean-Bernard Lévy lui demandant de réfléchir à la construction de « trois paires de réacteurs sur trois sites distincts » soit 6 EPR d’ici quinze ans. Une simple « une hypothèse de travail » explique-t-on au gouvernement. Mais ce n’est pas tout : l’audit qui sera remis à Bruno Le Maire le 31 octobre envisage aussi  une scission de l’énergéticien en deux entités.

Dans une lettre adressée au président d’EDF, le gouvernement donne une feuille de route précise conduisant à la construction de six réacteurs nucléaires EPR sur les quinze prochaines années, rapporte lundi Le Monde dans son édition en ligne.

Dans une lettre envoyée le 12 septembre, que Le Monde dit avoir pu consulter, la ministre de la Transition écologique et le ministre de l’Economie, Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, donnent une feuille de route précise à Jean-Bernard Lévy pour « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts ».

Et le courrier de détailler que la construction de chaque paire sera « espacée de quatre ans et les tranches au sein d’une même paire de dix-huit mois », ajoute le quotidien.

 

Contacté par Le Monde, le ministère de la Transition écologique et solidaire assure  très hypocritement. que « cette lettre de mission ne présage en rien les décisions qui pourraient être prises après mi-2021″ et assure que le fait de mentionner la construction de six réacteurs EPR est uniquement « une hypothèse de travail ».

 

Selon une source à Bercy interrogée par Reuters, cette « lettre de mission » ne préjuge pas de la décision finale et la construction de six réacteurs nucléaires EPR ne constitue qu’une « hypothèse de travail » parmi d’autres !

 

Les coachs personnels : les nouveaux curés

Les coachs personnels : les nouveaux curés

 

 

 

Il y a différentes formes de coaching mais l’essentiel concerne le développement personnel, c’est-à-dire l’illusoire recherche du bonheur dans un environnement particulièrement anxiogène. Bref les coachs personnels remplacent progressivement les curés. Il y a cependant une différence de taille, il s’agit pour le coaching d’une activité marchande qui est loin d’être gratuite-ce que dénonce Julia de Funès, psychologue, dans le Figaro.

 

« . Alors que les ouvrages d’épanouissement personnel envahissent les rayons des librairies et que les coachs en tout genre promettent bonheur, réussite et joie à des prix record, Julia de Funès dénonce  l’arnaque de la psychologie positive dans un petit essai incisif. Développement (imp)personnel est aussi, plus largement, une réflexion sur le mal-être d’une civilisation dévorée par le «culte du moi».

 

Selon vous, «le développement personnel est devenu le nouvel opium du peuple». Vous n’y allez pas un peu fort?

 

C’est le développement personnel et ses desservants qui y vont fort en promettant paix, sérénité, authenticité, confiance, et bonheur en quelques séances. Comme toute drogue efficace, le prix est élevé. Comme toute drogue, il promet d’atteindre en un temps record un réconfort. Comme toute drogue, les prises sont nombreuses, l’emprise importante. Comme toute drogue, il noie les poissons de la négativité et des passions tristes en édulcorant les difficultés et la réalité à l’aide de mots doux et de Soupline langagière. Nous nagerions dans une harmonie radieuse à écouter ces nouveaux prêtres et à lire ces nouvelles bibles. A une réalité difficile et exigeante ils préfèrent la facilité d’une illusion. Un shoot et nous voilà propulsés dans une pensée positive qui positive plus qu’elle ne pense. Comme toute drogue, c’est un symptôme qui se prend pour un remède. Le résultat est le même: dépendance, désillusion et … »

 

Retraite, nouveaux concepts l’âge d’équilibre et l’âge pivot !

 Retraite, nouveaux concepts   l’âge d’équilibre et l’âge pivot !

 

Un nouveau concept a été évoqué, en tout cas repris par le premier ministre : l’âge d’équilibre pour le départ en retraite ou âge pivot ;  en fait en lieu et place d’un âge légal qui deviendra de plus en plus théorique. En outre cet  équilibre qui s’opère sur le rapport recettes et dépenses des retraites pourrait varier dans le temps. Pour l’immédiat en fonction des scénarios financiers l’équilibre se situerait autour de 64 ans pour les départs réels (l’âge de 62 ans constituant la norme théorique). En  fait,  cet âge d’équilibre (ou âge pivot) à 64 ans pourrait bien n’être  en vigueur que pour quelques années. En effet tout dépendra pour l’avenir du rapport en actifs et retraités, donc aussi de la croissance. Alors de ce point de vue avec des hypothèses de croissance ne dépassant pas 1 à  2 % ( en tenant compte des gains de productivité) le régime de retraite risque de s’installer dans une situation de déséquilibre pour longtemps Avant même de connaître les conclusions de ce travail, Emmanuel Macron avait prévenu qu’il faudrait « travailler plus longtemps », lors de son intervention post-grand débat. Édouard Philippe a confirmé cet objectif devant les députés ce mercredi lors de son discours de politique générale. Le Premier ministre a cependant pointé les « incertitudes » sur l’avenir et le financement des retraites. La veille, le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites, qui a fuité dans la presse, révélait que le déficit du système serait deux fois plus élevé que prévu d’ici à 2022, atteignant 10 milliards d’euros. Le gouvernement va modifier les règles de départ pour assurer sa pérennité financière:

Nouveaux entrants au gouvernement : des courtisans arrivistes

Nouveaux entrants au gouvernement : des courtisans arrivistes

D’une certaine façon, les arrivées au gouvernement constituent un non-événement. On attendait en effet que Macron recrute des politiques chevronnés pour faire face à une crise sociale et économique particulièrement grave. Au lieu de cela,  il a pris des courtisans sans expérience politique dont deux –n’ont  jamais été élus. En fait, il s’est entouré de courtisans choisis dans sa garde rapprochée. La preuve sans doute que Macron concentre à lui tout seul tous les pouvoirs et qu’il entend l’incarner. Mais aussi la conséquence que l’aire d’influence de Macron au lieu de s’élargir à des personnalités compétentes et chevronnées ne cesse de se rétrécir sur un petit cercle de supporters inconditionnels. Cette désignation démontre que Macron est de plus en plus désespérément seul mais qu’en plus il s’isole de plus en plus dans son bunker idéologique coupé des réalités. Macron est  surtout entouré de technocrates et de courtisans qui ne cessent d’encenser le monarque mais en même temps de l’aveugler. Ce ne sont pas ces trois jeunes néophytes qui aideront Macron à sortir du piège du grand débat national. Ces nouveaux ministres ne sont en fait que des collaborateurs de Macron et considérés comme tel.  ils appliqueront ce qu’on leur dit et vanteront les miennes hérite du monarque républicain. Il ne faut guère attendre d’originalité, de charisme de leur part. Comme la plupart des responsables en marche, ce sont des arrivistes, responsable autoproclamés ; la plupart sans aucune expérience politique et sociale qui se serve de la politique comme d’un tremplin dans leur carrière. Finalement le même profil que Macron venu d’on ne sait où qui n’a jamais eu à affronter les difficultés d’un élu local ou national avant d’être président de la république et qui confond monarchie et république. Tout cela finira très mal car dans un contexte de crise aiguë et structurelle le pays aurait besoin d’expérience, de compétence et de sagesse et non d’aventuriers.  

Urgence dépendance Dépendance: comment trouver de nouveaux financements

Urgence dépendance Dépendance: comment trouver de nouveaux financements

 

 

 

 

D’après le rapport de Dominique Libault remis jeudi au gouvernement, le nombre de personnes dépendantes devrait pratiquement doubler d’ici 2050. En outre, il y a une chance de trouver de nouveaux moyens financiers d’ici 2030, c’est-à-dire autour de 10 milliards L’effort financier passerait à 1,6% du PIB pour la dépense publique liée au grand âge en 2030, contre 1,2% en 2018. La première solution proposée parmi les 175 consiste à renforcer l’accompagnement à domicile ce qui suppose évidemment une revalorisation des conditions sociales des aidants et intervenants extérieurs comme les assistants de vie. On propose aussi d’augmenter les effectifs des EHPAD de 25 %. Des EHPAD qui aujourd’hui accueillent le nombre le plus important de plus de 85 ans en Europe (21 %). Des EHPAD qui seront aussi modernisés. La situation est critique: 63% des Ehpad disent avoir au moins un poste non pourvu depuis 6 mois ou plus. Le rapport propose de mieux former les personnels, de revaloriser les salaires, de développer l’apprentissage dans le secteur. Il préconise d’augmenter progressivement de 25% le taux d’encadrement en Ehpad d’ici à 2024, soit 80.000 postes de plus, pour un effort chiffré à 400 millions d’euros par an d’ici 2020 et 1,2 milliard en 2024Les dépenses d’hébergement en établissement sont à la charge des familles, et le reste à payer après aides atteint 1850 euros par mois pour la moitié des résidents  Le reste à charge des familles doit être réduit grâce à une nouvelle prestation de 300 euros pour les revenus compris entre 1000 et 1600 euros, dégressive au-delà Un « bouclier autonomie » serait activé dès lorsqu’une personne reste plus de quatre ans en Ehpad en situation de perte d’autonomie (15% des résidents), ce qui représenterait un gain moyen de 740 euros par mois. L’ASH allouée par les départements serait réformée, avec des règles nationales pour les ressources et la suppression de l’obligation faite aux petits-enfants de contribuer aux frais. Pour financer cet effort, les rapporteurs excluent toute hausse de prélèvement obligatoire et l’option d’une assurance obligatoire privée, au profit de la solidarité nationale.

Gouvernement : le concours Lépine des nouveaux impôts

Gouvernement : le concours Lépine des nouveaux impôts

 

Il est pour le moins paradoxal que le gouvernement recherche de nouvelles pistes de fiscalité alors que précisément le mouvement des gilets jaunes a démarré à partir d’une colère contre l’augmentation de l’impôt sur les carburants. C’est ainsi qu’on voit resurgir la question de la taxe, taxe miraculeuse pour l’écologie mais qui en fait finirait  comme les autres dans le trou du budget sans pour autant favoriser la transition écologique. Cela pour une raison simple, e la transition écologique dépend avant tout de la politique de l’offre. Sans autre solution pour le chauffage ou les transports par exemple, les consommateurs sont bien contraints d’utiliser les technologies actuelles et un nouvel impôt n’y change rien. Une autre initiative est venue cette fois de la ministre des territoires qui a proposé un impôt universel imposable à tous pour remplacer l’impôt sur le revenu. D’autres encore ont évoqué la suppression de certaines niches fiscales mais le gouvernement a vite refermé ce dossier pour ne pas se mettre à dos les lobbys. Bref,  la créativité gouvernementale s’exerce surtout sur l’ingénierie fiscale alors qu’elle devrait porter sur la réduction des dépenses et par conséquence la diminution aussi du poids des prélèvements obligatoires. Faut-il rappeler que la France détient déjà le record du monde des prélèvements obligatoires puisque les impôts représentent 48 % du PIB,  c’est-à-dire de la richesse nationale. Dans les cahiers de doléances des mairies, sur les forums d’Internet, les citoyens se sont emparés avec fougue de ces questions. Tous s’accordent sur le principe d’un allégement de la fiscalité. Mais les suggestions concrètes manquent. En fait, une seule demande claire émerge sur le plan fiscal: le rétablissement de l’ISF.  Or Emmanuel Macron ne veut pas revenir sur ce symbole de son quinquennat. Pour démontrer aux Français que leur souhait de justice a été étendu, ministres et députés se sont donc lancés dans un véritable concours Lépine de la réforme fiscale. Cette foire aux idées nourrit un sentiment d’errance, anxiogène pour les ménages comme les investisseurs.  Or si le niveau de l’impôt constitue un obstacle majeur pour la croissance son instabilité en rajoute aussi sur son consentement.

 

 

Décision nouveaux réacteurs EPR « autour de 2022″

Décision nouveaux réacteurs EPR « autour de 2022″ 

 

Changement de stratégie chez Macron qui avait annoncé précédemment que la décision de construire plusieurs autres centrales nucléaires EPR interviendrait en 2021, c’est-à-dire avant la fin de son mandat. Désormais peut-être pour ménager les écolos, Macron a précisé hier, 7 février, que l’orientation serait définie autour de 2022. Une notion très vague qui laisse la possibilité à Macron soit de prendre une décision pendant l’actuel mandat, soit de renvoyer cette décision au mandat suivant-. En réalité, on rajoute du flou quant à la place du nucléaire à moyen terme. Rappelons que pour l’immédiat il n’est prévu de fermer que la centrale de Fessenheim et encore lorsque l’EPR de Flamanville sera à pleine capacité. Pour les 10 ans qui viennent, il n’est envisagé de supprimer que de trois réacteurs. En clair,  la part du nucléaire ne pourra pas diminuer. Certes, il est il y aura une progression de certaines énergies renouvelables mais sous réserve d’une plus grande efficacité énergétique qu’aujourd’hui et de maîtriser les coûts  comme l’indique d’ailleurs la Cour des Comptes. La décision de construire ou non en France d’autres réacteurs nucléaires EPR que celui de Flamanville (Manche) sera prise “autour de 2022”, a donc  déclaré jeudi Emmanuel Macron. “On décidera autour de 2022 ce qu’on fait en France sur la nouvelle génération d’EPR en fonction des études et des avancées”, a-t-il dit lors d’un débat avec des jeunes en Saône-et-Loire. EDF a confirmé le 21 janvier que le démarrage du réacteur EPR de Flamanville n’aurait finalement lieu qu’au quatrième trimestre 2019 – au lieu de fin décembre 2018 – et que son coût s’élèverait à 10,9 milliards d’euros – contre 10,5 milliards prévus précédemment.

Croissance Chine : nouveau ralentissement

Croissance Chine : nouveau ralentissement

Seuil critique  atteint en Chine avec un nouveau recul de 0,2 point en novembre, au plus bas depuis juillet 2016, selon l’indice des directeurs d’achats (PMI) publié mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Plus bas que prévu par les analystes sondés par l’agence financière Bloomberg, l’indice a baissé à 50, contre 50,2 le mois précédent, un « seuil critique », souligne le BNS. Ce nouveau ralentissement intervient alors que la Chine fait face à des sanctions commerciales de la part de l’administration américaine du président Donald Trump et que son économie ralentit. La croissance du PIB était de 6,5% au troisième trimestre contre 6,7% au trimestre précédent. Ce baromètre, fondé notamment sur les carnets de commandes des entreprises, est considéré comme annonçant la conjoncture future: un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité et, en deçà, d’une contraction. Signe de ce  ralentissement économique, L’indice des prix à la production industrielle a augmenté de 2,7% sur un an, contre 3,3% le mois précédent, sa plus faible progression depuis octobre 2016, conforme néanmoins à la prévision d’analystes. Le ralentissement de la progression des prix à la sortie d’usine est le reflet d’une demande qui faiblit. L’indice des prix à la consommation (IPC), principale jauge de l’inflation en Chine, a enregistré une hausse de 2,2% sur un an, contre 2,5% en octobre. L’alimentaire a davantage augmenté (+2,5%) que le non alimentaire (+2,1%), alors que les prix de l’énergie ont chuté au cours du mois. Goldman Sachs tablait cette semaine sur un IPC en hausse de 2,3%, contre 2,4% selon un consensus d’analystes cités par Bloomberg dont la note de GS faisait état. « La modération généralisée des pressions inflationnistes semble refléter une croissance de la demande plus faible au cours des six derniers mois et devrait atténuer les craintes d’une éventuelle stagflation », commentaient les analystes de Goldman Sachs. La croissance des échanges commerciaux de la Chine avec le reste du monde a ralenti le mois dernier, avec des exportations en hausse de 5,4% et des importations à +3% sur un an — contre +15,6% et + 21,4% respectivement en octobre.

Affaire Fillon : de nouveaux costard découverts !

Affaire Fillon : de nouveaux costard découverts !

De nouveaux vêtements offerts à Fillon.et non rendus. C’est ce que démontre l’enquête en cours et que révèle le JDD. Il ne s’agirait pas de trois costumes offerts généreusement mais de 4 sans  parler  de chemises sur mesure pour la modique somme de 5000 €. Bref Fillon était sapé comme un prince. Normal dans une démocratie où les élus  parvenus au pouvoir central confondent la démocratie avec le pouvoir absolu et pour nombre  d’entre eux s’en mettent plein les poches. D’abord grâce aux rémunérations et autres avantages de la fonction mais aussi grâce aux petits cadeaux de financiers qui évidemment en retour récupèrent quelques marchés juteux et complaisants. Une pratique nationale mais malheureusement un sport qui s’étend également au plan local. Il suffit de voir comment sont gérés certains appels d’offre, quand appels d’offres il y a ! Le gâchis est énorme surtout avec la multiplication des structures politiques et démocratiques. En plus des autorités locales il faut compter avec les groupements communaux, les départements, les régions, les services déconcentrés de l’État et évidemment l’État central lui-même.  Des dizaines et des dizaines de milliers d’élus qui ne servent pas à grand-chose, sorte d’alibi de la démocratie, qui servent surtout leur plan de carrière et dont les intérêts personnels font office d’intérêt général. Non seulement la plupart sont incompétents en particulier dans le domaine économique et social, aussi environnementale mais en plus ce sont des vecteurs de dépenses publiques qui tuent la compétitivité et l’initiative. On objectera que ces élus locaux ne font pas autre chose que certains autres élus nationaux et que de ce point de vue il y a une certaine cohérence dans l’incohérence démocratique du pays. La faute cependant aussi aux électeurs qui acceptent de prendre des vessies pour des lanternes et qui trop souvent choisissent les représentants qui leur ressemblent.

Refuser l’installation des nouveaux compteurs Linky

Refuser l’installation des nouveaux compteurs Linky

 

C’est la possibilité qu’étudie le sénat qui pouraiat s’opposer à l’installation obligatoire et couteuse des ces instruments de mesure très controversés et qui constituent même une arnaque.

La cour des comptes emploie évidemment un langage plus diplomatique pour critiquer aussi  les fameux compteurs intelligents Linky. Une intelligence toutefois relative puisqu’elle ne permettra pas d’accéder à des données de consommation plus détaillée mais autorisera des augmentations de tarifs. À noter surtout le coût de la facture qui sera supportée le moment venu en grande partie pour le consommateur La facture globale s’élève à 5,7 milliards d’euros au total, dont 5,3 milliards d’euros pour Enedis, le solde concernant les distributeurs locaux d’électricité. Le gain prévu pour le consommateur a été évalué à 9,2 milliards d’euros : 5,2 milliards d’euros grâce à un accès à des offres plus concurrentielles liées à un accroissement de la concurrence entre fournisseurs ! 2,3 milliards d’euros correspondant à la valorisation de l’allégement des contraintes pesant sur lui (fin de sa présence obligatoire lors de certaines opérations) ! et 1,9 milliard d’euros liés aux économies de consommation, déduction faite du coût du compteur prélevé sur sa facture. Aussi la Cour des comptes conclut-elle que  le déploiement de Linky à l’échelle nationale pourrait finalement se conclure par un solde nul, voire négatif de – 0,2 milliard d’euros. En fait, le bénéfice sera surtout financier pour Enedis, ce que critique la Cour des Comptes. Du coup le sénat étudie la possibilité de refuser le compteur Linky. Ces derniers mois, plusieurs communes de la région Nouvelle-Aquitaine, parmi lesquelles Marmande, Bayonne ou encore Saint-Macaire ont demandé que les habitants refusant l’installation par Enedis, anciennement ERDF, d’un compteur intelligent Linky puissent s’y opposer. À la suite de ces prises de position, Florence Lassarade, sénatrice de la Gironde, a déposé deux amendements dans le cadre de l’examen du projet de loi sur le règlement général de la protection des données personnelle. Ils doivent être examinés ce mercredi au Sénat. L’élue girondine souhaite faire modifier une partie du Code de l’énergie pour que les personnes le souhaitant puissent refuser la pose d’un compteur Linky.  Elle estime «qu’on ne peut pas installer de manière autoritaire les compteurs chez des personnes qui ne le désirent pas», explique-t-elle. À l’heure où le débat sur la protection des données personnelles est plus que jamais d’actualité, «il faut être attentif», prévient la parlementaire. «Ces compteurs permettront une analyse fine de vos habitudes énergétiques. Il faut donner la possibilité aux gens de s’y opposer, c’est une question de liberté individuelle», explique-t-elle. «Je suis pour l’apaisement, les usagers doivent être considérés, après tout, ce sont eux qui payent», conclut l’élue.

 

Nouveaux réacteurs nucléaires possibles (Macron)

Nouveaux réacteurs nucléaires possibles (Macron)

Hulot aura une occasion supplémentaire de manger son chapeau et son mix énergétique après la déclaration de Macron concernant le développement de nouveaux réacteurs.  – Emmanuel Macron n‘a pas exclu mardi la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France, estimant qu‘il n‘y avait pas de tabou sur cette question. En position délicate, le ministre de l’environnement n’aura sans doute pas l’occasion de réagir. Cela confirme à  l’évidence le caractère illusoire du fameux mix énergétique mis au point par le précédent gouvernement notamment Ségolène Royal. Non seulement on va conserver la quasi-totalité du parc nucléaire, Fessenheim excepté et encore,  mais on va accroître sa capacité avec l’EPR de Flamanville et de nouveaux réacteurs. Si Macron considère que la mise en place de nouveaux réacteurs est possible c’est évidemment pour préparer l’opinion à cette éventualité assez probable bien entendu dans le même temps, on va continuer de développer les énergies renouvelables mais ce développement sera bien insuffisant pour compenser la réduction de 25 % de la part du nucléaire (50 % de production au lieu de 75 actuellement). En outre si certaines énergies renouvelables présentent  un réel intérêt énergétique et économique d’autres se révèlent à la fois ruineuses et inefficaces comme les éoliennes terrestres par exemple. Enfin cela confirme que l’objectif de la France pour les émissions polluantes notamment de carbone repose essentiellement sur le maintien voir la croissance du nucléaire. Une énergie qui est pas spécialement propres mais dont on ne peut se passer encore qu’en 2040 2050. “J‘attends d‘abord les délais finalisés pour (l‘EPR de) Flamanville et aussi d‘avoir les analyses de l‘autorité de sûreté nucléaire, c‘est dans ce contexte-là (…) qu‘il conviendra de mettre en œuvre une stratégie pour le groupe EDF”, a dit le chef de l‘Etat lors d‘une rencontre avec des journalistes à Paris. Dans cette stratégie, “aucune option ne doit être aujourd‘hui a priori exclue”, a-t-il dit. “Il n‘y a pas de tabou sur le sujet et donc je n‘exclus pas l‘option (d‘ouverture de nouveaux réacteurs) mais je ne suis pas en situation – compte tenu en particulier de ce que l‘Autorité de sûreté nucléaire (ASN) peut nous dire à ce stade – de vous dire si ce sera à court terme, à moyen terme, à long terme ou si c‘est à exclure”. Une perspective à mettre en lien avec les engagements internationaux pris par la France en matière de réduction des émissions de CO2 et d‘en “finir avec les centrales thermiques et charbon”.

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