Archive pour le Tag 'nouveau concept'

La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écolos

La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écolos

 

La collapsologie n’est pas réellement nouvelle mais elle est d’une certaine manière réhabilitée pour discréditer les prévisions pessimistes des écolos et des experts de l’environnement. Certains climatosceptiques hystérisent  ce qu’ils considèrent  comme des dérives des protecteurs de l’environnement en qualifiant les écolos de collapsolgues  voire de prophète du malheur. Il conteste évidemment l’idée selon laquelle la civilisation est en péril. En faite de l’idéologie s’affrontent : celle des partisans du productivisme sans limite et celle  de la décroissance ou en tout cas partisan d’un autre contenu de la croissance calculée (aujourd’hui uniquement sur l’addition des valeurs ajoutées, donc des valeurs marchandes). Les antis collapsologues agitent  évidemment le chiffon rouge du chômage démolir pour  les thèses économiques et sociales détendues par certains écologistes radicaux. Il est clair que la question n’est pas simple, qu’on ne changera pas brutalement la société et une transition écologique soit doit s’inscrire dans le temps pour progressivement changer les modes de production, d’échange, de consommation et de comportement. Le problème c’est qu’il y a une certaine urgence avec le dérèglement climatique qui s’accélère et qui se traduit notamment par une augmentation des températures, un déplacement du climat, la raréfaction de l’eau en certains endroits, des inondations dans d’autres, une augmentation des tempêtes et autres typhons, d’une manière générale la fonte des glaces et la montée des eaux. Sur la tendance, il est évident que les objectifs de l’accord de Paris ne seront pas tenus et que la température aura augmenté d’au moins 2° ici la fin du siècle sinon davantage. Il y a sûrement un chemin pour concilier la nécessité d’un développement économique et social qui s’inscrive dans le respect et la protection de l’environnement. Encore faudrait-il sortir du clivage caricatural entre ceux qui sont considérés comme des collapsologues apocalyptique et des productivistes irresponsables.

Matignon, nouveau concept : la compétitivité « hors coûts ».

Matignon, nouveau concept : la compétitivité « hors coûts ».

Faute de compétence en matière économique, la gauche innove en matière de sémantique ; On substitue l’approche littéraire à l’analyse quantitative. Pourquoi pas, on pourrait faire la même chose avec le budget ou les comptes de la nation : aubin chiffre, tout en littéraire. En finir au plus vite avec la mauvaise séquence du choc fiscal du projet de loi de finances 2013. Alors que le budget commence à être examiné cette semaine par les parlementaires, Jean-Marc Ayrault vise déjà l’étape suivante. Le premier ministre profitera d’un déplacement, aujourd’hui en fin de matinée à l’Institut de recherche technologique Jules-Verne, près de Nantes, pour lancer une longue séquence «compétitivité». Séquence devant conduire le gouvernement, dans les prochains mois, à dessiner un «agenda de réformes» permettant de stopper l’hémorragie dans l’industrie. Aujourd’hui, le premier ministre commencera à dresser les grandes lignes de son plan, en attendant, mercredi, l’examen en Conseil des ministres du projet de loi créant la Banque publique d’investissement (BPI), avec comme point culminant, le 5 novembre prochain, la remise officielle du rapport Gallois sur la compétitivité française. Matignon, qui se sait très attendu sur cette séquence, joue une partie serrée. Après plusieurs semaines de rumeurs laissant envisager un choc de près de 40 milliards d’allégements de charges financés par une hausse de la CSG et d’une partie de la TVA, l’exécutif s’efforce de désamorcer les attentes. «Nous venons de créer un important choc fiscal absolument nécessaire pour tenir les objectifs de réduction de déficits publics, mais nous devons tenir compte du contexte économique dégradé qui ne plaide pas pour un nouveau choc», résume-t-on à Matignon. Dans l’entourage du premier ministre, plutôt que de parler de «choc de compétitivité», comme le réclame le patronat, on préfère désormais employer le terme de «trajectoire de compétitivité». Ce qui signifie mettre davantage l’accent sur la compétitivité «hors coût». «Nous ne souffrons pas d’un coût du travail plus élevé que l’Allemagne, mais, à coûts identiques, les Allemands créent des produits plus haut de gamme que les nôtres», explique-t-on à Matignon. Bref, plutôt qu’une baisse massive des charges de 40 milliards d’euros, l’exécutif veut privilégier d’autres «leviers de compétitivité», tels une meilleure intégration entre la recherche et les entreprises, une simplification des normes, un financement plus efficace des PME et des exportations ou encore une accélération de la modernisation de l’État. «Il y aura aussi un transfert de charges à l’avantage des entreprises, assure-t-on dans l’entourage du premier ministre, mais rien n’est encore arbitré, ni en termes de montant ni en matière de répartition.»

 

 




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