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Notre-Dame-des-Landes : la guerre des sondages

Notre-Dame-des-Landes : la guerre des sondages

Dun coté les partisans d’un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes qui s’appuient sur un sondage Ifop commandé par le syndicat mixte aéroportuaire (SMA) du Grand Ouest, qui regroupe les vingt collectivités locales finançant le projet de Notre-Dame-des-Landes. De l’autre les opposants qui s’appuient sur un autre sondage dont les résultats différents. D‘après les résultats des partisans (SMA), “54% des Français (et 60% des habitants du quart Nord-Ouest) attendent le respect des engagements pris par le Président de la République pendant la campagne en faveur du transfert de l‘aéroport”, précise le SMA dans un communiqué en soulignant que 54% des habitants de Loire-Atlantique sont toujours favorables au transfert. Plus des trois quarts des Français (76%) estiment que les pouvoirs publics doivent appliquer la volonté des citoyens lorsqu‘une consultation a été organisée au niveau local et plus de la moitié (58%) sont favorables à une évacuation de la ZAD par les forces de l‘ordre, note le SMA dans un communiqué. De son côté, les opposant’, Agir pour l’Environnement s’appuie sur un autre sondage de l’IFOP, un sondage exclusif recueillant l’opinion des habitants des trois grandes régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Or, dans le sondage exclusif effectué pour le compte d’Agir pour l’Environnement, à la question « faut-il construire l’aéroport de Notre-Dame des Landes ? », les bretons répondent « NON » à 50% (« oui » à 38%), les poitevins répondent « NON » à 57% (« oui » à 24%). Seule la région Pays de la Loire demeure indécise avec le « OUI » (45%) et le « NON » (42%) au coude à coude*. Notons  encore qu’un autre sondage  réalisé par OpinionWay donnait  60 % des Français opposés au projet de Notre-Dame-des-Landes, et 39 % pour.

Nicolas Hulot prêt à avaler la couleuvre de Notre-Dame-des-Landes

Nicolas Hulot prêt à avaler la couleuvre de  Notre-Dame-des-Landes

Nicolas Hulot s’est toujours prononcé jusque-là contre la construction du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes. Il y a quelques semaines il avait même indiqué qu’une décision favorable à ce projet pourrait précipiter sa démission. Mais une nouvelle fois Nicolas Hulot semble prête à retourner sa veste comme il l’a fait sur le nucléaire et sur bien d’autres sujets. Il déclare en effet qu’  il pourrait s’accommoder de cette construction de Notre-Dame des Landes en se réfugiant derrière le rapport qui a été demandé à des experts. Nicolas Hulot considère  même qu’il y aurait un problème d’autorité à ne pas respecter le vote qui a été organisé dans la seule zone du département de Loire-Atlantique. Comme si le nouvel aéroport ne concernait que les habitants de ce département ! Il faut donc constater que Nicolas Hulot est d’une grande flexibilité en matière de conviction écologique. Des convictions qui lui ont permis de transformer l’écologie en véritable business et d’accumuler une fortune de 200 millions. Sur ce dossier sensible, le ministre de l’Ecologie assure qu’il n’en fait pas un casus belli. « Je ne fonctionne pas comme cela, déclare-t-il. Si je vous dis que c’est une ligne rouge, c’est une forme de chantage. Or, je ne veux rien obtenir par le chantage. Ce ne serait pas sain, ni durable. » Selon le ministre de l’Ecologie, « toutes les alternatives n’ont pas été étudiées ». « C’est pour cela que j’ai souhaité qu’une commission de médiateurs soit mise en place », rappelle-t-il ensuite. Ces médiateurs doivent remettre leur rapport le 13 décembre prochain à Edouard Philippe. Selon une source gouvernementale citée par l’AFP, une décision de l’exécutif dans ce dossier est attendue « selon toute vraisemblance » d’ici à la fin de l’année.  »A ce stade, je n’ai aucune idée de la décision qu’ils prendront… « , affirme Nicolas Hulot.  Et le référendum organisé en 2016 à l’échelle de la Loire-Atlantique? Ce scrutin a validé le projet d’aéroport, mais le fait que tous les habitants du département soient interrogés – et non ceux de la zone concernée par l’aéroport – avait suscité la polémique.  »A-t-on soumis à cette consultation toutes les options possibles? », s’interroge le ministre avant de constater que la remise en cause d’un vote public poserait tout de même un « problème d’autorité ». S’il est opposé au projet d’aéroport, Nicolas Hulot se désolidarise toutefois des zadistes, ces manifestants qui occupent le terrain, sur place, et affrontent régulièrement les forces de l’ordre. « On a, à Notre-Dame-des-Landes, un problème d’ordre public, constate-t-il. Certains en font abstraction dans leur raisonnement. Pas moi! » Nicolas Hulot tente ainsi de défendre une position équilibrée en attendant les conclusions des médiateurs.

Notre-Dame-des-Landes : une médiation pour enterrer le projet

Notre-Dame-des-Landes : une médiation pour enterrer le projet

 

Une médiation mais en réalité le deal entre Macron et Hulot a déjà enterré le projet. Pour la forme, Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, et la ministre chargée des Transports, Elisabeth Borne, ont installé une mission composée de trois personnes : Anne Boquet, préfète et inspectrice générale des finances ; Michel Badre, ancien membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable, membre du Conseil économique, social et environnemental ; et Gérard Feldzer, ex-pilote de ligne, président honoraire de l’Aéro-club de France. Les trois médiateurs vont envisager « toutes les solutions allant dans le sens de l’intérêt général, dans un dialogue apaisé avec les acteurs et dans le respect de l’ordre public », peut-on lire dans un communiqué de Matignon. Les conclusions de la mission « permettront d’identifier la mesure la mieux apte à satisfaire les besoins de transport à long terme et de préservation de l’environnement, dans une vision cohérente de l’aménagement durable de la métropole nantaise, au service du plus grand nombre, tout en assurant le respect de l’Etat de droit », souligne-t-on également. Le rapport de la mission sera remis au gouvernement « dans un délai maximal de six mois, soit le 1er décembre 2017 au plus tard. » L’annonce des noms des trois médiateurs a provoqué la « stupéfaction » de Bruno Retailleau, président Les Républicains de la région Pays de la Loire et du syndicat mixte aéroportuaire, qui réunit toutes les collectivités locales qui financent le projet d’aéroport. Le bras droit de François Fillon lors de la dernière campagne présidentielle s’est notamment offusqué de la nomination de Gérard Feldzer, « militant » et « opposant notoire à l’aéroport du Grand Ouest ». « Le minimum que l’on était en droit d’attendre dans cette médiation, c’est que les médiateurs soient neutres et objectifs », a-t-il estimé. « Si le gouvernement ne me donne pas des garanties sérieuses sur la neutralité de cette médiation, (…) je ne me prêterai pas à cette parodie de concertation. » Les profils des médiateurs « ne garantissent ni l’impartialité, ni l’indépendance de leur mission », a réagi de son côté Philippe Grosvalet, président socialiste du conseil départemental de Loire-Atlantique et autre partisan du « transfert » de l’actuel aéroport de Nantes.

Notre Dame des Landes : six mois pour enterrer le projet

Notre dame des Landes ; six mois pour enterrer le projet

 

Il est clair que si Hulot a enfin accepté de devenir ministre c’est parce qu’il a obtenu quelques assurances. Il se contentera d’appliquer la loi de transition énergétique de Ségolène Royal (dont  la mise en œuvre sera suffisamment difficile). Mais il y a sans doute obtenu la fermeture de la centrale de Fessenheim et l’enterrement du projet d’un nouvel aéroport de Notre dame des landes. Le réaménagement de l’aéroport existant semble l’option la plus plausible. Soucieux de faire respecter la consultation populaire de juin dernier , Emmanuel Macron et Edouard Philippe avaient multiplié les déclarations en faveur d’un transfert de l’aéroport nantais sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Pendant sa campagne, le futur président avait affirmé dans un entretien à WWF sa volonté de respecter le vote : « Je ne peux pas aujourd’hui être dans une position où je dis ‘avec moi il n’y aura pas Notre-Dame-des-Landes’. Parce qu’à la fin des fins cela envoie des messages très négatifs. » Seulement, un peu plus tôt lors de l’interview donnée à l’ONG environnementale, l’ancien ministre de l’Economie reconnaissait que le projet de transfert était quelque peu dépassé : « Je n’ai pas dit que j’étais favorable au projet. J’ai dit que ce projet avait des bases qui, économiquement, n’étaient plus conformes à ce que l’on ferait aujourd’hui. » Et d’ajouter qu’il n’évacuera pas la zone occupée par les « zadistes ». Le gouvernement se donne 6 mois pour décider.

 

Notre-Dame-des-Landes : une médiation pour un renoncement (Retailleau)

Notre-Dame-des-Landes : une médiation pour un renoncement (Retailleau)

Bruno Retailleau croit que cette « médiation », annoncée par Hulot, est « une grosse ficelle pour tuer le dossier si c’est une médiation de renoncement, pour enterrer le projet, alors on n’est pas du tout d’accord et on s’y opposera de toutes nos forces », a prévenu celui qui est également président du Syndicat mixte aéroportuaire (SMA), qui regroupe toutes les collectivités locales qui financent le projet. « Si le pouvoir d’une médiation est supérieur à celui d’une décision de justice, si elle prime sur le vote de nos concitoyens, alors il n’y a plus d’État de droit, il n’y a plus de démocratie », a mis en garde l’ancien bras droit de François Fillon lors de la campagne de l’élection présidentielle. Le président de la région Pays de la Loire a par ailleurs assuré « ne pas être un fanatique de Notre-Dame-des-Landes ». « S’il y avait une bonne solution ailleurs, cela ferait longtemps qu’on l’aurait acceptée », a-t-il dit. « Et, si le réaménagement de [l'actuel aéroport] Nantes-Atlantique était faisable, je serais le premier à prendre une pelleteuse et faire moi-même les travaux », a-t-il ajouté. Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, a estimé jeudi soir sur France 2 qu’il existait des « alternatives » au projet, auquel il avait dit son hostilité avant sa nomination dans le gouvernement d’Edouard Philippe. « Ma conviction, c’est qu’il existe des alternatives, mais la médiation qui va démarrer, probablement en fera la démonstration », a-t-il dit. « Toutes les solutions et les options sont sur la table. Ma conviction, c’est qu’on n’a pas étudié toutes les alternatives ».

Notre-Dame-des-Landes : une alternative (Hulot) !!!

 

Notre-Dame-des-Landes : une alternative (Hulot) !!!

 

 

Il y a une alternative pour Hulot. Oui mais laquelle ? A part l’extension de l’aéroport actuel et le report aux calendes grecques de Notre Dame des landes, on voit mal ! Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a cependant estimé jeudi soir sur France 2 qu’il existait des « alternatives » au projet controversé d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), auquel il avait dit son hostilité avant sa nomination dans le gouvernement d’Edouard Philippe. Pour sa première intervention médiatique depuis sa nomination, mercredi, le militant écologiste a concédé un autre point de divergence avec Emmanuel Macron – le chef de l’Etat est favorable à Notre-Dame-des-Landes mais ouvert à la concertation -, sur le nucléaire. Il a confirmé l’objectif de réduction de la part du nucléaire à 50% à l’horizon 2025 mais a laissé entendre, avec grande prudence, qu’elle pourrait être supérieure. Dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes, « on va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d’autres », a-t-il dit. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé jeudi matin sur France Inter la nomination d’un médiateur afin « d’étudier l’ensemble des options ». Pour l’ancien ministre et directeur du WWF Pascal Canfin, « l’aéroport ne se fera pas avec Nicolas Hulot », lequel ajoute  « Toutes les solutions et les options sont sur la table. Ma conviction, c’est qu’on n’a pas étudié toutes les alternatives ». « Je pense que la meilleure démonstration pour apaiser, c’est que par rapport aux contraintes, aux visions, des uns et des autres, il y a probablement une autre option qui permettra de satisfaire les intérêts des uns et des autres », a-t-il dit, ouvrant la voie à une solution de remplacement.

Notre-Dame-des-Landes : report de l’évacuation

Notre-Dame-des-Landes : report de l’évacuation

 

Un véritable serpent de mer un véritable serpent de mer ce dossier du futur aéroport de Notre-Dame des Landes. En fait un dossier ouvert il y a une cinquantaine d’années qui a suscité de nombreuses critiques et des réactions négatives. Du coup le bébé risque d’être transmis au nouveau gouvernement qui sera désigné après les élections de 2017. En cause un affaire  relativement pourrie,  économiquement discutable et très contestable sur le plan de l’environnement. Un projet en réalité qui consiste surtout à réaliser une vaste opération d’urbanisme pour récupérer les terrains de l’actuel aéroport. Un aéroport  dont la capacité pourrait être augmentée. Comble du ridicule de gouvernement a organisé un référendum en Loire Atlantique seulement alors qu’il s’agit d’un projet d’intérêt national voir d’intérêt international.  Valls parti,  Hollande avec ce résout donc à ne rien décider se rangeant d’ailleurs l’avis de Ségolène Royal.  Avec le départ de Manuel Valls de Matignon, les partisans d’une évacuation de la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes ont donc perdu leur plus fidèle soutien. Ces derniers mois, Manuel Valls n’avait ainsi cessé de répéter qu’il évacuerait les zadistes. « Donc maintenant, les choses doivent se faire, mais encore une fois, avec méthode, avec la volonté d’éviter la violence. Personne ne doit en douter, les travaux devront commencer, c’est prévu pas avant la fin 2017-2018″, disait-il encore en octobre. Mais ça c’était avant.  »Il n’y a pas d’évacuation possible tant que le contentieux avec Bruxelles n’est pas réglé », a indiqué une source gouvernementale à l’AFP, confirmant de fait l’abandon de l’objectif d’une évacuation à l’automne, fixé lorsque le député d’Evry était Premier ministre. Il parait également peu probable que l’évacuation ait lieu en pleine campagne présidentielle, comme le note Europe 1.  »Ma conviction, c’est que Cazeneuve ne bougera pas sur Notre-Dame-des-Landes. Il était ministre de l’Intérieur quand Rémi Fraisse est mort [à Sivens, NDLR] et sans vouloir décharger sa barque, c’est quelque chose qui l’a vraiment touché », décrypte un cadre écologiste auprès du JDD. Depuis plusieurs mois, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, plaide pour l’abandon du projet, en contradiction flagrante avec la position du chef du gouvernement d’alors.   »Je comprends l’exaspération devant l’occupation illégale du terrain, mais ma conception de l’État est qu’il doit être médiateur et aider chaque partie à sortir des postures. C’est d’autant plus son rôle qu’il s’agit ici d’un ouvrage qui coûtera entre 800 millions et 1 milliard d’euros alors qu’il y a tant besoin d’infrastructures dans toutes les régions. Aujourd’hui, un tel projet, qui remonte à des années, mal engagé, ne serait pas autorisé. [...] Devant le blocage sur le terrain, il vaut mieux arrêter les frais », expliquait-elle ainsi dans le JDD.

Notre-Dame-des-Landes: opposants déboutés ou la justice sous influence

 

Un curieux jugement de la cour administrative d’appel de Nantes qui va totalement à l’encontre de l’avis  du rapporteur public  qui avait estimé lundi dernier à l’audience que le réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes constituait une « alternative avérée » à son transfert à Notre-Dame-des-Landes. Une décision de justice évidemment sous influence d’autant plus qu’on peut réellement s’interroger sur la compétence de ces juges aussi bien en matière de politique des transports que d’environnement. En fait pour donner une légitimité à ce projet le gouvernement et la justice s’appuien  notamment sur le référendum qui a été organisé dans le département de Loire Atlantique. Il ne s’agit pas d’une évidemment limitée à ce département mais de liaison d’intérêt national et international. La décision est l’éventuel consultation ne peuvent donc être décidée au plan national ou alors c’est la négation de toute planification des les infrastructures et autres équipements. Le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes et devenues un symbole éminemment politique voir politicien pour le gouvernement il s’agit de donner quelques coups de pelle avant l’élection présidentielle pour montrer sa détermination sachant que les vrais travaux ne pourront pas commencer avant 2018. Mais à l’intérieur même du gouvernement certain, Ségolène Royal en particulier s’interroge sur l’entêtement de valse. Notons l’argumentation très j’approximative et contradictoire des juges de la cour d’appel.  Les juges ont tout d’abord validé la déclaration d’utilité publique des aménagements routiers locaux, qui constituent bien selon eux « un programme distinct » du projet d’aéroport. La cour administrative d’appel de Nantes a par ailleurs estimé que l’impact du projet sur la qualité des eaux serait « faible », contrairement aux dires des opposants. « Les risques (…) liés à l’utilisation de produits utilisés lors des opérations hivernales de dégivrage des avions ou de déverglaçage des pistes ne sont pas établis », disent-ils. Le réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes ne constitue pas, par ailleurs, une « alternative avérée » à son transfert à Notre-Dame-des-Landes, « compte tenu des travaux très importants devant être effectués en vue de faire face à l’augmentation du trafic et du nombre de passagers ». Les juges nantais considèrent encore que le projet d’aéroport, à la date des arrêtés préfectoraux attaqués, présentait bel et bien un « intérêt public majeur ». « La création de l’aéroport vise à favoriser le développement économique du Grand Ouest, à améliorer l’aménagement du territoire et à développer les liaisons aériennes nationales et internationales, tout en réduisant les nuisances sonores subies par la population de l’agglomération nantaise », estime-t-elle. Lors de l’audience, le 7 septembre, le rapporteur public avait simplement suggéré de valider la déclaration d’utilité publique des aménagements routiers locaux, mais « plus par discipline » avec la jurisprudence du Conseil d’Etat « que par conviction » : ces travaux auraient pourtant dû être intégrés au projet global d’aéroport, selon elle, alors qu’il a été délibérément « saucissonné », d’après les opposants.

Notre Dame des Landes : les pistes trop fragiles !

Notre Dame des Landes : les pistes trop fragiles !  

 

Les pistes de Notre dame des Landes pourraient s’enfoncer ! Selon un chercheur au CNRS de Nantes, Luc Brohan, le sol du bocage ne serait pas solide pour supporter la construction des pistes du futur aéroport. Le scientifique est arrivé à cette conclusion après avoir compilé cinq thèses récentes consacrées « aux traitements des sols argileux par liant hydrauliques », écrit mardi le journal Le Monde. « Possible de construire ces pistes, mais cela ne tiendra pas. » Le chercheur en physique et chimie des matériaux a alerté par écrit le ministère de l’Environnement le 6 novembre. Luc Brohan a également décidé de rendre public son travail de synthèse. Selon lui, la méthode utilisée par le concessionnaire du futur aéroport (Ago-Vinci) pour consolider le sol de Notre-Dame-des-Landes est inefficace. « La présence d’eau dans le sol finira par annihiler tous les effets du traitement dans un délai rapide : la piste va donc s’affaisser », affirme le chercheur.  Un avis partagé par Jean-Marie Ravier, ingénieur de l’Ecole centrale de Paris qui a travaillé avec Luc Brohan sur le sujet. « Il est possible de construire ces pistes, mais on sait aujourd’hui que cela ne tiendra pas », a-t-il assuré au Monde. Bientôt un nouveau coup dur sur le plan judiciaire ? Notre-Dame-des-Landes est vivement combattu depuis une quinzaine d’années. Le projet d’aéroport, déjà fragilisé par les divisions politiques, devrait connaître un nouveau coup d’arrêt sur le plan judiciaire dans les prochains jours.

Notre-Dame-des-Landes : Valls désavoué !

Notre-Dame-des-Landes : Valls désavoué !

 

Sérieux revers pour Valls qui visiblement ne connait pas grand-chose du dossier et qui comme d’habitude avait pris une posture autoritariste.   Le rapporteur public a demandé, lundi 7 novembre, à la cour administrative d’appel de Nantes d’annuler quatre arrêtés préfectoraux indispensables à tout démarrage des travaux de l’aéroport. En calait Notre dame des landes n’est pas nécessaire.  La magistrate, Christine Piltant, a conseillé l’annulation de quatre arrêtés dits « loi sur l’eau » et « espèces protégées ». L’avis du rapporteur public est généralement suivi par la justice administrative. La décision de la cour sera rendue le 14 novembre à 14 heures. Le rapporteur public préconise le réaménagement de l’actuel aéroport, Nantes-Atlantique,  »une alternative crédible », voire « satisfaisante » à la construction d’une nouvelle infrastructure sur le site de Notre-Dame-des-Landes, une zone humide à 98% qui abrite une centaine d’espèces protégées. Or, seule l’absence d’alternative avérée ou satisfaisante permet de déroger à la destruction d’une zone humide, ainsi qu’à la destruction et au transfert des espèces protégées. Christine Piltant a en revanche demandé le rejet de trois requêtes dirigées contre un cinquième arrêté préfectoral qui déclarait d’utilité publique le programme de travaux d’aménagement et de sécurisation des voies existantes autour du futur site, dénommé « programme viaire ».

 

Notre-Dame-des-Landes : Valls montre à nouveau ses muscles

Notre-Dame-des-Landes : Valls montre à nouveau ses muscles

 

Pour contrer sans doute à nouveau Ségolène Royal sur le dossier de l’aéroport de Notre-Dame des Landes Valls montre à nouveau ses muscles. Il réitère sa volonté d’imposer s’il le faut par la force l’occupation de la zone concernée. En fait il s’agit davantage d’une posture politique que d’une stratégie économique. En effet au mieux les travaux de cet éventuel aéroport ne débuteront pas avant 2019. Ce dossier démontre en tout cas l’animosité entre le premier ministre et Ségolène Royal ; laquelle  pourrait bien être en concurrence pour succéder à François Hollande si ce dernier ne se représente pas. Valls a besoin pour rééquilibrer l’image de François Hollande et de montrer qu’il incarne l’autorité. Une autorité sans doute confondu avec l’autoritarisme et les moulinets de bras Les personnes installées sur le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) doivent quitter les lieux, a donc déclaré mardi Manuel Valls, répétant l’engagement du gouvernement à imposer la mise en oeuvre du projet. »Les personnes qui occupent illégalement des emprises doivent désormais partir », a dit le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, sans précision sur la date d’une éventuelle expulsion. »Ceux qui seraient tentés de s’opposer par la force doivent savoir que de tels actes sont passibles de poursuites en justice », a-t-il ajouté. Le gouvernement est « pleinement mobilisé » pour faire respecter l’Etat de droit et le vote des citoyens en faveur de la construction de l’aéroport, a assuré Manuel Valls. La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, a de nouveau exprimé ses doutes dimanche sur la mise en oeuvre du projet, allant jusqu’à évoquer l’hypothèse d’un nouveau référendum.

Notre-Dame-des-Landes : un nouveau référendum ? (Ségolène Royal)

Notre-Dame-des-Landes : un nouveau référendum ? (Ségolène Royal)

 

La guerre entre le premier ministre Manuel Valls et la ministre de l’environnement Ségolène Royal est loin d’être terminée concernant le chapitre de l’aéroport de Notre-Dame des Landes. D’un côté, il y a Manuel Valls qui ne cesse de réitérer sa promesse de faire évacuer la zone par la force dés cet automne au nom de l’autorité de l’État et de la démocratie. De l’autre, il y a Ségolène Royal qui prône une méthode plus douce, plus participative et qui finalement sur le fond conteste à la fois le caractère démocratique évoqué par Valls et même la finalité du projet. Ségolène Royal n’exclut d’ailleurs pas nouveau référendum faisant sans doute aussi référence à l’opinion d’une majorité des Français lesquels sont majoritairement contre ce projet. Derrière ce dossier ce profil la rivalité entre Valls et Royal concernant la succession de François Hollande en cas de renoncement de ce dernier pour l’échéance de 2017. Pour l’instant Valls sur ce plan tient la corde mais il est peu vraisemblable qu’il parviendra à rassembler toutes la famille socialiste en raison notamment de ses postures martiales aussi de sa ligne sociale démocrate. Par contre, Ségolène Royal, elle, serait susceptible de parvenir à un compromis entre les différentes tendances qui agitent le parti socialiste.- Ségolène Royal, qui s’oppose à Manuel Valls sur l’avenir du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a donc de nouveau mis en doute dimanche sa mise en œuvre et évoqué l’hypothèse d’un nouveau référendum. Le Premier ministre a réaffirmé mardi dernier à l’Assemblée nationale que l’Etat se conformerait au résultat du référendum du 26 juin dernier, où le « oui » au projet l’a emporté à 55,17% en Loire-Atlantique, et que les derniers opposants de la « Zad » seraient évacués à l’automne par les forces de l’ordre. « Moi ma conception de la politique, ce n’est pas de prendre des postures, c’est de trouver des solutions », a-t-elle poursuivi en assurant qu’elle ne voulait pas « polémiquer » avec Manuel Valls. « C’est vrai qu’il faut étendre le potentiel d’un aéroport sur ce territoire, mais il faut pouvoir le faire et intelligemment », a-t-elle répété. « Ma conception de la démocratie participative, ce n’est pas de consulter les gens sur tout ou rien, ‘oui’ ou ‘non’, c’est de faire choisir entre différents projets, c’est ça le respect des citoyens et le respect de la démocratie », a dit Ségolène Royal. En juin dernier, les 975.000 électeurs de Loire-Atlantique étaient appelés à répondre par « oui » ou par « non » à la question suivante: « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes? » « Ce n’était pas la bonne question », a jugé dimanche la ministre. A la question de savoir s’il fallait un nouveau référendum, Ségolène Royal a répondu : « Si le système est bloqué, pourquoi pas? »

(Avec Reuters)

Notre-Dame-des-Landes : Valls montre ses muscles

Notre-Dame-des-Landes : Valls montre ses muscles

Une nouvelle fois Manuel Valls veut montrer ses muscles vis-à-vis de Notre-Dame des Landes en affirmant que l’évacuation aura bien lieu et en se fondant « sur la volonté du peuple » qui aurait été manifestée lors du référendum local. En fait un faux référendum et une fausse consultation puisque limitée au seuls département alors qu’il s’agit d’un projet d’intérêt national et que globalement les Français sont contre ce nouvel aéroport. En réalité il s’agit d’une réponse à Ségolène Royal qui tentait, elle, de jouer l’apaisement considérant qu’il valait mieux arrêter les frais d’autant plus que la construction ne pourra pas commencer avant 2019. Ont se demande si Manuel Valls ne souhaite pas des affrontements lorsqu’il envisage l’évacuation par la force histoire de montrer qu’il est l’incarnation de l’autorité de l’État. Mais une autorité à la fois peu pertinente et relativement virtuelle quand par exemple il affirme sur un autre dossier autrement sensible, celui des banlieues, il déclare « qu’il n’y a pas de zone de non-droit en France » ! L’évacuation des opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) se fera comme prévu, a donc répété mardi Manuel Valls, en soulignant que l’opération serait « périlleuse ». Le Premier ministre, qui s’exprimait lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, a en outre implicitement rappelé à l’ordre la ministre de l’Environnement Ségolène Royal qui a estimé dans Le Journal du Dimanche qu’il valait « mieux arrêter les frais » sur ce projet. « Quand le peuple se prononce après que toutes les procédures de droit ont été respectées (…), la décision, elle doit s’appliquer », a-t-il souligné. « L’évacuation de la Zad (…) [est] notre priorité. » « Le calendrier sera respecté : évacuation pour que les travaux de préparation puissent se faire et pour que les travaux pour ce nouvel aéroport puissent se faire », a poursuivi le Premier ministre. « Nous savons que cette opération d’évacuation sera périlleuse et risquée. (…) Si violence il y a, elle ne vient pas de l’Etat. La seule violence qui vienne, elle est aujourd’hui de ces groupes zadistes », a-t-il estimé. « Donc raison de plus pour ne pas céder à la violence, raison de plus (…) pour préparer cela avec précision et méticulosité, raison de plus pour ne pas apporter des paroles qui perturbent l’action de l’Etat », a-t-il ajouté à l’adresse de Ségolène Royal. Ségolène Royal qui pourrait bien être en concurrence avec Manuel Valls pour la succession de François Hollande dans le cas où ce dernier renoncerait en 201.7 ceci expliquant en partie cela.

(Avec Reuters)

Notre-Dame-des-Landes : Ségolène Royal et Manuel Valls s’oppose pour la succession de François Hollande

Notre-Dame-des-Landes : Ségolène Royal et Manuel Valls s’oppose pour la succession de François Hollande

 

Notre-Dame des Landes n’est pas le premier dossier sur lequel s’opposent  Ségolène Royal et Manuel Valls. D’une certaine manière, c’est le prétexte pour les deux candidats potentiels à la succession de François Hollande de manifester leur différence. De ce point de vue, pour la question de Notre-Dame des Landes devient accessoire d’autant que les travaux ne pourront être engagés avant 2019. Ségolène Royal, elle, préfère la démocratie participative c’est-à-dire la méthode douce tandis que Manuel Valls lui veut en permanence incarner l’autorité justement par opposition à la mollesse de François Hollande.  François Hollande qui plonge un peu plus chaque jour dans les sondages avec un score aujourd’hui inférieur à 15 % et sans doute battu même par Mélenchon. Le livre de confidences assez malheureux sortie récemment contribue encore largement à affecter l’image du président de la république. Du coup à gauche où commence à imaginer qu’elle pourrait être le successeur de François Hollande en cas de renoncement, une hypothèse envisageable. Manuel paraît  le candidat déclaré à la succession, candidat toutefois relativement clivant. C’est pourquoi Ségolène Royal se tient en embuscade comme candidate du de compromis et d’union des différents courants du PS voir au-delà. La ministre de  l’environnement juge donc que l’évacuation par la force du site de Notre-Dame-des-Landes est dangereuse et que le gouvernement a d’autres priorités. Elle s’oppose au Premier ministre qui a rappelé que l’évacuation aura bien lieu à l’automne. « Il vaut mieux arrêter les frais » à Notre-Dame-des-Landes, juge dimanche la ministre de l’Environnement Ségolène Royal dans le Journal du Dimanche, estimant qu’un abandon du projet actuel d’aéroport permettrait une évacuation pacifique du site occupé par ses opposants. « Est-il pertinent de faire prendre des risques pour une infrastructure inadaptée, comme l’ont dit les experts indépendants? N’y a-t-il pas actuellement d’autres priorités pour la nation »?, interroge la ministre, également en charge des Transports. « Je comprends l’exaspération devant l’occupation illégale du terrain, mais ma conception de l’Etat est qu’il doit être médiateur et aider chaque partie à sortir des postures », poursuit Mme Royal. « Les élus locaux ne veulent pas perdre la face, c’est compréhensible. Mais le résultat du référendum, positif pour eux, leur permet justement de prendre acte de cette caution tout en reconnaissant que devant le blocage sur le terrain, il vaut mieux arrêter les frais. L’évacuation se ferait alors pacifiquement », déclare-t-elle. La ministre, défavorable de longue date à une expulsion par la force des zadistes occupant le site de l’aéroport, franchit un pas de plus dans son opposition au Premier ministre Manuel Valls, qui a assuré mardi que l’évacuation des occupants du site « se fera(it) » dès « cet automne », malgré « des craintes de violences ». Le président François Hollande, selon des extraits du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » rendus publics mercredi, confie que l’aéroport projeté en Loire-Atlantique « ne verra pas le jour », semblant prendre le contrepied de son Premier ministre. Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a toutefois ajouté que ces propos n’étaient plus d’actualité, le référendum (de juin) approuvant sa construction étant intervenu entre-temps.

(Avec AFP)

Notre-Dame-des-Landes :  » arrêter les frais »(Ségolène Royal)

Notre-Dame-des-Landes :  » arrêter les frais »(Ségolène Royal)

Le débat est loin d’être terminé concernant Notre-Dame des Landes d’une part parce que les opposants sont loin d’avoir déposé les armes et qu’ils entendent notamment engager de nouvelles procédures judiciaires. Aussi parce que le dossier prend maintenant une tournure politique entre deux prétendants à la succession de François Hollande. D’un côté Valls qui veut faire évacuer par la force  l’espace du futur chantier dès la fin de l’automne, d’autre part Ségolène Royal qui parle d’une évacuation  en douceur et qui va même très loin considérant que le projet d’aéroport n’est pas prioritaire et qu’il convient donc d’arrêter les frais, il y a en effet d’autres priorités pour le pays. Officiellement le gouvernement approuve cet évacuation cependant on a appris dans les confidences faites par François Hollande qu’il n’était pas favorable à ce projet. Dès lors  au-delà de la question de l’avenir d’un aéroport dont la construction ne pourra pas commencer avant 2019 ce qui est en cause c’est clairement la succession de François Hollande à la candidature de 2017 avec deux  concurrents opposés sur de nombreux aspects : Manuel Valls et Ségolène Royal.  Sur le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Ségolène Royal continue donc  de s’opposer à Manuel Valls. Si mardi, le Premier ministre avait assuré que l’évacuation des occupants du site « se fera » dès « cet automne », la ministre de l’Environnement réaffirme sa position dans le JDD. « Devant le blocage sur le terrain, il vaut mieux arrêter les frais », déclare-t-elle, estimant que « l’évacuation se ferait alors pacifiquement ». « Est-il pertinent de faire prendre des risques pour une infrastructure inadaptée, comme l’ont dit les experts indépendants? N’y a-t-il pas actuellement d’autres priorités pour la Nation? », s’interroge Ségolène Royal, qui se dit prête à « donner du temps pour des réunions de travail afin de sortir par le haut de cette situation ». Surtout que cette position serait partagée par François Hollande si l’on en croit les extraits du livre Un président ne devrait pas dire ça… rendus publics mercredi. Le Président y confie que l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes « ne verra pas le jour ». Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a toutefois ajouté que ces propos n’étaient plus d’actualité, le référendum [de juin] approuvant sa construction étant intervenu entre-temps.

 

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