Archive pour le Tag 'Notre-Dame-des-Landes'

Notre-Dame-des-Landes : 15 projets validés

Notre-Dame-des-Landes : 15 projets validés

Finalement l’Etat aura longtemps hésité entre la guerre à NNDL et la paix des champs ; Finalement, une fois les passions politiques retombées, on a bien été contraint d’admettre que le mieux c’est de rendre la terre à ceux qui veulent la cultiver. Ainsi 15 projets ont été approuvés et 6 sont en cours d’études. D’une certaine manière c’est une défaite pour ceux qui n’ont pas digéré l’annulation du projet aéroport et qui voulait se venger  sur les zadistes écolos gauchos. Inévitablement, cette question devait se réguler d’elle-même. Les zadistes radicaux peu   intéressés par les travaux agricoles sont partis, ne restent que quelques dizaines de zadistes qui veulent expérimenter des projets agricoles et sociétaux.  La surface occupée est assez modestes : 140 hectares sur 1500 qui étaient destinés à l’aéroport nouveau.   Après avoir annoncé en janvier l’abandon du projet de construction d’un nouvel aéroport sur cette commune, le gouvernement a donc ouvert la voie au maintien sur le site de personnes menant une activité et s’inscrivant dans “une démarche de retour à l’Etat de droit”. “Aujourd’hui, l’Etat a signé des conventions d’occupation précaire avec 15 porteurs de projet agricole pour une surface de 140 hectares”, peut-on lire dans un communiqué de la préfecture. Il s’agit, dans le détail, de projets d’élevages ovins et bovins, de maraîchage, de cultures céréalières, d’herbes aromatiques et de plantes médicinales. Des projets de pépinière, de production de semences potagères et d’apiculture ont aussi été validés. L’examen se poursuit pour six autres projets, précise encore la préfecture.

Notre-Dame-des-Landes : le double jeu de la carotte et du bâton

Notre-Dame-des-Landes : le double jeu de la carotte et du bâton

On venait à peine apprendre que la préfecture avait accepté à peu la moitié des projets d’exploitation agricole par des zadistes que dès le lendemain le ministère annonçait une seconde vague d’expulsions ; De fait le gouvernement ne cesse d’e souffler le chaud et le froid sur ce dossier. Il alterne en effet les postures dures pour montrer ses muscles et les actes de bonnes volontés pour calmer la tension. Une sorte de double jeu qui brouille évidemment le message vis à vi des zadistes mais aussi vis-à-vis de l’opinion publique.  “Quinze projets ont été jugés éligibles à la signature de conventions d’occupation précaire”, avait  déclaré Stéphane Travert à Nantes au terme d’une réunion du comité de pilotage du dossier. “Ces COP seront signées dans les prochains jours.” “L’examen des [14] autres projets agricoles (…) méritent d’être approfondis pour voir dans quelle mesure ils pourraient être combinés avec d’autres projets plus aboutis”, a-t-il dit. La prochaine réunion du comité de pilotage est prévue en octobre, a précisé de son côté Nicole Klein, la préfète de la Loire-Atlantique. Sur les trente-neuf projets présentés au total aux services de l’État, dix sont “à caractère socioculturel” et seront “examinés à part”. Les autorisations nécessaires aux projets “artisanaux” ou “commerciaux” relèveront quant à eux des collectivités locales, avait rappelé le ministre de l’Agriculture, dans le cadre de l’élaboration de leur plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). Mais d’après Ouest France, l’État souhaiterait démanteler une vingtaine de squats sur la soixantaine qui parsèment la zone. Un chiffre plus ou moins égal à ce qui avait été fait lors de la première vague d’expulsions. Les gendarmes pourraient se concentrer jeudi sur un corps de ferme devenu la «base logistique» des zadistes évacués lors de la première vague d’expulsions, le 9 avril., L’exécutif, qui joue sur deux tableaux, entendait que les quinze zadistes dont les projets d’installation ont été validés lundi par le ministère de l’Agriculture signent ce mercredi les conventions d’occupation précaire. Un espoir rapidement balayé par les intéressés. «On veut signer au plus vite, mais pas aujourd’hui», a indiqué l’un des membres sur Twitter, qui précise qu’il ne s’agit pas pour autant d’un «refus de signer». «Nous n’avons reçu les conventions d’occupation précaires que mardi. Les zadistes dénoncent cette posture contradictoire : «Le double jeu de l’État, qui alterne négociation et intervention policière musclée, se manifeste (…) par un criant paradoxe: prétendre vouloir accompagner des projets agricoles, tout en entravant les travaux de mise en culture par une occupation policière prolongée», est-il dénoncé. «Nous ne pouvons avoir aucune confiance dans les propos du gouvernement sur l’ampleur et la nature de cette opération, qui risque de faire encore de nombreux blessés», ajoute le communiqué, alors que la première vague d’expulsions a fait plus de 300 blessés dans les rangs des zadistes.

Notre-Dame-des-Landes : la moitié des projets approuvés

Notre-Dame-des-Landes : la moitié des projets approuvés

 Tout ça pour ça. Finalement tout le cirque autour de NDDL (des milliers de gendarmes pour combattre les zadistes !) montre son caractère désuet et ridicule. En effet comme il allait s’y attendre,  la terre sera rendue à ceux qui veulent l’exploiter ; 50% des projets ont déjà été retenus. On voit mal qui d’autres que les zadistes pourraient se bousculer pour exploiter des landes ! Conclusion, on aurait épargné la démonstration force qui n’avait qu’un but politicien : montrer la force de l’état de droit et surtout du gouvernement.  “Quinze projets ont été jugés éligibles à la signature de conventions d’occupation précaire”, a déclaré Stéphane Travert à Nantes au terme d’une réunion du comité de pilotage du dossier. “Ces COP seront signées dans les prochains jours.” “L’examen des [14] autres projets agricoles (…) méritent d’être approfondis pour voir dans quelle mesure ils pourraient être combinés avec d’autres projets plus aboutis”, a-t-il dit. La prochaine réunion du comité de pilotage est prévue en octobre, a précisé de son côté Nicole Klein, la préfète de la Loire-Atlantique. Sur les trente-neuf projets présentés au total aux services de l’État, dix sont “à caractère socioculturel” et seront “examinés à part”. Les autorisations nécessaires aux projets “artisanaux” ou “commerciaux” relèveront quant à eux des collectivités locales, a rappelé le ministre de l’Agriculture, dans le cadre de l’élaboration de leur plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). Stéphane Travert a en revanche refusé de se prononcer sur la reprise des expulsions, renvoyant la responsabilité d’une telle décision à Edouard Philippe et Gérard Collomb.

Notre-Dame-des-Landes : la fin du psychodrame !

Notre-Dame-des-Landes : la fin du psychodrame !

 

 

Un vrai psychodrame théâtral cette affaire de Notre Dame des Landes et peut être la conclusion prochaine. Il aura fallu passer par l’épisode ridicule de 2500 gendarmes poursuivant des écolos gauchistes qui veulent travailler un coin de terre constitué essentiellement de landes. Une affaire instrumentalisée par le pouvoir pour montrer ses muscles et détourner l’attention des conflits sociaux. Une occasion rêvée pour les écolos radicaux de montrer aussi leur détermination et leur pouvoir de rassemblement puisque plusieurs milliers de personnes sont venus soutenir les zadistes menacés d’expulsion. Une opération complètement ridicule avec retour au point de départ c’est à dire à terme le maintien sur place de ceux qui ont des projets ruraux ou artisanaux. Une centaine de personnes pour une quarantaine de projets. Bref, tout ça pour ça ! Ce qu’on appelle la politique spectacle pour satisfaire surtout les plus réacs comme Ciotti et autres fachos qui encourageaient à casser de l’écolo pour se venger de la décision d’annuler l’inutile projet de NDDDL.  Les occupants de la “zone à défendre” de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont déposé vendredi 40 dossiers nominatifs de projets agricoles, ouvrant la voie à une possible sortie de crise sur le site où devait être construit un nouvel aéroport. Parmi ces projets, vingt-huit sont des projets “agricoles” à proprement parler, les autres sont des projets “culturels”, “artisanaux” ou “para-agricoles”.

Après la Syrie reprise de la guerre à Notre-Dame-des-Landes ?

Après la Syrie reprise de la guerre à Notre-Dame-des-Landes ?

Officiellement la guerre est terminée en Syrie et aussi à Notre Dame des Landes. Les 2500 gendarmes ont triomphé des écolos gauchos sur le terrain où devait être implanté un aéroport. Les forces armées se sont retirées. On a détruit 39 cabanes en bois sur une centaine.  La préfète de Loire-Atlantique a annoncé vendredi que la phase d’expulsion des occupants illégaux de terres agricoles et de démolition de leurs “squats” était terminée. Le problème c’est que cette opération de police très médiatisés a fit revenir de nombreux zadistes.  Au moins 700 zadistes et leurs soutiens sont toujours sur place et la gendarmerie faisait état samedi de l’arrivée de sympathisants en prévision du rassemblement de dimanche. Les heurts ont repris tôt samedi matin après le déblaiement par les forces de l’ordre d’une route de campagne traversant la ZAD et hérissée de barricades. Près du lieu dit les “Fosses noires”, plusieurs dizaines de zadistes armés de pierres et de raquettes de tennis pour renvoyer les grenades lacrymogènes ont ainsi affronté les gendarmes mobiles, qui ont aussi fait usage de grenades assourdissantes.  Le pire c’est que le Premier Ministre s’était déplacé la veille pour célébrer la grande victoire. En fait l’armistice car on s’attend à une nouvelle « guerre rurale » dimanche avec autour de 1000 manifestants.

Notre Dame des landes : la fin du cirque

Notre dame des landes : la fin du cirque

 

Pour faire sans doute diversion, les pouvoirs ont subitement décidé d’aller afronter les écolos marginaux de Notre Dame des landes avec 2500 militaires. Une opération ridicule   »Tout ce qui était évacuable a été évacué », a déclaré Emmanuel Macron, sur TF1. La préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, « annonce donc la fin des opérations menées par les gendarmes » sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. A Ouest-France, jeudi 12 avril, elle assure aussi qu’elle va « reprendre les négociations avec l’Acipa (association d’opposants à l’aéroport) et ceux qui le veulent ». Jeudi soir, les forces de l’ordre sécurisent toujours les alentours de la ZAD et malgré l’annonce de la fin des opérations d’expulsion, la tension demeure. Dix gendarmes ont été blessés dans une « embuscade ». « Il y aura maintenant dans les prochains jours un travail sous l’autorité de la préfète qui consiste à permettre aux projets agricoles légaux organisés de se faire », a déclaré Emmanuel Macron, sur TF1. « Je souhaite que les agriculteurs sur place puissent être entendus, pas les gens qui cherchent à créer le trouble », a-t-il ajouté.

Notre dame des Landes : arrêter tout ce cirque !

Notre dame des Landes : arrêter tout ce cirque !

 

Il serait temps d’arrêter tout ce cirque autour de Notre Dame des Landes. Un cirque organisé essentiellement dans un but de com. qui permet aux zadistes de montrer leur résistance et aux pouvoirs publics de montrer leurs muscles. Une sorte de guerre picrocholine au demeurant très ridicule. La volonté est évidemment de mettre en valeur l’autorité de l’Etat mais à propos de quoi ? D’une zone de landes occupée par quelques écolos marginaux et qui étaient en train de se vider tranquillement. Ne resteront à terme que ceux qui ont une vraie activité agricole ou rurale. Au lieu de les affronter collectivement par la force, la normalisation se seraient faite par la régulation administrative (contrat de vente ou d’occasion des terres, identification des contribuables, normes etc.). Personne ne peut échapper longtemps à cette régulation administrative. Du coup, l’opération de police a fait revenir sur les lieux de vrais pros de la radicalisation, des gauchistes qui eux justement souhaitent cet affrontement. Cette opération de Notre des Landes este lamentable et on ne peut s’empêcher de penser qu’elle a été décidée aussi  pour faire oublier u peu les vrais conflits sociaux. Plusieurs voix issues de la majorité ont émis des réserves, demandant une pause des expulsions, tandis que dans l’opposition, gauche et droite dénoncent de mauvaises “mise en scène” et “image”. Le député La République en marche (LaRem) Matthieu Orphelin appelle à “une pause dans l’opération pour permettre l’arrêt des affrontements et la reprise du dialogue”, appel rejoint par un autre député de la majorité, François-Michel Lambert.

Notre Dame des Landes : Macron montre ses muscles !

Notre Dame des Landes : Macron montre ses muscles !

Grande victoire militaire de Macron à Notre dame des Landes avec le recul de quelques dizaines de zadistes encore accrochés au terrain. 2500 gendarmes, des engins blindés, des grues ont triomphé des 150 à 20  zadistes. Macron peut enfin accrocher uen victoire après ses déconvenues sur le plan social. On peut légitimement se demander quel est l’intérêt et surtout l’urgence de déloger des écolos sur uen zone constituées surtout de landes. De toute manière, depuis l’annonce de l’annulation d’un nouvel aéroport, les écolos seraient partis progressivement. Ne seraient restés que ceux qui se livrent à des activités agricoles. De toute évidence, il s’agit un coup de com. D’ailleurs uniquement filmé  par les services de gendarmerie.  On peut légitimement s’interroger sur le caractère radical ou même délinquant justifiés par les pouvoirs publics. .  »Il s’agit de mettre fin à la zone de non-droit », avait tweeté un peu plus tôt Gérard Collomb. Il est sans doute plus facile d’évacuer quelques écolos marginaux que de rétablir l’Etat de droit dans nombre de banlieues ou l’Etat ne pénètre plus. Certes occupation était illégale mais la régularisation pouvait se faire tranquillement avec le temps. Il n’y  avait aucune urgence d’autant qu’il y a bien peu de candidat pour reprendre des terres finalement assez ingrates. Bref pas vraiment une opération militaire ou de police mais une opération de com. assez désuète.

La vente d’ADP à Vinci contre l’annulation de Notre Dame des Landes ?

La vente d’ADP à Vinci contre l’annulation de Notre Dame des Landes ?

 

On peut légitimement se demander si un deal n’a pas été passé entre l’État et Vinci pour échanger l’annulation de Notre dame des landes contre la session d’une partie de l’actionnariat actuellement détenu par les pouvoirs publics concernant l’aéroport de Paris. l’enjeu financier est autrement important. Côté Bercy ,on veut évidemment vendre des bijoux de famille pour alimenter un fonds de modernisation des entreprises. Côté Vinci, par ailleurs un des leaders mondial en matière de gestion aéroportuaire,  on veut récupérer la très lucrative gestion de l’aéroport de Paris. On peut dificilemenet comprendre le raisonnement de Bercy dont l’objectif à court terme est vendre les actifs les plus rentables. Mais une situation particulièrement contradictoire et perverse. On ferait mieux de se débarrasser des actifs peu rentables qui hypothèquent le déficit budgétaire au lieu de se débarrasser d’activités qui rapportent énormément au budget de l’État. Un exemple significatif de cette contradiction est celui de la vente des autoroutes, là encore notamment à Vinci, dans la rentabilité est exceptionnelle. Côté Vinci il ne manquera pas d’anciens fonctionnaires pour  convaincre ceux  qui sont en activité d’accepter la transaction. Des anciens fonctionnaires notamment ingénieus des ponts ou énarques aujourd’hui plus nombreux chez Vinci que leurs collègues de l’administration.. Le dossier ADP est donc politiquement ultra-sensible, même si l’équation semble plutôt simple. L’État vend un produit de premier choix, ADP, que beaucoup désignent comme « l’actif le plus convoité de la planète ». Il a même un acheteur désigné, Vinci, l’un des groupes les plus agressifs à l’international sur le marché aéroportuaire. Et pourtant, l’opération n’est pas si simple à lancer.

Notre-Dame-des-Landes : évacuation et nettoyage en douceur

Notre-Dame-des-Landes : évacuation et nettoyage en douceur

 

Il se confirme que le gouvernement n’est pas tombé dans le piège de la répression que proposer certains experts et élus qui voulaient se venger  de la décision de ne pas créer un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes. Effectivement, cette décision enlève beaucoup de légitimité à la protestation des zadistes qui ont assuré le nettoyage et la libération du tronçon traverse la zone. Les terrains de la ZAD retourneront à leur vocation première à savoir l’agriculture. Les anciens agriculteurs expulsés devraient avoir un droit de préemption prioritaire ensuite ceux qui exploitent les terres sans autorisation devraient passer une convention pour inscrire leur activité dans l’État de droit. D’ici quelques mois, il ne restera sans doute pas beaucoup de zadistes,  seulement ceux qui ont une vraie vocation agricole. Le problème aura ainsi été réglé en douceur. Ce que ne manque pas de souligner le gouvernement. La semaine dernière, c’était  le Premier ministre Edouard Philippe qui avait annoncé, et assumé, l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Emmanuel Macron, lui, n’avait pas publiquement pris la parole, alors que lui était reproché un changement de pied sur ce dossier. « L’engagement de méthode a été scrupuleusement tenu », affirme aujourd’hui le Président au micro de Quotidien. « Un travail très sérieux a été fait, qui a fait apparaître des solutions autres », ajoute-t-il. Lors d’un déplacement en Auvergne, Macron  a déclaré :  »Notre-Dame-des-Landes a été pensé au moment où il y avait le Concorde, où l’on voulait un supersonique de l’autre côté de l’océan. Ce n’est plus la mobilité que l’on veut pour cette région. » Le chef de l’Etat a par ailleurs réaffirmé que « partout où il y aura une occupation illégale du domaine public, elle sera levée ». Sur place, à Notre-Dame-des-Landes, l’échéance imposée par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb pour libérer la route départementale D281, arrive à son terme. Après déblaiement de cette voie symbolique qui traverse la ZAD du nord au sud en début de semaine par les zadistes, la préfète de Loire-Atlantique est venue, comme promis, sur les lieux vendredi matin pour emprunter la D281 et faire un point sur la situation. La « route des chicanes » est « dégagée », a annoncé Nicole Klein lors d’une conférence de presse. « Ça a demandé beaucoup d’efforts, de beaucoup de monde, mais c’est réalisé. C’est un signe de bonne volonté. On va pouvoir passer au dialogue », a-t-elle ajouté, rappelant les indications données par Edouard Philippe : « Ça reste des terres agricoles mais ne peuvent y vivre que les agriculteurs qui s’inscrivent dans l’État de droit. »

 

Notre-Dame-des-Landes : une erreur pour incorrigible Valls

Notre-Dame-des-Landes : une erreur pour incorrigible Valls

L’incorrigible Manuel Valls ne peut s’empêcher de parler de tout et surtout de rien. Il a forcément un avis tranché sur toutes les questions. Qu’il s’agisse des problèmes de sécurité, de la Catalogne ou de Notre-Dame des Landes, la parole est ferme, tranchée, définitive pour celui qui veut encore croire à son destin national et pourtant qui se retrouve complètement isolé. Il ne doit son élection- de justesse et  par ailleurs très contestée qu’à l’absence de candidat en en marche. Un mouvement qui ne paraît pas pressé  de s’encombrer d’un personnage aussi manichéen et autoritariste.  Le Clemenceau d’opérette a peut-être oublié qu’il avait aussi été premier ministre. Lui non plus n’a pas décidé sur le dossier de report de Notre-Dame des Landes. Comme pour s’excuser il affirme que c’est la faute à Hollande, Ayrault  et à Cazeneuve si la ZAD n’a pas été évacuée. Valls procède à un habile amalgame car la question première était de décider et c’est cette décision qui détermine le bien-fondé le niveau d’urgence d’évacuation de la ZAD. Et d’affirmer comme nombre d’anciens responsables socialistes qui entretiennent des liens assez approximatifs avec les transports comme avec l’économie « ce projet était indispensable pour la métropole de Nantes, pour la région Pays de la Loire et la Bretagne ». Au micro de RTL ce vendredi, Manuel Valls a donc estimé que cette décision « était une erreur ». Pour le député de l’Essonne, qui siège à l’Assemblée nationale dans le groupe des marcheurs, « ce projet était indispensable pour la métropole de Nantes, pour la région Pays de la Loire et la Bretagne. À partir du moment où il est abandonné, il faudra trouver des compensations ». On se demande bien ce qui justifie de telles compensations ! Et de poursuivre : « c’est une décision qui est contraire à un choix qui avait été celui des habitants en juin 2016, il y a eu un choix qu’il aurait fallu respecter ». Interrogé sur l’inaction du précédent quinquennat concernant ce dossier, l’ancien Premier ministre a assuré qu’en septembre 2012 et à l’automne 2016, il avait souhaité évacuer la ZAD mais que François Hollande, Jean-Marc Ayrault ou encore Bernard Cazeneuve l’en avait empêché. « A peine gonflé Valls, qui pourra croire que hollande, Ayrault ou Cazeneuve avait assez de prise dur Valls pour l’empêcher de décider définitivement  du principe de création de l’aéroport de NDDL ?

 

-Notre-Dame-des-Landes: 75% Français approuvent le gouvernement

-Notre-Dame-des-Landes: 75%  Français approuvent le gouvernement

Finalement le gouvernemenet a bien vendu sa marchandise pour Notre Dame des Landes. L’opinion publique approuve à 74% la décision du gouvernement Selon une étude Elabe  En plus, 76% se déclarent par ailleurs favorable à l’évacuation de la ZAD. Pourquoi ? Évidemment on n’en sait rien comme si cette évacuation de la zad était une priorité nationale stratégique pour redresser le pays, assurer sa défense ou moderniser l’économie. Rien de tout cela en effet les Français sont comme la plupart des légitimistes réactionnaires en faveur d’un rétablissement de l’autorité d’un État sur cette minuscule parcelle puisque par ailleurs l’État est interdit dans environ 500 zones de non-droit de banlieue en France. Mieux vaut taper sur ces gauchistes utopistes qui font pousser des carottes en toute illégalité que d’essayer de faire le ménage dans les banlieues.

Pourquoi pas une bombe nucléaire sur Notre-Dame des Landes

Pourquoi pas  une  bombe nucléaire sur Notre-Dame des Landes

 

Il fallait entendre mercredi soir les élus, les lobbys, l’intelligentsia exprimer leur mécontentement voir leur haine de ses dangereux zadistes qui ont eu la peau de l’aéroport de Notre-Dame. Inadmissible, déni de démocratie ou encore remise en cause de l’État de droit. À se demander si la ZAD n’était pas occupée par les terroristes djihadistes et s’il ne fallait pas pour venger l’affront balancer une bombe nucléaire sur la zone. Car d’après les légitimistes, il y aurait urgence comme si la zone présentait un caractère stratégique essentiel pour la défense ou pour l’économie. La vérité c’est que cette zone va forcément retourner à sa vocation première à savoir l’agriculture.  à terme il ne restera pas grand monde des 200 à 300 zadistes qui trouveront d’autres lieux de contestation (à Bure par exmple)  Le temps se chargera de sélectionner paysans et partisans du retour à la terre. Il se chargera de réguler ce qui restera des utopies. Pourquoi dès lors réclamer l’intervention de l’armée ? Taper sur les écolos gauchos afin de  faire semblant de croire à l’autorité d’un État qui a renoncé à faire appliquer la loi dans 500 zones de non-droit de banlieue autrement plus dangereux avec des morts chaque semaine. 

Notre-Dame des Landes : un vrai dossier pourri dès le départ

Notre-Dame des Landes : un vrai dossier pourri dès le départ

Contrairement à ce que disent certains experts,  les lobbys et les élus nantais la perspective d’un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes ne s’inscrivait pas dans une problématique aéroportuaire. Il est démontré que l’aéroport actuel peut facilement -pour peu qu’il soit un peu modernisé- avaler trois à quatre fois plus de trafic qu’actuellement si l’on se réfère à des aéroports étrangers. L’enjeu était ailleurs il s’agissait de récupérer environ 3 km² occupés par l’aéroport actuel de Nantes Atlantique pour une vaste opération urbanistique afin d’y développer commerce, habitat et services. Bref de faire croître la ville de Nantes qui d’un coup aurait pu voir sa population augmenter de 30 à 50 000 habitants avec les ressources fiscales qui sont attachées. Une vraie aubaine les élus nantais aussi pour les  lobby qui auraient eu l’occasion de faire du béton d’abord sur l’ancienne aéroport de Nantes Atlantique ensuite sur le nouveau projeté à Notre-Dame des Landes. Les élus s’appuient  sur la saturation de Nantes Atlantique, ce qui est totalement faux. Ils avancent aussi le problème des nuisances notamment de bruits. Il est clair que certains habitants subissent les conséquences de ces bruits mais s’il y a de plus en plus d’habitants concernés c’est que la zone a vu ses habitants progresser. Comme souvent au départ il n’y a pas beaucoup d’urbanisation autour de la zone aéroportuaire est progressivement la région se densifie ne serait-ce que pour loger les salariés de  l’aéroport. Ainsi à Bouguenais, la population a doublé depuis 1970. Tous les aéroports mondiaux connaissent le même phénomène. Au départ la zone est presque vide de toute habitation mais progressivement l’urbanisme progresse d’autant que les activités économiques sont favorables.

 

Notre-Dame-des-Landes : enfin !

 Notre-Dame-des-Landes : enfin !

 

 

On serait tenté de dire :  tout ça pour ça ! Pour simplifier,  le gouvernement à décider de ne pas décider la création de l’aéroport de Notre-Dame des langues. Il aura fallu 50 ans pour que l’État  renonce à son propre projet. Une décision globalement approuvée par l’opinion publique, qui par ailleurs ne comprend pas grand chose à la problématique du transport et plus généralement à l’économie mais  sensible aux débatx caricaturaux entre écolos et légitimistes. Pour ces derniers en effet,  l’État s’est renié se montrant même coupable d’un délit de démocratie d’après Jean-Marc Ayrault et tous les archaïques de droite comme de gauche. Et de s’appuyer sur un fameux référendum concernant uniquement la Loire-Atlantique comme si le projet de Notre-Dame des Landes était justifié par les seuls besoins de ce département. Bref ,ce dossier était depuis longtemps un tissu de contradictions dont  le  Premier ministre a tiré les conclusions : la principale étant l’objet même du projet. Notre-Dame des Landes n’a jamais été une affaire de transport aérien mais une vaste opération urbanistique permettant à la ville de Nantes d’augmenter son territoire de 20 % ( avec les ressources des habitants qui vont avec).  “Je constate aujourd’hui que les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes”, a dit le chef du gouvernement lors d‘une déclaration à la presse à l‘issue du conseil des ministres à l‘Elysée. “Notre-Dame-des-Landes aujourd’hui, je le constate, c’est l’aéroport de la division”. “Le projet de Notre-Dame-des-Landes sera donc abandonné, cette décision est logique au regard de l‘impasse dans laquelle se trouve ce dossier”, a-t-il ajouté, quelques jours après sa visite surprise à Notre-Dame-des-Landes et une série de consultations d’élus. “Cette décision est sans ambiguïté, les terres retrouveront leur vocation agricole, elles ne seront pas conservées pour réaliser ultérieurement le projet”, a-t-il précisé. “Cette décision est une décision d‘apaisement, elle doit être l‘occasion d‘un nouveau départ”. L‘aéroport de Nantes-Atlantique sera quant à lui modernisé dans un premier temps sur l‘emprise actuelle de l‘aéroport dans des “délais rapides”, a indiqué Edouard Philippe. La procédure pour l‘allongement de la piste de l‘aéroport de Nantes-Atlantique sera également lancée et l‘aéroport de Rennes sera parallèlement agrandi. On comprend que les élus de l’Ouest de gauche comme de droite, que les lobbys soient particulièrement mécontents de la décision car ils se frottaien t déjà les mains des profits à attendre. Des profits à attendre du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes mais surtout des profits à attendre de la récupération des 3 km² de l’aéroport de Nantes Atlantique sur laquelle ils envisageaient de développer commerces, services habitat. Une zone potentielle de 30 à 50 000 habitants ! Avec toutes les retombées économiques, fiscales et autres pots-de-vin qui régulent le plus souvent le BTP. Une curieuse conception de l’aménagement du territoire car si Nantes et la Loire-Atlantique sont dynamiques par contre  plus on s’éloigne vers l’est et puis plus les zones de la région des Pays de Loire se désertifient. Pour donner le change on va évidemment maintenant mettre en scène l’évacuation guerrière de la ZAD. Au moins une manière de faire oublier que si l’État ne peut pas pénétrer dans les zones de non-droit des banlieues, il peut au moins taper sur quelques utopistes gauchistes.

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