Archive pour le Tag 'notes'

Enseignement : des notes gonflées par les professeurs pour faciliter l’accès à Parcours Sup

Enseignement : des notes  gonflées par les professeurs pour faciliter l’accès à ParcoursSup

 

On sait que le niveau de l’enseignement général  en France ne cesse de diminuer dans les classements internationaux. Mais cette détérioration pourrait aussi découler du douteux « Système Parcour Sup » qui prend en compte les notes des élèves dès janvier. Ce que révèle France Info.

 

Par peur de la mauvaise note qui ternirait leurs dossiers, certains sont même prêts à échapper aux interrogations les plus compliquées.  »On leur met tellement la pression, certains trouvent une stratégie pour éviter la mauvaise note qu’ils pressentent », explique Robin Müller, professeur d’histoire-géographie au lycée Sainte-Louise (Paris). Quand la mauvaise note tombe, les professeurs sont en première ligne face aux élèves qui tentent de négocier et face aux parents. Marie-Astrid Courtoux-Escolle, cheffe d’établissement du lycée Saint-Michel de Picpus (Paris), qui dispose de classes préparatoires, fait un constat : les moyennes augmentent ces dernières années.

Et paradoxalement plus les notes progressent et plus le niveau diminue ! Le ministre lui-même reconnaît la faiblesse de l’école française.

Le ministre lui-même reconnaît la faiblesse de l’école française.

Jusque-là le ministre de l’éducation nationale s’est fait très discret. Cette fois, il sort un peu du bois pour annoncer des « exigences » qui en fait ressemblent davantage à des recommandations qu’à des orientations fermes.

En effet le propos du ministre de l’éducation nationale n’est pas nouveau. Il ne fait que rabâcher ce qui est connu à savoir le manque de niveau du primaire pour entrer en secondaire, la crise du recrutement. Quant à l’exigence de l’égalité des chances c’est évidemment un slogan qui ne pourra pas être résolu tant qu’une masse d’élèves en retard des connaissances de base viendront abaisser le niveau général dans le collège unique.

Bref pas vraiment une révolution, pas même une évolution juste des mots surtout quand on prévoit d’appliquer ce qu’on qualifie de nouvelles orientations à partir du 1er janvier. Pap Ndiaye,Le ministre de l’éducation nationale, reconnaît les difficultés « concernent la crise du recrutement des professeurs » mais aussi « le niveau des élèves, dont les comparaisons internationales révèlent les lacunes préoccupantes. il Regrette que près « d’un Français sur deux ne fasse pas confiance à l’institution scolaire », le ministre évoque « la défiance générale, marquée par la montée en puissance du secteur privé et par le scepticisme exprimé d’une partie des parents ».

Le ministre a donc annoncé trois types de mesures pour 2023 . D’abord concernant les enseignements fondamentaux du CM1 à la 6e pour « faciliter le passage de l’école primaire au collège ». Ensuite
Pour faciliter « l’égalité des chances ». La troisième et dernière exigence portée par le gouvernement stipule une amélioration du fonctionnement de l’école, aussi bien dans le système de recrutement des enseignants, que dans les conditions d’accueil des élèves. Pour répondre à ses problématiques, le ministre de l’Éducation a indiqué qu’un « changement structurel » allait avoir lieu afin que les professeurs puissent notamment « mieux accompagner chaque élève ». Enfin, Pap Ndiaye a conclu sa tribune par le rappel d’un principe essentiel dans le système éducatif français : la laïcité. Un énième rappel sans beaucoup d’effet !

Bac 2022 : Des notes remontées artificiellement !

Bac 2022 : Des notes remontées artificiellement !

Comme souvent en période électorale, on pourrait atteindre un nouveau record en matière de réussite au bac. Des enseignants dénoncent en effet le rehaussement de notes pour parvenir à ce résultat.

Le représentant du SUI-FSU craint que ce procédé puisse  »ensuite permettre des dérives, peut-être vers des consignes d’affichage de notes qui dépendraient de choix stratégiques, de choix plus politiques. Nous voulons absolument nous préserver de ces éventuelles dérives. »

Le SUI-FSU a fait publiquement part de son inquiétude – ce qui est assez rare –de même que les syndicats enseignants au sujet de ce phénomène de notes augmentées sans l’accord des correcteurs. Les inspecteurs demandent des explications au ministère de l’Education nationale. « On n’a pas changé le processus », ont déjà répondu les équipes de Pap NDiaye ». Selon elles, seul « l’affichage » a été modifié, « mais il n’y a pas eu de consignes nationales « . 

Brevet: des notes bienveillantes pour dissimuler les niveaux catastrophiques

Brevet: des notes bienveillantes pour dissimuler les niveaux catastrophiques

 

 

 Comme pour le bac, des conseils de bienveillance sont adressés depuis des années aux correcteurs pour gonfler les résultats du brevet.

 

Ces résultats étaient déjà stratosphériques en 2020, avec 90,5 % des candidats au DNB admis, soit une hausse de 4 points par rapport à 2019 (86,5 %). Mais les épreuves n’avaient pas eu lieu en raison du Covid. Cette année, avec les consignes de bienveillance, les résultats sont également exceptionnels. Les consignes de correction données oralement aux membres du jury vont dans ce sens, en incitant les professeurs à une indulgence dans la notation, quel que soit le niveau des copies.

Ces incitations à mettre le plus de points possible ne sont pas nouvelles. Elles concernent autant le bac que le DNB. Dès le début de la correction du brevet, les pires copies sont apparues sur les réseaux sociaux. Elles témoignent du niveau catastrophique de certains élèves.

Société–Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finances

Société–Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finances

 

Sans doute le signe de l’éclatement de la société française avec en moyenne une place dramatique pour le niveau mondial des élèves français en mathématiques et paradoxalement les meilleures formations en Master de finances. 

Dans son classement annuel des masters en finance 2021, publié dimanche 20 juin par le quotidien économique et financier britannique Financial Times, les grandes écoles de management françaises conservent leur leadership. Ainsi, depuis 2018, HECESCP, l’EdhecSkema et l’Essec se situent aux cinq premières places.

Le cru 2021 classe 55 masters de finance d’écoles du monde entier. Les informations servant à établir le classement sont basées sur des sondages adressés aux écoles et aux anciens élèves diplômés en 2018.

Classement FT des masters en finance 2021

1- HEC Paris (France)

2- ESCP (France)

3- Skema (France)

4- Essec (France)

5- Edhec (France)

6. University of St Gallen (Suisse)

6. Università Bocconi/SDA Bocconi (Italie)

8. IE Business School (Espagne)

8. London Business School (Espagne)

10. University of Oxford (Grande-Bretagne)

À VOIR AUSSI - Écoles de commerce: histoire, admission, objectifs…

 

Les principaux critères retenus pour élaborer cette hiérarchie sont les suivants: le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme, la mobilité internationale des étudiants, le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme, le rapport entre le coût des études, le salaire des étudiants à la sortie de l’école ou encore le pourcentage d’étudiantes au sein de la formation.

Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finance

Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finance

 

Sans doute le signe de l’éclatement de la société française avec en moyenne une place dramatique pour le niveau mondial des élèves en mathématiques et paradoxalement les meilleures formations en Master de finance

 

Dans son classement annuel des masters en finance 2021, publié dimanche 20 juin par le quotidien économique et financier britannique Financial Times, les grandes écoles de management françaises conservent leur leadership. Ainsi, depuis 2018, HECESCP, l’EdhecSkema et l’Essec se situent aux cinq premières places.

Le cru 2021 classe 55 masters de finance d’écoles du monde entier. Les informations servant à établir le classement sont basées sur des sondages adressés aux écoles et aux anciens élèves diplômés en 2018.

Classement FT des masters en finance 2021

1- HEC Paris (France)

2- ESCP (France)

3- Skema (France)

4- Essec (France)

5- Edhec (France)

6. University of St Gallen (Suisse)

6. Università Bocconi/SDA Bocconi (Italie)

8. IE Business School (Espagne)

8. London Business School (Espagne)

10. University of Oxford (Grande-Bretagne)

À VOIR AUSSI - Écoles de commerce: histoire, admission, objectifs…

 

Les principaux critères retenus pour élaborer cette hiérarchie sont les suivants: le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme, la mobilité internationale des étudiants, le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme, le rapport entre le coût des études, le salaire des étudiants à la sortie de l’école ou encore le pourcentage d’étudiantes au sein de la formation.

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Les préfets notés sur des sujets libres !

 

Les préfets notés sur des sujets libres !

 

On comprend évidemment que les préfets puissent être soumis un système d’évaluation compte tenu d’une gestion actuellement trop bureaucratique. Mais cette fois l’évaluation ne se fera pas sur la gestion globale des préfets mais sur des sujets qu’ils auront choisis parmi les priorités de l’État. Une curieuse conception de l’évaluation qui démontre à l’évidence le peu d’appétence dans l’administration pour l’évaluation des politiques publiques et de leurs responsables.

 

Finalement l’évaluation sera la carte comme les actions choisies par les préfets. La question se pose évidemment de l’indépendance des évaluateurs et de la pertinence de leur avis. On peut déjà en douter car c’est notateur de la haute administration elle-même hors champ de l’évaluation.

 

Chaque préfet de département dispose donc d’environ un mois pour choisir une dizaine de mesures, sur les quelque 70 «réformes prioritaires du gouvernement dont le pilotage comporte une dimension territoriale». Parmi lesquelles figurent notamment le déploiement du «plan vélo» et du «Pass Culture» ; la «rénovation énergétique des logements» ; la «limitation des effectifs de classes à 24» au primaire ; «l’accompagnement au numérique pour tous» ; ou encore la lutte contre «les violences faites aux femmes» et «la haine en ligne».

Note de crédit France : notes maintenues à AA et perspectives négatives

Note de crédit France : notes maintenues à  AA et perspectives négatives

Fitch, qui avait révisé en baisse les perspectives de la France de stables à négatives en mai dernier en raison des conséquences de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, estime que le pays reste soutenu par une économie riche et diversifiée, des institutions fortes et efficaces et un bon bilan de stabilité macro-financière. L’agence de notation maintient donc sa note AA mais aussi les perspectives négatives

Le faible niveau des taux d’intérêt permet d’atténuer les effets d’une hausse de la dette publique provoquée par les mesures de soutien à l’économie frappée par la pandémie de coronavirus, ajoute l’agence de notation.

Grèce : relèvement de note de Moody’s

 Grèce : relèvement de note de Moody’s

 

Un relèvement encourageant de la note de la Grèce par l’agence Moody’s, de B1 à Ba3 avec une perspective stable qui témoigne de l’amélioration financière progressive du pays. En outre ,on attend avec impatience les 32 milliards promis par l’Union économique dans le cadre du plan de relance dont certains sous forme de prêts pratiquement sans intérêt. L’agence Moody’s note des progrès de la Grèce en matière structurelle et dans le domaine de la gouvernance. Toutefois, la dette encore atteindre 200 % du PIB en 2020. Un pic provisoire,  du moins on l’espère. La situation s’est aussi améliorée grâce à la faiblesse des taux des prêts consentis à la Grèce qui sont inférieurs à 1 % pour les emprunts à 10 ans.

Des notes attribuées à la « bonne » presse par le gouvernement !

 Des notes attribuées à la « bonne » presse par le gouvernement !

 

Ce n’est pas la censure mais cela y ressemble puisque le gouvernement a décidé de publier la liste des bons articles sur le Coronavirus . Une intention a priori louable mais qui en même temps vise sans doute à combattre les critiques concernant la politique sanitaire, en particulier le manque de masques, de tests et plus généralement de matériel médical. Jeudi, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a relayé sur son compte Twitter une initiative du Service d’information du gouvernement (SIG) : la mise en ligne d’un site dédié à la lutte contre les fake news qui circulent sur le virus. Une démarche louable au regard de la prolifération d’inanités parfois dangereuses qui s’échangent sur les réseaux sociaux mais une démarche dont le procédé a toutefois provoqué une vague d’indignation dans la profession.

Attachés à leur indépendance, les rédactions en général et les journalistes en particulier n’apprécient guère de voir le gouvernement apposer une sorte de label «vérité officielle» sur les informations qu’ils rapportent.

Le député LaREM qui se faisait rembourser deux fois des notes de frais !

Le député LaREM qui se faisait  rembourser deux fois des notes de frais !

Le député LaREM du Val-de-Marne Jean-Jacques Bridey, l’un des premiers élus à avoir soutenu Emmanuel Macron, aurait bénéficié d’un double remboursement de certaines de ses notes de frais, en 2016 et 2017, au moment où il était à la fois président de la Société d’économie mixte locale d’aménagement de Fresnes (Semaf) et maire PS de cette commune, révèle ce lundi Mediapart.

L’élu se serait ainsi fait doublement rembourser certaines de ses notes de frais au restaurant « À la marée », situé au marché international de Rungis, qu’il fréquentait régulièrement: une fois par la Semaf et une deuxième fois par la mairie de Fresnes. Un montant total de 4807,70 euros, soit 3975,90 euros en 2016 et 831,80 euros en 2017, selon le site d’investigation en ligne.

Jean-Jacques Bridey est déjà soupçonné d’avoir perçu des sommes indues via le cumul des indemnités de ses différents mandats lorsqu’il était membre du Parti socialiste.

Bac 2016 : on ne garde que les bonnes notes !

Bac 2016 : on ne garde que les bonnes notes !

Une bonne manière de remonter le niveau u scolaire : changer le système de notation. Bonne nouvelle en effet pour les lycéens qui n’obtiendront pas leur baccalauréat à l’issue de l’année scolaire. Dès le mois de juillet 2016 (mois de parution des résultats de l’examen), les recalés pourront choisir de conserver, s’ils le souhaitent, leurs notes supérieures ou égales à la moyenne obtenues dans les différentes épreuves. Le décret, paru au journal officiel mardi 27 octobre, permettra également à ces élèves de conserver automatiquement une place dans leur établissement d’origine.  Ces nouvelles dispositions concernent tous les élèves du public et du privé sous contrat recalés du baccalauréat, du CAP ou encore du BTS. Par ailleurs, les notes supérieures ou égales à la moyenne qu’ils souhaiteront conserver pourraient également leur permettre d’être dispensés de certaines matières au cours de l’année. Cette réforme vise à diminuer le nombre d’élèves recalés des épreuves du baccalauréat qui, faute de pouvoir se réinscrire là où ils étaient scolarisés, se retrouvent sans établissement pour tenter de nouveau leur chance aux examens.

Enseignement-Najat Vallaud-Belkacem : plus de notes en primaire et plus de redoublement au collège

Enseignement-Najat Vallaud-Belkacem : plus de notes en primaire et plus de redoublement au collège

 

Plus  de notes en primaire: c’est déjà le cas dans « 80% des écoles primaires », précise la ministre. Les écoles primaires qui souhaitent continuer à mettre des notes pourront les ajouter sur le carnet scolaire, assure-t-elle, plaidant pour « la liberté pédagogique », en primaire comme au collège: « Au collège, on sera plus souvent sur de la notation », mais « les collèges sans notes tels qu’ils existent aujourd’hui pourront continuer à fonctionner ainsi ». Chaque trimestre, les enfants auront toujours des bulletins, et « tous les trois ans, puisque désormais la scolarité fonctionne par cycle, en plus des bulletins trimestriels, ils auront une évaluation de fin de cycle ». Cette évaluation permettra de « positionner » l’élève par matière et par rapport à sa classe, mais aussi « sur la progression qui doit être la sienne pour obtenir à l’âge de 16 ans le socle commun de connaissances. « On considère que tous les élèves, à la fin de leur période de scolarité obligatoire, doivent atteindre un niveau minimal, ambitieux, exigeant ». Najat Vallaud-Belkacem évoque ici l’idée d’un « check-up des compétences » acquises par l’élève, tous les trois ans. Si l’objectif n’est pas atteint à la fin du premier cycle, « la pédagogie au cycle suivant devra être individualisée, différenciée pour lui permettre (à l’élève, Ndlr) de rattraper son retard ». Ainsi, « plus besoin de redoublement » pour des raisons de résultats scolaires. « Le fait de raisonner en trois ans rend beaucoup moins pertinent le redoublement, puisqu’on se donne trois ans pour que l’élève atteigne le niveau », s’explique la ministre. Les cas de redoublement seront réservés à des situations exceptionnelles, comme l’absentéisme répété.

 

 

Ecole-Belkacem maintient les notes : un scandale !

Ecole-Belkacem maintient les notes : un scandale !

 

Encore une reforme de fond, Belkacem a décidé de ne pas supprimer les notes à l’école. Déception évidemment chez les élèves, chez les parents massivement contre les notes et déception aussi de la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves (c’est quoi ce machin là ?).Exit la nouvelle évaluation « bienveillante ». Et une discrimination sociale et même sociétale supplémentaire. Le principe fondamental de légalité   imposait cette suppression des notes et même des programmes, bref l’enseignement libre. Non pas catho mais  décomplexée, dépoussiérée, libérée de toute contrainte.  Un enseignement sans contenu au service du développement personnel de l’élève, de son épanouissement, de ses envies. Bref une vraie pédagogie de la plénitude. ( de l’ « épanouissitude » aurait dit Ségolène). Le principe était pourtant simple faire l’impasse sur les erreurs de l’élève et ne relever que le positif . Exemple , bon , vous avez fait 40 fautes dans une dictée de 40 lignes mais deux mots ont été orthographiés correctement, bravo, on y croit ! les notes elles tuent  l’enthousiasme , stressent les élèves, les parents encore davantage. Et même la société toute entière subit les conséquences de cette dictature de l’évaluation. Pourquoi encore utiliser des notes, des chiffres partout : Pour mesurer les déficits, la croissance,  le nombre de chômeurs. Il faut évidemment abolir toute évaluation quantitative y substituer l’ approche uniquement littéraire. De quoi à coup sûr remonter le niveau lamentable de l’école, résoudre les équilibres financiers et la crise sociale. Se réconcilier aussi avec Bruxelles. Oui il faut se libérer des méthodologies quantitatives réductrices,  castratrices pour les élèves comme pour la France toute entière. Et par exemple au lieu de prévoir1% de croissance du PIB, dire simplement : » le bout du tunnel est en vue » ( formule maintes fois  utilisée dans le passé et qui a fait ses preuves°)   La copie n’est pas encore donc officiellement rendue mais Najat Vallaud-Belkacem a déjà tranché : la ministre de l’Education nationale ne suivra pas la recommandation du jury de la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves préconisant de supprimer les notes chiffrées jusqu’en 6e, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage. L’ensemble des recommandations du jury seront officiellement remises et dévoilées en début d’après-midi. Mais la ministre de l’Education nationale et le président de la République n’ont pas attendu jusque-là pour faire connaître leur position sur ce sujet controversé : tous deux « ont toujours dit qu’une suppression des notes chiffrées n’était pas à l’ordre du jour », a-t-on fait valoir vendredi rue de Grenelle. Le ministère précise toutefois que l’objectif est toujours d’aboutir à une évaluation « plus fine, plus exigeante » mais qui « ne décourage pas » les élèves. La conférence sur l’évaluation des élèves organisée les 11 et 12 décembre, avec des témoignages d’experts et enseignants innovants, était une initiative lancée par Benoît Hamon, le prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem. Depuis l’annonce de cette conférence censée plancher sur une « évaluation bienveillante », le ministère est accusé de vouloir « casser le thermomètre ». « Pour des raisons qui nous dépassent, elle est devenue aux yeux du public « synonyme de « perte d’exigence », a d’ailleurs reconnu le président de la conférence, le physicien Etienne Klein. Quelles seront les recommandations de la conférence ? Etienne Klein a promis la recherche d’un « juste milieu », entre des mesures « trop révolutionnaires » et des mesures « trop dans le droit fil de ce qui existe ». Le jury devrait recommander que, pendant leur formation, les enseignants soient sensibilisés aux biais dans l’évaluation démontrés par la recherche. L’enjeu selon les spécialistes est de savoir comment on perçoit au fur et à mesure des apprentissages si les élèves ont effectivement acquis ce qui était attendu d’eux et les points sur lesquels ils doivent faire des progrès, une évaluation dite « formative », où l’erreur peut faire partie du processus. C’est aussi prendre la température à la fin de certains cycles ou lors d’examens : évaluation « sommative » ou « certificative ». Ou quand la sémantique vient au secours du laxisme généralisé. C’est surement avec ca qu’on  va casser les ghettos comme dit Valls.

Supprimer le redoublement scolaire, les notes et même les programmes ?

Supprimer le redoublement scolaire, les notes et même les programmes ?

 

On s’inquiète parce que la France faiat redoubler environ 30% des élèves, on devrait plutôt s’inquiéter de ne pas en faire redoubler davantage car c’est le niveau qui en cause et qui place la France dans les profondeurs des classements internationaux. Même si le redoublement n’est pas La solution pour relever le nouveau général, il n‘empêche,  sa mise en cause s’ajoute à celle  des notes (approuvée par une majorité des parents !!) au-delà sans doute au principe même d’évaluation. Dès lors pourquoi ne pas supprimer aussi les programmes ? (dont il est vrai une grande partie en élémentaire voire en secondaire relève de l’ésotérisme).  28% des élèves de moins de 15 ans ont redoublé au moins une fois dans leur scolarité. Cette statistique place la France au 5e rang des pays de l’OCDE qui font le plus redoubler les élèves, derrière l’Espagne, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg, selon un rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire. Le CNESCO planche actuellement sur la question de la réelle efficacité d’une méthode qui, selon le ministère de l’Education nationale, a aussi un coût élevé, estimé à 2 milliards d’euros par an. « Mon redoublement a été inutile. Je n’avais pas l’esprit au travail et cette sensation de perdre mon temps a été source de frustration personnelle et de tensions familiales », confie Thomas G., qui a redoublé la classe de seconde. « J’aurais pu passer directement en 1ère STG sans redoublement, puisque j’y suis allé à l’issue de ma deuxième seconde », poursuit cet élève déçu, qui déplore le manque de conseil et d’orientation de la part du personnel éducatif. Même sentiment pour Alexis C.: « J’ai d’abord choisi de m’orienter vers une 1ere scientifique, catastrophique au niveau des notes, avant de redoubler vers la filière économique et sociale. J’aurais dû prendre cette voie dès le départ. Mes notes ont décollé. » Le personnel enseignant, aussi, s’interroge. « On nous pousse à faire redoubler le moins possible, explique Thibaut M., professeur de français à Gagny, en Seine-Saint-Denis. Je pense pourtant que c’est une chance. Le redoublement est souvent un échec par manque de suivi, de motivation et de communication. Il faudrait un soutien individualisé

 

Ecoles : plus de notes !

Ecoles : plus de notes !

 

 

Après l’invraisemblable réforme Peillon sur les rythmes scolaires, ce sera sans doute la réforme  Najat Vallaud-Belkacem qui veut supprimer les notes qui « traumatisent » les élèves. Après les notes, on a mis des lettres, on est ensuite revenu aux notes. Maintenant on envisage des notes positives, on additionne les points positifs au lieu de les retirer. En fait une réforme qui ne changera pas le fait que l’école se trouve dans une situation de délabrement qui plonge la France au fond des classements internationaux. La faute aux programmes qui ne centrent  pas l’essentiel sur l’’écriture, le français et le calcul. La faute auusi aux errements pédagogiques qui veulent éviter tout effort aux élèves. La ministre   a précisé ce mercredi matin, sur France Info, que la conférence nationale de consensus (*) qui réunit actuellement enseignants, parents, élèves, professionnels ou amateurs éclairés, autour de l’épineuse question des notes, lui rendrait ses recommandations en décembre et qu’elle prendrait «(ses) décisions courant 2015».   «Tous les acteurs reconnaissent que (l’échelle des notes en France) n’est pas grosso modo la plus valorisante du monde. La peur de l’échec est intériorisée par les élèves français beaucoup plus qu’ailleurs».    En juin 2012, les fédérations de parents, la Peep et la FCPE, se disaient plus favorables à une évolution des notes vers un système plus moderne et plus encourageant. Mais des syndicats d’enseignants et d’étudiants militaient, eux, pour le maintien de la notation chiffrée en appui du livret personnel de compétences, introduit en 2005 par la loi Fillon sur l’école. Le débat n’avait alors pas été tranché.   Aujourd’hui, face au désarroi de certains enfants, les parents veulent que l’Education nationale invente ou plagie à l’étranger un système d’évaluation plus performant. 73% d’entre eux, selon un sondage OpinionWay pour l’Apel (Association des parents d’élèves de l’enseignement privé) publié hier mardi, attendent une «diminution du poids des notes dans l’appréciation du cursus scolaire». Ils sont encore trois sur quatre à estimer qu’une mauvaise note «fragilise l’estime de soi», «donne le sentiment à l’élève qu’il est mauvais» et même «qu’elle décourage» les enfants.

 

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