Archive pour le Tag 'notamment'

Étoiles de David : un couple moldave en situation irrégulière notamment responsable

Étoiles de David : un couple moldave en situation irrégulière notamment responsable


Deux auteurs, un couple Moldave en situation irrégulière, ont été interpellés le 27 octobre pour avoir dessiné 15 étoiles à l’aide de pochoir dans le 10e arrondissent de Paris.

Dans le 10e arrondissement de Paris, dans la nuit du 26 au 27 octobre vers 2h du matin, un riverain, Jean, a aperçu depuis sa fenêtre un couple, un homme et une femme, dessiner des étoiles de David sur les murs. Quinze au total, taguées au pochoir et à l’encre bleue.

Le riverain dit avoir trouvé « ça vraiment honteux, lâche et intolérable ».

Ayant « halluciné », il a pris son téléphone pour prendre « quelques clichés », puis « entre temps » appeler la police du 10e arrondissement de Paris « qui est intervenue très rapidement, 5 minutes après ».

Après l’appel de cet homme, la police a arrêté ce couple moldave. En situation irrégulière, ils ont été placés dans un centre de rétention administrative afin d’être reconduits dans leur pays, d’après des informations communiquées par une source proche du dossier à BFMTV. Le couple était inconnu de la justice et a assuré avoir commis cette infraction sur la commande d’un tiers.

Ils ont été placés en rétention administrative pour ces tags, une dégradation aggravée ar le fait qu’elle a été commise en raison de l’origine ou de la religion. Mais la procédure judiciaire a fait l’objet d’un classement en raison de leur expulsion du territoire.

D’autres ont été retrouvées sur des bâtiments n’ayant aucun lien avec la religion, notamment à Paris. D’après une source proche de l’enquête, un autre couple, non identifié à ce stade, est recherché. Le parquet de Seine-Saint-Denis a ouvert 2 enquêtes.

BFMTV

La baisse des prix notamment alimentaires reportée en 2024 !

La baisse des prix notamment alimentaires reportée en 2024 !

Au début de l’année et jusqu’à maintenant, le gouvernement avait promis des baisses des produits alimentaires dont l’augmentation a atteint jusqu’à 20 %. En fait, l’été approche et les prix continuent de s’envoler.Globalement l’inflation 2023 devrait être du même ordre qu’en 2022 autour de 6 % quant au prix de l’alimentaire, ils vont demeurer un très haut niveau . Cependant, le gouvernement prévoit maintenant un report éventuel de cette baisse à la rentrée. «Les fruits de ces négociations vont porter à l’été, et je peux, avec une certaine certitude, vous assurer qu’à la rentrée nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons » alimentaires, a dit Olivia Grégoire dans l’émission « Questions politiques » diffusée sur France Inter, Franceinfo et Le Monde.

La vérité, c’est que le gouvernement n’en sait strictement rien car une partie de l’inflation est de nature structurelle. En outre, le gouvernement ne maîtrise pas évidemment la météo pas davantage que les éléments géostratégiques qui peuvent peser sur les matières premières par exemple .

Un peu naïvement, la ministre du Commerce a déclaré : « Avec Bruno Le Maire, nous avons dit aux industriels agroalimentaires, qui ont reconstitué leurs marges, (…) que c’est à leur tour de faire des efforts », a prévenu la ministre déléguée, faisant la comparaison avec les énergéticiens dont les profits ont été taxés après la flambée des prix du gaz et de l’électricité.
« Si les industriels ne jouent pas le jeu, on (le gouvernement, NDLR) prendra nos responsabilités », assure-t-elle, évoquant l’hypothèse d’une « taxation sur les industriels agroalimentaires » !!!

On voit mal comment le gouvernement pourrait taxer les produits alimentaires et fixer des prix pour les légumes ou la viande.
Les prix au détail de l’alimentation ont augmenté en mars de 15,9% sur un an officiellement mais la hausse réelle est plus proche de 20 du pouls les consommateurs tirent les conclusions de ces hausses en changeant le volume et la nature de la consommation.

Production réduite notamment en raison des grèves

Nucléaire: Production réduite notamment en raison des grèves

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation n’aide pas EDF à promouvoir l’indispensable électricité nucléaire. Le constat est terrible 29 des 56 réacteurs nucléaires en France sont à l’arrêt. Des facteurs explicatifs externes à l’entreprise mais aussi des responsabilités internes.

Ainsi la production a été retardée après la nécessité de remettre aux normes la quasi-totalité des réacteurs. Une opération de grand carénage retardé par le Covid qui a neutralisé l’action des agents EDF et des sous-traitants. EDF n’a cependant rien fait pour développer une stratégie de rattrapage de cet entretien.

Récemment, il y a eu aussi une grève qui a paralysé les réacteurs en cours d’entretien. Il aura fallu attendre des semaines pour que syndicats et direction se mettent d’accord sur une revalorisation des salaires.

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les retards de production. Certains ont des raisons objectives mais certains pourraient constituer des formes de pression d’EDF pour obtenir de nouveaux financements en particulier concernant la construction EPR. Outre les questions techniques l’entreprise doit faire face à un management défaillant.Le groupe français a donc annoncé jeudi avoir abaissé sa prévision de production nucléaire en France pour 2022, en raison de l’impact des grèves sur la maintenance de ses réacteurs et l’allongement de la durée d’arrêt de 4 réacteurs nucléaires. . Résultat : la production nucléaire ne sera pas comprise entre 280-300 TWh (térawattheures) en 2022 comme l’énergéticien français l’envisageait jusqu’ici, mais devrait se situer dans une fourchette allant de 275 à 285 TWh (térawattheures).

Le groupe a confirmé ses estimations de la production nucléaire en France pour 2023 et 2024, soit respectivement 300-330 TWh et 315-345 TWh. Pour rappel, la capacité du parc français avoisine les 460 TW.

Cet environnement encore dégrader les résultats financiers du groupe. Par ailleurs se pose la question récurrente de la situation financière de l’entreprise qui traîne un lourd boulet d’endettement alors qu’elle doit aussi faire face au financement des nouveaux EPR.

Le honteux honteux trafic d’otages d »Etat notamment de la Russie

Le honteux honteux  trafic d’otages d »Etat notamment de la Russie

 

La basketteuse américaine Brittney Griner, l’ancien marine Trevor Reed, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah… sont les victimes d’une politique de la prise d’otage pratiquée par des Etats voyous. Il s’agit de dénoncer sans relâche cette manœuvre, qui broie des êtres humains, piégés malgré eux dans des conflits qui les dépassent. ( papier du « Monde »)

 

On ne plaisante pas avec l’Etat de droit en Russie. Apparemment. Pour l’avoir négligé, la star du basket féminin des Etats-Unis Brittney Griner a été condamnée, le 4 août, à neuf ans de prison pour trafic de drogue. Il s’agissait de la présence dans ses bagages, à son arrivée en février sur le territoire russe, où elle devait jouer pendant l’intersaison américaine pour le club d’Iekaterinbourg, d’une vapoteuse et de cartouches contenant de l’essence de cannabis, autorisées dans de nombreux Etats américains.

La justice russe étant ce qu’elle est, à savoir l’auxiliaire zélée d’une autocratie, Brittney Griner paie surtout le fait d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Elle a été arrêtée juste avant le début de l’agression de l’Ukraine par les troupes russes, un manquement autrement plus dramatique au droit, accompagné depuis d’un nombre étourdissant de crimes de guerre. Cette invasion a déclenché une série sans précédent de sanctions contre le régime russe.

Comme l’a reconnu Moscou dès le lendemain de la condamnation en évoquant la possibilité d’un échange de prisonniers, la double médaillée d’or olympique est, en fait, moins une condamnée de droit commun qu’une otage, exhibée comme telle par les médias russes, qui ont insisté lourdement, en outre, sur son orientation sexuelle (elle est ouvertement homosexuelle). Une preuve irréfutable, à leurs yeux, de la déliquescence supposée de l’Occident.

Avant elle, un ancien marine, Trevor Reed, a subi un sort similaire. Accusé de violences contre un policier russe, il a été troqué contre un authentique trafiquant de drogue également russe, condamné aux Etats-Unis à vingt ans de prison. Quelle que soit l’issue, la comparaison des crimes reprochés à Brittney Griner et de ceux du ou des prisonniers dont Moscou cherchera la libération parlera d’elle-même.

La Russie n’est, hélas, pas le seul pays à pratiquer cette politique de la prise d’otage, une caractéristique d’Etats voyous. L’Iran en a fait également depuis longtemps une spécialité détestable, comme en atteste l’accord ratifié en juillet par le Parlement belge, qui pourrait permettre la libération d’un diplomate iranien condamné également à une peine de prison en Belgique pour son rôle dans un projet d’attentat visant un rassemblement en France d’opposants irréductibles au régime de Téhéran. Bruxelles semble s’y être résigné pour obtenir l’élargissement de prisonniers occidentaux, dont un menacé d’exécution.

Ce chantage aux otages de Téhéran, qui cible tout particulièrement les binationaux, invariablement présentés comme des agents de l’étranger, le Royaume-Uni l’a également expérimenté récemment. Tout comme la France, qui compte, elle aussi, son lot de ressortissants livrés à une justice aux ordres sous des accusations fallacieuses. Condamnée à cinq ans de prison pour de fumeuses atteintes à la sécurité nationale, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah est ainsi détenue depuis juin 2019.

Il faut dénoncer sans relâche cette pratique qui broie des êtres humains, piégés malgré eux dans des conflits qui les dépassent. La prise d’otage d’Etat, loin d’illustrer leur force, témoigne au contraire de la lâcheté des régimes qui y ont recours. Elle fait litière des critiques dont ils abreuvent des démocraties occidentales certes imparfaites, mais régulièrement présentées comme des royaumes de l’arbitraire. Elle en dit plus sur eux, en réalité, que le plus terrible des réquisitoires.

 

Covid France 20 avril 2022 : baisse avec notamment 25 465 cas en 24 heures

Covid France 20 avril 2022 : baisse avec 25 465 cas en 24 heures

En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d’au moins 3.760.422 cas confirmés soit +25.465 en 24h.

On recense ce mardi 19 avril 2022 : 144.387 morts au total, +182 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.661 (+1) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 115.726 (+181 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,90 le taux d’incidence à 1.213,10 et la tension hospitalière à 33,2 %. Le taux de positivité est à 26,7 %.

La France compte actuellement 25.277 (+287) personnes hospitalisées et 1.681 (+46) malades en réanimation.

Bilan des  régions françaises  :

  • Ile-de-France : 5.019 (-6) hospitalisées, 411 (-7) en réanimation et +19 décès en 24h
  • Grand Est : 2.172 (-30) hospitalisés, 130 (+3) en réanimation et +24 décès en 24h
  • Hauts de France : 2.416 (-10) hospitalisés, 155 (-1) en réanimation et +19 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.597 (+91) hospitalisés, 137 (+10) en réanimation et +34 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.323 (+58) hospitalisé, 172 (+10) en réanimation et +16 décès en 24h
  • Bretagne: 1.371 (+65) hospitalisés, 74 (+12) en réanimation et +10 décès en 24h
  • Normandie : 1.739 (+1) hospitalisés, 77 (0) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.726 (-3) hospitalisés, 131 (+2) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 876 (+3) hospitalisés, 61 (+1) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Occitanie: 2.212 (+81) hospitalisés, , 172 (+7) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 1.067 (+13) hospitalisés, 60 (+2) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 1.096 (+19) hospitalisés, 66 (+5) en réanimation et +8 décès en 24h

Enseignement-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

Enseignement-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Société-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

Société-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Enseignement: Baisse du niveau scolaire , catastrophe économique notamment à cause des maths

Baisse du niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Baisse du niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

Baisse du niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Entourage de Sarkozy : nouvelles condamnations notamment de Guéant

Entourage de Sarkozy : nouvelles condamnations notamment de Guéant

 

Un vent juridique mauvais souffle toujours autour de Sarkozy et de son entourage. Sarkozy doit toujours rendre compte de plusieurs inculpations dans différentes affaires. Son entourage est lui aussi visé par la justice en particulier l’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant actuellement en prison.

Un  tribunal a encore condamné Claude Guéant à un an d’emprisonnement dont quatre mois avec sursis, assorti d’un mandat de dépôt, dans le procès des sondages de l’Élysée. Dans cette affaire, le tribunal a jugé que les millions d’euros en conseil politique et sondages facturés à l’Élysée entre 2007 et 2012 par les sociétés de Patrick Buisson et Pierre Giacometti, ainsi que par l’Institut Ipsos, avaient bien fait l’objet de favoritisme. Deux contrats signés par Patrick Buisson constituent en outre bien un détournement de fonds publics à hauteur de 1,4 million d’euros, a expliqué le président Benjamin Blanchet.

Quatre autres anciens conseillers ou collaborateurs de Nicolas Sarkozy, soupçonnés de favoritisme, recel de favoritisme et détournement de fonds publics, comparaissaient à ce procès. Le tribunal a décidé de condamner Patrick Buisson, absent également pour le rendu du verdict, à deux ans d’emprisonnement avec sursis, ainsi qu’à une amende de 150.000 €. Patrick Buisson a été condamné pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux au préjudice de ses sociétés. Sa peine est assortie d’une interdiction de diriger ou de gérer une entreprise commerciale pendant dix ans.

L’ex-sondeur Pierre Giacometti a quant à lui été condamné à six mois de prison avec sursis ainsi qu’à 70.000 € d’amende. Enfin, l’ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, Emmanuelle Mignon, a été condamnée à six mois de prison avec sursis, une peine bien plus lourde que les 10.000 euros d’amende requis

Covid France samedi 4 décembre 2021 : hausse avec notamment 49 858 cas en24 heures

Covid France samedi 4 décembre 2021 : hausse  avec notamment  49 858 cas en 24 heures

 

49 858 cas en 24 heures vendredi 3 décembre 2021; 119.457 morts au total .

Le taux de reproductivité R est de 1,55 le taux d’incidence à 366,82 et la tension hospitalière à 40,7 %. Le taux de positivité est à 5,9 %.

La France compte actuellement 11.103 (+313) personnes hospitalisées et 2.058 (+124) malades en réanimation. Sur la tendance ces statistiques pourraient doubler d’ici un mois. La question de l’obligation vaccinale devrait se faire plus prégnante. Reste à savoir si les pouvoirs publics voudront prendre des mesures très restrictives avant ou après la période des fêtes.

 

Nouvelle-Calédonie : reporter le référendum pour notamment éviter la contagion des Antilles

Nouvelle-Calédonie : reporter le référendum pour notamment éviter la contagion des Antilles

 

Le gouvernement serait bien avisé de reporter la date référendum–qui doit être le dernier–concernant l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Le risque en effet ces que l’agitation observée dans les Antilles ne vienne contaminer une zone déjà bien malade. Les indépendantistes justifient leur demande de report par une situation sanitaire assez grave qui risque de fausser le résultat.Les indépendantistes s’expliquent dans une lettre au président de la république. L’enjeu est évidemment démocratique mais aussi économique avec notamment l’intérêt de la Chine pour le nickel de la Nouvelle-Calédonie.

«Dire que nous sommes surpris serait mentir. Nous nous y attendions. Mais comme toujours, nous espérions, débutent les signataires de la missive. Nous espérions que le gouvernement français, malgré 168 ans de colonisation, saurait pour une fois faire preuve d’humanité, de compassion, d’intelligence, de respect, de bon sens. Nous espérions que le gouvernement français agirait dans l’esprit de consensus de l’accord de Nouméa, dans l’esprit de son préambule. Nous espérions… et nous avions tort».

Pour les indépendantistes, «le gouvernement français se berce d’illusions» en pensant «pouvoir bâtir un avenir institutionnel durable pour la Nouvelle-Calédonie en méprisant la parole des représentants politiques et coutumiers du peuple kanak». Ils lui reprochent de croire que ce scrutin «mettra fin à la revendication du peuple kanak, lui ôtera toute légitimité et lui permettra de poursuivre son travail d’assujettissement et de domination». Pour eux, d’ailleurs, «la prochaine consultation n’a aucune chance de clore la séquence politique ouverte par l’accord de Nouméa». Et de rappeler deux «grands principes» liés à cet accord : «La reconnaissance par l’État français d’un ‘droit inné et actif à l’indépendance’ pour le peuple kanak» et «l’acceptation par le peuple kanak d’associer au futur processus de décolonisation et d’émancipation les membres des différentes communautés venus s’implanter dans le pays avec la colonisation».

Les signataires s’en prennent ensuite directement au président Emmanuel Macron et à son gouvernement, «qui n’entendent rien, ne veulent rien entendre des conseils pourtant avisés que lui donnent certains de ceux qui avant lui ont eu en charge d’accompagner l’évolution de notre pays». Avant d’adresser un dernier avertissement : «Faites attention à ce qu’en niant une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, le droit du peuple kanak à l’indépendance, vous ne preniez pas le risque que ce peuple se lasse de discuter et de négocier avec vous».

Des investissements massifs notamment pour réduire la dette

Des investissements massifs notamment pour réduire la dette

 

Des investissements publics massifs dans l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation permettraient, en augmentant la croissance, de réduire notre dette à long terme, plaide l’économiste,Philippe Aghion,  dans une tribune pour « Le Monde ».

 

Certains candidats de la droite républicaine, et plus récemment l’ancien premier ministre Edouard Philippe, développent volontiers, ces jours-ci, un discours alarmiste sur la dette publique. Avec des conséquences potentiellement lourdes pour les Français : report de l’âge de la retraite à 67 ans, réduction des remboursements de l’Assurance-maladie, ou généralisation de la dégressivité des allocations-chômage. Cette vision à courte vue de la dépense publique est non seulement dangereuse sur le plan social, mais également erronée sur le plan économique. Voici pourquoi.

Notre point de départ est l’idée simple, mais importante, que la solvabilité à long terme d’un pays dépend non seulement de son niveau actuel d’endettement public, mais également de la différence entre le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et le taux d’intérêt. Plus cette différence est grande, plus le pays sera capable de réduire sa dette publique par rapport à son PIB à long terme.

 

Or, jusqu’à présent, les décideurs économiques ont toujours pris le taux de croissance comme exogène. Or, la croissance est endogène. Autrement dit, elle est affectée par la politique et les institutions économiques.

En particulier, investir dans l’éducation, la formation, la recherche, l’innovation, la politique industrielle, a vocation à doper la croissance, tandis que d’autres types de dépenses – notamment administratives – n’ont pas d’effets avérés sur elle.

Cette vision indifférenciée de la dépense publique, qui prévaut parmi les décideurs économiques, a également dicté la politique européenne et les fameux critères de Maastricht : pour décider si un pays est « dans les clous », on se borne à vérifier que la dépense publique totale dans ce pays ne dépasse pas 3 % de son PIB, sans se préoccuper de la nature de la dépense publique. Or, les investissements publics, qui augmentent la croissance du même coup, permettent de réduire notre dette à long terme, à la différence des autres types de dépenses.

Plutôt que de se focaliser sur le montant total de la dépense publique, il faut donc plutôt prendre en compte sa composition, c’est-à-dire la part de la dépense publique consacrée aux investissements de croissance. C’est exactement la philosophie qui a inspiré le premier ministre italien, Mario Draghi. Celui-ci a décidé d’utiliser les fonds du plan de relance européen pour emprunter davantage et, ainsi, financer un investissement de 10 % du PIB sur cinq ans dans l’éducation, la recherche, la santé, le digital…

Réforme EDF : un débat explosif notamment au Parlement

Réforme EDF : un débat explosif notamment au Parlement

 

Un projet pour faire éclater EDF qui serait alors  recentré sur la seule fonction de la production nucléaire tandis que la distribution et les énergies alternatives seraient libéralisées, c’est-à-dire mises en concurrence.

 

Un projet très controversé d’abord à l’intérieur même d’E DF et en particulier par les syndicats de manière unanime. Il est vrai qu’on peut accuser EDF de tous les maux avec des arguments concernant sa perte de maîtrise technique, l’accumulation de la dette, aussi son incapacité à financer les investissements futurs.

Inversement, on  peut objecter qu’on a vraiment jamais donné les moyens à EDF de moderniser à temps le  parc et d’investir de manière beaucoup plus significative dans les nouvelles techniques notamment l’EPR et demain dans la fusion.

Force est de constater que l’entreprise n’est pas un modèle de compétitivité, et se comporte souvent comme dune administration. EDF est en pointe techniquement au plan mondial mais fonctionne sur le mode de la fonction publique, comme d’autres entreprises nationalisées. Un mode de fonctionnement qui a tué de nombreuses entreprises comme la SNCF, elle aussi en pointe techniquement mais à la gestion en retard de plus de 50 ans.

Faire tout éclater n’est pas forcément la bonne solution car il est évident que les nouveaux intervenants vont surtout chercher à faire du profit rapidement au détriment des dés investissements de longue durée. Il faut surtout exiger d’EDF une plus grande compétitivité, une plus grande rigueur de gestion et une plus grande réactivité.

Quand tout sera éclaté, les utilisateurs pourront attendre des jours et sans doute pour certains des semaines avant d’être dépannés.

« Nous ne sommes qu’au début du chantier. A ce stade, nous ne sommes pas encore parvenus à un accord global avec la Commission européenne et les échanges se poursuivent. Cela prend du temps, mais c’est aussi parce que le gouvernement tient bon sur les points essentiels du projet et parce qu’on veut qu’il soit solide », a dit Barbara Pompili lors d’un débat au Sénat.

« Si cette négociation ouvre le champ des possibles (…), jamais elle ne préemptera la voix des élus de la nation et l’indispensable discussion parlementaire sur l’avenir d’EDF avant toute réforme », a ajouté la ministre, précisant que le sujet ferait l’objet d’une « discussion spécifique ».

« Non, nous n’allons pas dépecer EDF (…). Non, nous n’allons pas non plus démanteler le groupe. Et oui, évidemment, nous préserverons le statut des salariés », a également dit Barbara Pompili, soulignant que la réforme envisagée visait à doter EDF d’une structure à même de pérenniser ses activités, d’accroître ses perspectives de développement et de financer sa croissance.

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi assuré mardi que la transformation d’EDF n’aboutirait pas au « démantèlement » redouté par les syndicats et qu’elle visait à donner au groupe « les moyens de se développer », à la fois dans les renouvelables et le « nouveau » nucléaire.

« Aujourd’hui, EDF va dans le mur si nous ne sommes pas capables de lui donner les moyens d’investir », a-t-il également dit, soulignant que le niveau d’endettement du groupe n’était pas « soutenable ».

BFM Business a rapporté mercredi que les négociations autour d’EDF suscitaient des « tensions extrêmes » entre Paris et Bruxelles, en raison de désaccords sur l’avenir de la branche commerciale et des barrages du groupe, et que les deux parties se donnaient désormais jusqu’à la fin du premier trimestre pour trouver un compromis.

France : le massacre de l’industrie notamment par l’euro et la fiscalité

France : le massacre de l’industrie notamment par l’euro et la fiscalité

 

 

La France a été doublement victime d’une sorte de crime contre son industrie d’une part de la part de l’euro d’autre part fait de la fiscalité. À cela s’est ajouté le manque d’offre technique. La première responsabilité en incombe sans doute à la surestimation de l’euro plus proche des préoccupations allemandes que des réalités françaises. Comme si cela n’était pas suffisant,  en interne on a poursuivi une politique fiscale assommant le reste de compétitivité. Ne parlons pas des 35 heures qui ont fait plonger la productivité surtout des entreprises à fort pourcentage de main-d’œuvre et ont surtout porté une atteinte mortifère à la valeur travail. En fait, la France a connu un véritable massacre de son industrie confirme   une note de la Fabrique de l’industrie publiée en  novembre. En même temps, cet écroulement de l’industrie a vidé nombre de territoires de leur substance économique. Une sorte de processus irréversible de désaménagement du territoire. Le résultat d’un manque général de compétitivité, d’une insuffisance de l’offre technique aussi des visions illusoires de certains experts qui pensaient que la France se transformerait complètement dans des activités de services commercialisant des productions fabriquées à l’étranger. Le problème, c’est que ces productions ont bien été délocalisées mais que les pays de production se sont réappropriés la commercialisation et la valeur ajoutée tout en progressant en technicité. Dans le même temps, la France perdait certaines compétences techniques et certaines qualifications. 4/5 des zones d’emploi que compte la France ont subi des destructions d’emploi dans le secteur industriel entre 2009 et 2015. Le déclin industriel français ne date pas d’hier.

Au niveau national, la part de l’industrie dans la valeur ajoutée entre 1980 et 2018  a clairement chuté pour passer de 29% à 16% selon de récentes données de la Banque mondiale. En parallèle, l’industrie a détruit près de 2,2 million d’emplois, réduisant ces effectifs de 43% sur la même période, selon de récents chiffres cités par l’Observatoire français des conjonctures économiques dans l’ouvrage consacrée à  »L’économie française en 2020″. En outre, le poids de l’emploi industriel dans l’emploi marchand est passé de 29,2% en 1980 à 14,6% en 2018.

Résultat, en 2017, le niveau de production de l’industrie manufacturière française est inférieur de 13% à son pic de la fin 2000. Pire, il est inférieur de 12% à celui du début des années 90, il y près de 30 ans ! Il a fallu tout ce temps pour que l’on prenne conscience de l’exigence d’une politique de l’offre.

 

L’appareil industriel a ainsi connu « sa pire chute d’activité depuis la Seconde Guerre mondiale, perdant près de 10% de sa valeur ajoutée au cours des années 2008-2009″, ajoutent les économistes de l’observatoire rattaché à Sciences-Po Paris. Outre les délocalisations massives vers des pays à bas coût, de nombreux industriels ont  externalisé une partie de leurs services chez des sous-traitants implantés dans le tertiaire. La branche des services aux entreprises a connu une expansion majeure depuis le début des années 1980.

 

« Les activités scientifiques, et techniques, services administratifs et de soutiens ont crée de plus de 2,8 millions d’emplois, soit une hausse de 181%, sous l’effet notamment du recentrage des activités industrielles sur leur coeur de métier », soulignent les auteurs de l’ouvrage précité.

 

L’un des enseignements important de cette étude est que la variation de l’emploi industriel est d’abord déterminée par des conditions macroéconomiques favorables. La composante nationale explique environ 52% des variations locales de l’emploi dans l’industrie. Les chercheurs citent entre autres la productivité dans l’industrie, la concurrence internationale ou les structures de dépenses des consommateurs.

En outre, les conditions locales peuvent également être des facteurs déterminants pour la santé de l’emploi dans des territoires fortement industrialisés. La qualité des infrastructures de transport, le prix du foncier, la disponibilité de la main d’oeuvre, le climat, la géographie, la présence d’établissements d’enseignement supérieur ou de centres de recherche sont cités par les économistes. L’effet local comme la forte spécialisation sectorielle explique des variations d’emploi dans 122 zones d’emploi (environ 40% de l’échantillon ).  »Les zones à effet local positif se retrouvent le plus souvent à l’ouest, dans le sud et en Rhône-Alpes, tandis que celles qui présentent un effet local négatif sont majoritairement localisées dans le nord et le centre de la France » expliquent les auteurs de la note.

Le gouvernement a lancé en novembre 2018 le dispositif des 144 territoires d’industrie bénéficiant d’un appui spécifique de l’Etat et des collectivités locales. Sous la coupole du Grand Palais, le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné de plusieurs ministres, avait lancé en grande pompe cette initiative au moment du salon de l’industrie du futur devant un parterre de chefs d’entreprise et de décideurs. Un an après, la conjoncture s’est fortement dégradée. La plupart des grandes économies de la zone euro frôlent les récessions techniques dans le secteur industriel. Et si la France tente de résister en raison justement d’un poids plus faible de l’industrie et d’une moindre exposition au ralentissement du commerce mondial, les dernières enquêtes de conjoncture n’annoncent pas de perspectives vraiment optimistes. La plupart des instituts de statistiques ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance de l’économie française pour 2020.

 

Le discours macronien: une diarrhée verbale

Dans un article récent, nous nous  interrogions sur la consistance idéologique du macronisme. Un courant politique dont on peine à saisir la philosophie exacte et dont l’incarnation se résume à un seul homme. Le macronisme  n’a pas d’autre porte-parole que Macron lui-même et ne réussit pas à pénétrer la culture et le système politique français. En outre, eu  égard à ses nombreuses contradictions Macron peine à donner une lecture accessible de son projet politique. Pour schématiser, on  pourrait convenir que le en même temps permet de penser et de dire tout et son contraire. On pourrait multiplier les exemples. Le plus récent concerne la laïcité. Macron a d’abord défendu  une conception assez humaniste pour maintenant hystériser le débat et se rapprocher des thèses de Le Pen. Certains supporters de Macron pourraient le contester en ressortant quelques phrases récentes prouvant le  contraire. En fait souvent des banalités, des évidences pour rééquilibrer une orientation un peu trop droitière. On pourrait prendre un autre exemple celui des retraites. Cette question devait être traitée en 2019; les décisions à ce sujet ont été habilement reportées après l’échéance des municipales. Le réformisme de Macron s’est d’abord heurté à des difficultés  méthodologiques qu’il a complètement estimées car la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Le régime universel cherche un contenu opérationnel. Pour l’instant, il se résume à  des slogans : un euro versé aura la même valeur ou encore la retraite à points. Une retraite à points n’a guère de sens si on ne connaît pas précisément la valeur de ce point et la date à laquelle pourra prétendre à bénéficier de la pension. Pour tenter de la justifier, la majorité a d’abord considéré que c’était l’occasion de supprimer les régimes spéciaux. Or très rapidement ,on s’est aperçu que dans certaines professions ce serait impossible en regard des spécificités ( armées, police, enseignants, certains services publics) qu’en outre,  il conviendrait de tenir compte de la pénibilité dans certaines professions. Évidemment, on a aussi intégré les réticences corporatistes et le Premier ministre a pratiquement déclaré qu’il abandonnait le concept d’universalité laissant le temps nécessaire aux régimes spéciaux rejoindre le régime général. Macon lui-même, il y a quelques jours, en contradiction avec Jean-Paul Delevoye,  ministre des retraites, a déclaré qu’il adhérait au principe du droit grand-père. En clair, la réforme ne s’appliquerait qu’aux nouveaux entrants pour les régimes spéciaux. Du coup, on reporte de 45 ans les effets de cette réforme. Initialement, la réforme devait être mise en application en 2035 mais pour des considérations financières Macron voulait anticiper la mise en œuvre en 2025. Désormais, il la reporte de 45 ans. Évidemment son contenu dépendra surtout du mécontentement social et des formes que cela prend. On peut dire que dans ce domaine comme dans bien d’autres le macronisme se  réduit à un opportunisme politique de nature très électorale. Autre contradiction, celle de l’environnement où le chef de l’État veut apparaître comme l’un des grands leaders mondiaux sur ce terrain de la nouvelle modernité mais à côté des grands discours prononcés dans les cercles internationaux, la pratique ne change guère et la France est toujours accusée par l’Europe de ne pas respecter ses propres objectifs. On pourrait multiplier les exemples. Dès lors,  on peut se demander comment Macron parvient quand même à donner une apparence de cohérence à son projet politique. Tout simplement par le déversement continu d’un verbiage véhiculé par les grands médias.

Macron est le seul à pouvoir s’expliquer sur sa philosophie et son projet, il multiplie donc les déplacements, les interventions et les interviews. Mais le fleuve du verbe présidentiel ressemble surtout à une sorte de diarrhée verbale. Des propos souvent contradictoires, des mots, des phrases, des périphrases en forme de torrent qui inonde et saoule l’auditoire. Des exemples, le premier concernant le fameux débat avec les intellectuels qui avaient fini par user les intéressés vers une heure du matin au point que certains dormaient et que d’autres ont  rejoint leur lit avant la fin du monologue. Dernier exemple, l’interview fleuve dans le très droitier magazine valeurs actuelles où finalement Macon ne dit rien clairement ou plus exactement dit tout, son contraire aussi, cela noyé dans des propos d’une grande banalité et des évidences. La vérité, c’est que Macron n’a pas vraiment de philosophie ni de projet politique autre que celui de son maintien pouvoir. Il n’y a pas non plus de mouvement ni même de personnel politique susceptible d’expliquer le macronisme et encore moins de l’incarner. La seule personnalité qui lui ressemble c’est sans doute la responsable la porte parole du gouvernement Sibeth Ndiaye; elle aussi  verse dans une diarrhée verbale impossible à supporter , un flot inarrêtable de mots pour masquer le vide total de la pensée. Macron, lui a au moins l’avantage de donner une enveloppe pseudo intellectuelle à ses discours verbeux.

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